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 frozen inside, without your touch, without your love (isaac)

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Nora Hortega
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MessageSujet: frozen inside, without your touch, without your love (isaac)   frozen inside, without your touch, without your love (isaac) EmptyLun 5 Nov - 12:23

t'es là. assise sur ton lit. t'as pas envie d'y aller mais t'es obligée. parce que t'as pas d'argent. t'as plus le choix en fait. déjà que t'es pas fière de n'être qu'une simple serveuse, tu dois en plus participer à ce genre de plan foireux. un strip-tease pour la jeunesse dorée de new york ? putain. ce que t'es tombée bien bas, nora. jamais t'aurais accepté ça auparavant. jamais t'aurais exhibé ton corps devant n'importe qui. parce que tu te protèges depuis ce qu'il t'es arrivé, t'arrives pas à te dévêtir sans avoir la boule au ventre. en plus sur tes poignets on peut voir les cicatrices des blessures que tu t'infliges. mais après tout, ces gars, ils te connaissent pas. et ils regarderont plutôt tes fesses, que les atrocités qui résident sur ta peau. tu prépares ton sac d'un pas nonchalant, tu vas mettre un peu de maquillage pour arranger ton visage cadavérique. t'as un air fatigué qui réside sur tes traits. parce que cette nuit t'as mal dormi. t'as encore rêvé de ça. de lui. ça fait déjà sept ans que tout est fini, mais il est toujours là, dans un coin de ta tête, il te quitte pas. parce que tout aurait pu être différent, avec isaac. c'était beau, c'était fort. mais il a été trop loin. cette relation gâchée par ce monstre. par les coups qu'il avait du lui asséner, pour lui faire payer le prix de ses pêchés. ça fait des années. mais toi comme une idiote, tu penses encore à lui. tu peux pas l'oublier. pas comme ça. t'arrives pas à l'effacer de ta mémoire. et ça te bouffe. ça te ronge les tripes. ça te rend dingue. parce que lui, il t'a probablement oubliée. il a jamais essayé de te retrouver, ni de te contacter. il a juste disparu de la surface de la terre. et toi aussi, t'as fait pareil. il a du rencontrer quelqu'un d'autre, maintenant qu'il est dans cette famille avec de l'argent, et du pouvoir. elles doivent toutes lui manger dans la main, ces filles de bonne famille. alors que toi, t'as rien pour toi. t'as pas d'argent, t'as pas d'avenir, t'es même pas fichue de donner ton cœur à quelqu'un. t'as que tes yeux pour pleurer. mais d'un autre côté tu lui en veux. parce qu'il a été trop loin, il a dépassé les bornes isaac. trop de violence que tu peux pas cautionner. aucun retour en arrière n'est possible. tu l'as enterré loin dans tes souvenirs, et t'essaies de pas trop y repenser. sauf la nuit. sauf quand tu dors, et que ce cauchemar revient te hanter. c'est plus fort que toi. mais c'est pas de ta faute, un jour ça passera. un jour ça guérira. tu descends jusqu'à ta voiture. tu mets les clefs sur le contact. tes mains tremblent sur le volant. t'as tellement pas envie d'y aller. mais tu dois le faire quand même. tu te forces, parce que t'as plus le choix. c'est ça ou tu finis à la rue. la liasse de billet que ce mec t'as promis va pouvoir te consoler. même si tu vas te sentir minable, croire que t'es une moins que rien. ça va aller nora. tu survivras, comme tu l'as toujours fait. tu roules en silence jusqu'à arriver devant ce penthouse gigantesque, le genre qu'on voit que dans les films. tu soupires, t'attrapes la lanière de ton sac sur l'épaule avant de te présenter à la porte. le mec de la dernière fois t'ouvre et te regarde de haut en bas, comme si t'étais une marchandise. il t'indique dans quelle pièce tu peux aller te changer, en prenant soin de laisser traîner ses yeux le long de tes courbes affolantes. t'entends de la musique, les verres qui s'entrechoquent. tu regardes ces hommes qui te dévisagent avec envie, le filet de bave qui coule le long de leurs bouches affamées. mais tu t'en préoccupes pas. tu continues ton chemin jusqu'à cette pièce que tu fermes à double tour. tu poses tout sur le lit et tu commences à te changer. tu soupires. encore. tu te demandes dans quelle merde tu t'es foutue. puis tu penses à ton salaire. celui qui équivaut à un mois de ton loyer. et tu peux pas refuser. alors tu t'actives, tu mets ta tenue affriolante ☆, puis tu sors en tenant les bords de ta longue veste noire, cachant le peu de dignité qu'il te reste. tu retournes dans la pièce principale avec ces garçons déchaînés. ils t'acclament, t'applaudissent même. tu souris, courbes doucement l'échine pour les remercier de cet engouement, même si au fond ça t’écœure. ils viennent tous s'asseoir autour de toi, sur le grand canapé qui leur permet d'avoir une vue imprenable sur ton corps de déesse. l'alcool coule à flot, ils rigolent à tout va, s'excitent rien qu'en pensant que tu vas danser, et te dénuder dans quelques minutes. tu t'approches de la sono, tu branches ton téléphone avant de jouer la musique que t'as choisi pour l’événement. ♪ les premières notes retentissent dans l’habitacle. tu commences à onduler ton corps lentement au rythme de la mélodie. tu passes la main sensuellement dans ta crinière de feu. tes yeux viennent s'égarer de temps à autre dans les prunelles de tes admirateurs. tu joues la comédie, et tu le fais très bien. tu penses à l'argent et à rien d'autre. parce que de toute façon plus rien n'a d'importance. tu danses comme si t'étais une autre personne. parce que c'est pas toi nora. t'es en rien cette allumeuse qui a envie de les rendre fou de désir pour toi. t'es juste une pauvre fille perdue, qui croit plus en rien. y a de plus en plus de monde au balcon pour venir te regarder. d'autres garçons qui arrivent, rieurs, prêts à profiter du spectacle que tu vas leur offrir. tu laisses tomber le tissu superflu qui te recouvre les épaules, pour te dénuder un peu plus. pour exhiber une partie de tes courbes enchanteresses. puis tu croises son regard. lui. que t'avais pas remarqué avant. tu t'étais pas attardée sur ceux qui venaient d'arriver. mais ça te prend aux tripes comme jamais. parce que tu le reconnais. ton corps se fige instantanément. tu restes idiote pendant quelques secondes. putain. ces yeux bleus océan. ceux dans lesquels tu t'es pas noyée depuis sept longues années. pourquoi ? comment ? ça te chamboule au plus haut point. ta gorge se noue, tu sais plus quoi faire, ni où te mettre. t'es tellement mal que tu le fuis du regard. tu tentes d'avaler la salive qui se bloque dans ton gosier. putain. ça passe pas. alors tu fermes les yeux. et tu te remets à danser. le spectacle doit continuer. non. il va pas tout gâcher. pas comme avant.

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MessageSujet: Re: frozen inside, without your touch, without your love (isaac)   frozen inside, without your touch, without your love (isaac) EmptyLun 5 Nov - 17:59

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Ils te promettent la meilleure des soirées, se languissent de pouvoir admirer les courbes d’une étrangère, les paris étaient lancés pour savoir à quoi elle ressemblait et toi tu les écoutais, un sourire aux lèvres, ton verre entre les mains.T’avais accepté de la recevoir chez toi, parce que tu habitais probablement l’un des endroits les plus merveilleux de Manhattan et que peut-être tu parviendrais à les convaincre de faire des affaires avec toi. Tu ne faisais jamais les choses par hasard, ils le savaient. Opportuniste jusqu’au bout, après cette charmante soirée, tu parviendrais à les pousser à se lancer dans tes magouilles, celles qui te permettais de gravir les échelons. T’étais un homme d’affaires qui n’avait peur de rien, prêt à tout pour appâter la clientèle. Tu les avais laissé organiser cette petite soirée, te chargeant de leur offrir boissons et buffet à volonté, tu connaissais les codes désormais. Tes yeux qui les observent s’extasier à l’idée de pouvoir observer une gamine se déhancher. Parce que c’était souvent des gamines. Tu ne trouvais pas l’idée transcendante, pas adepte de ce genre de délires mais tu étais prêt à faire des concessions pour leur faire plaisir. Ils n’étaient pas le genre d’hommes qui parvenaient à charmer les femmes par leur intellect et leur beauté extérieure, représentant la plupart, le cliché des hommes d’affaires repoussant, aspirés par leur métier qu’ils en oubliaient presque de prendre soin d’eux. Pas de chance. Toi, tu savais que ton physique était un avantage. T’en jouais Kolston, oh oui, toi t’aimais en jouer. Tes yeux qui parcourent le salon, voulant leur offrir un moment inoubliable, moment auquel tu n’étais pas sûr de vouloir participer, parce que zieuter une gamine, qui se déhanchait pour quelques dollars, te faisait presque sentir coupable. Coupable d’avoir ce que tu avais. La vie de rêve que tu menais. A gravir les échelons, à ne plus devoir trimer pour pouvoir t’habiller décemment. Les dollars qui pleuvaient presque au-dessus toi, vivant un rêve éveillé. T’essayais de te convaincre que t’étais heureux, mais en ton for intérieur, tu ressentais un manque inexorable, que t’étais incapable d’expliquer. Peut-être que si, mais tu préférais te voiler la face. Parce que c’était ce que tu faisais depuis le début; te convaincre d’une réalité erronée pour ne pas se remémorer ces souvenirs amers. Ceux que tu ne parvenais à oublier. T’avais jamais été heureux sauf avec Nora. Nora, Nora. Ce prénom qui parvenait à serrer ton estomac, ravivant des plaies inanimées. Tu tentais vainement de te mettre dans l’ambiance, ton regard amusé par cette meute de loups affamés qui s’empressait de rejoindre le salon, le spectacle allant débuter dans quelques instants. Toi qui admires la vue imprenable de Manhattan, ton verre entre les mains, discutant avec ceux qui ne semblaient pas réellement intéressés par le spectacle. T’entendais la musique, les cris, provoquant ton hilarité et tu te laissais entraîner à l’intérieur, les observant comme des gamins à Noël, ton regard finissant par se diriger vers cette fille qui parvenait à provoquer autant d’excitation. Des doigts qui se crispent entre ton verre, tes yeux qui ne la quittent pas, cette mystérieuse stripteaseuse qui était une gamine. Comme tu l’avais prédit. Tes lèvres qui s’entrouvrent, aucun son ne sorte de ta bouche. Elle t’a vu. Nora. La belle Nora. Qui avait changé. Qui n'était plus cette gamine de seize ans quand tu l'avais quittée. Elle reste figée quelques secondes, piquant la curiosité des types qui commençaient à se poser des questions. Et elle reprit finalement sa danse frénétique, mais t’étais pas sûr de vouloir ça. La colère qui s’installa. A nouveau. Celle que tu ne parvenais pas à contrôler. Tu arrêtes la musique, provoquant à nouveau leur stupéfaction. “C’est quoi votre putain d’problème ? C’est une putain de gamine.” Tu portes ta main à tes lèvres, conscient que tu ne devais pas déraper, pour elle, peut-être pour lui montrer que t’avais changé et parce que c’était des clients potentiels. Tu t’approches d'elle, retires ta veste pour le lui donner. “Enfile ça Nora, fais pas ça. T'as pas à faire ça.” Tu la supplies du regard pour ne pas qu’elle fasse ça. Tes mains qui tremblent, ton coeur qui s’emballe. Y avait tellement de questions qui se bousculaient dans ta tête, mais pour l’instant tu voulais juste qu’elle enfile ta veste. Le spectacle était terminé.

