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 you're my 11:11 wish (isaac)

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Nora Hortega
it's like screaming. but no one can hear.
Nora Hortega
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MessageSujet: you're my 11:11 wish (isaac)   you're my 11:11 wish (isaac) EmptyMer 14 Nov - 8:21

you're my 11:11 wish (isaac) 41rp
♕ outfit of the night.
♪ music maestro.

c'est la première fois. la première fois que t'es invitée à ce genre de soirée mondaine. t'en as juste vu dans les films, regardé en photo dans les magazines. jamais t'aurais imaginé un jour fouler le sol d'un de ces événements. mais isaac t'y avais invitée. il y tenait. à ce que tu l'accompagnes à ce dîner. t'étais pas très sûre de toi pourtant, de te tenir à ses côtés. alors tu lui avais dit de partir le premier, d'y aller avant toi. comme ça tu pouvais rester quelques heures de plus, à peser le pour et le contre, savoir si t'allais vraiment t'y pointer ou pas. tu réfléchis encore le temps d'une poignée de secondes, puis tu te décides à te relever de ton lit, celui sur lequel t'es assise depuis déjà de longues minutes. tu te regardes une dernière fois dans la glace. t'as tout fait pour être parfaite ce soir. tu t'es pomponnée, t'avais envie d'être belle pour lui. il t'avait fait livrer cette époustouflante robe couleur rubis, des talons ainsi qu'une sublime parure de bijoux qui doit valoir bien plus que tout ce que t'as chez toi. t'avales ta salive, tu souffles un bon coup, puis tu te décides à descendre en bas de ton immeuble. son chauffeur t'y attends, comme prévu, alors tu montes à l'arrière quand il vient t'ouvrir la porte. tu restes silencieuse durant tout le trajet. tu regardes les lumières de la nuit qui défilent devant tes yeux telles des étoiles filantes. tu sais pas comment ça va se passer ce soir. t'es angoissée de cet inconnu, dans lequel tu vas te jeter. mais tu tentes de te rassurer en te disant que tu seras pas toute seule, qu'il sera là, à tes côtés. vous vous étiez pas revus depuis cette fameuse soirée, et il t'avait manqué. t'étais en pleine préparation de ton déménagement, la tête dans les cartons, et lui il avait sa vie, son travail qui devait lui prendre la totalité de son temps. alors même si t'aurais aimé le revoir dans d'autres conditions, tu faisais l'effort. de lui faire plaisir. t'avais accepté de mettre un pied dans la haute société, alors qu'au fond, t'en avais la boule au ventre. vous arrivez au pied du plaza hôtel, son chauffeur t'ouvre la porte pour te laisser descendre. tu le remercies chaleureusement, avant d'attraper ta longue robe, et de te glisser hors du véhicule. tu regardes autour de toi, comme une gamine qui vient d'arriver devant un endroit majestueux. t'es impressionnée. alors tu restes là. quelques secondes, à regarder l'immensité du bâtiment qui se trouvait devant toi. bon sang ce que t'aurais préféré le revoir autre part. mais t'as pas le choix. si c'est là le seul moyen, tu le ferais, pour lui. et pour toi aussi, parce que t'étais pas sûre de pouvoir tenir un jour de plus sans voir son visage. il te hantait depuis la dernière fois. tu pensais à lui, alors que tu voulais plus t'attacher. il t'avait fait souffrir par le passé. tu savais très bien comment il était, isaac. mais tu pouvais pas t'en empêcher. t'étais attirée vers lui comme par un aimant. irrésistible. tu pouvais pas. tu entres dans le bâtiment, tu serres ta pochette nerveusement entre tes mains tremblantes. tu t'avances jusqu'à l’ascenseur, que tu prends, pour aller jusqu'à l'étage qu'il t'avait indiqué. le temps d'y parvenir, t'as le talon qui claque nerveusement sur le sol, tu sais pas si t'es prête pour ce genre de choses. putain, ce que tu stresses nora. t'es terrifiée. une fois arrivée, tu marches prudemment en direction de la salle de réception. t'en as plein les yeux. le décor est magnifique. un espace immense comblé par des gens fortunés, bien apprêtés. le gratin de tout new-york. les yeux se braquent sur toi, et tu baisses légèrement la tête, confuse de débarquer seule au milieu de cette classe à laquelle t'appartiens pas. tu le cherches du regard, mais t'arrives pas à le voir. alors tu restes plantée là, tentant désespérément de croiser ses prunelles dans cet endroit bien trop intimidant pour toi. puis tu te décides à avancer, tu marches entre ces gens qui te font des sourires, qui se retournent sur ton passage. tu sais pas si c'est parce que t'es jolie, ou si c'est parce que tu fais tâche au milieu de tout ce monde. t'arrives pas à le trouver. alors tu soupires, et tu commences à faire demi-tour. t'as envie de rentrer. tu te sens pas à ta place. tu déambules dans la foule, tu tentes de te frayer un chemin pour fuir cette atmosphère pesante. tu te sens pas bien ici, tu veux rentrer. surtout que t'arrives pas à trouver isaac. mais dans ta lancée, tu bouscules quelqu'un. tu te retournes, prête à courber l'échine pour excuser ton comportement. puis tu te heurtes à ses prunelles. ses prunelles lumineuses, dans lesquelles tu pouvais voir plein d'étoiles. tu restais bouche bée en le regardant, il était parfait. plein de prestance.  son sourire malicieux. il était plus beau que jamais, dans son costume noir. les cheveux plaqués soigneusement contre son visage qui t'hypnotisait. tu lui souris. tu rayonnes, lorsque tu le vois finalement devant toi. t'étais perdue, dans un ciel noir, incapable de te repérer. c'était lui, ton étoile. le seul qui pouvait guider ton âme égarée. alors tu restais silencieuse, tu disais rien. tu restais plantée là, et tu laissais ta main prendre possession de la sienne. discrètement, dans la foule de ces gens qui parlaient autour de vous. tu laissais tes doigts s'entremêler aux siens, et ton regard ne le quittait plus. t'avais les papillons dans le ventre, nora.

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MessageSujet: Re: you're my 11:11 wish (isaac)   you're my 11:11 wish (isaac) EmptyMer 14 Nov - 9:24

 you're my 11:11 wish
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featuring nora hortega, isaac kolston

