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 frozen inside, without your touch, without your love (isaac)

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Isaac Kolston
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MessageSujet: Re: frozen inside, without your touch, without your love (isaac)   frozen inside, without your touch, without your love (isaac) - Page 2 EmptySam 10 Nov - 15:21

frozen inside
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Ton regard qui ne la quitte pas. Nora. La belle Nora. Elle avait grandi, elle n’était plus cette gamine de quatorze ans que t’avait quittée. Elle était désormais une femme, aux courbes magnifiques et en un sens, tu comprenais que les hommes puissent vouloir la découvrir un peu plus. Parce que toi aussi. Tu n’avais pas eu le temps de la connaître un peu plus à l’époque. Elle était trop jeune et t’avais envie de lui offrir la première fois qu’elle méritait. Tu la respectais beaucoup trop Nora pour la forcer à quelque chose qu’elle n’était pas prête et t’en voulais à cet enfoiré de lui avoir retiré ce quelque chose de magique qu’elle gardait pour plus tard. Tu préférais oublier ses pensées qui nouaient ton estomac et tu souriais à ses mots, parce que Nora, elle était d’humeur taquine. Comme si les sept années où vous ne vous étiez pas vus avaient disparues. Elle se laissait aller, boute-en-train qu’elle était. Elle ne connaissait rien de ta nouvelle vie et tu préférais rester encore secret; laissant le temps faire les choses naturellement. Tu te demandais si cette tension palpable allait demeurer ou s’estomperait avec le temps. Si cette attirance qui allait plus loin que de simples désirs sexuels demeurerait. Tu aurais aimé à penser que c’était éphémère, que tu t’habituerais à sa présence et qu’elle deviendrait presque banale. Mais pourtant, tu savais. Tu savais que tu ne parviendrais à gommer cette irrégularité de ton palpitant, tu savais que tu crèverais de jalousie si tu la voyais aux bras d’un autre. Que ça aurait pu être toi, si à l’époque tu n’avais pas été trop loin. Si tu t’étais excusé. Mais t’avais préféré prendre la poudre d’escampette, jugeant qu’elle se porterait mieux sans toi. Tu n’avais plus eu de ses nouvelles et si les premiers temps avaient été douloureux, une part de toi se rassurait en disant qu’elle avait fait le bon choix. Peut-être le plus douloureux mais tu étais persuadé que tu ne sèmerais plus autant le chaos autour d’elle. T’avais eu besoin de vivre tes propres expériences dont la plupart s’était soldée par des échecs. T’avais pas changé ; t’étais amené à penser que t’étais même devenu pire. Sans aucune limite. Dans le royaume du luxe, les coups bas étaient permis et tu t’en donnais à coeur joie. Et t’étais heureux de retrouver Nora. Parce que c’était probablement la seule qui te maintenait en dehors de toutes ces crasses. Nora qui baisse presque les yeux à ton contact, Nora, à la peau douce, fragile, cette perle rare. Elle maintient ton regard, ses yeux azurs dans lesquels tu te perdais. Tu te repris finalement, chassant la farine superflue de ta chemise. “Tu le penses pas, arrête de mentir.” Tu dis en riant. Parce que tu la connaissais joueuse et ça te permettrait de sortir de cette routine à laquelle tu te lassais. Elle était imprévisible Nora. Toujours plus d’un tour dans son sac. Parvenant toujours à te surprendre. Tu hausses les épaules à ce qu’elle dit, jetant un coup d’oeil vers les rues sombres de New York. “On s’en fout non?” Tu lâchais, un regard la défiant. Tu n’avais jamais de limite, pas peur du ridicule. Nora, remplie de farine, Nora qui avait une idée derrière la tête. Elle avait ce petit sourire taquin, que tu connaissais que trop bien. La partie n’était pas finie, non, elle venait juste de commencer. “J’aime pas trop ce regard. J’dois me méfier ?” Tu te demandes. Pourtant tu recules pas. Tu la vois s’approcher avec la farine, tu fis un geste négatif, un léger sourire aux lèvres, joueur. “Tu vas pas oser ? Tu sais que tu vas le regretter aussitôt. Je me vengerai en dix fois pire.” Tu n’abdiquerais pas, tu ne reculerais pas. Elle s’approche dangereusement, prend une poignée de farine qu’elle te lance dessus. Puis finalement, elle décide de te lancer le paquet dessus. Tu n’y vois plus rien, tentes d’un geste de tête d’enlever la farine. “Tu vas le payer cher.” Tu lances dans ce nuage de farine, tentant de retirer le surplus. T’en avais partout. Nora, elle glisse par terre, tu rigoles, parce qu’après tout, ton appartement était dans un sale état et la femme de ménage, elle allait probablement te haïr. Tu retires ta chemise, retirant tes chaussures, t’avais une idée derrière la tête et Nora, elle n’allait pas s’y attendre, étalée sur le sol. Tu tends ta main pour l’aider à se relever, faisant croire que tu étais de bonnes intentions, elle acceptait étonnamment; pour ton plus grand bonheur. Sauf qu’elle ne s’attendait pas à ce que tu la soulèves pour la prendre vulgairement sur tes épaules, ce même sourire de gamin. “J’vais te faire découvrir une autre pièce de mon appart”. Tu dis, silencieusement avançant. Elle se débattait, et ça te faisait rire. Parce que tu la lâcherais pas. T’ouvrais la porte menant à ta piscine intérieure que tu n’avais pas mentionnée et sans même prendre le temps de vous déshabiller, tu te jetais avec elle dans celle-ci. Tu riais aux éclats, comme un gamin de treize ans. “J’tavais prévenue.”Tu dis, lui faisant face, vos yeux clairs qui ne se quittaient plus. Y avait quelque chose d'électrique dans l'air. Inexplicable. “Joue pas avec plus fort que toi Nora.” Tu lâchais, avant d’enfoncer sa tête dans l’eau quelques secondes, puis tu te reculais, craignant les représailles. Parce que des représailles, il y en avait toujours avec Nora.

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Nora Hortega
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MessageSujet: Re: frozen inside, without your touch, without your love (isaac)   frozen inside, without your touch, without your love (isaac) - Page 2 EmptySam 10 Nov - 17:36