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MessageSujet: Re: frozen inside, without your touch, without your love (isaac)   frozen inside, without your touch, without your love (isaac) EmptyMar 6 Nov - 6:49

quand vos regards se croisent, tout l'air de tes poumons disparaît. t'arrives plus à respirer, t'es comme paralysée, incapable de faire un geste. alors tu te perds dans ses yeux cristallins, un gouffre sans fin. parce qu'isaac il t'a fait du mal dans le passé. guidé par sa colère, contrôlé par son impulsivité. incapable de régler une affaire sans y inviter ses poings. de l'imaginer à nouveau frapper quelqu'un, ça t'a toujours traversé l'esprit. parce qu'il est comme ça. parce que c'est dans sa nature. et c'est peut-être pour ça que t'as pas tenté de le retrouver. c'est pour ça que tu l'as laissé pourrir en prison, sans même lui rendre visite une seule fois. tu voulais l'effacer. oublier tous ces instants partagés. parce qu'au fond, tu veux pas de ça. tu veux pas d'un mec ingérable. quelqu'un d'incontrôlable, qui règle tout par la violence. pourtant tu l'aimais. t'étais vraiment attachée à lui. mais t'as eu peur. tu l'as pas reconnu, ce gamin qui t'avais fait vibrer. celui pour qui t'étais tombée. non, c'était plus le même. alors t'as préféré tout arrêter. tu l'as laissé purger sa peine, entendant quelques nouvelles par arty, alors que tu demandais même pas. mais au fond tu mourais d'envie de les avoir. alors tu l'écoutais, faisant mine de ne pas t'y intéresser. mais toi tu savais. tu savais qu'il était toujours la prunelle de tes yeux. mais t'étais qu'une gamine, nora. alors tu t'es dit que ça passerait. que tu finirais bien par l'oublier. et t'as plus écouté quand son frère te parlait de lui. tu t'es énervée, t'as dit que tu voulais pas en entendre plus. alors vous n'en avez jamais reparlé. tu sais pas ce qu'il est devenu, où il vit, s'il est heureux maintenant. et tu te poses mille questions tous les jours, sans pouvoir même avoir une seule réponse. maintenant il est là, planté devant toi, sa bouche crispée qui ne parvient pas à se fermer tant le choc est puissant. pour toi aussi c'est déstabilisant. mais il a pas le droit de tout gâcher. t'es ici pour travailler. tu sais même pas qui commande dans cette maison, chez qui tu es en train de danser. la seule chose dont tu es sûre c'est que t'as besoin de cet argent. alors même si ces hommes, friands de mater tes courbes, te répugnent au plus haut point, tu dois continuer. tu peux pas arrêter. même si tu te sens humiliée d'être ici, à moitié nue devant lui. parce que jamais il t'a vu dans cette tenue isaac. jamais t'as eu l'occasion de partager ce moment privilégié avec lui. c'est la première fois que t'es aussi dévêtue, et bon sang c'est pas du tout ce que t'aurais voulu. tu tentes de te reprendre et tu te remets à danser. même si le cœur n'y est pas. de toute façon, il n'y a jamais été. mais quelques secondes plus tard, alors que tu t'apprêtes à faire glisser la fermeture de ton short, il s'approche. tu le regardes, décontenancée. il éteint la musique avant de s'adresser à l'assemblée, rétorquant que tu n'étais qu'une gamine. t'esquisses un sourire de stupéfaction devant ce trouble-fête, puis tu te penches légèrement près de son oreille. " ça doit pas te déranger en temps normal. fais pas ça juste parce que c'est moi. " que tu lui glisses avec désinvolture, à peine audible. s'il est présent ce soir, dans ce genre de rassemblement, c'est qu'il a du voir en défiler d'autres des gamines. isaac il enlève sa veste, fait comme s'il se préoccupait encore de toi. il te supplie du regard de cesser ce que tu t'apprêtais à faire. tu dis rien, pendant quelques secondes. tu te contentes de le regarder de haut en bas. plus beau que jamais dans son costume sur-mesure, que toi tu peux même pas te permettre de regarder dans les vitrines. t'as juste envie de lui cracher au visage tout ton venin. mais tu te retiens, parce qu'il y a des gens autour. des personnes importantes dans la société qu'il ne faut pas froisser. alors d'un geste de la main tu repousses sa veste, lui colle contre la poitrine avant de soutenir son regard. " je travaille. j'ai pas le choix. " dis-tu, avant de serrer la mâchoire. est-ce qu'il peut le comprendre au moins ? lui, qui n'a besoin de s'inquiéter de rien. lui, qui vit une existence magnifique depuis qu'il est parti de cette maison de malheur. tu comprends pas isaac. t'as pas vécu tout ce que j'ai vécu. tu peux pas imaginer ne serait-ce qu'un quart de ma douleur. t'es perturbée mais tu dois continuer. parce que sinon, ce gars, il te paiera jamais. alors même si quand tu l'as vu t'as eu envie de fuir, tu peux pas. tu détournes les prunelles, la boule au ventre, puis tu t'adresses aux autres en feignant un sourire. " je remets la musique messieurs ? " dis-tu, en résistant de toutes tes forces pour ne pas le regarder. parce que tu sais qu'il va s'énerver. mais t'espères qu'il a changé. qu'il est plus le même qu'avant. t'as envie de le tester au fond. mais t'as comme un pressentiment. celui que tu connais déjà la réponse.

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MessageSujet: Re: frozen inside, without your touch, without your love (isaac)   frozen inside, without your touch, without your love (isaac) EmptyMar 6 Nov - 8:13

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Y a les vestiges de votre histoire qui reviennent te hanter quelques instants. Instants où tu la regardes Nora, dans cette tenue qui ne lui ressemblait pas, dans cette tenue que tu trouvais un tantinet trop dénudée. Tu restes muré dans ton silence, l’besoin inexorable d’assimiler cette situation. Sept ans que tu l’avais pas revue, sept ans que tu t’étais convaincu qu’elle était mieux sans toi. Conscient d’être capable de tout pour elle, conscient d’être prêt à tuer pour punir cette raclure qui l’avait touchée, tu n’avais plus de limites pour elle. T’avais presque pris peur face à cette rage sans précédent, cette colère que tu ne parvenais plus à maîtriser. Tu n’étais plus maître de toi-même, ton corps qui réagissait à cette rage sans égal. T’avais été finalement emmené au commissariat, les phalanges douloureuses et ensanglantées, à croire que t’avais pas compris la première fois. T’avais toujours eu de la colère en toi, t’avais toujours eu besoin d’user des poings pour t’exprimer. T’avais jamais eu peur des altercations, t’aurais pu probablement mourir un grand nombre de fois, à croire que t’avais un ange gardien au-dessus de ta tête. T’avais pas changé depuis que vous vous étiez quittés; t’étais juste devenu riche, incroyablement riche. Mais t’étais toujours le même, avec cette colère en toi qui était prête à gronder et à surgir à n’importe quel moment. Tu yeux qui parcourent le salon, face à ces gueules affamées d’en voir un peu plus. Tes poings qui se serrent, t’as l’impression que t’allais dérailler mais tu cherches un point d’ancrage. Pour ne pas laisser la colère te happer. Sa remarque qui te glace le sang, parce qu’elle semblait avoir une piètre opinion quant à ton égard. “Arrête. Tu te trompes Nora.” Tu répondis, animal sauvage blessé dans son estime. Des années lumières s’étaient écoulées depuis votre rupture et pourtant ces souvenirs, que t’étais pas parvenu à oublier. Ce même goût d’inachevé qui te revint à la gorge. Tu t’approches d’elle, baisses les yeux quand elle te rend la veste. T’étais pas sûr de vouloir assister à sa danse frénétique. T’étais pas sûr de vouloir la voir se déhancher pour quelques dollars, tu portes ta main à tes lèvres, l’observes reprenant comme si de rien n’était. Putain. T’avais juste envie de tout renverser autour de toi, l’impulsivité qui revenait au galop. Tu passes ta main dans les cheveux, recules quelques secondes. Ils semblent imperturbables, tu les regardes, les poings serrés, jetant un oeil vers Nora qui reprend la suite des festivités. Tu pouvais pas. Tu reviens sur le devant de la scène, coupe la musique. “Non désolé, j’te laisserai pas faire ça Nora.” Tu te tournes vers ces hommes, qui allaient probablement refuser de faire des affaires avec toi en leur refusant leurs caprices. “J’étais ravi de vous recevoir Messieurs”. Tu les invites à prendre la porte d’un geste de mains, de ton sourire faussement docile, parce que tu tentais de jouer les types agréables alors qu’en toi, la colère te transperçait au plus profond de ton âme. Ils se lèvent tous, te remercient mais tu sais très bien que tu ne les reverras jamais. Mais tu n’avais aucun remord, parce que tu ne pouvais pas laisser Nora se déhancher pour le plaisir de la gente masculine absorbée par son corps. Son corps, qui avait changé. Que tu t’étais pas permis de trop observer, comme une gêne. Tu t’approches d’elle, lui mis ta veste autour d’elle. “Je peux pas Nora.” Tu dis, haussant les épaules. Tu cherches dans ton portefeuille des billets, redressant le regard. “J’te paie le double de ce connard. J’veux plus que tu fasses ça.” Tes yeux qui la suppliaient à nouveau de ne pas se lancer dans ça. T’étais prêt à tout pour qu’elle arrête, prêt à l’aider financièrement. Prêt à tout pour elle, encore.