Tu tires sur les pans de ta veste, réajustant les plis de ton pantalon. Tu jettes un coup d’oeil à ta montre, espérant que Nora te rejoigne ce soir. Nora que tu n’avais plus revue depuis vos retrouvailles, parce que ton emploi du temps ne t’avait pas permis de la revoir. Ce banquet organisé par la société, regroupant les clients les plus fidèles et les membres de la société les plus importants semblait être l’occasion propice pour la revoir. Bien que tu la savais probablement étrangère à ce genre de lieux, t’espérais vivement qu’elle te rejoigne. Tu avais déjà prévenu de sa venue, inscrit son nom sur la liste et bien qu’il y avait une part infime de toi qui pensait ne pas la voir, t’avais l’espoir qu’elle ne te fausse pas compagnie. Tu lui avais fait livrer cette robe que tu avais trouvée, accompagnée de bijoux, suivant les conseils d’une styliste qui s’y connaissait bien plus que toi. Vous aviez prévu d’y aller séparément. Tu faisais partie des maîtres des lieux, celui qui devait être l’un des premiers à arriver. A dix-sept heures, t’étais déjà en train d’observer les lieux, à la recherche d’imperfections. Conscient de faire partie de l’élite new yorkaise, tu ne pouvais rien laisser passer. Ton regard averti qui cherchait le moindre défaut qui pourrait susciter des critiques, rien n’était jamais laissé au hasard. Tu inspectais chacun des recoins, écoutant ce qu’il y avait au menu, t’assurant que tout avait été livré à temps et en heure, contrôlant la qualité des produits. T’étais l’oeil vif de l’entreprise, celui à qui rien n’échappait. T’étais rejoint bien vite de ton père, celui qui t’avait pris sous ses ailes quand t’étais sorti de maison de redressement. Il t’avait offert l’opportunité de commencer une nouvelle vie. Vous discutiez de stratégies de marketing, parce que même dans ce genre de moments, le travail subsistait. Conscient de pouvoir conclure encore de nouveaux projets prometteurs, t’étais prêt à jouer de ton charme, jouer de tes qualités pour conquérir de nouveaux contrats. Mais t’espérais surtout être auprès de Nora, t’espérais pouvoir passer du temps en sa compagnie, rattraper ces quelques semaines où vous ne vous étiez pas vus. T’étais conscient que Nora, elle n’était pas une habituée des luxueux banquets. Conscient qu’elle serait probablement intimidée par les lieux, par ces regards emplis de jugements, mais toi tu t’en fichais de ce que les autres pouvaient penser de Nora. Parce qu’elle valait mieux qu'eux tous réunis. Elle serait ta bouffée d’oxygène quand t’auras l’impression d’étouffer avec tous les requins de Manhattan réunis. Tu attendais son arrivée tandis que les premières personnes arrivèrent. Tu souriais à chacun des visages qui défilaient, tentant de faire la conversation. T’étais devenu habitué à ce genre de réceptions. Habitué à devoir faire la conversation, à devoir discuter des choses dont tu te préoccupais peu mais qui étaient importantes pour séduire la clientèle. Tu te frayais une place parmi la foule qui se faisait de plus en plus oppressante, à la recherche de celle qui affolait ton palpitant. Mais Nora, elle ne semblait pas arriver. Tu restais près de l’entrée pour ne pas la rater, pour l’accueillir, parce qu’avec cette foule abondante, t’avais pas envie que Nora rebrousse le chemin. Tu tentes d’écouter ces clients avec lesquels tu venais juste de signer un contrat, ton sourire de requin invétéré, les mains dans les poches. T’avais l’impression d’avoir trouvé ta place. Tu partageais pas leurs valeurs, tu soutirais simplement ce que tu pouvais mais t’avais plus à trimer pour devoir payer ton loyer. Tu ne te souciais jamais de tes fins de mois. Et t’étais enfin heureux dans ce que tu faisais, parce que t’avais pas changé pour être ce que tu étais devenu. T’avais juste pris acte de certaines traditions et maintenant, tu te sentais pleinement légitime dans ces réceptions. Ces réceptions qui pouvaient se faire ennuyantes. Tu reculais pour rejoindre l’extérieur quand quelqu’un vint te heurter brusquement. Tu redressais le regard pour tomber sur Nora. Nora qui était la plus belle ce soir, portant cette robe rouge qui lui allait à merveille, épousant à la perfection ses courbes parfaites. Ses yeux azurs qui ressortaient avec ce fin maquillage. T’en avais le souffle coupé. Ton sourire malicieux pour l'accueillir. Quelques secondes où vous demeurez silencieux, quelques minutes à vous admirer. Tu ne dis rien, te contentant de la regardant, constatant à quel point elle t’avait manqué. Sa main qui vient s'entrelacer à la tienne, tu souris, serrant celle-ci. T’étais heureux de la revoir. Y avait ton palpitant qui s’affolait contre ta cage thoracique, tu finis par rompre ce silence.“T’es magnifique Nora.” Tu dis, en la regardant une dernière fois. Parce que c’était elle qui rayonnait ce soir, les autres faisant pâle figure à coté d’elle. “Je suis heureux de te voir ici.” Tu salues quelques clients sur le passage, toujours sa main dans la tienne. T’avances doucement, lâche celle-ci, pour attraper une coupe de champagne. “Merci d’être venue. Ca va?” Tu demandes, passant sa main dans le creux de son dos. “Je te présenterai tout à l’heure à des personnes importantes.” Tu trinques ton verre contre le sien, la regardes encore et encore, te lassant pas de cette beauté irréelle. Tu lui souris, portant ta coupe à tes lèvres, jetant un regard vers les lieux. T'étais heureux, putain. Heureux de voir celle qui affolait tous tes sens.

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MessageSujet: Re: you're my 11:11 wish (isaac)   you're my 11:11 wish (isaac) EmptyMer 14 Nov - 17:20

tu sais toujours pas ce que tu fais là, pourquoi t'es venue ici, alors que tu te sens pas à ton aise. probablement juste pour ses beaux yeux, idiote que tu es. toi, t'aimes juste les choses simples. aller boire une bière, dans un bar du coin. manger dans un restaurant sympa de manhattan. te balader au bord d'un lac, faire un pique nique. t'étais pas habituée à ce genre de choses. te trainer parmi les grands de ce monde, dans une sphère à laquelle t'appartiens pas. mais tu devais t'y faire, si tu voulais continuer à voir isaac. parce que lui, il en faisait partie. et même si vous ne jouez pas dans la même catégorie sociale, vous vous ressemblez pourtant beaucoup. parce que du peu que t'as vu, il est toujours resté le même. il se croyait pas plus haut que toi. il t'avait pas traitée comme une moins que rien, lorsque t'étais venue pour danser devant ces charognards. il avait tout fait pour que tu t'en sortes. il t'avait proposé une solution, un moyen d'échapper à ta vie qui devenait de plus en plus absurde. une possibilité pour que tes rêves ne tombent pas en ruine. isaac, il t'avait tendu la main, et tu l'avais acceptée. tu pouvais donc bien faire un pas vers lui, toi aussi. pourtant l'air venait à te manquer. tu te sentais vaciller, au milieu de cette foule qui t’oppressait. t'arrivais pas à mettre la main sur lui. alors tu préfères rebrousser chemin, te diriger vers la sortie, pour évacuer tout ce stress qui devient ingérable. puis tu le trouves finalement. vos corps s'entrechoquent comme deux météorites. t'es comme frappée en plein cœur, quand tu le vois se tenir devant toi. grand, imposant, et surtout beau comme un dieu. tu te sens soulagée. toutes tes mauvaises pensées s'évanouissent, et tu te sens peu à peu envahir par un sentiment de réconfort. lorsque tes doigts viennent caresser les siens, lorsque sa paume rassurante vient te serrer un peu plus fort. alors tu lui rends son sourire, tu le vois te détailler attentivement, avant que ses iris brillants ne retrouvent le chemin des tiens. " t'es magnifique nora ", qui s'échappe de ses lippes malicieuses. tu hoches la tête, ris légèrement, avant de répondre à ton tour. " merci, même si je t'arrive pas à la cheville. ce soir c'est toi le roi de la fête je crois bien. " dis-tu avant de secouer ta main blottie contre la sienne. tu devais être presque aussi rouge que ta robe, depuis que t'avais entendu son compliment. intérieurement t'étais comme une gamine, intimidée face à cet homme plein de charisme. pourtant c'était lui. c'était isaac. ton isaac. il te dit qu'il est heureux de te voir ici, se frayant un chemin entre ces corps qui se collent, saluant des connaissances sur son passage. tu restes derrière lui et te laisse guider. c'est lui qui gérait la soirée, lui que tu devais suivre. tu devais surtout pas lui faire honte, ni l'afficher devant qui que ce soit. t'avais pas intérêt à déconner ce soir, nora. tu lui réponds pendant qu'il marche, en évitant son regard, troublée par ses mots délicats. " j'suis contente de te retrouver aussi isaac. " murmures-tu en sa direction, pour ne pas que trop d'oreilles égarées entendent votre conversation. il abandonne subitement ta main pour saisir deux coupes de champagne, une qu'il te tend en offrande. tes lèvres se détendent pour laisser place à ton sourire. tu le remercies d'un signe de la tête. tu sens sa main qui vient se poser doucement sur le creux de ton dos. à son contact grisant tu frissonnes, puis tu hausses les épaules pour répondre à sa question. " je t'en prie. si je peux me permettre d'être honnête, j'aurais été plus à l'aise avec toi, le canapé, une pizza et la télé. " lui glisses-tu discrètement avant d'esquisser une grimace. t'allais pas lui mentir et lui dire que tu te sentais comme un poisson dans l'eau. non. parce que c'était loin d'être vrai. tu le faisais pour lui. et tu voulais qu'il se rende compte des efforts que t'avais fourni, en venant à cette réception. il te dit qu'il doit te présenter à des personnes importantes. génial. t'es encore plus en confiance après ses dires. t'es vraiment rassurée, nora. " je crois qu'il me faudra bien plus que cette coupe de champagne pour me détendre. " soupires-tu avant de venir trinquer ta flûte contre la sienne. tu trempes tes lèvres dans ce liquide en ébullition, puis tu termines ta boisson d'un trait. tu lui souris et tu te perds à nouveau dans son regard. t'avais de la chance, nora. t'étais une privilégiée. t'étais peut-être la seule personne de cette salle à connaitre le goût de ses lèvres. la seule qui avait pu profiter d'une étreinte au creux de ses bras. alors intérieurement, t'essayais de te donner du courage, de te dire que t'avais une longueur d'avance face à tout ce gratin que tu pouvais pas supporter. tu regardes autour de toi, tentant de te repérer au milieu de tous ces gens. puis tu es interpellée par cette fille qui se rapproche de lui. cette blonde, en magnifique robe bleue, qui vient se planter juste sous son nez, le sourire jusqu'aux oreilles. tu la fixes, les écoutes se dire des futilités. mais t'es pas bête. tu sais très bien comment agit une femme lorsqu'un homme l'intéresse. sa voix aiguë te prend aux tripes. tu peux déjà pas te l'encadrer cette idiote. tu restes en retrait, tu dis rien. même si tu vois qu'elle tente d'user de ses charmes. qu'elle essaie d'instaurer un contact en lui donnant quelques tapes amicales. des sourires à la pelle. du eye contact qu'elle jugerait profond. ça te donne envie de rire. mais tu peux rien faire. jusqu'au moment où ses iris viennent se poser sur toi, sur tes courbes, sur ton regard de velours. elle s'adresse à isaac, lui demande qui est la charmante demoiselle qui l'accompagne. tu affiches un sourire exagéré, plus grand que nécessaire, puis tu réponds à sa place. " nora. enchantée. " dis-tu de tes lippes crispées. tu réalises presque une courbette devant elle, avant de te détourner et d'interpeller le serveur qui passe avec son plateau. tu reposes ta coupe vide, l'échange contre une nouvelle. et l'instant qui suit tu la portes à tes lèvres. puis tu regardes isaac, l'air imperturbable. tu veux surtout pas montrer que ça te dérange, ces conversations incessantes. tous ces gens qui viennent vous couper. surtout si elles sont blondes et qu'elles sont plutôt du genre canon.