tout allait si vite avec isaac. le temps défilait à la vitesse de la lumière. tu voyais pas les minutes, les heures qui passaient quand t'étais en sa compagnie. tu devais rentrer, mais t'en avais aucune envie. tu voulais juste profiter un peu plus de sa présence. continuer de discuter avec lui, continuer de te perdre dans ses iris brillants. ce soir, il était étonnamment mature et responsable. il n'avait pas fait de scène, n'avait pas cassé quelque chose. il n'avait pas démarré une bagarre, ni même fini les poings en sang. et ça te faisait du bien de ne voir que cette facette de lui. parce que l'autre, tu voudrais l'oublier. à jamais. parce que le isaac dont tu t'es éprise, c'était pas celui qui portait cette rage en lui. c'était pas celui qui avait cogné sur ce monstre, comme si sa vie en dépendait. cet animal en furie qui était devenu incontrôlable. un frisson te parcourt l'échine en repensant à cette vision d'horreur. tu préférais tellement celui que t'avais en face de toi. celui qui riait, chemise remplie de farine. celui qui te souriait, qui rentrait dans ton jeu. parce qu'il aurait pu très bien arrêter les festivités ici, décider de ne pas aller plus loin. mais isaac, c'était un joueur. et il devait être aussi heureux de te retrouver que toi tu l'étais. après avoir fait ta bêtise de la soirée, tu t'excusais. plutôt par nécessité que par envie. et il l'avait remarqué. il riait, sachant pertinemment que t'étais plus amusée par la situation qu'autre chose. " je suis démasquée. " dis-tu en esquissant une grimace. tu toussais un peu de cette poudre blanche, puis tu repartais de plus belle dans tes gamineries. ce paquet de farine en main, il savait ce qui l'attendait. il te provoquait isaac, tentant de te pousser dans tes retranchements. tu vas pas oser ? bien sûr que si. et il le sait mieux que personne. alors tu lui dévoiles ton plus beau sourire, puis sans rien dire, tu lui balances une grosse poignée de farine. tu ris aux éclats. tu ne t'arrêtes plus. puis tu lui envoies le paquet entier, répandant encore un peu plus de fumée dans cette cuisine déjà bien amochée. il te dit que tu vas le payer cher. tu hausses un sourcil, un air de défi qui anime tes traits. " j'attends de voir ça. " dis-tu en continuant de tourner autour du comptoir. puis dans ton élan tu tombes par terre. tu glisses sur cette épaisse couche de neige, et tu te fracasses magistralement contre le sol. tu peux pas t'empêcher de rire, mais tu t'arrêtes quand tu l'entends arriver vers toi. tes paupières sont fermées, ton palpitant bat à cent à l'heure après cette course effrénée. t'attends quelques secondes, tu le sens se rapprocher. et quand t'ouvres les yeux, il te tend la main, torse nu. est-c'que t'aurais pas raté un épisode nora ? t'écarquilles légèrement les yeux, avant de sourire bêtement. " c'est déjà maintenant qu'il faut se déshabiller ? " dis-tu, en arborant un air faussement choqué. c'était pas pour te déplaire. découvrir son torse bien dessiné, ses muscles saillants, qui ornaient à la perfection ses bras sculptés. tu le matais quelques secondes, avant de te reconcentrer sur ses iris envoûtants. bon sang. t'avais chaud nora. très chaud. il te tendait toujours la main, et toi, comme une débutante, tu la saisissais. tu te laissais aller à son emprise. la seconde d'après tu t'envolais, poids-plume que tu étais. il venait te plaquer sur son épaule pour t'amener dans un autre endroit. une autre pièce ? tu riais, criais en même temps. " non, non, m'amène pas dans la douche isaac pitié ! " hurlais-tu en te débattant, donnant au passage quelques coups sur son dos. tu pendais tel un vulgaire baluchon le long de son corps, et t'avais pas d'autre choix que d'attendre ta punition. tu croyais qu'il allait t'amener dans une de ses salles de bain et te faire passer un sale quart d'heure. il ouvrait une porte, et tu te redressais, intriguée de découvrir une nouvelle pièce. et là tes yeux étaient de nouveau émerveillés. une piscine ? t'avais même pas le temps de réagir qu'il était déjà en train de s'approcher du bord et de se jeter dedans avec toi. tu fermais les yeux, il te lâchait. tu remontais à la surface avant de cracher une gorgée d'eau. " non mais t'es malade ! " dis-tu en fronçant les sourcils. puis tu te déridais peu à peu, laissant place à ton sourire mutin. " depuis quand les gens ont des piscines chez eux ? " que tu fais remarquer à ton beau brun. tu regardes autour de toi, étonnée par la beauté des lieux. ambiance tamisée, petites lumières qui ornent tout le tour du bassin. des miroirs, des transats. il avait vraiment tout, isaac. dans le creux de sa main. l'eau était à la bonne température, piscine chauffée probablement. puis il revenait attirer ton attention. il t'avait prévenue. tes prunelles repartaient à sa rencontre, se fondant dans l'océan de ses yeux bleus. tu disais rien, tu l'écoutais. il était là, juste devant toi. son corps recouvert de farine avait laissé place à une toute autre vision. lui, cheveux mouillés, gouttes perlant de ses mèches ténébreuses. son corps brillant qui se reflétait sur les vagues du bassin. tu te mordais la langue, nora. tu la mordais très fort pour ne pas avoir envie de faire une bêtise. quelque chose que tu pourrais regretter. puis il venait te réveiller de tes songes en te mettant en garde, de ne pas jouer avec plus fort que toi. " pardon ? " soufflais-tu, avant de te retrouver sous l'eau la seconde d'après. ses mains qui recouvraient ta tête et qui te faisaient couler. t'étais pas prête pour ça. alors quand tu remontais à la surface, tu t'étouffais. t'avais bu la tasse. tu crachais les litres d'eau que tu venais d'avaler, puis tu fronçais les sourcils en le regardant, quelques mètres plus loin. " t'as pas honte. noyer une fille. " que tu gémissais, entre deux quintes de toux. c'était pas du jeu. tu t'attendais pas à ça. il s'était éloigné, pas prêt de venir se frotter à toi. parce qu'il avait peur de ce que tu lui réservais. tu riais avant de nager jusqu'au bord du bassin. " t'as peur de moi ou quoi ? " dis-tu, amusée par la situation. tu voulais pas restée habillée. t'avais l'impression de peser dix tonnes, avec ta tenue trempée et tes chaussures gorgées de flotte. tu te préoccupais plus de lui. tu posais tes deux paumes sur le rebord, te hissait pour sortir ton corps de la piscine. tu ressemblais pas à une naïade, nora. plutôt à un éléphant. tu roulais jusqu'à réussir à t'en sortir, finalement. puis tu retirais tes talons, les balançant sur le côté, avant de te remettre debout. tu le cherchais du regard, parce que tu savais très bien qu'il était en train de t'observer. tu arborais fièrement ce sourire narquois, avant de continuer ta petite manœuvre. t'enlevais tes vêtements, un par un. jusqu'à te retrouver juste en dessous. ❥❥❥ t'en avais rien à foutre au final. ça ressemblait à un maillot de bain à peu de choses près. et puis t'étais bien plus à l'aise comme ça. tu lui adressais un petit clin d’œil, avant de plonger dans la piscine. tu nageais sous l'eau quelques secondes, puis tu remontais, juste devant lui. ta main passait sensuellement le long de ta crinière ébouriffée, pour venir la plaquer en arrière. tu lui souriais de nouveau. " je ressemble plus à une sirène comme ça. " dis-tu de ta voix mélodieuse, tentant de l'impressionner, au moins un peu. vous vous regardez, toujours intensément. mais vous ne parlez plus. le vide. le silence. cette situation qui se reproduit encore et encore. vous finissez toujours par vous dévorer du regard, comme s'il subsistait des restes de sentiments. comme si vous n'étiez pas passé à autre chose. et de toute façon, ça tu le sais pertinemment nora. qu'il incarne la tentation parfaite, à laquelle t'aimerais céder. tu donnerais n'importe quoi pour goûter de nouveau à ses lèvres. te souvenir de la sensation de son souffle, trop près du tien. mais tu peux pas. " arrête ça. " souffles-tu en prenant un air plus sérieux. ça te fait trop peur. tu veux pas retomber dans ses filets. tu veux plus t'attacher à lui en sachant ce qu'il est. mais pourtant il a l'air d'avoir changé, non ? ou c'est juste une façade. t'en sais rien. t'es perdue nora. t'as juste ton cœur qui bat beaucoup trop vite. alors tu sais pas quoi faire. et tu te contentes de faire glisser ta main sur l'eau, pour lui en envoyer dessus. tu l'éclabousses pour qu'il se retourne, et qu'il détourne son regard transperçant, au moins le temps d'une seconde. le temps que tu puisses respirer de nouveau...

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MessageSujet: Re: frozen inside, without your touch, without your love (isaac)   frozen inside, without your touch, without your love (isaac) - Page 2 EmptySam 10 Nov - 19:57