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MessageSujet: Re: frozen inside, without your touch, without your love (isaac)   frozen inside, without your touch, without your love (isaac) EmptyMar 6 Nov - 10:53

t'as pas envie qu'il contrôle ta vie. qu'il te dise ce que tu dois faire. parce qu'il n'en a pas le droit. ça fait déjà plusieurs années qu'il n'en fait plus partie. alors il n'a rien à dire. tu lui réponds avec arrogance qu'il doit pas en être à son coup d'essai, avec les spectacles de jeunes danseuses. mais il te dit que tu te trompes. tu lèves les yeux au ciel pour faire comme si tu t'en foutais. mais au fond t'aimerais le croire. tu voudrais bien qu'il dise la vérité. mais tu peux pas en être certaine. parce que ça fait trop longtemps que vous vous êtes séparés. tu sais pas ce qu'il est devenu. s'il est toujours le même qu'avant, s'il a changé, évolué. t'en sais rien. alors tu fais que des suppositions. mais de toute façon t'as pas envie de l'écouter, alors t'en fais qu'à ta tête. tu rallumes la musique, après avoir eu confirmation de ces hommes, qu'ils voulaient la suite de ton spectacle. à peine tu te remets à danser qu'il arrive en trombe à côté de toi. il arrête de nouveau la mélodie, t'avouant qu'il peut pas te laisser faire ça. tes lèvres se pincent. parce que tu peux rien faire contre lui. t'as pas envie de faire une scène. et tu sais qu'il lâchera pas le morceau. parce qu'il est têtu isaac. et s'il a décidé que tu danserais pas, alors tu devras faire avec. il prie les hommes de partir, dit qu'il a été ravi de les recevoir. et là ça te fait comme un flash. alors t'es chez lui ? c'est à lui cet endroit ? t'écarquilles les yeux, choquée par la nouvelle que tu viens d'apprendre. t'es estomaquée de savoir que tu viens de te pointer chez lui en petite tenue. comme si new-york n'était pas assez grand. tu soupires, récupères ton téléphone en jetant un coup d’œil à ces hommes qui partent un à un. ils avaient déjà l'air de regretter, oui. leur regard envieux envers toi te confirme qu'ils auraient aimé en voir plus. mais tant pis, ça ne sera pas pour ce soir. puis il revient. ses mains qui t'entourent, pour venir poser sa veste sur tes épaules. une fraction de seconde où ses doigts effleurent ta peau. t'as un frisson qui te parcoure, mais tu le montres pas. tu te contentes de le regarder, déroutée, par ce qu'il vient de se passer en l'espace de quelques minutes. t'es perdue nora. tu comprends pas ce qu'il t'arrive. il dit qu'il peut pas te voir faire ça. tu le conçois. parce que si tu te mets à sa place, t'aurais surement fait pareil. il doit être sous le choc. mais tu peux pas arrêter tes activités pour autant. parce que t'as besoin d'argent. alors quand il attrape son portefeuille, proposant de te payer le double, tu te crispes. parce que même si l'argent peut acheter beaucoup de choses, il peut pas t'acheter avec. tu attrapes la liasse de billets qu'il te tend, puis tu lui rends la moitié. " je prends juste ce qui était convenu. j'ai pas besoin de plus. " dis-tu avec amertume, sondant ses prunelles qui ne te quittaient plus. tu le regardes quelques secondes. tu te perds dans ses yeux. parce qu'il y a toujours cette étincelle entre vous. il te fait toujours de l'effet même sept ans après. il a grandi lui aussi. il te surplombe toujours un peu, même si tu l'as bien rattrapé au fil des années. tu le lâches pas du regard. t'arrives pas à reprendre tes esprits. t'aimerais lui dire plein de trucs, mais tu peux pas. alors t'avances en direction des chambres. tu le bouscules légèrement dans ta course, créant un contact entre vos deux corps meurtris. puis tu te retournes, lui tend sa veste avant de la laisser tomber sur le sol. " je prendrai rien de plus ce soir. juste ce qui me revient. " dis-tu fermement avant de te retourner et de continuer ton chemin. tes talons claquent sur le sol, t'as le palpitant qui s'emballe dans ta poitrine. tu veux pas qu'il s'occupe de toi. tu veux pas retomber. non. t'arrives dans la pièce où tu peux enfin être seule. tu cherches frénétiquement tes habits dans ton sac pour pouvoir te changer. parce que tu te sens sale dans cette tenue. t'es pas à ton avantage. tu ressembles à une fille facile. et dieu sait que t'es pas comme ça. ton coeur se calme pas. putain. tu sais que tu vas être obligée de passer devant lui pour sortir d'ici. et ça te rend malade. tu veux pas lui parler. tu veux pas. t'enfiles rapidement tes vêtements. tu remets même ton manteau directement, pour montrer que tu comptes pas rester. ☆. puis tu rassembles toutes les affaires dans ton sac, avant de le passer sur ton épaule. t'ouvres la porte, la boule au ventre. tu te diriges vers l'entrée, et tu retombes sur lui. comme une fatalité. tu peux pas y échapper. tu le regardes sans rien dire. t'aurais jamais imaginé le revoir ce soir, et ça te brûle l'intérieur. tu penses juste qu'entre vous, c'est pas possible. que vous êtes trop différents. qu'il y a un océan, un gouffre que vous pourrez jamais remplir.

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MessageSujet: Re: frozen inside, without your touch, without your love (isaac)   frozen inside, without your touch, without your love (isaac) EmptyMar 6 Nov - 14:30

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Tes yeux qui ne la quittent plus. Nora. La Nora. La seule qui était parvenue à créer autant d’émois lorsque tu compris que c’était fini entre vous. Y avait qu’elle qui avait su faire chavirer autant ton coeur, celle qui était parvenu à susciter des sentiments chez toi qui, jusqu’ici, étaient encore inconnus. Elle était parvenue à faire sortir le meilleur de toi-même, t’aurais été prêt à tout pour ses beaux yeux. Parce que la revoir provoquait une irrégularité de ton palpitant, ton coeur qui s’emballait. T’aurais préféré la retrouver dans de meilleures conditions, la trouver davantage vêtue, ton corps pris de soubresauts incontrôlables, tant tu tentais de contenir cette colère en toi, cette même colère d’il y a sept ans lorsqu’on s’approchait un peu trop d'elle. Des poings qui se serraient, ta mâchoire qui se crispait, elle ne pouvait pas continuer cette danse devant toi. Devant personne. Alors tu mis fin à la réunion plus tôt, provoquant de la déception dans le public, tirant un trait sur des contrats qui auraient pu être bénéfiques à la société, mais y avait rien de plus important que Nora ce soir. Ils quittèrent la pièce aussitôt, laissant un silence s’installer dans la pièce. Tu t’excusais en vain, de t’être comporté égoïstement, t’espérais qu’elle comprenne ton acte. Nora, elle pouvait pas faire ça, elle valait tellement mieux. Elle pouvait réaliser de grandes choses Nora, t’en étais persuadé. Tu la recouvres, sortant ton portefeuille de ta poche, parce que t’étais prêt à aligner la somme nécessaire pour qu’elle n’ait pas à faire ça. Tu lui tends des billets et Nora, parce qu’elle était têtue et préférait n'en faire qu’à sa tête, te rendit la moitié. Tu fronces les sourcils, parce que l’argent pour toi, c’était devenu qu’une formalité. “Je veux t’aider Nora.” Que tu dis, parce que si vous n’étiez plus ensemble, Nora, elle restait une personne que t’avais aimée. Parce qu’elle faisait partie des rares personnes pour lesquelles tu te plierais pour les aider. Mais Nora, elle refusait, se contentant de te bousculer légèrement, t’assurant qu’elle ne voulait pas de ton argent. Tu fixes le sol, la mâchoire crispée, tes mains dans les poches, à faire les cent pas, regagnant l’entrée pour la convaincre, le temps qu’elle se change. Tu passes une main nerveuse dans tes cheveux, parce que tu ne voulais pas qu’elle parte sans que tu aies pu, à nouveau, lui proposer ton aide. Elle finit par rejoindre l’entrée, s’arrête devant toi et vous vous toisez comme des animaux sauvages ennemis. “Pourquoi tu fais ça Nora ? Putain, tu mérites pas de faire ça.” Tu dis, t’emportant légèrement, avant de reculer, pour errer dans le hall d’entrée. “Laisse-moi t’aider. S’il te plait. Je te demande rien en retour, ça n’implique rien.” Tu dis, te tournant vers elle, la suppliant du regard à nouveau. “J’veux pas que tu fasses ça Nora. C’est pas possible. Tu le fais souvent ?” Parce qu’au fond, t’avais peut-être pas envie de connaitre la réponse. Mais l’imaginer de danser pour nourrir la satisfaction de pervers, ça te restait coincé à la gorge. Comme une envie de gerber.