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MessageSujet: Re: you're my 11:11 wish (isaac)   you're my 11:11 wish (isaac) EmptyMer 14 Nov - 19:20

 you're my 11:11 wish
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Nora qui illuminait la pièce par son sourire et son naturel. Elle était la plus belle ce soir, elle était celle qui attirait le plus de regards. Nora, elle n’avait jamais eu besoin d’un tas d’artifices pour être belle. Elle n’avait pas à se mettre sur son trente et un pour attirer les regards sur elle. Tu ne pouvais la quitter du regard, l’observant dans cette robe qui moulait à la perfection ses courbes divines. T’en étais resté bouche bée. T’étais habitué à Nora et ses tenues décontractées. Vous n’étiez jamais sortis au restaurant, n’aviez jamais fait de sorties impliquant une tenue un peu plus soignée que d’habitude. Tu la découvrais sous un autre angle ce soir et t’en étais époustouflé. Nora, tu la sentais impressionnée par ce monde qui lui était étranger. Tu tentais vainement de la dérider, serrant sa paume un peu plus fort. T’avais envie qu’elle se sente bien, parce que peut-être qu’elle serait amenée à côtoyer ces personnes un peu plus, tu voulais pas qu’elle ait peur de ces regards, de ces oeillades indiscrètes. T’avais jamais attaché d’importance au regard des autres, jamais attaché d’importance au jugement des personnes t’entourant, conscient de ce que tu étais et l’assumant pleinement. Nora, elle était de nature plus réservée et tu espérais que ce soir elle ne se sente pas à l’étroit parmi ces hommes d’affaires aux regards intransigeants. Tu souris à ses mots, haussant les épaules, un sourire satisfait. T’étais comme un gamin lors de son premier rendez-vous. Toutes tes certitudes s’étaient envolées. Comme si tu devais à nouveau conquérir son coeur. Tu tires sur les pans de ton costume. “Et t’es ma reine.” Tu dis, un sourire accroché aux lèvres avant de déposer un léger baiser son front.Tu observais la foule qui défilait autour de vous, appréciant les sonates de piano qui résonnaient dans la pièce. Tu appréciais l’effort que Nora avait fait pour toi ce soir. Tu voulais la remercier, d’avoir accepté l’invitation, parce que tu savais qu’elle avait fait ça pour te voir. Vous n’aviez pu vous revoir de par ton emploi du temps qui était chargé. Vaquant toujours à tes occupations, t’avais pas eu une minute de répit. Tu souris à ses mots, demeurant silencieux. Tu saisis deux coupes de champagne, en tendit une à la belle et tu portais la tienne à tes lèvres. Sa remarque te fit légèrement rire, parce que jamais t’aurais pensé voir Nora dans ce genre d’endroits. C’était presque insolite. “Prochaine fois promis. Juste toi et moi, un truc simple, ça te va ?” Tu lui demandes, un sourire aux lèvres. Ton regard à l’affût, souriant aux personnes qui passaient devant toi, des clients curieux qui devaient probablement se poser un tas de questions sur cette mystérieuse inconnue qui t’accompagnait. T’avais toujours été discret quant à ta vie privée, ne souhaitant faire un amalgame entre ta vie professionnelle et privée. Mais ce soir, tu bravais un peu les codes. Tu serres son étreinte au creux de son dos, la rapprochant un peu vers toi. “Te prends pas la tête. Reste toi-même Nora.” Tu lui répondis doucement, parce que tu voulais pas que Nora ce soir, elle joue un rôle qui ne lui ressemblait pas. Tu ne voulais pas ce soir que Nora ne soit pas elle-même pour plaire à ces personnes, pour susciter leur intérêt. Parce que toi, t’aimais cette Nora. Celle que t’avais connue quand t’étais ado. Celle qui était en face de toi, tremblant comme une feuille. Tu tentes de la dérider, parce que tu voulais simplement qu’elle respire à nouveau. Y avait cette cliente, celle que t’avais conseillée que tu vis arriver. Tes lèvres se pinçaient parce que tu redoutais la réaction de Nora. Nora qui s’était reculée, vous laissant discuter. Tu devais rester un hôte accueillant, t’avais pas le droit d’écourter la conversation parce que tu savais que c’était important d’échanger avec ses clients. Alors tu ne répondais pas à son regard qui se voulait charmeur, ni à ses tapes amicales. Au fond de toi, t’étais légèrement amusé par la situation. Mais tu ne prêtais pas attention à cette cliente, un peu trop potache. Tu demeurais simplement poli, pour ne pas la froisser elle et ses humeurs massacrantes. Elle demande qui était la jeune femme derrière toi et alors que tu t’apprêtais à répondre, Nora elle avait pris les devants. Tu ressentais ce brin de jalousie, qui ne t’échappait pas. Nora qui part chercher une nouvelle coupe de champagne, tu tentes de rester concentré sur la conversation. Finalement, la cliente s’échappe, tu la salues d’un geste de tête, et regardes Nora d’un air amusé. “Tu fais quoi là?” Tu t’approches d’elle, l’observes, elle et ses joues rosées. Tu pouvais cacher ton amusement. Tu passes ta main sur l’une d’entre elles délicatement avant de la retirer. “T’es jalouse ? Si ça peut te rassurer, je préfère les brunes.” Tu dis, glissant à son oreille amusé. “Y a aucune fille qui peut rivaliser avec toi. T’es ma reine après tout.” Tu dis, amusé, prenant la coupe de champagne qu’elle avait entre les mains pour la reposer sur une table plus loin. “J’vais devoir te porter si tu continues à vider toutes les coupes de champagne.” Tu tentais de dérider Nora qui n’avait pas apprécié l’interpellation de cette cliente. T'étais surpris lorsqu'elle s'était affirmée, agréablement surpris même. Tu glisses vers elle doucement : “ Y a un rooftop. Je t’emmènerai après. Quand t’en auras marre d’être ici.” Tu dis, en souriant, pour la rassurer. Que vous vous accorderez quelques minutes de répit pour respirer l’air frais. Que tous les deux, comme elle le voulait. Tu lui devais bien ça après tout.