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Tu ne prêtais pas attention aux minutes qui défilaient, ni à tes projets de ce soir. Y avait que Nora et toi ce soir. Personne d’autre qui semblait pouvoir chambouler ces retrouvailles. Des retrouvailles qui n’étaient pas promues prendre cette note plus légère. Par cet électron libre qu’était Nora et qui avait décidé de se munir du paquet de farine pour t’en lancer un peu plus. Lançant à nouveau les hostilités: petit jeu dans lequel tu décidais de te prendre. Comme un retour en arrière; le besoin de revenir à vos premiers émois, là où tout avait commencé. Parce que Nora, tu l’avais connu alors que vous n’étiez que des gamins. Votre relation n’avait pas eu le temps de fleurir. Vous vous étiez quittés sans jamais n’avoir pu communiquer vos griefs. Tu savais que tu avais été la raison de l’échec de votre relation. Tu savais que tu avais participé à cette fracture. Elle avait probablement détesté cette partie de toi Nora. Cette colère, que tu étais parvenu à dissiper au début de votre relation. Tu avais tenté de masquer cette partie de toi, celle qui faisait toujours fuir, celle qui l’avait faite fuir. Tu ne voulais pas parler de ça, parce que tu ne voulais pas aborder ce soir les sujets fâcheux. Tu n’étais pas prêt à entendre les mots durs qu’elle aurait probablement à ton égard; pas prêt à assumer ce que tu ressentais pour elle. Le temps n’avait pas effacé les sentiments que tu avais simplement enfouis pour ne pas avoir à ressasser un passé que tu pensais à jamais enseveli. Jusqu’à la retrouver ce soir. T’aurais préféré dans d’autres circonstances, ne pas l’apercevoir à moitié nue pour satisfaire l’appétit insatiable d’hommes aux physiques pas des plus invitants. Mais tu préférais effacer ce souvenir pour te remémorer simplement de ce sourire. Celui dont tu tombais amoureux encore et encore, inlassablement. Nora, elle joue avec toi, mais elle savait ce qu’elle faisait. Elle te connaissait, peut-être mieux que quiconque. Elle titillait ce côté joueur chez toi, mais c’était bon enfant. Comme au bon vieux temps. Ta mâchoire qui se contracte, tes sens en alerte, tu la connaissais la gamine. Elle n’allait pas abandonner, en dépit de tes mises en garde. “C’est toi qui vois.” Tu finis par dire, un rictus accroché aux lèvres. Elle contourne le comptoir Nora, pour glisser sur le sol et termina par terre. Tu te débattais contre le surplus de farine, riant à la chute de la belle brune, te rappelant de sa maladresse. Le piteux état de ton appartement, que t’allais probablement laisser comme ça. Tu retirais ta chemise et tes chaussures, une idée derrière la tête. Tu t’approches de la belle, pour lui tendre la main, sa question qui te fit doucement rire “Comme tu veux.” Même si t’étais pas sûr de vouloir la voir à nouveau en sous-vêtements. Parce que tu pourrais pas résister. A cette tension palpable. Tu tentais vainement de ne pas commettre ce que tu ne devrais pas. Mais la revoir, ça te faisait quelque chose. Un condensé d’émotions que t’étais incapable d’expliciter. Elle accepte ta poignée de mains et tu l’aides à se relever pour finalement mieux la piéger en la soulevant. Elle ne s’y attendait pas, naïve Nora. T’étais fier de ton coup, aussi bas soit-il. Tu l’entraînes vers la piscine, elle se débat, pensant que tu allais l’emmener dans la douche. “Non c’est trop prévisible ça.” Tu dis. Finalement Nora, elle s’avérait être une proie facile. S’avouant presque vaincue. Tu ouvres la porte et ne lui laisse pas le temps d’admirer la salle que tu sautes avec elle dans l’eau. Elle te traite de malade et toi ça te fait rire. Fier de ton coup, qu’elle n’avait pas prévu, passant une main dans tes cheveux. Profitant de ne plus être empli de farine, sensation désagréable sur la peau. “C’est toi qui as commencé” Tu répondis, haussant les épaules, secouant tes cheveux, riant légèrement. Tu jettes un coup d’oeil à la salle, conscient que ton penthouse recelait un tas de pièces les plus incongrues les unes que les autres. “J’voulais te garder la surprise.” Tu répliquais, haussant les épaules, un sourire aux lèvres. Appréciant la sérénité de cette pièce, laquelle tu désertais la plupart des temps. Mais avec Nora, tu savais que t’allais passer beaucoup de temps. Puis toujours ce même regard. Envoûtant. Te donnant l’envie de tenter à nouveau quelque chose. Peut-être parce que cette fois-ci ça fonctionnerait, peut-être parce que cette fois-ci tu ne gâcherais pas tout. Mais tu n’étais pas sûr de pouvoir contrôler cette colère qui émanait de tes entrailles. T’étais jamais parvenu à reprendre le pas sur ta colère, préférant l’exprimer bien au contraire. Sans limite et sans tabou. Sauf avec Nora. Nora qui est magnifique, les perles d’eau sur son visage, ses yeux azurs, Nora qui avait tout pour elle. Tu ris légèrement à son pardon, haussant les épaules, passant une main dans tes cheveux. “C’est pas toi qui as cherché Nora ?” Ta voix qui résonnait dans la pièce, ton regard qui ne quittait plus Nora. Parce que t’avais besoin de reprendre tes esprits que t’avais rien trouvé d’autres que la couler sous l’eau. Pour prendre tes distances, craignant les représailles mais aussi craignant cette proximité qui te donnait envie de plus. “J’ai le droit à tout, je suis chez moi.” Tu dis, faisant figure de roi dans ton appartement, un demi-sourire victorieux aux lèvres. Tu la regardes nager vers le bord, ris à sa question. “Je suis censé avoir peur de quoi chez toi ?” Ton regard qui ne la quitte pas une seule seconde tandis qu’elle tente, vainement de rejoindre le bord. Tu ris légèrement, comme un gamin tandis que tu retires tes chaussettes. Nora qui retire finalement ses vêtements, faisant découvrir son corps, que t’avais presque le souffle coupé. Elle prenait son temps, à croire qu’elle jouait avec toi et ça marchait. Toi qui n’en loupais pas une, assis aux premières loges pour apprécier cette vue. Parce qu’elle essayait de te charmer et le pire, c’est qu’elle y parvenait. Elle rejoint finalement la piscine et tu l’observes arriver vers toi, un sourire aux lèvres. T’avais pas les mots. Toi qui avais toujours quelque chose à dire, tu la contemplais simplement. Alors tu préfères rester silencieux, cette proximité qui commençait à te rendre fou, l’envie de l’embrasser qui se faisait de plus insistante. Elle te dit d’arrêter et tu joues presque les innocents. “Arrête quoi ? C’est toi.” Tu répondis simplement avant qu’elle t’éclabousse. Tu souris, conscient qu’elle faisait simplement ça parce que cette proximité la perturbait autant que toi. “Pourquoi tu m’éclabousses?” Question rhétorique, parce que t’en connaissais la réponse. Tu t’approches dangereusement, rompant ces barrières de sécurité, celles qui ne servaient plus à rien à présent. “Pour pas que je m’approche trop c’est ça?” Tes yeux qui ne la quitte plus, tu t’avances encore dangereusement: “Si je m’approche trop, qu’est-ce que tu vas faire ?” Tu demandais, ce sourire imparable aux lèvres, puis finalement tu coupes court à ton discours. Tu t’approches de son visage, son souffle se mêlant au tien et tu l’embrassais, répondant à tes pulsions. Sans lui demander l’autorisation, t’avais plaqué tes lèvres, prêt à en subir les conséquences, mais t’avais pas pu. Elle parvenait à provoquer tant d’irrégularité dans tes battements de ton coeur. Les années avaient beau avoir défilé, c’était comme si les sentiments étaient restés figés.

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MessageSujet: Re: frozen inside, without your touch, without your love (isaac)   frozen inside, without your touch, without your love (isaac) - Page 2 EmptyDim 11 Nov - 11:56

tous ces moments de complicité. tu les retrouvais avec lui. comme si le temps s'était arrêté durant toutes ces années. et que vous repreniez votre histoire là où vous l'aviez laissée. si seulement c'était possible, nora. si seulement tu pouvais faire comme si rien ne s'était passé. comme s'il n'avait pas montré au grand jour toute cette violence qui t'avais rebutée. tu sais pas s'il est toujours le même ou s'il a changé. s'il a réussi à refouler sa part d'ombre. mais tu sais au fond qu'on peut pas chasser son naturel. que ça reviendra tôt ou tard pour le hanter. alors ça t'angoisse. parce que tu veux pas revivre une situation pareille. tu veux plus qu'il cogne sur les autres. tu veux pas qu'il casse tout, qu'il brise ce qui se trouve autour de toi. tu veux juste qu'il soit doux, et qu'il règle ses problèmes avec autre chose que ses poings. tout se bouscule dans ta tête. le passé, le présent. t'aimerais arrêter de réfléchir le temps de quelques instants. alors quand il te balance dans l'eau claire de la piscine, ça arrête toutes tes pensées négatives. pour une poignée de secondes. tu fronces les sourcils, pas ravie de finir dans le bassin avec toutes tes couches d'habits sur toi. isaac, il te dit que c'est toi qui a commencé les hostilités. " je sais. mais je pensais pas finir dans une piscine. " dis-tu en haussant les épaules, avant de te mettre à rire de bon cœur. tu lui en voulais pas le moins du monde. t'étais juste troublée. ça te faisait chier de t'intéresser à lui comme avant, avec les mêmes iris, désireux de le voir de plus près. il te dit qu'il voulait garder la surprise. tu regardes autour de toi en hochant la tête. " eh ben t'as réussi, je m'y attendais pas. " dis-tu de ta voix mélodieuse, te reconcentrant sur ses prunelles incandescentes. tu t'attendais pas non plus à ce qui allait suivre. parce qu'isaac, il avait plus d'un tour dans son sac. tu te retrouvais sous l'eau, noyée par ses mains avides de vengeance. et lorsque tu remontais à la surface, t'étais outrée, tu râlais en crachant le liquide qui s'était gorgé dans tes poumons. " avec moi t'as pas tous les droits. " dis-tu fermement en arquant un sourcil. tu voulais jouer les filles sérieuses, mais t'étais incapable de le rester. alors tu souriais, et tu t'éclipsais vers le bord du bassin pour aller retirer tes vêtements. pendant ta traversée, il te demandait de quoi il devait avoir peur chez toi. bonne question. t'avais tant de mauvais côtés. tu savais pas lequel lui dire en premier. t'arborais un léger rictus pendant que tu te hissais tant bien que mal sur la terre ferme. " mon côté imprévisible ? parce qu'il peut te surprendre en bien comme en mal. " que tu répondais, en même temps que tu retirais les couches d'habits qui collaient sur ta peau humide. tu le regardais. il te fixait lui aussi. et tu prenais un malin plaisir à prendre ton temps. tu te délectais de lui offrir ce spectacle, de le faire languir, alors que tu lui appartenais plus. ça te faisait jubiler d'affoler ses sens. mais dans l'histoire, tu commençais aussi à te perdre, nora. à force de trop jouer avec le feu, t'allais te brûler les ailes. parce qu'à jouer les aguicheuses avec lui, t'allais vraiment finir par le rendre fou. tu voulais qu'il te désire. parce que t'es une putain d'égoïste. et tu comptais pas aller vers lui. non. t'as pas envie de lui faire ce plaisir. tu veux juste lui montrer ce qu'il a raté. la fille qu'il a laissé glisser entre ses doigts, enclins à la violence. tu veux qu'il ai la haine. qu'il voit ce qu'il a perdu avec ses conneries. parce que vous auriez pu être bien tous les deux. vous auriez formé un beau couple. mais tu te vois pas avec lui s'il n'est pas capable de se tenir. parce qu'un jour, ça atteindra un point de non retour. un débordement auquel t'arriveras pas à faire face. une fois en petite tenue, tu replonges dans l'eau telle une sirène, et tu le rejoins. t'es pas très loin de lui, et ses prunelles envoûtantes te perturbent à nouveau. tu sais pas quoi faire. pas quoi dire. tu restes comme une idiote à le fixer toi aussi. t'as des pensées pas très catholiques qui vont et viennent dans ton esprit. mais ce serait un pêché de les réaliser. tu sais pas pourquoi t'as envie de l'embrasser. pourquoi il te plait toujours autant après ce qu'il a fait. est-ce que le fait d'avoir devant toi un genre de bad boy t'émoustillait encore plus ? parce que l'image de l'homme sexy qui se battait, ça s'accordait pas avec celui qui se tiendrait à tes côtés. mais ça te plaisait nora. ça servait à rien de le cacher. c'était diablement séduisant. ce rôle de mauvais garçon, qu'il peinait à effacer. il t'attirait. sans l'ombre d'un doute. et t'avais vraiment du mal à lutter. alors tu lui disais d'arrêter ce qu'il était en train de faire. bien que toi aussi, tu faisais rien pour stopper la machine. " de me regarder comme ça. " balbutiais-tu, un peu perturbée par l'ambiance qui régnait sur ces flots turquoises. ton cœur se serrait, tu trouvais aucun autre moyen que de l'éclabousser pour tenter de fuir. parce que tu voyais déjà ses griffes acérées se refermer sur toi. pauvre gamine que t'étais. isaac, il te faisait son sourire de tombeur, te demandant pourquoi tu faisais ça. tes traits se crispaient, t'arborais une mou boudeuse parce que t'étais complètement décontenancée. par lui. sa prestance. la tentation à son excellence. puis il réduisait la distance entre vous, tu répondais à sa question en détournant le regard, tentant de prendre un air convaincu et peu crédible. " pas du tout, j'ai aucun problème avec ça. " soufflais-tu avant de replonger tes yeux brillants dans les siens. il savait isaac. qu'il pouvait t'avoir quand il voulait. et tu te détestais. de pas savoir le repousser. de pas lui mettre de frein lorsqu'il s'approchait à nouveau de toi. c'était un requin ce soir, prêt à te dévorer. et toi t'étais incapable de lutter. peut-être parce qu'au fond, t'en avais autant envie que lui. " je sais pas. essaie et tu verras. " dis-tu, sûre de toi, en écartant grand les bras, prête à l'accueillir s'il tentait de faire une quelconque bêtise. s'il voulait te couler à nouveau, te balancer de l'eau. t'en savais rien. tu savais juste qu'il était capable de tout. tu l'observes à quelques pas de toi, son sourire de connard qui ne quittait plus ses traits. tu savais pas ce qu'il allait advenir de toi, nora. tu tentais de te convaincre qu'il allait te prendre et te balancer quelques mètres plus loin. mais c'était pas dans ses plans. non. il fondait la distance entre vous. son visage qui s'avance un peu trop près du tien. son souffle qui vient s'échouer sur ta peau. tes yeux de poupée grands ouverts. tu bouges plus. t'es figée. t'oublies tout le reste autour. puis tu fermes les paupières, lorsque tu sens ses lèvres se poser sur les tiennes. t'as les bras qui flottent autour de toi, tu peux pas faire le moindre mouvement. t'es juste pendue à lui, à ses lippes qui t'embrassent. tu sens ton intérieur exploser, comme s'il venait de tout ravager. parce qu'isaac, il te faisait beaucoup trop d'effet. tu ressentais trop de choses. alors tu restais là, immobile, victime de ton bourreau qui s'était éprit de ta bouche. il te faut quand même quelques secondes, avant de reprendre tes esprits. tes prunelles qui revoient la couleur du jour, tes deux mains qui viennent se poser sur son torse pour le repousser. " qu'est-ce que tu fais ? " dis-tu, paniquée. affolée par son baiser. par le fait que t'y ai opposé aucune résistance. tu secoues la tête, poses tes deux mains devant tes yeux gorgés d'étoiles. " on peut pas isaac. on peut pas. " chuchotais-tu, toujours aussi chamboulée par le geste qu'il venait d'avoir à ton égard. mais putain pourquoi t'en avais eu envie toi aussi ? pourquoi tu jouais les saintes, alors que tu demandais que ça en vrai ? ça te dépassait. cette situation. lui. ses putain d'orbes bleus qui te déstabilisaient. t'en pouvais plus. alors tu fronçais les sourcils et tu soupirais. cette mine désemparée qui envahissait tes traits. t'étais au bout de ta vie nora. tiraillée entre l'envie d'écouter ta raison, ou tes pulsions. mais t'as toujours été raisonnable. t'as toujours fait ce qui était mieux pour toi. alors pourquoi à ce moment précis, tu voyais plus que lui comme option ? tes iris apeurés se dirigeaient de nouveau vers lui. bon sang. t'allais faire de la merde nora. tu le savais. mais y avait rien qui t'en empêchais au fond. et si t'avais juste envie de l'embrasser à nouveau ? tu lui promettais pas la lune. ça signait aucun accord entre vous. tu le dévisageais. tu savais plus quoi faire. alors tu te disais qu'il était temps d'arrêter de trop réfléchir. tu te laisses porter par le courant, tu nages jusqu'à lui. tes mains entourent sa nuque puis viennent glisser le long de ses cheveux. tu le regardes intensément, puis tu lui dis dans un murmure. " c'est pas moi qui ai commencé ça, isaac. " parce que t'en avais marre de lutter. tu voulais juste faire taire le palpitant qui tambourinait dans ta poitrine. tu viens coller ton visage au sien, tu humes son arôme, laissant ta joue glisser contre la sienne. ces perles qui ruissellent entre vos deux peaux incandescentes. tu frôles son nez avec le tien, et tu le quittes pas du regard. t'es tombée nora. t'arriveras plus à faire machine arrière maintenant. alors tu décides de te laisser aller, et tu le fais venir à toi. fermement, tu l'attires contre ton corps et tu t'empares de sa bouche, à ton tour. tu fermes les yeux. tu veux profiter de cet instant. t'aimerais qu'il se termine jamais. t'aimerais pouvoir balayer le passé. tu voudrais juste pouvoir rester. à ses côtés.