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MessageSujet: Re: frozen inside, without your touch, without your love (isaac)   frozen inside, without your touch, without your love (isaac) EmptyMar 6 Nov - 16:34

tu veux pas de son argent. tu t'en moques. tout ce que tu veux c'est survivre. réussir à payer tes factures. parce que si tu travailles pas, en plus de ton job de serveuse, tu te retrouves à la rue d'ici la fin du mois. t'as plus rien. alors t'as pas le choix. isaac, il veut juste t'aider. tu sais qu'il dit vrai, qu'il est sincère. mais t'as rien à lui répondre. parce que t'as pas besoin de lui. t'essaies de t'en convaincre absolument. alors tu esquisses un léger sourire, pour lui montrer que tu t'en fou, puis tu continues ton chemin en prenant soin de le bousculer lorsque tu passes près de lui. ça t'enchante pas, d'être si froide. c'est pas toi nora, de réagir comme ça. mais quand tu le vois tu peux pas t'en empêcher. parce que tu lui en veux. tu lui en veux pour tout ce qu'il a fait. pour ces années de silence où il a pas cherché à te retrouver. alors tu t'enfermes dans cette pièce et tu enfiles des vêtements plus convenables. parce que tu supportes plus l'idée de rester dans cette tenue rien qu'une seconde de plus.  tu souffles quelques instants, parce que tu sais qu'il est toujours là, de l'autre côté de la porte. tu sais qu'il va pas te rater au tournant. il doit t'en vouloir de faire ça. il doit pas comprendre comment t'en es arrivée là. alors tu prends ton courage à deux mains, et tu te décides à sortir, cachée sous ton écharpe, pour tenter de masquer ton visage qui se crispe. t'avances lentement en direction de la sortie et il t'y attends déjà. tu t'arrêtes en face de lui, puis vous vous regardez sans rien dire. tu sais pas quoi ajouter de plus. alors tu le laisses parler. parce que t'es persuadée que lui, il a plein de reproches à te faire. t'es angoissée, t'as comme un nœud à l'estomac. d'imaginer ce qu'il va te déballer. et tu te détestes. tu te détestes de te préoccuper encore de ce qu'il peut penser. tu te détestes de te laisser atteindre par ses mots. d'avoir presque envie de te raccrocher à lui quand il te dit qu'il veut t'aider. mais t'es bornée, alors tu peux pas lui dire oui. isaac, il te demande pourquoi tu fais ça. tu le vois commencer à s'énerver, à marcher d'un pas pressé dans le hall d'entrée pour évacuer sa colère. tu l'observes déambuler, le suis du regard en répondant froidement à sa question. " personne mérite de faire ça. mais ça pourrait être pire. je fais pas le trottoir, j'ai pas tout perdu. " que tu lui envoies d'un air désinvolte. et tu penses ces mots. tu les penses vraiment. y a pire que ton cas. t'aurais pu tomber encore plus bas nora. alors entre danser et se laisser toucher, pour toi, y a pas photo. puis tu réfléchis à ce que tu viens de dire et ça te fait sourire. mais c'est juste nerveux, en vrai ça n'a rien de drôle. parce qu'il connait très bien ton passé. il sait très bien que tu te permettrais jamais de faire ça, après ce qu'il t'es arrivé avec ce monstre. puis ses prunelles se redirigent vers les tiennes, il prend un air grave pour poursuivre ses tirades. comme s'il avait peur des réponses. comme s'il ne voulait pas apprendre des choses encore plus horribles. tu hoches la tête, avant de prendre la parole. " j'en ai pas envie non plus je te rassure. on va dire que c'est pas la première fois. et que ce sera pas la dernière. " dis-tu en remontant la lanière de ton sac, qui commence à peser sur ton épaule. tu soupires, secoue la tête avant de le fixer de nouveau. " écoute isaac. c'est pas ton problème. c'est ma vie. toi t'as la tienne. " t'étais sincère dans tes propos. il pouvait pas comprendre. parce qu'il a jamais du galérer comme toi, nora. il a jamais du faire job pourri sur job pourri, pour réussir à sortir de la galère. dans son malheur, il a trouvé une bonne étoile à laquelle se raccrocher. mais toi, t'as pas eu cette chance. et t'es un peu envieuse au fond. parce que tu te dis que t'aurais pu être sauvée. que ça aurait jamais pu se produire, si t'avais réussi à t'en aller toi aussi. que t'es restée toute seule dans cette merde, et qu'au final, t'es la seule qui a fini blessée. la seule qui a été détruite. tu veux pas penser à lui. à sa souffrance. à ce qu'il ressent quand il te revoit après sept ans. tu sais qu'il se sent coupable. que ça le ronge à l'intérieur, de te voir faire ça. mais t'as encore trop de rancœur. tu lui en veux. tu l'accuses de tous tes maux parce qu'il est là, devant toi, et qu'il est le parfait défouloir pour déverser ton poison. " perds pas ton temps avec moi. occupe-toi plutôt de rattraper ces hommes. dis-leur que c'est de ma faute. que tu pourras organiser une autre soirée. j'veux pas que t'aies des problèmes à cause de moi. " lui dis-tu, mettant les mains dans tes poches. tu le regardes encore. peut-être un peu trop longtemps pour pas sentir ton palpitant s'emballer. mais tu peux pas t'en empêcher. alors tu te recroquevilles dans ton écharpe et tu te diriges vers la porte. t'as juste envie de t'en aller. tu te sens plus capable de soutenir ces iris qui te déstabilisent.


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MessageSujet: Re: frozen inside, without your touch, without your love (isaac)   frozen inside, without your touch, without your love (isaac) EmptyMer 7 Nov - 7:47

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Nora elle avait toujours compté pour toi. Plus que n’importe quelle autre fille sur Terre, Nora, elle avait été la seule fille que tu avais aimée sincèrement. Tes histoires d’amour ayant succédé s’étaient soldées par des échecs, parce que t’avais été incapable d’aimer comme tu l’avais fait avec Nora. Tu t’étais attaché, pour finalement te détacher aussitôt, las de tes relations, préférant voir si tu trouvais mieux ailleurs. Mais la vérité, c’était que t’étais incapable d’aimer à nouveau. Trouvant que l’amour générait plus de peine que de bonheur, tu préférais être cet électron libre. Ne promettant jamais plus de lendemain. Des ressacs des vestiges de votre relation passée t’anéantirent quelques secondes lorsque tu la vis se pointer silencieuse devant toi. Y avait tellement de choses que t’avais à lui dire, du temps à rattraper, sept années que tu ne l’avais plus vue et pourtant tu demeurais silencieux. Cette gorge nouée. Tu la supplies d’arrêter, parce que la savoir danser pour gagner quelques dollars devant des types aux idées malveillantes, ça te donnait la gerbe. Et sa réplique te fit rire nerveusement, reculant de quelques pas, tentant de ne pas t’emporter, puisque jusqu’ici, t’étais parvenu à maintenir cette colère en toi. Mais t’étais à deux doigts de lâcher, à deux doigts de faire surgir les vieux démons du passé. “Putain, tu peux pas savoir à quel point ça me rassure que tu fasses pas le trottoir.” Tu finis par lancer, jetant tes iris sombres vers elle, passant une main dans tes cheveux, déglutissant. “J’aime ta positivité Nora”. Tu remarquais, d’un ton sarcastique, parce que toi, tu ne parvenais à concevoir qu’elle soit abaissée à faire ça pour pouvoir survivre. T’étais conscient de la chance que t’avais eu lorsque la famille t’avait recueilli et t’avait offert ce luxe sur un plateau d’argent, tout ce dont tu avais pu rêver, voire plus. Tu reviens vers elle, tes mains dans les poches, le besoin inexorable d’en savoir plus sur elle, parce que t’avais la culpabilité qui te traversait la gorge, le souffle coupé, la respiration saccadée. Tu l’observes, elle qui avait changé, elle qui ne voulait pas de ton aide, qui venait avouer que ce n’était pas la première fois. Tes sourcils qui se froncent, ton sang qui ne fit qu’un tour. “C’est la dernière fois que tu fais ça.” Tu dis, conscient que t’étais plus personne pour lui dicter ce qu’elle avait à faire. Mais tu pouvais pas la laisser se déhancher et se dénuder pour gagner sa vie. Nora, elle méritait pas ça. T’étais prêt à tout pour qu’elle arrête. Sa réflexion te fit légèrement sourire, ironiquement, tandis que tu hausses les sourcils: “Et quand je te dis que tu feras plus ça, tu feras vraiment plus ça. Tu peux dire ce que tu veux, j’te laisserai pas te mettre à poil pour gagner ta vie.” Tu dis, conscient de te comporter comme un ado égoïste, mais tu le pensais sincèrement. Tes mains accrochées à tes hanches, les cent pas dans l’entrée, parce que tu voulais trouver une solution. Ta remarque te fit soupirer, tu pris ta tête entre les mains, faisant un geste négatif de la tête. “Mais j’en ai rien à foutre d’eux Nora. C’est le cadet de mes soucis.” Tu dis, d'un geste de main, en soutenant son regard à nouveau. Elle essaie de partir, tu la retiens par le bras. “J’veux t’aider Nora. J’veux pas que tu fasses ça. Dis-moi ce que je peux faire, je le ferai.” Nora, c’était ton talon d’Achille. L’une de tes seules faiblesses au monde. Tu l’observes, les lèvres pincées. “S’il te plait.” Tu la supplies à nouveau du regard, te mit devant la porte, la surplombant à nouveau.
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MessageSujet: Re: frozen inside, without your touch, without your love (isaac)   frozen inside, without your touch, without your love (isaac) EmptyMer 7 Nov - 14:13