@Nora Hortega
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MessageSujet: Re: you're my 11:11 wish (isaac)   you're my 11:11 wish (isaac) EmptyJeu 15 Nov - 13:03

depuis que tu l'avais retrouvé, tu te sentais mieux. sa présence te rassurait, le contact de sa main te réchauffait le cœur. c'était lui, qui dominait tout ce beau monde ce soir. lui qui sortait du lot. et lorsque tu le vois tirer les pans de son costume, armé de son sourire charmeur, tu peux pas t'empêcher de rire. il dit que t'es sa reine. tu voyages de nouveau dans le temps, t'as envie de le taquiner comme quand vous n'étiez que des gamins. il t'embrasse sur le front, geste auquel tu ne t'attendais pas, vis-à-vis du monde alentour. tu pensais qu'il voudrait rester discret. alors t'es surprise, et tu réponds à sa remarque. " tellement cliché. " dis-tu les yeux plissés, ce sourire radieux demeurant sur ton visage. tu sais qu'il en fait des tonnes pour t'amuser, te permettre de te détendre. mais au fond tu te sentais flattée, privilégiée. tu sais pas combien de femmes ont eu l'occasion de l'accompagner lors de ce genre de soirées mondaines, mais tu espérais faire partie des rares qui en avaient eu l'opportunité. vos coupes s'entrechoquent, vous trinquez. chacun porte le champagne à ses lèvres, avant de se délecter de ce plaisir étincelant. tu hausses les épaules en le défiant du regard lorsque t'entends sa réponse. " j'attends de voir monsieur kolston. je trouverai toujours un peu de temps pour toi. " souffles-tu, avant de terminer ton verre aussi vite que tu l'as entamé. t'étais pas à ton aise ce soir. bien qu'il soit là, à tes côtés. comme si ça ne suffisait pas à guérir ton mal-être. c'était pas ton monde nora, c'était pas les lieux que tu fréquentais habituellement. t'avais peur de faire une bêtise, peur de lui faire honte. alors t'osais rien faire, tout simplement. tu le sens te rapprocher de lui pour tenter de te rassurer une énième fois, son contact plus proche te fait du bien, mais t'arrives pas à défaire le nœud qui se noue dans ton intérieur. tu te laisses faire, te laisse porter presque contre lui, mais tu dis rien. tu te contentes d'hocher la tête pour lui montrer que t'as compris. puis y a cette blonde incendiaire qui arrive de nulle part, telle une flamme qui te brûle les yeux. sa vision t'es insupportable. t'es jalouse nora. jalouse quand tu la vois lui parler et s'intéresser à lui. en temps normal t'aurais presque eu envie de faire irruption dans leur conversation, mais ici tu peux pas. et t'as aucun droit de lui faire une scène. il t'a pas promis le monde, isaac. il t'a juste demandé de venir ici avec lui, en tout bien tout honneur. tu tentais de calmer ton agacement en prenant de nouveau une coupe de champagne. t'en avais sacrément besoin. parce que si tu commençais à t'énerver, t'allais gâcher sa réception. alors tu bois quelques gorgées, le regarde du coin de l’œil pendant qu'il discute. tu fais bouger ta mâchoire pour tenter de la décrisper même si la tâche s'annonce pas des plus faciles. puis tu détournes le regard, ne supportant plus de les voir s'afficher devant toi. c'était professionnel, tu le savais. mais tu pouvais pas t'empêcher de ressentir ce brin de jalousie. tu trempes de nouveau tes lèvres dans ton verre, avant qu'il ne fasse irruption devant tes yeux de biche. tu hausses les sourcils, réponds à sa remarque en prenant un air innocent. " rien du tout, je me désaltère tu vois, je dois bien trouver comment m'occuper. " dis-tu, comme un message subliminal que tu lui fais passer. il s'approche de toi, caresse doucement tes joues pour se moquer de toi. tu te laisses faire avant de répliquer. " je suis sûre que la couleur des cheveux n'a pas d'importance en réalité. " lui balances-tu, en jouant avec le verre que t'avais entre les mains. t'étais un peu contrariée, mais tu voulais pas que ça ruine ta soirée pour autant. il te sort une réplique digne d'un film à l'eau de rose, et ça te fait lever les yeux au ciel. pourtant, tu peux pas t'empêcher de rire, en entendant ses mots. il était mignon isaac, dans ses paroles envers toi. il restait attentionné tant qu'il le pouvait, entre deux personnes qu'il devait saluer. puis sa main vint te retirer le champagne qu'il te restait, avant qu'il ne le pose plus loin. tu fronces les sourcils, passe la main dans tes cheveux pour les remettre en arrière. tu le fixes en dévoilant ton sourire amusé, puis tu lui donnes une tape sur l'épaule. " va pas croire que je te ferai ce plaisir. " dis-tu, avant de regarder autour de toi à nouveau. il y avait de plus en plus de monde. la salle commençait à se remplir, et tu te sentais déjà à l'étroit. isaac glisse vers ton oreille, tu sens son souffle qui vient s'égarer près de ton cou. tu hoches la tête à ses mots, puis tu le regardes lorsqu'il se recule pour se tenir face à toi. " j'en ai déjà marre. mais tu peux pas te permettre de partir maintenant. on peut rester encore un peu, t'en fais pas pour moi. " dis-tu de ta voix malicieuse. c'était touchant, sa façon de prendre soin de toi. de te proposer de fuir quand t'en ressentirais le besoin. mais tu voulais pas non plus être un boulet, ni qu'il te traite comme une enfant. tu devais faire des efforts pour lui, pour que sa soirée soit également réussie. t'allais pas te la jouer gamine égoïste qui exige tout et n'importe quoi. parce que t'es pas une fille capricieuse, nora. alors tu peux continuer à l'endurer si c'est pour lui. un autre groupe de personnes se dirige vers vous, tu leur souris, puis tu les laisses discuter avec isaac, t'éclipsant discrètement un peu plus loin. parce que toutes ces conversations barbantes, t'en avais déjà marre. t'avais hâte que ce soit terminé. qu'il ne soit plus qu'à toi. alors tu préfères le laisser gérer ses affaires tout seul, comme un grand, tant qu'il n'a pas besoin de toi. tu vagabondes entre les gens, tu leur souris, parce que c'est devenu presque un automatisme chez toi. la coupe de champagne que t'as bu, en ajoutant la moitié de la seconde, commencent à te faire un peu d'effet. tu sens le bien-être qui se propage peu à peu dans tes veines, une chaleur enivrante qui te réconforte et qui te donne envie d'en avoir encore plus. alors tu te diriges vers l'un des buffets, mais tu laisses tomber ta pochette dans ta course. tu te retournes, commence à te baisser avant de te retrouver nez à nez avec un homme. la quarantaine, cheveux poivre et sel. costume gris de grand couturier. regard de braise qui en ferait fondre plus d'une. vos mains se touchent et tu recules la tienne instinctivement, avant de sourire. vous vous relevez, il te tend le sac que t'as laissé tomber. tu le remercies poliment, puis tu commences à entamer la conversation avec lui. il avait l'air plutôt gentil. et vu qu'isaac était occupé à faire bonne figure devant tous ces riches de manhattan, tu pouvais bien raconter ta vie à ce charmant inconnu. il te propose à son tour une coupe de champagne, que t'acceptes. parce que ton beau brun n'est plus dans les parages, pour venir te réprimander. et parce que ses salutations allaient sûrement durer encore un moment. t'allais pas t'empêcher de vivre en attendant. alors tu trinques ton verre contre le sien et tu continues votre discussion.