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MessageSujet: Re: frozen inside, without your touch, without your love (isaac)   frozen inside, without your touch, without your love (isaac) - Page 2 EmptyDim 11 Nov - 15:33

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L’écume de tes sentiments qui revenait par ressac au rythme des moments passés en la compagnie de Nora. Nora, elle avait été toujours la fille que tu avais désirée mais que tu n’avais pu avoir finalement. Nora, elle n’aimait pas cette violence qui te caractérisait pourtant si bien. Parce que toi, la violence était l’un de tes traits de caractère, probablement celui qui te décrivait le mieux. T’avais toujours eu l’habitude de te retrouver dans de sales histoires, parce que le chaos, c’était ce que tu aimais. T’étais pas du genre à suivre les règles, pas du genre à baisser les yeux quand on tentait de t’intimider. T’avais appris à assumer tes convictions, aussi mauvaises soient-elles et à les défendre coûte que coûte. T’étais plutôt du genre à envenimer les problèmes plutôt qu’à les régler. Ton enfance avait été rythmée par des bagarres. Ca avait commencé tôt, bien trop tôt. Animé par ça, à croire que ça stimulait ta vie. T’avais appris à exprimer la colère que tu avais accumulée au cours de ta vie par la violence. En ton for intérieur, t’étais persuadé que t’empruntais pas la meilleure voie, mais tu ne parvenais plus à la contrôler. Tu réagissais au quart de tour, les poings vite serrés quand on te titillait un peu trop. Toi, tes proches. Et quand tu avais appris qu’il avait fait du mal à nouveau envers ta Nora, t’avais pas attendu pour réagir. T’avais pas réfléchi aux conséquences, animé par la soif de la venger. Conscient que la justice aurait pu se charger allègrement de ce type, tu trouvais que la sanction n’était pas sévère. T’aimais imposer tes propres lois. Dicter ta façon de voir les choses, voire presque même l’imposer. Un dictateur de la mauvaise conduite. Y avait rien qui t’empêchait ou ne pourrait t’empêcher de changer ce trait chez toi. Y avait bien Nora, mais tu n’étais pas sûr qu’elle veuille à nouveau te donner une chance. Tu l’avais bien trop déçue la première fois. Pourtant, tu sentais quelque chose entre vous. De palpable. Indéniable. Mais tu parvenais à l’expliciter. Tu demeurais simplement silencieux. Fier de ton coup de l’avoir attirée contre son gré dans la piscine. Tu passes tes mains dans tes cheveux mouillés, hausses les épaules à ses mots. Les regards échangés témoignaient d’une certaine électricité dans l’air. Qui n’avait pas disparue, toujours cette même intensité. Tu la regardes tenter de rejoindre le bord, avançant dans la piscine. “Je suis chez moi.” Tu te contentes de répondre, nageant sur le dos, pour avoir une meilleure vue sur elle. Tu ris à sa remarque: “J’ai pas peur de toi Nora.” Tu dis, en relevant le regard, apercevant une Nora qui laissait tomber ses vêtements. Nora qui te savait en train de la regarder. Prenant le soin de retirer un à un ses vêtements trempés. Toi, tu admirais simplement. Tu t’en cachais pas; après tout, ce n’était que le but escompté. Ses courbes parfaites qui te donnaient envie de plus la découvrir. Pour finalement finir en sous-vêtements. Elle te rejoint, et cette fois, tu ne t’échappes pas. T’affrontes ce regard, celui qui te faisait perdre la tête. Tu déroutais avec Nora, comme jamais. Y avait pas besoin de mots pour comprendre cette alchimie évidente, pas besoin de se lancer dans des discours mélodieux. Ce regard qui t’incitait à braver les interdits. Parce que tu t’étais interdit à l’impliquer dans ta nouvelle vie. Interdit de lui faire du mal à nouveau. Conscient que la relation serait probablement vouée à nouveau à l’échec si vous tentiez à nouveau car tu n’avais pas changé. T’étais resté le même. La violence était toujours une partie de toi. Et tu savais que Nora, elle ne l’accepterait jamais. Pourtant, tes yeux ne la quittent pas. Tu souris à ses mots, hausses les épaules. “Je te regarde parce qu’on est que tous les deux. Je suis censé regarder quoi d’autre ?” Tu demandes, d’un ton amusé. Son côté sensible qui te plaisait. T’aurais dû prendre tes distances à ce moment, mais t’étais comme figé sur place. Vos yeux qui échangeaient sans avoir à parler. Elle t’éclabousse, tu ris. Conscient que ce n’était qu’un stratagème pour te faire reculer, mais toi tu n’avais pas vraiment envie de ça. T’avais pas envie de prendre tes distances, pas envie de la voir partir à nouveau. T’avais juste envie de profiter de ce moment, sans devoir se poser mille et une questions, sans devoir vous engager dans une quelconque relation. Simplement l’envie de profiter d’un moment complice. Ton sourire qui témoignait de ton envie de braver l’interdit, tu ne te défilais plus. Tu t’approches doucement, sans faire attention à ses réponses, souriant davantage. Parce que si elle n’avait pas envie se laisser approcher, Nora, elle t’aurait probablement éclaboussé, repoussé. Pourtant, elle n’avait pas bougé d’un centimètre. Ses yeux incompréhensifs, t’avais même pas demandé en posant tes lèvres sur les siennes. Elle ne te repousse pas. Réceptive à ton geste. Avant de finalement te repousser. Tu t’y étais attendu. Tu recules et fronces les sourcils lorsqu’elle te dit que vous ne pouviez pas. “Et pourquoi pas ? Qu’est-ce qui nous en empêche Nora?” Tu demandes, d’un sourire amusé. Par tant d’impulsivité. Elle était indécise Nora. Parce que la seconde d’après, elle s’approchait de toi. Tu fronces les sourcils, quelque peu dérouté par ce changement d’avis soudain. Tu ne recules pas lorsqu’elle passe ses mains autour de ta nuque, ne la quittant pas des yeux. Parce que Nora, putain Nora, pourquoi elle parvenait tant à affoler ton palpitant contre ta cage thoracique. Y avait plus qu’elle et toi à ce moment. Rien d’autre n’existait. “J’assumerai pleinement avoir commencé si c'est ça qui te préoccupe.” Tu lui répondis. Vos souffles qui s’entremêlaient, Nora qui découvrait à nouveau ton visage, toi qui passes sa main sur ses frêles joues. Ton regard incandescent brûlant de désir pour elle. Ses lèvres qui s’approchaient des tiennes, tu la laissais venir à toi. Tu l’embrassais doucement, son corps contre le tien affolant tes sens. Ta main qui descend vers sa nuque pour intensifier le baiser, avant de finalement joindre tes deux mains sous l’eau pour l’attraper par les fesses, pour la sentir encore plus contre toi. Ton souffle saccadé, tes lèvres qui réclamaient avidement les siennes, sans jamais être satisfaites. “J’ai envie de toi Nora.” Tu dis finalement, une de tes mains qui remonte vers son visage, ton regard qui cherchait le sien, à bout de souffle.