tu le regardes. tu l'écoutes sans rien dire. parce qu'il a aussi le droit de parole. il a le droit d'être en colère. il a le droit d'être sarcastique, quand tu lui dis que t'aurais pu faire pire. que de danser pour des riches hommes d'affaires. il te dit que t'es positive. tu souris bêtement en haussant les épaules. rien d'autre te vient à l'esprit. parce que t'as eu une vie de merde nora. alors comment tu veux positiver après tout ce qu'il t'es arrivé ? tu peux pas. c'est hors de ta portée. et  celui qui pense que tu peux voir la vie en rose après ce que t'as vécu, ben tu lui ris à la gueule. parce qu'ils imaginent pas. même pas un quart, de ce que ça fait. puis isaac, il se fait plus sévère. il te dit que c'est la dernière fois que tu fais ce genre de choses. il te donne presque un ordre. alors qu'il en a aucunement le droit. tu hausses à ton tour les sourcils, avant de lui répondre. " pourquoi, t'as mieux à proposer ? " que tu lui balances, sur le ton de la provocation. il s'est jamais occupé de toi depuis ces sept ans. il t'as jamais offert un manoir, ni même un voyage de rêve, alors qu'il est plein aux as. rien que d'imaginer que t'aurais pu en profiter, ça te fait sourire de nouveau. mais au fond, est-ce que t'aurais voulu d'une vie comme ça, nora ? te faire entretenir et profiter de lui ? vivre dans son ombre, sans exister par toi-même ? non. t'en es sûre. plus que jamais. isaac, il continue, en soutenant le fait que tu referas plus ce genre d'activités. il joue son parfait rôle de mâle alpha, alors que c'est même plus ton mec. tu laisses échapper un soupir, avant d'hausser les sourcils à nouveau. " j'ai compris isaac. mais le jour où quelqu'un me commandera n'est pas encore arrivé. " dis-tu en regardant autour de toi, d'un air détaché. t'espères qu'il retrouvera sa conscience. parce qu'il a beau avoir compté pour toi, tu fais encore ce que tu veux de ta vie, de ton corps et même de tes fesses. tu lui parles de ces hommes qui viennent de partir. mais il te répond qu'il s'en fou. de toute façon c'est pas ton problème. c'est pas tes histoires. tu sais même pas quel genre de contrat ils venaient signer ici. tu sais pas si c'est des affaires propres, ou des trucs louches. mais t'as même pas envie de t'engouffrer dans ces pensées là. parce que ça te regarde pas. et que toi, tu sais où est ta place. tu te caches sous ton écharpe et tu décides de mettre les voiles. parce que t'en as marre. parce que ça sert à rien de continuer cette discussion. c'est comme parler à un mur. il va continuer à te faire des remontrances. et toi tu continueras à faire la gamine têtue qui le rembarre. tu détournes le regard avant de te diriger vers la porte. mais tu sens sa poigne qui te retient. ton bras qui reste à l'arrière, maintenu par ses doigts qui te tiennent fermement. tes prunelles replongent dans les siennes. t'écoutes ce qu'il a à te dire. toujours la même chose. à croire que tu dois lui faire pitié. à croire que ça le ronge et qu'il croit devoir faire sa bonne action du jour. il veut te sauver de ta misère, tenter de réparer ton cœur brisé. celle que t'es devenue. la pauvre nora, libre mais tellement pitoyable. il insiste, vient se mettre devant toi en te demandant sincèrement de l'écouter cette fois-ci. tu sors les mains de tes poches, puis te frotte les yeux en soupirant. " isaac... isaac.... " tu le regardes quelques secondes. tu dis rien. tu réfléchis à ces mots qui pourraient s'échapper de ta bouche. tu sais qu'il pourrait faire n'importe quoi pour toi. qu'il claquerait des doigts pour que tu sois bien. mais t'as pas envie de jouer les profiteuses. alors t'as qu'un truc qui te vient à l'esprit, dont t'as vraiment besoin. " une chambre. " dis-tu en soutenant son regard. tu t'approches un peu plus près de lui, ne le quitte pas des yeux. " laisse-moi rester ici. comme ça je peux lâcher l'appart que j'arrive plus à payer. j'te demande rien d'autre. " ça te fait chier au fond, d'accepter sa générosité. parce que t'aimerais l'ignorer. t'aimerais réussir à te débrouiller par toi-même. mais en ce moment t'arrives plus à joindre les deux bouts. tu galères trop. alors son offre, elle est comme tombée du ciel. t'as envie de l'accepter, même si ça blesse ta fierté. " comme au bon vieux temps. " tu le fixes, tente de le déstabiliser. parce que peut-être qu'il se raviserait. peut-être qu'il te diras que tu peux rêver, pour venir mettre ne serait-ce qu'un pied ici. tu t'approches encore jusqu'à fondre la distance entre vous. t'es si proche que t'en as presque le souffle coupé. t'attrapes le col de sa chemise fermement. quelques secondes. tu le regardes intensément. puis tu le relâches, et tu l'arranges avec tes mains. " mais les règles du jeu ont changé. j'ai changé isaac. alors ce sera plus comme avant. " que tu glisses avec arrogance. tu joues les fortes pour l'impressionner alors qu'au fond, t'es complètement chamboulée d'être aussi proche de lui. ton palpitant s'emballe. tu te dis que tu vas plus pouvoir jouer les dures longtemps. parce qu'au final t'es toujours bouffée par sa prestance. t'es toujours une gamine devant lui. parce que depuis tes 13 ans, il t'a jamais laissé indifférente.


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MessageSujet: Re: frozen inside, without your touch, without your love (isaac)   frozen inside, without your touch, without your love (isaac) EmptyMer 7 Nov - 19:09

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Y avait Nora qui essayait de jouer avec ta patience. Nora qui essayait de jouer la carte de positivité malgré ce qu’elle endurait. Elle préférait se dire qu’il y avait pire et toi, ça te rendait fou. Toi qui faisais les cent pas, lui riant au nez, nerveusement. Parce que si tu laissais la colère t’emporter, Nora, elle allait partir. Nora, qui préférait se la jouer femme indépendante plutôt que de prendre la main que tu lui tendais, tu restes silencieux à ses mots, te contentant de hausser les épaules. Et tu ne pouvais te résoudre à la laisser partir alors même que tu n’avais pas pu l’aider. T’étais prêt à tout ; toujours autant sans limite lorsque ça concernait Nora. Parce que tu la retins par le bras, ne voulant te résoudre à la laisser s’échapper. Elle te fit face, tu la supplies encore une nouvelle fois de rester. L’argent coulait à flot. T’étais prêt à lui faire un chèque pour qu’elle puisse repartir sur de nouvelles bases, prêt à l’aider un nouveau travail, prêt à appuyer sa candidature. Y avait peu de choses que tu ferais pas pour Nora. Tu l’observais, les bras croisés contre ton torse, elle qui était prête de nouveau à refuser ton aide. T’aurais pas abandonné. Tu ne l’aurais jamais laissé retourner à nouveau sur le devant de la scène dénudée, parce qu’elle comptait encore trop pour toi pour que tu la laisses s'adonner à ce genre d'activités. Un comble pour son passé. Celui dont vous n’aviez plus jamais parlé, parce que tu avais décidé de ne plus jamais donner de nouvelles. T’avais bien compris qu’elle était mieux sans toi, à trop répandre le chaos, t’avais fini par récolter la tempête qui te pendait au nez. Elle t’avait manqué, t’avais été tenté de lui envoyer un message à mainte reprise, puis tu t’étais ravisé. Pensant qu’elle avait reconstruit sa vie, qu’elle était heureuse sans toi. Tu la laisses réfléchir, fronçant les sourcils, écoutant sa proposition. Sondant ses pupilles; parce que Nora, elle était prête à mentir pour que tu ne cesses de l’importuner, mais visiblement elle semblait sérieuse. “T’es la bienvenue Nora.” Tu dis, simplement, un léger sourire aux lèvres. Parce que tu ne t’attendais pas à ce qu’elle vienne habiter chez toi, mais après tout, tu pourrais jeter un oeil sur ses activités. Parce que c’était plus fort que toi. Elle s’approche de toi, jouant avec le revers de ta chemise, t’arrachant un sourire. Parce qu’elle parvenait à trop chambouler ton palpitant Nora. Ses mots te fit sourire, tu passais tes mains sur tes lèvres, ne voulant pas jouer dans un jeu dans lequel tu te brûlerais probablement les ailes. “Reste autant que tu veux Nora.” Tu dis, puis te penchant vers son oreille tu ajoutais: “De quel jeu tu parles Nora?” Tu finis par te reculer, cette proximité qui te rendit fou. “Tu veux venir quand ?” Tu demandais, croisant à nouveau tes bras, tes yeux qui la dévisageait. “Je peux t’aider à apporter tes affaires si tu veux.” Tu hausses les épaules, jettes un coup d’oeil derrière toi. “T’as du temps ? Tu veux que je te fasse un petit tour du proprio?” Demandais-tu. Parce que la savoir partager ton logement, ça te faisait quelque chose.