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MessageSujet: Re: you're my 11:11 wish (isaac)   you're my 11:11 wish (isaac) EmptyVen 16 Nov - 18:34

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Tu tentais de dérider Nora, qui, pour ses premiers pas parmi l’élite new yorkaise, se sentait inconfortable avec tout ce luxe qui lui était étranger. Tu te rappelais de tes débuts dans la haute société. De leurs regards médisants, méprisants. De leurs regards emplis de jugements, toi qui n’étais pas né dans ce milieu là. Tu te rappelles des difficultés à engager la conversation, parce que tu n’étais pas légitime, parce que l’on pensait que tu n’étais pas à la hauteur. Et tu avais su tirer ton épingle du jeu. Tu avais su t’insérer dans cette société, alors qu’elle t’était étrangère. T’avais rien lâché, t’avais montré ce dont tu étais capable et aujourd’hui, tu n’étais plus regardé de travers. Et tu comprenais l'appréhension de Nora et tu tentais de la faire sourire, elle qui semblait crispée. Tu voulais simplement qu’elle se sente bien, rassurée par ta présence. Tu souris à ses mots, haussant les épaules. “Ouais et alors ?” Tu demandes, ce rictus qui ne quittait pas tes lèvres malicieuses. Peut-être que ce n’était pas les retrouvailles auxquelles elle s’attendait. Peut-être que Nora, elle aurait préféré quelque chose de plus simple. Mais t’avais voulu l’emmener dans ton nouveau monde. Pour qu’elle comprenne ce que t’étais devenu à présent. Que t’avais dû travailler pour parvenir à te hisser parmi les meilleurs. Tu voulais montrer à Nora ce que t’étais devenu. Il y avait encore quelques années à rattraper. Encore des histoires à lui conter mais tu te réserverais pour plus tard. Son anxiété qui était palpable. Nora qui serra un peu plus l’emprise de son sac, les yeux affolés par cette foule qui ne faisait que s’agrandir. Les échos des conversations retentissant dans la salle. Des verres qui s’entrechoquaient dans chacun des recoins, Nora qui semblait ne plus savoir où donner de la tête. T’avais envie simplement qu’elle passe une bonne soirée. Qu’elle ne prêtait pas attention à ces oeillades insistantes, à ces sourcils froncés quant à la raison de sa présence ici. Tu voulais simplement qu’elle savoure le moment en ta présence, qu’il n’y ait qu’elle et toi, parce que le reste, tu t’en fichais. Jusqu’à ce que cette cliente débarque de nulle part. Elle te parlait de votre dernier contrat, ne tarissant pas d’éloges dans ton travail, te rappelant sans cesse tes prouesses, celles que tu avais faites pour lui permettre d’acquérir un marché. Tu souriais, tirant sur les pans de ta veste, jetant des regards vers Nora. Nora qui respirait la jalousie, Nora qui prenait sur elle pour ne pas venir faire une scène. Parce qu’elle savait que l’endroit n'y était pas adéquat, qu’il pourrait y avoir des conséquences dommageables dans ton travail. T’appréciais le fait qu’elle ne dise rien, parce que t’attachais même pas d’importance à ses oeillades insistantes, à ses clins d’oeil charmeurs. Tu te contentais de sourire, comme bon professionnel tu étais. Tu sentais le regard insistant de Nora derrière toi, Nora qui perdait patience, mais qui devait faire bonne impression. La cliente finit par s’échapper et toi, t’avais ce sourire satisfait d’un môme de dix ans. Nora, aux sous-entendus implicites, tu lèves les yeux au ciel, un sourire amusé. “J’ai discuté deux minutes avec elle Nora.” Tu répondis, d’un ton enjoué. Tu commençais à la taquiner, parce qu’avec Nora, ça avait toujours été comme ça. Une relation qui n’avait pas muée avec le temps. Tu l’observais, un brin amusé par ses réflexions qui puaient la jalousie. Une jalousie que Nora n’avouerait jamais mais qui pourtant était plus qu’évidente. “T’as toujours cette image de moi qui saute sur tout ce qui bouge ?” Tu demandes, haussant les épaules, avant de rire. “J’sais pas ce qui t’as donné cette impression. Mais ça fait plaisir en tout cas.” Tu dis, un ton presque teinté de reproches. Parce que t’aimais pas cette image qu’elle avait de toi Nora. Parce que si tu ne brillais pas par ton romantisme, t’étais pas non plus l’éternel connard qu’elle pensait que tu étais. Tu ne voulais pas lui expliquer tes relations amoureuses, conscient que tu la contrarierais davantage. Tu demeurais silencieux, ne voulant pas justifier à nouveau ton cas. Mais tu savais les efforts qu’elle faisait pour toi. T’étais conscient que Nora, elle aurait pu se défiler et te laisser aller seul. Tu ne l’aurais pas blâmée de ne pas avoir voulu assister à l’étalement de la richesse des clients. T’essayais de faire à ton tour des efforts pour qu’elle se sente bien, quitte à t’extirper des lieux avec elle quelques instants, le temps qu’elle reprenne ses esprits. Tu souris à ses mots. Tu n’avais eu le temps de lui répondre que des collègues vinrent à ta rencontre. T’avais pas eu le temps de remercier à nouveau Nora des efforts qu’elle faisait, qu'on vient à toi pour discuter de stratégie. Tu l’avais vue s’éloigner Nora, mais t’avais pas pu la retenir. Parce que ton travail était aussi important et que ce soir, tu ne pouvais te permettre d’échapper à tes responsabilités. T’avais finalement réussi à t’éclipser de la conversation, prétextant être appelé autre part. Tu cherchais Nora. Nora qui avait disparu de ton champ de vision, Nora que tu aperçus plus loin conversant avec l’un des clients de la société. Tes sourcils qui se froncèrent, tu te frayais un passage parmi la foule, saluant d’un sourire timide quelques têtes familières. Y avait Nora qui trinquait avec un autre. A ton tour, t’étais jaloux. Qu’elle puisse s’intéresser à un autre que toi. Ton visage qui se crispait mais que tu tentais de dérider, t’avançant vers elle. Ta main qui passe dans le creux du dos de Nora, Nora que tu approchais de toi, serrant la main de ce type. Qui semblait déchanter. T’avais ton sourire victorieux que tu pouvais pas cacher. “Je te cherchais partout chérie.” Tu prenais un malin plaisir à jouer le rôle de petit-ami de Nora. Le type en face qui finit par se retirer, vous adressant un sourire aimable. Toi qui glousse, comme un gamin de dix ans. “Je savais pas que t’étais attirée par les vieux.” Tu dis, relâchant son emprise, haussant les épaules, un sourire taquin.“J’avais dit mollo sur le champagne.” Tu dis, posant sa coupe derrière toi. Tu la regardes à nouveau, tes yeux qui se posèrent sur les quelques personnes qui dansèrent. “Tu veux aller danser ? J’tai jamais emmenée au bal. C’est le moment de me rattraper. Nora Hortega, tu veux m’accompagner pour une danse ?” Tu demandais, un sourire taquin, tendant ta main. “Parce que j’aimerais vraiment partager une danse avec toi.” Tu rajoutes, voulant simplement détendre l’atmosphère avec ton comportement d’ado pré-pubère.