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MessageSujet: Re: frozen inside, without your touch, without your love (isaac)   frozen inside, without your touch, without your love (isaac) - Page 2 EmptyDim 11 Nov - 19:41

t'es chamboulée, quand il t'embrasse. t'as l'impression de quitter la terre, d'être transportée dans une autre galaxie. ce moment d'exception que tu décides d'arrêter, pour la bonne cause. parce que t'as pas envie que ça redevienne comme avant. t'as peur nora. peur qu'il n'ai pas changé. t'as pas eu assez de temps pour jauger celui qu'il était devenu, sept ans après les faits. t'espères du plus profond de ton âme, qu'il cogne plus sur les autres lorsqu'il est contrarié, mais t'arrives pas à t'en convaincre. parce qu'il a toujours été comme ça, isaac. et que t'étais pas certaine qu'il puisse en changer un jour. alors tu le repousses brusquement, tu poses tes paumes tremblantes contre son torse et tu l'éloignes. tu sais même plus ce que tu dois faire. quelle petite voix tu es censée écouter dans ta tête. il fronce les sourcils, te demande pourquoi vous pouvez pas faire ça. toi-même t'en sais rien. c'est juste que t'es pas prête à retenter quelque chose avec lui avant d'être certaine qu'il soit devenu un homme meilleur. parce que maintenant vous n’êtes plus des gamins. vous avez grandi. et ça changeait la donne. tu soupires, te prends la tête entre les mains en tentant de retrouver tes esprits. " j'en sais rien. ça a déjà foiré une fois. j'ai pas envie de refaire une connerie. " murmures-tu en retrouvant le chemin de ses iris brûlants. tu sais plus quoi faire. tu te fais une montagne pour pas grand chose. parce que s'il faut, il a même pas envie de se remettre avec toi. c'était peut-être sous le coup de l'émotion. une pulsion passagère du fait de te voir en petite tenue, dans sa piscine, à quelques centimètres de lui. trop de questions qui s'entrechoquent dans ta tête. mais t'arrives pas à lui résister. putain. nora. réveille-toi. tu vas faire encore n'importe quoi. tu vas regretter. faudra pas venir pleurer. mais quand tu regardes ses prunelles azuréennes, t'arrives pas à te retenir plus longtemps. tu baisses les armes, tu baisses ta garde. parce que t'as envie d'être bête encore une fois. t'as envie de croire que peut-être, vous avez pas tout perdu dans cette histoire. qu'il reste quelques fragments de sentiments dans vos corps endoloris, et que vous pourrez peut-être réussir à recoller les morceaux. un jour. t'aimerais tellement. parce qu'il chamboule tout dans ta poitrine. alors tu te rapproches à nouveau de son aura dangereuse, celle qui te séduit plus que jamais. t'étais cliente de cette tentation qui s'offrait à toi, de son sourire ravageur auquel tu pouvais pas résister plus longtemps. maintenant c'était plus un adolescent que t'avais devant tes orbes déroutés, c'était un homme. un vrai. celui qui te faisait craquer. celui pour qui ton pouls s'emballait. tes mains, fragiles, se mouvent le long de son échine, tu caresses ses cheveux humides de tes doigts transcendés par l'envie de le découvrir. isaac, il se dit prêt à assumer son rôle d'instigateur de votre débauche. tu hochais la tête en guise d'acceptation, puis tu caressais ses traits de tes joues de poupée. tu sentais sa peau contre la tienne, sa main qui venait épouser les contours de ton visage. vous vous redécouvrez doucement, il n'y avait plus qu'un pas à franchir. et t'étais prête, nora. enfin, c'est ce que tu croyais. alors tu l'attirais jusqu'à tes lèvres, désireuses de prendre possession des siennes, une nouvelle fois. il te laissait venir, t'embrassait doucement pour goûter à nouveau la saveur de tes baisers. et tu faisais la même chose. tu voulais pas être brusquée. t'avais besoin de temps. alors tu les effleurais tendrement, tu te délectais de son contact électrisant, qui te faisait tout oublier. tu sens sa poigne autour de ta nuque, qui vient te coller un peu plus à lui. et puis ses mains baladeuses qui viennent s'emparer de ton fessier, fondre un peu plus la distance entre vous. un éclair te parcoure, tu pousses un soupir presque inaudible, en le sentant toucher cet endroit sensible. parce que t'avais pas l'habitude, qu'on pose ses mains sur toi. t'étais pas familière avec ce genre de rapprochements. mais puisque c'était lui, tu te sentais capable de le supporter. t'essayais d'enrayer la peur qui menaçait de se pointer, et tu te collais un peu plus le long de son corps affolant. t'enroulais tes jambes autour de ses courbes, tu passais tes bras autour de lui, t'accrochant plus fort autour de son cou pour te hisser jusqu'à ses lèvres. mais tu t'arrêtes. tu laisses sa main effleurer ton visage, et t'entends les mots qu'il prononce. ça résonne dans ta tête. tu dis rien. tes traits se figent, et ton étreinte autour de lui se desserre peu à peu. tes iris deviennent plus sombres, tu sais pas comment lui dire. tu peux pas. alors tu le regardes, silencieuse. tu laisses tes doigts glisser le long de sa chevelure, puis de son torse. tu défais tes jambes nouées autour de lui, avant de retoucher le fond du bassin. " j'peux pas. " dis-tu, la voix tremblante. t'avais perdu toute la confiance que t'avais réussi à rassembler pour ce soir. tu savais pas comment lui faire face. alors tu détournais les yeux, toujours contre lui. " j'peux pas te donner ce que tu veux isaac. " soufflais-tu avant de replonger tes iris dans les siens. il allait t'en vouloir. sur ses traits résidait l'incompréhension. comme si tu allais lui offrir un cadeau, puis que tu te ravisais. tu voulais pas lui faire ça, nora. mais tu pensais pas que ça irait aussi vite entre vous. alors tu avales ta salive, tentant de faire passer le nœud qui était ancré dans ta gorge. " si tu peux pas te contenter de ça, t'auras rien d'autre. " dis-tu fermement, te reculant de son emprise. tes poings se serraient sous les flots bleus du bassin. t'avais mal au cœur de devoir te raviser au dernier moment. t'aurais pas du craquer nora, t'aurais pas du. parce qu'il allait pas comprendre. il allait t'en vouloir de le faire tourner en bourrique. mais tu savais pas comment aborder ce sujet. t'en parlais avec personne. isaac, il se doutait pas que tu restais traumatisée. que tu portais les séquelles de cette nuit là depuis des années. que ce boulet, attaché à ta cheville, il te quittait jamais. t'avais une plaie béante qui s'était jamais refermée. une blessure qui n'avait jamais guérie. à présent, c'était ton cœur qui souffrait. mais c'était impossible pour toi de trouver la solution à ce problème. alors tu te renfermais sur toi-même. c'était comme un fantôme du passé, que t'avais voulu enterrer pour toujours. et que tu voulais voir revenir pour rien au monde. tu soupires, tu le regardes à nouveau. tu sais que c'est déjà la fin de ce moment hors du temps. que t'allais retourner dans ta vie banale et ordinaire. que c'était qu'une parenthèse, un songe dont t'allais devoir te réveiller.