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MessageSujet: Re: frozen inside, without your touch, without your love (isaac)   frozen inside, without your touch, without your love (isaac) EmptyJeu 8 Nov - 14:17

t'es là, plantée devant lui. tu joues la maligne en pensant que tu contrôles tout, alors que tu contrôles absolument rien. tu t'approches un peu plus de son visage, audacieuse que tu es, avant de lui demander s'il pouvait t'héberger ici. chez lui. tu pensais pas qu'il accepterait aussi facilement, armé de son sourire qui te fait craquer depuis déjà trop longtemps. t'esquisses une mou étonnée, parce que t'aurais pas cru qu'il t'accueillerait à bras ouverts, après tout ce qu'il s'est passé entre vous. mais t'es surprise. agréablement, qu'il refuse pas ton offre. alors tu fonds un peu plus la distance entre vous deux, tu tentes de le déstabiliser, en jouant avec le col de sa chemise. cette proximité que t'as déjà du mal à supporter. tu te l'infliges. peut-être pour voir s'il te fait toujours de l'effet. tu testes tes limites. et tu les comprends assez vite. tu vois que ses yeux te perturbent. que sa bouche est si délicieuse, que t'aimerais la croquer. mais tu fais rien. tu l'écoutes te répondre. il te dit que tu peux rester autant de temps que tu le souhaites. alors tu hoches la tête, satisfaite de son offre plutôt alléchante. il se rapproche d'avantage, effleure ton oreille pour te glisser d'autres mots. putain. ça te fait de l'effet. alors tu frissonnes en sentant son souffle qui s'égare sur ta peau. puis tu lui réponds en souriant, tentant de ne pas perdre tes moyens bien que ton palpitant soit chamboulé. " je sais pas, je me trompe peut-être alors. ça doit être avec un autre que toi. " dis-tu pleine d'aplomb. avec cette assurance qui te ressemble pas. t'essaies d'être forte alors qu'en vrai, ton corps c'est du caramel mou. t'es fragile, t'es une fleur bleue. t'as besoin d'être choyée, protégée. et pourtant, tu te fais un malin plaisir de jouer au chat et à la souris avec lui. il se recule, te permettant ainsi de reprendre quelques bouffées d'air. parce que si ce hall avait été plus éclairé, il aurait pu certainement remarquer tes joues, qui se sont teintes de ce rouge carmin. tu le fixes toujours, t'attends qu'il en dise plus. il te demande quand est-ce que tu comptes venir. tu hausses les épaules avant de regarder autour de toi. " dès que possible. c'est tellement mieux que mon appart. je veux pas rester une seconde de plus là bas. " réponds-tu avec entrain. parce que t'imaginer ici te rend heureuse. même si entre vous deux c'est toujours tendu. tu penses que le temps peut soigner les blessures. que peut-être vous serez capables de repartir sur de bonnes bases. et puis t'as plus rien à perdre, nora. t'es déjà trente six pieds sous terre. qu'est-ce que tu risques de plus avec lui ? lui, qui se fait tout mielleux en proposant son aide pour déménager tes affaires. alors tu lui souris, déroules l'écharpe qui commence à te faire suffoquer. " avec plaisir. quand t'auras un peu de temps dans ton agenda. " prononces-tu, ponctué d'un sourire narquois. tu sais pas ce qu'il fait. mais t'imagines qu'il est occupé, isaac. qu'il a pas de temps pour s'amuser à batifoler avec toi. alors s'il veut bien t'aider, ce sera selon son emploi du temps. il te propose de visiter, te demande si tu peux rester un peu. tu hoches la tête, dépose ton sac par terre, avant de déboutonner le bout de tissu qui te recouvre. " bien sûr. montre-moi où je vais dormir. " dis-tu d'un air enjoué. tu te demandes combien il y a de chambres ici. vu la taille de l'endroit, t'imagines que c'est pas ce qu'il manque. tu te débarrasses de ton manteau, avant de lui tendre pour qu'il te le prenne. parce que t'aimes bien abuser un peu, quand il s'agit d'isaac. et puis pas de chichi entre vous. " je sais bien qu'on se considère comme des frères et soeurs. " lâches-tu pour l'embêter un peu. même si au fond, t'en penses pas un mot, de cette foutue connerie. " mais je compte pas dormir dans le même lit que toi. " dis-tu en t'esclaffant. tu ris de bon cœur, ce qui t'étais pas arrivé depuis longtemps. t'aimerais lui en vouloir, continuer à être froide avec lui. mais tu sais pas faire semblant. tu peux pas. t'y arrives pas. t'as juste l'impression que vous vous êtes jamais quittés. que t'es toujours restée auprès de lui. alors que non. pourtant les temps ont changé. de l'eau a coulé sous les ponts. mais ça a toujours été trop vite entre vous. et cette complicité que vous aviez, tu peux pas l'ignorer. tu peux que t'en rappeler. et t'aimerais la retrouver, nora. t'aimerais tellement. même si tu sais qu'au fond, ce sera pas comme avant. parce que vous avez grandi. parce que vous êtes adultes maintenant. mais ce qui a pas changé, c'est que tu te sens bien. tu revis, quand t'es près de lui. t'es tellement bien, que t'en as presque oublié que t'étais en colère.


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Dernière édition par Nora Hortega le Jeu 8 Nov - 17:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: frozen inside, without your touch, without your love (isaac)   frozen inside, without your touch, without your love (isaac) EmptyJeu 8 Nov - 16:30

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Nora, elle avait grandi. Elle semblait ne plus être cette gamine intimidée et introvertie. Nora, elle semblait être devenue une femme pleine d’assurance, qui savait ce qu’elle voulait et ne se laissait plus intimider par les autres. Elle semblait n’avoir peur de rien, assumant pleinement ses convictions et en un sens, ça te plaisait. Son côté fragile t’avait toujours plu. Mais t’aimais bien l’idée qu’elle s’affirme aussi. Son petit jeu te faisait doucement sourire, parce que Nora elle parvenait encore à chambouler ton palpitant, rendant irréguliers les battements de ton coeur. Tu ne lui montres rien, rentrant presque dans son jeu quand elle s’amuse avec le col de ta chemise, cette proximité qui ravivait cette flamme qui ne s’était jamais vraiment éteinte. De l’électricité dans l’air était palpable. Pourtant, vous préfériez vous voiler la face. Parce que c’était plus facile. “Peut-être bien.” Tu finis par répondre en haussant les épaules, ce sourire que tu ne quittais pas. Finalement, tu décidais de reculer de quelques pas pour à nouveau garder cette distance, celle que vous aviez installée depuis vos retrouvailles. T’étais heureux de l’accueillir chez toi, parce que tu ne la voulais plus la voir stripteaseuse. L’idée de la savoir danser pour des hommes aux idées malveillantes et perverses te donnait envie de vomir. Tu croises les bras, l’écoutant, hochant la tête. “T’habites où?” Tu demandes curieusement, tes yeux qui ne la quittèrent plus. Vous aviez tellement de temps à rattraper, tellement de choses à vous dire. T’étais persuadé que Nora, elle avait de la rancoeur à ton égard. Mais la situation semblait s’assainir. Tu ris à ses mots, les mains toujours dans les poches, parce qu’elle ignorait tout de toi, comme tu ignorais tout d’elle. “J’suis libre aujourd’hui.” Parce que tu voulais pas donner l’image du connard en regardant ton emploi du temps. Parce qu’après tout, c’était toi qui décidais quand tu travaillais, t’étais un peu ton propre patron. Tu pouvais reconduire à plus tard tes rendez-vous, t’étais libre. Comme t’aimais. Tu lui proposes un tour de ton penthouse, elle accepte, te tendant son manteau, te provoquant un léger rire. Tu le mis à pendre sur le porte manteau et avançais, les mains jointes devant toi. Parce qu’elle semblait reprendre ses bonnes vieilles habitudes Nora, comme si tu étais parvenu à la mettre en confiance. Tu fronces les sourcils lorsqu’elle te dit qu’elle te considérait comme un frère, mais ne répondis rien, gardant ce sourire aux lèvres. T’étais pas le genre à entrer dans des débats qui mèneraient à des disputes futiles. “Oula tout doux. Brûle pas les étapes, j’allais pas te proposer de dormir avec moi.” Tu lançais, accompagné d’un rire avant te diriger vers sa chambre. Elle était spacieuse, munie de sa propre salle de bains. Tu inspectais la pièce d’un coup d’oeil furtif, lui fis un geste de main pour qu’elle y entre la première, la suivant derrière. “Voilà. T’as ta propre salle de bains. J’espère qu’elle te plait.” Tu dis, un sourire aux lèvres. Tu attends la réaction de Nora, t’adosses au mur, espérant qu’elle se plaise ici. “Tu veux qu’on fasse ça aujourd’hui ? Il me semble dans mon agenda avoir une place pour ça” Tu glisses, accompagné d’un clin d’oeil.

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MessageSujet: Re: frozen inside, without your touch, without your love (isaac)   frozen inside, without your touch, without your love (isaac) EmptyVen 9 Nov - 7:55