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MessageSujet: Re: you're my 11:11 wish (isaac)   you're my 11:11 wish (isaac) EmptySam 17 Nov - 7:43

t'étais jalouse. tu pouvais pas t'empêcher de les regarder de travers, même s'ils ne faisaient que discuter. ça t'embêtait de le voir s'intéresser à une autre que toi. parce que toi, t'avais d'yeux que pour lui ce soir. alors t'étais contrariée. t'aurais pas imaginé la soirée comme ça, rester près de lui à sourire et à attendre qu'il termine de discuter avec tous ses clients. alors tu montrais ton mécontentement à ta manière. tu t'éloignais, vaquait à tes occupations. et il revenait vers toi. t'arrivais à l'attirer comme un aimant au bout de quelques minutes. il s'amusait à te taquiner. il prenait un malin plaisir à te torturer un peu plus, relevant les remarques que t'avais faites sur son interlocutrice. tu arquais un sourcil, l'air sérieux en répondant à ses mots. " c'est déjà trop pour moi. " dis-tu en ouvrant un peu plus les yeux, mimant un geste d'éventail avec ta main. son sourire malicieux menaçait de te déstabiliser, mais toi, tu restais de marbre, tu tentais de ne pas craquer à l'envie de lui sourire à ton tour. il te demandait si tu le voyais toujours comme un sale type, si t'avais laissé cette étiquette de " grand séducteur " sur son front. et pourquoi tu l'imaginais tel quel. tu souris comme une gamine, puis tu te penches près de son oreille. " les danseuses que tu fais venir chez toi. tu sais, celles dans mon genre. " murmures-tu avant de lui faire un rapide clin d’œil. tu savais pas combien d'entre elles avaient eu l'occasion d'aller chez lui pour se déhancher, mais t'avais même pas envie d'être curieuse à ce sujet. ça t'avais suffit à avoir une mauvaise impression, alors que ça voulait probablement pas dire grand chose. ça devait être  pour satisfaire sa clientèle, mais ça, tu préférais te garder de lui dire. tu préférais le laisser penser que t'étais en rogne à ce sujet. à nouveau, un petit groupe vient à sa rencontre. tu soupires presque, silencieusement. tu sais qu'ils vont reparler boulot, entreprise et tout le reste. choses auxquelles t'es pas rattachée. sujets de discussions qui ne te concernent pas. alors tu tournes les talons et tu te faufiles un peu plus loin. dans ton périple tu rencontres cet homme qui ramasse ta pochette, puis tu commences à parler avec lui, nouvelle coupe de champagne à la main. vous trinquez, tu portes le liquide enchanteur à tes lèvres et tu te détends enfin. tu souris, tu ris presque, lorsqu'il te demande pourquoi t'es venue dans cette soirée. " je connais bien l'organisateur. " lui souffles-tu, de ton air malicieux. s'il savait. tu sens une main qui vient t'effleurer le dos. la chaleur de sa paume que tu reconnais. et là, tu manques presque de t'étouffer en entendant les mots qui sortent de sa bouche. tu te retiens de ne pas rire, alors tu arbores cet air crispé et impénétrable, qui sert juste à cacher ce sentiment de satisfaction. " c'est vrai ? mille excuses... c-h-é-r-i. " dis-tu en intensifiant les dernières syllabes, ton regard de velours se perdant dans le sien. " j'avais un peu soif, et j'ai fait une belle rencontre sur le chemin. " balançais-tu, impitoyable. t'avais envie de l'énerver un peu, de le provoquer. c'était vous deux tout craché. avec votre jalousie que vous refuserez bien de vous avouer. tu te sentais puissante, satisfaite de le voir revenir à tes côtés. t'aimais ce sentiment d'appartenance, le fait qu'il soit aussi possessif envers toi. t'avais l'impression d'être à lui, et ça te plaisait. ton interlocuteur s'éclipse, tu lui souris en faisant un signe d’au revoir. isaac qui te relâche et glousse comme un enfant, fier de sa connerie. tu surenchéris à ses paroles, buvant à nouveau une gorgée de champagne. " je savais pas que tu parlais autant, j't'ai jamais vu aussi bavard. " répondais-tu, mauvaise. t'aimais pas les vieux, nora. ils t'intéressaient pas le moins du monde. mais si pour lui la quarantaine voulait dire fossile, alors il pouvait bien penser ce qu'il voulait. il s'empare à nouveau de ta coupe pour la reposer plus loin. tu fronces les sourcils et lèves les yeux au ciel. " est-ce qu'il y a quelque chose que j'ai le droit de faire dans cette soirée ? " dis-tu d'un air désinvolte, le sondant de tes iris amusés. t'avais l'impression qu'il était ton père ce soir. mais si tu buvais pas, t'allais t'ennuyer. tu savais pas quoi faire, pas quoi dire. et à chaque fois que tu trouvais un échappatoire, il venait te l'enlever. t'arborais une mine boudeuse, croisant les bras autour de ta poitrine. tu le vois regarder les quelques personnes sur le parquet, puis il se tourne vers toi. il te demande si tu veux venir danser avec lui, puisqu'il n'a jamais pu t'accompagner au bal. tu le sondes avec attention, parce que tu sais pas s'il se moque de toi ou s'il est sérieux, avec son air d'adolescent qu'il aime revêtir. " c'est vrai ça. qu'est-ce que tu foutais pendant toutes ces années au lieu de m'y emmener ? " réponds-tu avec une pointe d'amertume. vous n'aviez pas pu profiter de vos jeunes années comme il se doit. jamais t'avais pu sortir avec isaac pour aller danser dans un endroit comme celui là. jamais t'avais porté une robe de princesse comme ce soir. t'étais comme dans un conte de fées, sauf que t'avais du mal à t'y projeter. parce que ce monde, c'était pas pour toi, nora. tu méritais pas tout ça, tout ce superflu qui te correspondait pas. tu le regardes encore, ses canines acérées, te tendant la main pour te conquérir, te montrer qu'il voulait vraiment danser avec toi. tu lèves les yeux au ciel, fais mine de réfléchir, avant de diriger tes prunelles azuréennes vers les siennes, et d'attraper sa main. " j'espère que tu sais danser monsieur kolston. mes pieds ne sont pas prêts pour tes maladresses. " dis-tu avant de dévoiler ton plus beau sourire. vous vous dirigez vers la piste, main dans la main, tu peux pas t'empêcher de rire en chemin, lui jetant des rapides coups d’œil à la volée. votre complicité ne s'éteignant jamais. vous vous fondez entre les gens, puis tu viens lui faire face. ton regard amusé qui vient le taquiner à nouveau. tes doigts qui se resserrent, dans sa paume que tu tiens déjà. son autre main qui passe autour de ta taille, et qui te rapproche brusquement près de lui. trop proche de lui. alors tu ris bêtement, t'es intimidée comme une adolescente à son bal de promo. tu te recules légèrement, pour pouvoir respirer un peu, mais il vient à nouveau te plaquer contre lui. tes yeux de biche s'agrandissent, t'en as le souffle coupé. peut-être qu'à cette distance, il arrive à entendre ton cœur qui tambourine dans ta poitrine. il s'affole en quelques secondes. tu tentes de déglutir tant bien que mal, parce que tu te sens toute petite face à lui. t'as l'impression qu'il pourrait te bouffer en un instant. il suffirait d'un mot. d'un geste. et tu tomberais dans ses bras, idiote que tu es. ta main vient se positionner autour de son bras, et vous commencez à danser, lentement. vous suivez le rythme de la musique, et tu te laisses guider par ton brun ténébreux. t'es toujours peu sûre de toi, tu doutes de tes talents de danseuse, parce que t'as pas eu souvent l'occasion de les améliorer. mais tu fais tout pour tenter de te concentrer, et de ne pas lui faire honte. vos yeux ne se quittent pas, t'es comme hypnotisée face à ses iris transperçants. cet homme, il te captive. il te fait vibrer. t'es comme esclave de son sourire. tu tentes de détendre tes traits qui se crispent petit à petit, parce que cette proximité te rend fébrile. tu le fixes toujours, intensément. puis tu te décides enfin à briser ce silence, de ta voix cristalline qui résonne jusqu'à lui. " t'aurais dansé avec moi comme ça, si on avait pu aller au bal ? " souffles-tu sans détourner le regard, une pointe d'amertume qui te prenait à l’intérieur. t'étais envahie de nostalgie à ce moment là. tu te demandais ce qui aurait pu advenir de vous, s'il n'était jamais parti. si vous vous étiez rencontrés dans d'autres circonstances. si t'avais pu vraiment partager une danse avec lui, au lieu d'être partis vivre chacun de votre côté. tant de moments perdus. trop de temps gâché. tu soupirais, attendant sa réponse. tentant de ne pas te laisser submerger par l'émotion. le temps passe mais t'as jamais oublié. non. tu l'as jamais oublié. lui.