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MessageSujet: Re: frozen inside, without your touch, without your love (isaac)   frozen inside, without your touch, without your love (isaac) - Page 2 EmptyLun 12 Nov - 4:18

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Nora, tu la sentais quelque peu réticente. Une réticence légitime, due à tes frasques dans le passé qui semblait aujourd’hui encore te poursuivre. Tu ne pouvais la blâmer d’avoir peur de s’engager dans une pente vertigineuse avec toi. T’étais conscient de ne pas être véritablement la personne qui lui fallait, elle qui aurait besoin de quelqu’un de tendre et de doux. Tout ce que tu n’étais pas, tout ce que tu n’avais jamais été. T’avais bien fait des efforts pour ne pas la rebuter, fait des efforts pour qu’elle n’ait pas à entrapercevoir cette partie chez toi qui n’était pas la plus appréciable mais t’avais pas pu. Jouant les preux chevaliers quitte à passer par la case prison, t’avais jamais regretté ton geste. Les quelques nuits passées en cellule ne t’avaient pas permises de méditer sur tes actions qui, pour toi, semblaient se justifier. Tu n’avais pas fait ton mea culpa parce que tu t’étais senti légitime d’agir de la sorte. Parce que quand il s’agissait de Nora et de son bien-être, y avait pas de limite pour toi. Tu te contrefichais des conséquences, parce que t’arrivais toujours à t’en tirer. T’avais simplement voulu la défendre. Depuis que tu l’avais rencontrée, t’avais perçu cette fragilité qu’elle tentait de masquer par ce brin de folie. Nora qui semblait se donner un genre, comme aujourd’hui, où elle feignait d’être une femme forte, mais tu percevais encore cette fragilité, qui paradoxalement, t’attirais davantage vers elle. Tu lèves les yeux au ciel à ses mots. “C’est pas une connerie. On est adultes, on est pas censé pouvoir faire ce qu’on veut désormais Nora ? Y a rien qui te retient.” Tu dis simplement, de ton sourire malicieux. Nora qui semblait avoir le besoin d’être rassurée dans ce que vous vous apprêtez à faire, à laisser tomber ses barrières. Son regard qui t’électrisait, attisant ton envie de l’embrasser qui se faisait des plus oppressantes. Y avait tellement de choses qui se passait entre vous. Indéniable. Comme si le temps s’était arrêté. Comme si les conséquences qui en découleraient ne vous préoccupaient plus. T’avais pris le parti de ne pas penser à l’après, parce que l’après était toujours décevant. Parce que l’après se terminerait par des explications sans fin, des explications qui te tourneraient la tête, toi qui avais tendance à les fuir. Mais tu savais que Nora, elle avait probablement des tas de questions qu’elle mourait d’envie de te poser. Le passage aux aveux semblait proche, mais t’avais pas envie d’y penser. Finalement Nora, après t’avoir repoussé, semblait se ravisée. Elle se rapprochait de toi, toi qui plissais les yeux, prêt à en découdre. Elle était ce genre de femmes indécises, qui te faisais perdre pied. Pourtant, tu restes figé sur place, la regardant s’approcher de toi dangereusement. Tu affirmes être prêt à assumer le rôle du fautif, parce qu’après tout, si cela suffisait pour la rassurer. Elle passe ses mains autour de ton cou, un léger frisson qui te parcourt l’échine. Ton sourire, malicieux, qui ne quitte pas tes lèvres. Nora, elle finit par se rapprocher de toi pour t’embrasser. Un baiser plein d’amertume, d’une histoire que vous n’aviez jamais oubliée. Une histoire inachevée, une histoire qui aurait pu être si belle. Tu la découvres à nouveau. Tu pouvais enfin la découvrir sans devoir vous cacher, sans devoir te retourner de peur que l’on vous surprenne. Tout allait vite, mais c’était comme si vous ne vous étiez plus quittés. A présent adultes, plus rien ne vous empêchait de vous adonner à des plaisirs plus poussés. Plus besoin de vous cacher, plus besoin de penser à ‘si’. Tu la serres contre toi, tes mains sous ses fesses, son contact qui te grisais encore et encore. Tu ne t’étais jamais lassé de ses lèvres, de ses baisers à l’arôme doux. Nora qui se colle contre toi, passant ses jambes autour de ton corps. Tu pensais percevoir la même envie que toi, vos corps qui n’avaient pas eu le temps de se découvrir, vos âmes qui n’étaient pas réellement entré en symbiose. Enfin, tu pensais que vous alliez vous adonner aux méandres de l’infini. Tu fais part de ton envie d’elle et tu ne t’y attendais pas. Qu’elle se fige, pour finalement se raviser. Tu sors de tes songes, pour te prendre une gifle au sens figuré. Tu fronces les sourcils, relâchant tes mains, relâchant son emprise. Pourtant, elle n’avait opposé aucune réticence jusqu’à présent. Tu l’écoutes les yeux plissés, perdu. Nora, l’indécise à nouveau, Nora qui se ravisait. “Je comprends pas Nora.” Tu finis par dire, haussant les épaules, passant tes mains sur ton visage. Le temps, qui s’était figé, reprenait finalement sa course effrénée, vous rappelant ces sept années pendant lesquelles vous aviez perdu contact. “Pourquoi tu peux pas?” Tu plissais les yeux, ne la quittant pas du regard. L’eau qui se jetait contre les rebords comme seul écho. “Donc tu te colles à moi pour m’embrasser, et après tu peux pas ?” Tu ris nerveusement, parce que t’avais aucune explication à son comportement, jouant les gamins déçus. “T’es une allumeuse quoi?” Tu demandais, les yeux sombres. T’étais dur. Frustré de ne pas avoir eu ce dont tu avais envie. T’avais eu envie d’elle mais cette envie se dissipait à mesure où la réalité refit surface. “Ok, pourquoi pas. C’est une façon de faire.” Tu dis, la regardant à nouveau, te rapprochant du bord, pour rejoindre l’extérieur de la piscine, prenant une serviette qui jonchait le sol. “Qu’est-ce que t’attends de moi Nora réellement?” Tu demandais haussant les bras, avant de faire un geste de la tête. T’étais perdu. Nora qui envoyait des signaux contraires, Nora qui te donnait envie et te donner l’impression qu’elle avait envie aussi pour finalement se raviser. Tu savais pas quoi faire. Quoi lui dire, alors tu l’observais. Attendant des réponses de pied ferme.

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MessageSujet: Re: frozen inside, without your touch, without your love (isaac)   frozen inside, without your touch, without your love (isaac) - Page 2 EmptyLun 12 Nov - 10:15