tu t'es déridée nora. tellement vite. mais tu peux pas contrôler ton envie de sourire, à chaque fois qu'il te répond de sa voix suave. t'as l'air d'une imbécile. t'es envoûtée. t'es toujours pendue à ses lèvres, comme tu l'as été par le passé. mais tu préfères pas y repenser. parce que tu sais que vous deux, c'était y a déjà trop longtemps. que vous pourrez jamais revenir en arrière. une légère grimace se dessine sur tes lippes, lorsqu'il te demande où tu vis. " dans un p'tit studio de manhattan, à quelques kilomètres d'ici. mais ça doit faire la taille d'une de tes toilettes je crois. " que tu glisses en haussant les sourcils. parce que t'as presque honte de l'avouer. mais vu que c'est isaac, tu peux bien lui dire. t'imagines même pas sa réaction quand il découvrira ton lieu de vie. c'est tellement petit. sombre. et t'as presque rien dedans. t'as que quelques bricoles. parce que t'as jamais eu d'argent pour le meubler correctement. et puis tant que t'as un toit sur la tête, tu demandes rien de plus. tu continues de le fixer, de tes iris intrigués. tu profites de chaque instant où son visage s'éclaircit. " parfait alors. mais je pensais que t'allais envoyer tes hommes de main pour aller tout récupérer. pas que monsieur se déplacerait en personne. " balances-tu en prenant soin d'insister sur ce mot, pour l'énerver un peu. rien qu'un peu. tu te sens déjà presque comme chez toi. t'arrives à te visualiser ici, le croisant de temps en temps au détour d'un couloir. t'es à ton aise. alors tu retires ton manteau et tu lui mets d'office dans les bras, même s'il n'a pas proposé de te le prendre. il peut bien faire ça pour toi. tu remarques qu'il fronce les sourcils, quand tu lui dis que tu le considères comme ton frère. ça te fait rire la seconde d'après, de le voir arborer cette mine renfrognée, puis tu lui tapes sur l'épaule en rétorquant. " je sais bien, arrête de stresser. de toute façon j'aurais refusé ton offre. aussi alléchante qu'elle puisse paraître. " dis-tu avant de le suivre sagement. il s'engouffrait dans son penthouse, et tu détaillais sa carrure de géant, soupirant silencieusement. tu te disais qu'il devait y en avoir eu d'autres, des filles dans son lit. et que de toute façon, tu t'y retrouverais jamais. que sous toute cette assurance que tu portes aujourd'hui, y a qu'une gamine apeurée. parce que t'étais pas prête. tu l'as jamais été. t'avais été forcée. t'as dû grandir trop vite. il avait tout gâché. alors même si tu disais ça sur le ton de la plaisanterie, t'avais irrémédiablement cette boule au ventre qui te comprimait. t'étais bloquée. à chaque fois. dans ce stade là d'une relation. t'as jamais laissé personne te toucher depuis. et même si t'as un physique qui met tout le monde à tes pieds, t'arrives pas à aller de l'avant. à tourner la page. t'as juste envie de chialer, quand un mec commence à te toucher, à vouloir effleurer tes courbes. t'es coincée, nora. t'es coincée. tu secoues la tête et tente de reprendre tes esprits lorsqu'il te montre ta future chambre. il te laisse entrer, tu t'exécutes et regardes autour de toi, l'air émerveillé, chassant ces pensées sordides. " ça fait deux fois la taille de mon appart tu sais... " dis-tu en souriant. tu explorais la pièce avant d’entrouvrir la porte de la salle de bain. putain. c'était si grand. si beau. trop beau pour toi même. bien que pour lui c'était pas grand chose. " ça me plait beaucoup. et la salle de bain était une obligation après tout. sauf si tu comptais attendre deux heures tous les matins, désespéré contre la porte. " lui glisses-tu en haussant les épaules. tu le regardais de tes prunelles brillantes, adossé contre le mur. il était prêt à faire ça pour toi. aujourd'hui même. ça te donnerait presque l'impression qu'il est encore à tes pieds. tu te diriges vers la fenêtre, tu observes les voitures qui se mouvent dans la nuit noire de new-york. depuis chez lui, la vue était fabuleuse. tu te délectes de toutes les lumières des immeubles qui te font face, telle une petite fille, avant de te tourner vers lui. " c'est déjà la nuit isaac. j'avais presque oublié. " parce que quand t'étais avec lui, tu voyais pas le temps passer. tu savais même plus pourquoi t'étais là en fait. l'espace de quelques minutes, t'avais oublié que t'étais venue ici pour te mettre à nu devant ces gars répugnants. tu reviens vers lui en laissant échapper un soupir, consciente de t'être emballée un peu trop vite. " on fera ça bientôt. " que tu lui souffles, un peu déçue de devoir repousser ta venue. un déménagement, ça ne se fait pas en un claquement de doigt. t'as même pas fait tes cartons. t'as emballé aucune de tes affaires. t'as pas mal de choses à préparer avant de pouvoir plier bagage. " je vais rentrer isaac. " dis-tu, en le sondant de tes prunelles azuréennes. " mais avant... " t'avais une idée derrière la tête. tu souris, tourne les talons avant de revenir vers la pièce principale, sans faire attention s'il te suivait ou pas. tu observes les lieux, tente de te repérer dans ces grands espaces qui te perturbent un peu. " il te reste pas quelque chose à manger de votre super soirée là ? " que tu lui glisses en mimant un cercle autour de ton ventre affamé. t'avais faim, nora. parce que t'avais pas mangé avant de partir, tellement t'étais crispée. tellement t'avais pas envie de danser. et maintenant que le stress s'était envolé, t'étais de nouveau toi-même. tu te diriges dans la cuisine, commence à fouiller dans les placards sans même lui demander l'autorisation. " tu veux que je nous cuisine un truc sinon ? " dis-tu en te tournant vers lui, le sourire aux lèvres. dans tes souvenirs il avait bon appétit. et puis t'avais jamais cuisiné pour lui. il connaissait pas tes talents. en vrai, t'en avais pas. tu savais juste faire des trucs de bases. mais t'avais quand même le droit de lui vendre du rêve. tu te retournes, continues à fouiller dans les placards. tu te mets sur la pointe des pieds pour regarder ce qui s'y trouve. mais t'y vois pas grand chose. alors t'y vas à l'aveugle, laissant ta main tâtonner les sachets et les boites qui s'y trouvaient. puis brusquement, tu sens un paquet tomber sur ta tête. ça se renverse. partout. tu laisses échapper un cri. oh bordel. il va te tuer. de la farine. qui crée un nuage de fumée tout autour de toi. t'en as plein les cheveux. t'es toute blanche. y en a partout. t'as déjà commencé à foutre le bordel, nora. et même si t'y vois plus rien, tu peux pas t'empêcher de rire. parce que t'es toujours une gamine, au fond.


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MessageSujet: Re: frozen inside, without your touch, without your love (isaac)   frozen inside, without your touch, without your love (isaac) EmptyVen 9 Nov - 16:46

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Tes yeux qui ne la quittait plus. Y avait tellement de temps à rattraper, des choses que tu avais probablement loupées. Pourtant, à la retrouver, c’était comme si vous ne vous étiez jamais quittés. Nora, elle avait arrêté de te regarder avec dédain, s’étant déridée pour laisser place à ce sourire, celui qui parvenait encore à chambouler ton palpitant. Ce sourire, dont tu étais tombé amoureux et qui continuais à te provoquer divers émois. Tu tentes vainement de ne pas montrer tes sentiments, étant prudent. Parce qu’avec le temps, les sentiments s’étaient probablement effilochés pour Nora. Tu n’étais pas sûr de vouloir te rapprocher d’elle, pas sûr d’être la personne qui lui fallait; tu ne l’avais jamais vraiment été. Tu hoches la tête à sa réponse, continuant d’avancer vers sa chambre. Ton appartement qui, habituellement était singulièrement vide, allait probablement être teinté de joie avec l’arrivée de Nora. Tu ris à sa remarque, parce que son imagination débordante t’avait vraiment manquée. “J’peux faire les choses par moi-même. J’préfère d’ailleurs.” Parce qu’elle devait bien se demander ce que tu faisais pour habiter cet endroit. Cet endroit, que tu n’aurais pu avoir si cette famille ne t’avait pas recueilli. Tu les considérais comme tes parents, parce qu’ils t’avaient donné tellement en quelques années que ce que tu avais reçu de ta mère de toute ta vie. Terrée dans son silence, murée dans son intention de se détruire, tu avais préféré couper les ponts avec elle. Tu souriais légèrement à sa bousculade, plantant ton regard dans le sien. “Alléchante tu dis?” Tu demandais, riant, avant de te rendre vers sa chambre. Jetant un regard dans celle-ci, cette chambre inhabitée que tu gardais pour de rares visites, tu laissais la jeune pénétrer en premier, la laissant découvrir les lieux. Tu la regardes, presque émerveillée, comme une enfant déballant les cadeaux à Noël. Tu croises les bras, adossé contre le mur, la laissant prendre ses marques dans cette chambre qui était la sienne. T’étais heureux de pouvoir l’aider, en dépit de votre histoire tumultueuse. Parce qu tu ferais n’importe quoi pour Nora, n’importe quoi pour la rendre heureuse. Tu ris à sa remarque: “J’me lève tôt, on se serait à peine croisé le matin à mon avis.” Tu répliquais, un léger sourire aux lèvres. Parce que ton appartement, tu le désertais la plupart du temps pour être à l’extérieur, constamment sollicité à droite et à gauche. Y avait que le weekend où tu profitais pleinement de celui-ci, te plantant dans le salon, profitant de la vue imprenable de Manhattan. Tu la laisses apprécier la vue, jetant un coup d’oeil à ta montre, voulant la laisser découvrir les lieux. Tu l’observais la gamine. Parce qu’elle avait grandi, parce que tes yeux ne pouvaient pas s’empêcher de descendre vers ses courbes parfaites, parce que tu n’avais même pas pu la découvrir nue Nora. T’aurais voulu mais votre histoire avait connu une fin tragique et t’en étais probablement le seul fautif. Tu repris tes esprits, haussais les épaules: “Tiens-moi au courant. Je t’aiderai. Et j’peux appeler des gens pour aider à déménager si y a vraiment trop de trucs.” Tu proposes, le regard perplexe. Elle s’approche de toi et dit qu’elle allait rentrer, tu hoches la tête. Parce que le temps avait défilé une vitesse, parce qu’en sa compagnie, y avait rien d’autre qui comptait. Tu la suis se diriger vers la cuisine, les sourcils froncés. “J’crois qu’ils ont vidé tout ce qui avait été préparé”. Tu réponds, haussant les épaules. Elle te propose de préparer un truc, t’avais jamais expérimenté les plats préparés par Nora et peut-être que tu devais t'y tenir. Mais t’acceptais, perplexe. Tu la regardes chercher comme si elle était déjà chez elle, le sourire aux lèvres, fronçant les sourcils. Parce qu’elle cherchait à tâton dans un placard qu'elle ne parvenait à atteindre, tu t’approches d’elle. “Tu veux que je t’aide peut-être ?” Tu lui demandes. T’avais oublié. La maladresse de Nora. Nora qui fait tomber le paquet de farine sur sa tête, un nuage de fumée. Tu te tousses, secouant ta chemise recouverte de farine. Tu t’en tires pas trop mal comparé à la belle brune. Tu l’observes un instant, incrédule, avant de te joindre à son rire. “T’es sérieuse ?” Tu demandes en riant. Tu t’approches d’elle, retirant le surplus sur ses cheveux et approchais tes doigts de son visage délicatement, retirant la farine sur ses joues. Ton regard qui ne la quitte pas, finalement tu te ressaisis et prends tes distances. “Tu veux aller manger à l’extérieur ? Y a des trucs sympa.” Tu proposais, tentant de reprendre tes esprits avidement, retirant la farine d'un revers de main qui demeurait sur ta chemise. “J’pense que ma cuisine a pris bien assez cher pour ce soir.” Tu finis par dire, un léger sourire aux lèvres, ton regard posé vers Nora. Pourquoi elle parvenait encore à te faire autant d’effets ? T’avais l’impression d’être un gamin avec elle. Toi, qui étais sûr de toi habituellement, tu courbais presque l’échine face à elle. Y avait quelque chose que tu ne parvenais à expliciter.