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MessageSujet: Re: you're my 11:11 wish (isaac)   you're my 11:11 wish (isaac) EmptySam 17 Nov - 18:54

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Nora qui décidait de ressasser vos retrouvailles, provoquant un de tes longs soupirs. T’étais conscient de l’avoir retrouvée dans des conditions qui n’étaient pas les plus propices. Pourtant, t’avais jamais été emballé à l’idée d’inviter une inconnue pour assouvir le besoin de tes clients et collègues. Tu les avais laissé organiser cette soirée parce que tu voulais simplement mieux les appâter dans tes filets et t’avais finalement échoué. Ils étaient repartis bredouille, parce que Nora, elle n’avait dansé que quelques secondes. Tu ne l’aurais jamais laissée se déhancher encore quelques minutes de plus pour la satisfaction d’hommes aux envies perverses. Jamais. “C’était la première et dernière fois que je le faisais. C’était pas mon idée.” Tu finis par dire, soupirant. T’aimais pas cette image qu’elle avait de toi. D’homme à conquêtes, les comptant par dizaine. Parce que t’avais eu des histoires après Nora, des histoires qui s’étaient soldées par des échecs mais des histoires sérieuses. T’étais plus tombé amoureux après Nora, plus aucune fille n’avait su te prodiguer ces mêmes sensations, ces mêmes désirs. Tu t’éprenais, puis tu finissais par partir ou elles finissaient par s’en aller. Peut-être que t’étais resté toujours amoureux de la même fille depuis toujours, celle que t’étais pas parvenu à oublier. Cette gamine de quatorze ans pour laquelle t’avais été prêt à tout. Y avait que Nora qui parvenait à susciter autant d’irrégularité dans tes battements du coeur, que Nora qui parvenait à susciter autant ton intérêt après autant d’années. Nora, c’était la fille au milieu de ces tourbillons qui te faisaient perdre la tête. Ton regard qui se fronçait lorsque tu partis à sa recherche après que tu eus discuté de travail. T’étais conscient de la pénibilité à supporter ces interventions qui n’en finissaient pas, tu comprenais qu’elle veuille prendre du recul. Tu la cherchais du regard, te frayant une place parmi la foule, ne t’arrêtant plus pour discuter affaire. La vue de Nora rire avec un inconnu te provoquait un noeud à l’estomac. Comme si, pendant un instant, tu crus qu’elle t’oublierait avec un autre. C’était inenvisageable. Tu voulais être le seul à ses yeux, tu ne voulais pas que d’autres tentent de se faire une place dans son coeur meurtri. T’étais égoïste quand il s’agissait de Nora. L’envie de la partager ne t’effleurerait jamais l’esprit. Parce que pour toi, Nora, elle ne pouvait aimer que toi. T’avançais d’un pas assuré, ta mâchoire contractée. Tu n’avais pas réfléchi quand tu posas ta main au creux de son dos, tu ne t’étais pas demandé si elle avait envie de discuter avec cet inconnu. Tu ne lui laissais pas le choix, imposant ta présence. Tu souriais, ce sourire victorieux, fier de ses actions. T’étais conscient d’avoir crée un malaise mais t’en étais même pas désolé. Nora qui entre finalement dans ton jeu, tu la regardes, lui glissant un clin d’oeil, parce que Nora, elle te connaissait mieux que personne. Tu savoures silencieusement ta victoire. “Je suis désolé chérie, je ne te laisserai plus.” Tu dis, en resserrant son emprise. Le type en face de vous semblait confus et les paroles de Nora te crispèrent légèrement. “Je vois ça. Quand le chat n’est pas là, les souris dansent.” Tu finis par dire, d’un sourire malicieux, saluant le mystérieux type qui, probablement gêné par votre conversation préférait fuir. Tu retires ta main, jetant un regard vers Nora, qui semblait se délecter de ta jalousie. Jalousie que tu n’assumerais pas mais qui était si évidente. Tu écoutes les reproches de Nora à nouveau, levant les yeux au ciel. “Y a plein de trucs que tu sais pas sur moi Nora.” Tu répondis, d’un sourire forcé, qui disparut aussitôt. Tu reposes sa coupe plus loin et ris à ses mots. “Rester avec moi. Pas parler au premier inconnu pour tenter de me rendre jaloux.” Tu dis, haussant les épaules. Tu voulais simplement être avec elle, qu’elle ne s’échappe pas dès que tu te discutes avec un groupe d’inconnus et trouve un échappatoire auprès d’un autre. T’avouais à demi-mots ta jalousie. Tu souris face aux prunelles amusées de Nora, parce que tu parvenais à rester fâché. Sa mine boudeuse qui te provoquait un léger rire, parce que Nora elle était si différente des autres. Elle n’avait jamais changé, te rappelant ton adolescence, celle que tu n’étais parvenu à oublier. Voyant quelques personnes danser au loin, t’avais envie d’amener Nora avec toi. T’avais plus envie d’être interrompu à tout va, tu voulais simplement savourer un moment auprès d’elle. Tu lui proposes de se joindre à toi pour une danse, pourtant Nora elle semblait réticente pensant encore à un de tes canulars. Tu sens une pique emplie d’amertume et t’accuses le coup, baissant le regard. “Pourquoi parler du passé quand on est dans le présent Nora?” Tu fis simplement remarquer, le ton dépourvu de reproches. Tu voulais simplement savoir pourquoi elle ressassait des souvenirs douloureux quand vous pouvez simplement profiter du présent. Tu lui tends sa main, elle accepte, pour ton plus grand bonheur. Tu souris à ses mots. “Je serai à la hauteur de cette première danse.” Tu dis, glissant un clin d’oeil, l’attirant vers la piste. Tu sentais Nora intimidée, peut-être parce que c’était une première fois entre vous. Vous n’aviez jamais eu de rendez-vous romantiques. Simplement quelques rendez-vous par ci par là, mais t’avais jamais pu lui offrir ce genre de moments et ce soir t’avais envie de rattraper le temps perdu. Tu la prends par la taille, la reprochant vers toi. Ton regard charmeur qui ne la quittait plus, cette gamine qui était devenue une femme, une femme qui parvenait à chambouler toujours autant tes émois. Tu l’observes, sens ses doigts tremblants, elle tente de s’échapper, mais toi, tu la tiens fermement contre toi. Vous dansiez lentement, au rythme des sonates. Ton regard absorbé par ses prunelles envoûtantes. Tu ne dis rien, savoure ce silence, tente de sonder ses iris mystérieux, te laissant absorbé par la volupté du moment. Tu savoures à nouveau ce contact, tu plisses les yeux à sa question. “Bien sur. J’aurais voulu t’y emmener Nora.” Tu répondis, simplement, ton regard qui ne la quittait pas. “Je peux pas malheureusement revenir en arrière et t’offrir tout ce que j’aurais dû. Mais aujourd’hui, j’peux essayer. De rattraper le temps perdu.” Tu dis simplement, plongeant tes iris apaisés dans les siennes. Tu la fais tourner, la rattrapes, souris. “J’essaie de profiter de toi moi maintenant. J’veux pas penser à avant, à après Nora.” Tu lui dis, sondant ses prunelles à nouveau. Tu la fais tourner une dernière fois sur elle, posant tes yeux sur Nora, la musique qui se terminait. Tu relâchais son emprise, relâchant sa main. Tu jetais un regard aux alentours, un oeil sur ta montre. “J’ai un besoin de nicotine à assouvir.” Tu dis, serrant tes cigarettes dans ton costume. “Viens.” Tu dis, en l’attirant près de la sortir de la salle de réception, gagnant l’extérieur. T’avais les clefs de l’étage et notamment les clefs de cette porte, laquelle tu n’étais pas censée ouvrir. Tu guettais les alentours et tu finis par ouvrir, refermant la porte derrière Nora. Tu montais les escaliers, suivi de Nora, tenant sa main. Vous aviez pris des escaliers auxquels vous n’étiez pas censés avoir accès mais tu t’en fichais. Tu grimpais les marches deux à deux, tenant la main de Nora. Le rooftop n’était pas ouvert au public mais tu savais que c’était le seul endroit où vous pourriez vous retrouver seuls. Nora allait pouvoir enfin respirer. Tu ouvris la dernière porte permettant d’accéder au rooftop et tu laissas Nora découvrir les lieux. Une vue imprenable de Manhattan. Tu posais un regard aux alentours, allumant ta cigarette, t’adossant contre un muret, jetant un regard vers la circulation puis vers Nora. “Tu veux une taffe ?” Tu demandais un sourire malicieux, tes yeux posés sur ses courbes magnifiques, la lumière éclairant encore plus sa beauté. Presque irréelle.