" c'est pas une connerie ", qu'il te disait. " rien ne te retient. " vous n'êtes plus des gamins. vous pouvez faire ce que bon vous semble. sauf que toi, t'es pas prête à plus. tu voulais juste profiter de vos retrouvailles en douceur, te languir de son contact qui faisait frémir ta peau de poupée. mais au lieu de ça, c'est comme un mur, que tu te prends en pleine face. la réalité. vous êtes pas sur la même longueur d'onde. il veut plus. ce qui est légitime pour tout humain normalement constitué. t'aurais voulu plus aussi, si t'étais comme les autres filles. sauf que toi t'es brisée, nora. t'arrives pas à passer au delà de cette faiblesse. tu veux plus revivre ça. plus partager ton intimité avec quelqu'un. parce que ça te répugne. t'as peur. tu sais même pas ce que c'est la tendresse. parce que tout ce qui te revient en tête c'est ce fumier, qui te touche. qui fait glisser ses mains assoiffées de chair fraiche, le long de ton corps de gamine. toi, qui était même pas foutue de te défendre. toi qui a du subir, crier entre ces murs maudits. mais personne t'as entendue nora. t'étais toute seule. alors t'avais fini par devenir muette. tu l'avais laissé accomplir son oeuvre funeste, puis t'étais restée par terre, recroquevillée sur toi-même. et t'avais plus qu'isaac qui te revenait en tête. tu voulais te garder pour lui. tu voulais que ce soit lui, le premier à t'initier à l'amour. le premier à caresser ton corps, le premier à te découvrir. tu voulais lui faire cadeau de ta première fois. mais t'as jamais pu. t'étais morte ce jour là nora. la gamine innocente qui commençait à peine à s'ouvrir à la vie. celle qui se sentait bien grâce à ce garçon qui faisait palpiter son cœur. elle était partie en fumée. balayée l'enfance. bonjour le cauchemar. et isaac, même s'il te protégeait, il pouvait pas te sauver de tout. pas être toujours là pour veiller sur toi. alors tu repensais encore à ce moment. t'en avais presque les larmes aux yeux, mais tu disais rien. tu te détachais de lui lorsqu'il avouait ses pensées secrètes. t'étais incapable de répondre à ses envies, incapable d'assouvir ses pulsions. t'étais pas celle qu'il lui fallait tout simplement. " j'suis désolée. " que tu murmurais en te détachant de lui. t'avais été maladroite sur ce coup là. tu commençais déjà à regretter ton geste. alors tu remettais tout en question. tu te disais que t'aurais jamais du le laisser te retenir. t'aurais du te barrer, le pousser de devant cette putain de porte d'entrée, et filer. ça t'aurais pas fait si mal. maintenant t'allais prendre cher, nora. tu savais bien qu'il allait t'en vouloir et cracher son venin. en plus tu sais bien de quoi il est capable. isaac. ton isaac. il allait devenir fou. il te demande pourquoi tu peux pas faire ça. et toi t'es comme une conne, tu sais pas quoi dire. alors tu fixes les remous de la piscine et tu tentes d'accrocher ton regard au loin, pour ne pas être perturbée par ses iris brûlants. " ça va trop vite. " dis-tu en entourant tes bras autour de toi. tu sentais ta fragilité qui revenait sur le devant de la scène. putain. t'en avais pas envie de ça. tu voulais pas qu'il te voit comme ça. mais tu pouvais pas t'en empêcher. il continuait à te poser d'infinies questions, et toi, t'étais même pas foutue de le regarder pour y répondre. " je t'ai jamais promis plus isaac. " grondes-tu, en venant confronter ses prunelles aux reflets sombres. il te regardait plus de la même façon. il était en colère. il allait te faire payer ce bout de paradis que t'avais tenté de lui vendre, puis que t'avais repris juste devant son nez. il se mettait à rire de la situation, mais toi t'en avais aucune envie. tu laisses tes bras redescendre le long de ton corps et tu le fixes intensément, tes sourcils se fronçant en entendant sa remarque. une allumeuse ? quelle piètre opinion il avait de toi. t'avais juste voulu jouer un peu avec lui. mais t'avais aucunement eu dans l'idée qu'il te propose d'aller faire d'autres activités dangereuses. tes traits se crispent, t'affiches un air de dégoût en déliant tes lèvres. " si c'est là l'opinion que t'as de moi. j'ai plus rien à ajouter. " dis-tu fermement, vexée par ses propos. il t'avait atteinte, et ça te faisait chier. t'étais saoulée de voir qu'il allait réussir à gâcher cette fin de soirée, ces retrouvailles qui pourtant avaient tout d'un bon moment. tu le suivais lorsqu'il se rapprochait du bord du bassin. tu voulais plus rester ici. à quoi bon. après l'humiliation qu'il te faisait ressentir. après ses reproches qui se perdent sur toi. tu voulais pas ça, nora. tu voulais juste profiter de sa présence. pas te prendre la tête. mais là ça partait trop loin. tu te hisses sur la terre ferme avant de soupirer, jetant un regard désemparé à ton brun ténébreux. " c'est plutôt toi, qu'est-ce que tu croyais ? " dis-tu sèchement, commençant à sentir la colère te monter. t'avais pas envie d'être comme lui, de l'insulter ou de lui dire des méchancetés. mais il les cherchait. il te provoquait. c'était pas toi d'être comme ça. tu le regardais, armée de ton sourire démoniaque. " t'as cru que j'étais comme toutes les autres qui viennent danser ici ? comme toutes les pestiférées qui tombent dans ton lit ? " t'étais mauvaise, nora. tu faisais pareil que lui. t'avais envie de le piquer toi aussi. parce qu'il t'avait blessée. alors tu voulais pas lui dire la vérité. tu voulais pas lui avouer. parce qu'il comprendrait pas. il comprendrait jamais rien, de toute façon. " alors si c'est comme ça que tu les fais venir à toi. en les amenant dans ta piscine. en leur faisant ton regard aguicheur... et ben ça marchera pas avec moi. je suis pas idiote. " grondes-tu en détournant les yeux. t'avais même pas de serviette, mais tu t'en fichais. alors tu ramassais la pile de fringues trempées qui résidait sur le côté du bassin. tu rassemblais tes escarpins, puis tu te dirigeais vers la porte pour retourner dans la maison. " on laisse tomber la colocation. j'ai pas envie de me sentir redevable. " qui s'échappait de tes lippes intransigeantes. tu voulais plus rester avec lui. tu voulais pas venir vivre ici si c'était pour devenir son jouet. parce que s'il avait une quelconque arrière pensée en te faisant habiter dans son penthouse, tu voulais pas être de la partie. t'étais déçue. tu le regardais en attendant qu'il te réponde, les gouttes d'eau de tes affaires perlant le long de ton corps tremblotant. t'avais froid, nora. et il était plus là pour te réchauffer.

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MessageSujet: Re: frozen inside, without your touch, without your love (isaac)   frozen inside, without your touch, without your love (isaac) - Page 2 EmptyLun 12 Nov - 18:01

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“Je suis désolée”. T’avais envie de la croire. Une partie de toi avait eu envie de la serrer dans ses bras, parce que Nora, elle avait toujours été cette fille fragile, sensible, en dépit de l’assurance qu’elle tentait de démontrer. Nora, tu l’avais toujours protégée, conduisant parfois à de pertes et fracas, mais t’avais toujours voulu la défendre parce que tu percevais cette fragilité, ce quelque chose que tu n’avais perçu que chez elle. Parce que Nora, elle avait toujours suscité quelque chose chez toi, en toi, que t’avais jamais réussi à trouver aux bras d’autres. Nora, elle était unique. T’en étais persuadé. Et à chaque fois que vous parveniez à vous retrouver, y avait toujours quelque chose qui finissait par foirer. Quelque chose qui vous empêchait d’être heureux, quelque chose qui vous rappelait ô combien vous étiez différents. Parce que Nora, c’était ton opposé. Nora, elle était ce côté raisonnable que tu n’étais pas. Que tu n’avais jamais été mais pourtant, tu l’aimais cette rationalité chez Nora. T’aimais tout chez elle. T’étais jamais parvenu à lui trouver des défauts contrairement à toi. Toi, t’étais le type qui cognait quand ses poings le démangeaient, le type sournois, le type qui n’avait pas vraiment d’éthique. T’étais persuadé d’être diamétralement son opposé, persuadé que cette partie l’avait faite fuir. Et t’aurais beau faire des efforts, Nora, elle n’oublierait pas. Tes poings ensanglantés, ce visage transformé par la haine. Rien qui t’arrêtait. Même pas les années de prison que t’aurais pu encourir après l’avoir tué, parce que t’aurais été capable de le tuer ce jour là. Tu l’observes, la mâchoire contractée. “Ouais moi aussi j’suis désolé.” D’un ton indifférent. Ta voix qui brise le silence de glace. Tes yeux qui s’étaient assombris, la colère que tu peinais à contrôler, à nouveau. Nora, qui t’amenait au septième ciel aussi vite que vers la chute en enfer. Nora, l'ascenseur émotionnel. Nora, que tu parvenais à comprendre. Sept ans que t’avais loupé, sept ans que tu allais devoir rattraper. Tu sens sa sincérité mais pourtant, à ce moment tu décides de l'ignorer. Tu te contentes d’hocher la tête, l’éternel connard que t’étais. Elle t’avait blessé, putain. “T’envoies tellement de signaux contraires Nora.” Tu lâchais, passant ta main sur ton visage, fermant les yeux, tentant de chercher un point d’ancrage pour ne pas laisser la colère prendre le dessus. Il parait que ça aidait. T’essayais, mais tu ne parvenais toujours pas, néanmoins, à maintenir un équilibre. Y avait tout qui basculait en toi, tes pensées qui s’entrechoquaient, l’incompréhension à son comble. Tu ris à ses mots, préférant ne riant ajouter. Ce rire qui se voulait mesquin, ce rire qui se voulait blessant. Et t’as le mot de trop Isaac. Tu la traites d’allumeuse, tandis que tu rejoignais le bord. Des mots qui dépassent ta pensée, mais sur le moment, la frustration t’avait gagnée. Tu ne voyais rien d’autre à lui balancer, t’avais juste envie d’appuyer là où ça fait mal. T’étais conscient que t’allais t’attirer ses foudres, qui ne tardèrent pas à tomber. T’attendais de voir si elle allait réagir mais Nora, elle ne s’était jamais laissée marcher dessus. Ses mots qui te blessent mais que tu décides de prendre avec le sourire. Parce que c’était tout ce que tu pouvais lui offrir. Un rire qui te glaçait ton sang. “Visiblement t’as pas une super opinion sur moi non plus. Tu me fais bien rire à jouer les donneuses de leçon Nora.” Tu dis, tes yeux qui se plissent en la regardant rejoindre le bord. “Tu me connais pas. Qu’est-ce que tu racontes ?” Tu dis, plissant à nouveau les yeux, ne la quittant pas du regard. Nora qui se permet de te juger, sans même savoir. Elle te voyait comme un chasseur, comptant ses proies par dizaine. Tu ne voulais pas te justifier, t’estimais ne rien lui devoir. Pourtant, t’étais celui qui avait attisé les flammes incandescentes, celui qui avait lancées les hostilités. Que tu fuyais à présent, lâche que t’étais. “Pense ce que tu veux de moi Nora. Je vais pas essayer de me justifier devant Sainte Nora.” Tu dis, levant les yeux au ciel. Et pourtant. Y avait quelque chose que tu percevais dans son regard. Conscient d’être allé trop loin. Tu soupires, te malaxant les paupières, tentant de réfléchir. Y avait tout qui se basculait dans ta tête. T’essayais de réfléchir à ton comportement, à ces retrouvailles qui étaient à présent gâchées. Tu te sèches les cheveux et quand tu vois Nora frissonner, tu finis par te rapprocher. “Y avait aucune arrière-pensée dans ma proposition de colocation Nora. T’es libre de faire ce que tu veux ici. Tu me verras pas beaucoup si ça peut te rassurer.” Tu dis, haussant les épaules, t’approchant un peu plus d’elle prenant ta serviette que tu passais autour d’elle. “Tu vas avoir froid.” Tes iris qui s’étaient éclaircis, ton visage qui s’était adoucit. “Viens.” Tu dis, l’attirant dans tes bras, la serrant quelques secondes, restant silencieux. “J’voulais pas te blesser Nora, tu le sais ?” Tu demandes, te décollant légèrement d’elle, passant une main sur son visage, sur ses traits parfaits. “Tain, t’as bien foutu la cuisine en bordel. La femme de ménage va criser demain.” Tu dis, tentant de détendre l’atmosphère, souriant légèrement. Tu la serres un peu plus contre toi, frottant la serviette contre son dos. “Viens t’es gelée. Tu vas enfiler quelque chose. J’peux foutre tes affaires au sèche-linge si tu veux ?” T’avais toujours Nora dans tes bras. Rangeant toute cette rancune et amertume. T'avais pas le droit de gâcher ce moment. Après sept ans sans la voir. Ouais, t'avais pas le droit, alors tu ravalais ta putain de fierté.