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MessageSujet: Re: frozen inside, without your touch, without your love (isaac)   frozen inside, without your touch, without your love (isaac) EmptySam 10 Nov - 10:56

tu te posais mille et une questions sur lui. mais t'étais pas foutue de lui demander quoi que ce soit. t'étais si curieuse que ça te rendait malade. t'avais envie de tout savoir. ce qu'il faisait. où il travaillait. comment il avait pu réussir à vivre dans ce genre de maison. trop d'années à rattraper, mais si peu de temps pour combler le manque. alors tu restes silencieuse, nora. tu dis rien. même si ça te démange, tu te dis que c'est pas le bon moment. tu sors de tes questionnements sans fin lorsqu'il te répond, te disant qu'il aimait faire les choses par lui-même. tu souris, arque un sourcil pour te moquer de lui. " monsieur est un grand garçon maintenant. " dis-tu avant de te mettre à rire. t'aimais bien l'embêter. ça t'avais manqué. ça fait trop longtemps que t'as pas pu dialoguer avec lui. que vous avez pas pu retrouver cette complicité. parce qu'au fond, elle était toujours là. elle s'était jamais envolée. puis isaac, il relevait un des mots que t'avais prononcé. " alléchante ? " dit-il amusé, plantant son regard de braise dans le tien. t'étais un peu décontenancée. t'aurais pas du lui dire ça. pour qui tu passes maintenant ? alors tu te mords la langue, et lui fait signe de la main pour qu'il laisse tomber. que vous en restiez là sur ce sujet. t'avais pas envie de développer. pas envie de te dévoiler. parce que tu sais très bien à qui t'avais affaire, nora. tu découvres la chambre, des étoiles plein les yeux. parce que t'es jamais restée dans un endroit si beau, si luxueux. tu pourrais même t'y sentir mal à l'aise. mais pourtant il est là, derrière toi en train de t'observer. et tu sais qu'il sera toujours là, dans cette grande maison. que vous serez plus proches que jamais. parce que maintenant, y a plus de parents autour. y a plus ce malade qui te faisait flipper. y a juste isaac, et toi. toi et isaac. juste vous deux. et ça te réjouit autant que ça te fait peur. parce que tu sais pas à quelle sauce tu vas être mangée. tu souris lorsqu'il te dit qu'il se lève tôt et que tu risques à peine de le croiser le matin. tu tentes de garder bonne figure, même si au fond, t'es un peu déçue. parce que tu sais qu'il va être occupé. que tu le verras pas souvent. que ce sera toi qui va meubler cette maison bien trop vide et bien trop froide. mais que tu t'y retrouveras seule, la majeure partie du temps. alors tu te diriges vers la fenêtre, tu te perds dans ces illuminations qui t'hypnotisent. tu t'imagines déjà ici, dans ton futur palais. mais tu sais que tu pourras pas tout avoir. que t'es ici juste pour ta chambre. et qu'isaac tu peux faire une croix dessus. il t'appartient pas. t'es pas à lui non plus. vous n'êtes rien l'un pour l'autre. tu te retournes, tu le vois en train de te fixer avec attention. ça te perturbe. tu sais pas s'il sent la tension dans l'air. parce qu'il a cet aura magnétique qui t'attire comme un aimant. tes yeux vont sans cesse vers les siens. t'es comme obnubilée. tu vois que lui. tu hoches la tête, lorsqu'il dit qu'il pourra t'envoyer du monde pour t'aider à déménager. tu reviens à ses côtés, lui annonce que tu vas bientôt partir. sauf que ton ventre crie famine. et que t'as plus rien dans ton frigo. alors tu te diriges vers la cuisine, lui demandant s'il y a des choses à se mettre sous la dent. tu l'entends te suivre, il te répond que tout a du être déjà mangé. t'affiches une mine boudeuse, avant de commencer à fouiller dans ses placards. tu fais comme si t'étais chez toi. parce qu'entre vous, y avait pas de gêne à avoir. t'es grande, mais malgré ça, t’atteins pas tout ce qui est stocké au dessus de toi. cuisine sur mesure faite pour ce géant, tu présumes. alors tu cherches de ta main hésitante, prenant soin de ne pas tout retourner sur ton passage. il te voit galérer, alors il s'approche, vient à quelques centimètres de toi en te proposant son aide. tes yeux s’écarquillent. ça te perturbe qu'il vienne aussi près. alors d'un geste vif de la main que tu contrôles plus, tu fais tomber ce paquet de farine sur ta tête. y a que du blanc autour de vous. tu vois plus rien. tu vois même plus isaac, qui s'est reculé dans la bataille. t'attends quelques secondes la sentence. tu crois qu'il va s'énerver contre toi. mais quand t'entends son " t'es sérieuse ? " tu peux pas t'empêcher d'éclater de rire. le sien arrive dans la foulée, se joignant au tien. ce que t'as l'air bête comme ça, nora. t'ouvres les yeux, tu le découvres enseveli sous cette poudre blanche, lui aussi. sauf que t'as pris beaucoup plus cher dans l'histoire. " j'suis tellement désolée isaac. " dis-tu, peu crédible. parce que tu peux pas t'empêcher de te remettre à rire. la situation. le lieu. lui, habillé avec sa chemise et son pantalon hors de prix. t'as tout balayé nora, t'as déjà mis le bazar dans sa vie. puis il s'approche de toi. t'as la gorge qui se serre. tu bouges plus d'un centimètre. tu respires plus. il enlève gentiment la farine que t'as dans les cheveux, et toi, tu le fixes sans rien dire. mais tu souris plus. t'es chamboulée par cette proximité qu'il a instauré. ses doigts glissent le long de tes joues pour enlever toute la fariné que t'as sur le visage. tu baisses les yeux, intimidée. t'es toujours muette. tu te sens fragile quand vous êtes aussi proches. il te fait toujours quelque chose. il arrive toujours à affoler tes sens. mais tu te dis que tu dois confronter ce regard. tu dois être forte et lui tenir tête. alors, tu te décides à remonter jusqu'à ses prunelles brûlantes, et tu les soutiens. tu restes silencieuse et tu le fixes. jusqu'à ce qu'il se recule, et instaure de nouveau un peu de distance entre vous. t'es soulagée, puis tu souris lorsqu'il te propose de manger à l'extérieur. " tu crois vraiment qu'on peut y aller dans cet état ? tu m'as bien regardée ? " dis-tu en te remettant à rire nerveusement. lui, il n'avait pas été trop touché par cette pluie de farine. du moins pas autant que toi. tu commences à te secouer, à tenter de chasser le plus gros de la poudre qui résidait sur tes vêtements. " au point où on en est... " dis-tu en haussant les sourcils, lui adressant une grimace enfantine dont toi seule avait le secret. il allait surement se dire que t'étais toujours une gamine. mais tu t'en fichais. t'étais juste toi-même quand t'étais avec lui. il t'a toujours connue comme ça, nora. il sait qui tu es. et s'il accepte de te laisser revenir dans sa vie, il fallait qu'il s'y prépare psychologiquement. parce que ça ne sera pas de tout repos pour lui. bien au contraire. tu le regardes, armé de son sourire timide qui te fait flancher. t'as envie de profiter à fond. tu veux rien regretter. t'as envie de le retrouver. comme avant. alors tu te penches pour ramasser le paquet de farine. tu le fixes quelques infimes secondes avant de dévoiler tes canines acérées. t'allais faire des conneries nora, tu le savais. et il devait être prêt à te tenir tête. tu vois son regard perdu, l'air incompris qu'il arbore quand tu le fixes avec ton paquet dans la main. mais tu lui laisses même pas le temps de réfléchir. tu glisses tes doigts à l'intérieur, t'en prends une grosse poignée, puis tu lui balances dessus. t'as du mal à contenir ton rire lorsque tu vois ce nuage de fumée qui t'aveugle à moitié. tu t'en es refoutu plein dessus, mais tu t'en moques. alors tu recules, comme si tu battais en retraite. tu contournes l’îlot central, pour tenter tant bien que mal de te protéger de la tempête qui allait arriver. " t'en veux encore isaac ? " tu ris comme une idiote. t'as du mal à garder ton sérieux quand tu le vois avec ses cheveux blancs, et sa tenue toute tâchée. tu le lâches pas du regard, prête à continuer la bataille aussi longtemps qu'il le faudra. tu tournes autour du comptoir. puis tu t'approches de nouveau, et tu lui balances le paquet dessus. y en a partout. on dirait qu'il neige ce soir. tu recules de quelques pas, t'attends que le nuage se dissipe. puis tu le vois encore pire qu'avant. dans un état lamentable. alors tu continues à t’éloigner de lui. mais avec tes escarpins et tout ce bordel sur le sol, tu glisses. c'était prévisible. tu tombes dans cette poudreuse, et tu ris aux éclats. t'en as mal au ventre. tu commences même à avoir des crampes. alors tu restes allongée par terre et tu fermes les yeux. tu fais la morte. parce que tu sais qu'il va avoir envie de te tuer. tu bouges plus. tu te retiens de pas sourire de nouveau. quelle gamine tu fais nora.

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