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MessageSujet: Re: frozen inside, without your touch, without your love (isaac)   frozen inside, without your touch, without your love (isaac) - Page 2 EmptyLun 12 Nov - 22:24

tu perdais tous tes moyens. tu t'excusais sincèrement, mais t'étais pas sûre qu'il accepte de te pardonner. tu savais pas comment lui dire. alors tu préférais pas développer. parce que tu le jugeais incapable de te comprendre présentement. tu pensais que c'était pas le bon moment pour tout lui déballer. et qu'importe s'il devait rester là, comme un con, à attendre des explications que t'étais infoutue de lui donner. qu'importe le temps que ça te prendrait, un jour peut-être, t'y arriveras. tu seras capable de lui dire ce que tu ressens. toute la peine que tu recèles et qui te hante. tu pourras partager tes maux avec lui, et tenter d'avoir du soutien, du réconfort de la part de celui qui réussit à te faire chavirer. mais là t'étais pas prête nora. tu venais à peine de le retrouver. t'étais retombée dans ses bras, gamine frêle que t'étais, le cœur en chamallow qui battait à mille à l'heure lorsqu'il était en face de toi. t'avais plus rien à lui répondre. il se crispait, sa mâchoire se contractait. tu le savais tendu, mais tu pouvais rien faire de plus. tu répondais pas, quand il te disait que t'envoyais des signaux contraires à ce que tu voulais réellement. parce qu'il avait raison. t'étais perdue. tu voulais bien l'embrasser mais pas aller plus loin. t'aurais jamais du franchir cette limite nora. parce que tu l'as fait espérer pour rien. personne ne va attendre le temps d'une vie. personne n'attendra que tu sois prête, si ça doit prendre trop de temps. alors tu te retrouveras seule, inexorablement. et ça aussi, ça te faisait flipper. de pas réussir à passer outre ce blocage. de jamais réussir à t'en sortir. alors tu deviens méchante. plus mauvaise que les circonstances le voudraient. tu sors du bassin, suivie de près par isaac qui attendait après tes explications. il essuie tes reproches, te réplique que tu le connaissais pas. alors tu hausses les épaules et réponds froidement. " ris autant que tu veux alors. t'as raison je te connais pas suffisamment. on peut pas rattraper sept ans en un instant. " dis-tu en confrontant ses iris brûlants. il était en colère que tu puisses le juger sans même connaitre sa vie actuelle. que tu lui foutes cette étiquette alors que tu savais rien. t'étais même pas sûre de ce que t’avançais. c'était juste ce que t'avais envie de croire. ce qui t'arrangeais pour te barrer plus facilement. c'était peut-être le seul échappatoire que tu trouvais pour pouvoir lui échapper. parce que dieu sait que t'aurais eu envie de finir dans ses bras. d'y rester pendant de longues minutes. mais t'avais déjà laissé passer ta chance, nora. alors maintenant tu ruminais. t'étais triste et en colère à la fois. t'avais été blessée par ses paroles, alors tu montais sur tes grands chevaux. et tu l'accablais. tu t'acharnais presque, en allant dans des extrêmes qu'il méritait pas d'entendre. un rictus mauvais s'affichait sur ton visage en entendant sa remarque. " t'as raison. laisse moi garder cette image de connard, ça sera plus simple pour passer à autre chose. " soufflais-tu avant de soupirer longuement. t'avais pas voulu ça. te disputer. vous déchirer. tu voulais que cette soirée continue sous les meilleures auspices. elle avait très mal débuté, mais avait pris un tournant inattendu. un virage abrupt, qui t'avait permis de le retrouver. malgré tout, tu regrettais pas. t'étais heureuse de l'avoir revu. alors tu ramassais tes affaires trempées qui jonchaient le sol, et tu te dirigeais vers la sortie en terminant de cracher ton venin. il se rapprochait de toi, prêt à en découdre avec la furie que t'étais devenue. il tentait de te rassurer sur votre future colocation. celle que tu voulais laisser tomber. parce qu'au fond, t'étais pas sûre que ce soit une bonne idée. d'être si proche de lui. et en te disant qu'il serait souvent absent, il pensait te rassurer. alors qu'en fait, c'était tout le contraire. ça te faisait chier, même si t'aurais eu envie de jouer les dures et de ne rien dire. " génial, je viens ici pour faire office de plante verte. " soupirais-tu en fronçant les sourcils, ne détournant pas ton regard de ses prunelles bleutées. il venait entourer sa serviette autour de ton corps, pour que tu puisses te réchauffer. tu disais rien. tu t'en fichais bien au fond, d'attraper froid. c'était le cadet de tes soucis. tu grelottais sans même t'en rendre compte. parce que t'étais trop atteinte par tout ça. cette scène qui venait de se dérouler devant tes yeux. tu l'avais pas voulue. et tu t'attendais pas à la suite non plus. ses bras qui viennent te coller à lui. ta poitrine qui vient se plaquer contre son torse, de nouveau. t'es pas bien. t'es triste au fond. et il le sait. alors tu prends ça comme une trêve. comme un gage de paix. de la sérénité qu'il avait envie de retrouver, tout comme toi. tu restes silencieuse, tes bras crispés le long du corps. parce que c'est trop facile de lui pardonner comme ça. t'aimerais bien lui résister un peu plus. tu restes de marbre, tu te laisses faire. puis il se recule légèrement, vient effleurer ta joue de ses doigts emplis de douceur. il dit qu'il avait pas voulu te blesser. tu fermes les yeux, puis tu soupires. t'entends ce qu'il vient de te dire. mais t'y réponds toujours pas. tu restes dans ton mutisme, aussi longtemps que tu le peux. même si t'allais pas faire long feu. même si en réalité, t'étais déjà satisfaite de la tournure qu'avaient pris les événements. il te reparle de sa cuisine en pagaille, tu le regardes de tes prunelles candides, presque innocentes. " elle est payée pour ça non ? j'vais finir par croire que t'as un faible pour elle vu comment tu t'en préoccupes. " maugréais-tu de ta mine boudeuse, avant de lui dévoiler ton sourire quelques instants plus tard. putain. tu voulais pas lui pardonner aussi facilement. mais t'arrivais pas à lui en vouloir. cet homme, il te faisait ressentir trop de choses. c'était impossible de plus lui parler, de lui faire la tête plus de quelques minutes. il te connaissait. enfin ton ancien toi. la jeune nora, adolescente, presque gamine. il savait très bien comment agir avec toi, comment courber l'échine quand il avait fait quelque chose de mal. il arrivait à te détendre, alors que ça t'avais vraiment touchée. sa poigne puissante vient te rattacher à lui, plus intensément. tu sens la chaleur de son corps qui te réchauffe, tu le sens contre toi, tu retrouves son odeur, là, nichée sur sa peau veloutée. tes bras viennent finalement l'entourer. tu le caresses lentement de tes doigts, emplis d'une infinie tendresse. tu souris à sa remarque, toujours nichée contre son torse. " on s'en fou de mes affaires. tu me les rendras plus tard. passe-moi une de tes chemises, que je puisse rentrer chez moi. " soufflais-tu, resserrant ton emprise un peu plus fort. tu fermes les paupières. t'apprécies son contact rassurant. tu profites du temps qu'il te reste à ses côtés, parce que tu sais pertinemment que t'allais devoir t'en aller. alors tes mains viennent presque s'incruster dans sa peau. tu le serres fermement contre toi. tu te sens bien. " j'ai froid, c'est pour ça que je t'étouffe. " dis-tu en riant, alors qu'au fond, c'est juste que t'en avais envie. mais tu sentais le besoin de justifier ton action, pour ne pas qu'il se refasse des idées. pour ne pas avoir à revivre cette situation une nouvelle fois. quelques secondes de plus. puis tu revois la lumière. tes prunelles qui retrouvent le chemin des siennes. tu te recules finalement, détachant tes bras de son corps parfait. tu lui fais un signe de la tête pour qu'il te suive dans la maison. vous marchez jusqu'à la pièce principale. tu t'assois sur le canapé, serviette sur les épaules. tu te recroquevilles en boule, toujours en petite tenue. " tu veux bien aller me chercher des vêtements ? " demandais-tu, lui adressant un timide sourire. t'allais bientôt rentrer, nora. tu le savais. à quoi ça servait de rester, de toute façon. vous aurez bien du temps pour vous revoir plus tard. enfin, s'il vous arrive de vous croiser entre les murs de cette bâtisse. jamais là, souvent occupé. voilà ce qui te tracassait. t'avais peur de te retrouver toute seule. encore plus seule que tu l'étais actuellement. parce que maintenant qu'il était revenu dans ta vie, t'avais le besoin égoïste de le sentir près de toi. alors que t'en avais aucun droit. tu le fixais. t'attendais juste qu'il t'apporte de quoi mettre les voiles.

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