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MessageSujet: Re: you're my 11:11 wish (isaac)   you're my 11:11 wish (isaac) EmptyDim 18 Nov - 7:04

t'aimais bien l'embêter. t'avais beau croire tout connaitre sur sa vie, sa façon d'agir, son comportement, en réalité tu connaissais rien, nora. depuis sept ans t'avais plus eu aucunes nouvelles, alors tu te contentais de vivre avec tes suppositions. t'imaginais comment il devait être en général, et cette mauvaise image qui s'était incrustée dans ta tête, tu la balayais peu à peu. tu voyais à quel point il était contrarié lorsque tu le cataloguais de don juan. il défendait pas son cas pour autant, se contentant juste de nier faire ce genre de soirée régulièrement. alors tu décides de le croire, de lui faire confiance. parce que de toute manière tu le sauras bien assez tôt, s'il tombe dans ces travers là. puisque tu comptes pas le lâcher. tu hoches la tête, satisfaite de sa réponse, puis tu lui souris, laissant ta main glisser sur sa joue avant de la pincer doucement. " j'ai compris c'est bon, je te crois. " murmures-tu, avant de te défaire de son contact. t'agissais comme une gamine jalouse, comme si tu voulais pas prêter isaac, ton isaac. alors que vous n'étiez même plus ensemble. alors que tu l'avais repoussé lors de votre soirée de retrouvailles. parce qu'il s'était montré trop entreprenant. pour toi. mais pour toute personne normale, saine d'esprit, bien dans sa tête et dans son corps, il n'y aurait pas eu lieu de le repousser. parce qu'il était irrésistible. parce que son sourire te donnait envie de lui décrocher la lune. t'étais bête, nora. comme si tu saisissais pas la chance que t'avais entre les mains. comme si tu te voilais la face et que tu préférais vivre en te mettant des barrières. c'est pas ça, profiter à fond. parce que toi c'était ta philosophie pourtant. tu veux vivre l'instant présent sans trop penser à demain. tu veux chérir chaque seconde que tu passes, lorsque t'es près des personnes que t'aimes, de celles qui comptent pour toi. et c'est pas c'que tu fais là, nora. tu te laisses bouffer par tes aprioris, tu laisses tes peurs prendre le dessus. oui c'est bien ça. t'as peur. peur de retomber dans ses bras. d'être heureuse avec lui. de vous redonner une seconde chance, de retrouver un second souffle. tu sais pas si sept ans après, ça peut redevenir comme avant. si vous pouvez rattraper tout ce temps perdu, si vous pouvez vous aimer encore, tout simplement. alors voilà pourquoi t'as besoin de boire aussi, nora. c'est une énième raison à ton mal-être. alors tu t'éclipses, tu discutes avec cet homme qui te propose une autre coupe de champagne. puis tu la savoures, elle te fait du bien, lorsque tu sens les bulles qui s'égarent et qui pétillent dans le creux de ta gorge, tu te sens libre, tu te sens plus sereine. isaac, il revient à tes côtés, actant comme s'il était ton homme, comme si t'étais sa propriété. alors ça te fait doucement rire, tu le laisses faire son discours de mâle alpha, devant ce pauvre homme qui n'avait rien demandé à personne. t'es heureuse au fond, même si tu lui dis pas. tu préfères réagir comme si ça t'énervait, comme si t'étais agacée. alors tu ne laissais rien transparaître. tu le sondais de tes prunelles inquisitrices, puis tu lui souriais. " je ne demande qu'à te connaitre plus, isaac. " dis-tu en lui donnant un léger coup d'épaule. puis t'écoutes la suite de sa réplique, et ça te donne envie de rire. il était jaloux lui aussi. mais ça, tu l'avais bien remarqué. alors tu hausses les épaules à ton tour, puis tu le taquines. " tu crois que tout ce que je fais a un rapport avec toi ? mon monde ne tourne pas autour de toi monsieur kolston. " parce que toi, t'avoueras jamais être jalouse, tu lui feras pas ce plaisir. il te propose de danser, te demande pourquoi tu parles des temps révolus alors que tu peux juste profiter de l'instant présent. il a raison. tu acquiesces d'un signe de tête, avant de lui tendre ta main et de lui sourire. " j'espère bien, je veux qu'elle reste mémorable, puisque c'est la première. " dis-tu en lui adressant une légère grimace, suivant son sillage pour te retrouver sur la piste de danse. il te colle contre lui, désireux d'instaurer cette proximité entre vos deux âmes en peine. mais ça te perturbe. quand t'es trop près de lui. tu réfléchis pas, t'arrives pas à y voir clair. il te trouble, et brouille tous tes sens. alors tu le regardes de tes yeux de poupée, tu profites d'être dans ses bras, de sentir son torse si proche de ta poitrine. même si t'es pas la plus rassurée, même si tu te mets à trembler inconsciemment. cet homme c'est juste trop pour toi. un trop plein d'émotion qu'il te fait ressentir à chaque fois qu'il te touche. à chaque fois qu'il te détaille et que son regard de braise te fait fondre. tu décides de briser le silence, de lui demander si ça se serait déroulé de la même façon, s'il avait pu t'amener au bal lors de vos jeunes années. parce que t'avais même pas pu partager ce genre de souvenir avec lui. vous vous étiez séparés bien avant. et le jour de ton bal de promo, t'avais même pas voulu y aller. parce que le seul que t'avais imaginé pour se tenir à tes côtés c'était lui. et il n'était plus là. alors t'étais restée avec arty, affalée dans le canapé avec un grand saladier de popcorn, à regarder des films qui t'intéressaient pas vraiment. mais il avait tenu à faire ça pour toi, pour tenter de te remonter le moral. pour tenter d'estomper les regrets qui te rongeaient, vis à vis d'isaac. parce que n'importe quelle fille rêverait d'aller danser, avec celui qu'elle aime. mais t'en avais pas été capable. et tu sais même pas si maintenant, à ce moment précis, quand il te tient entre ses mains puissantes, qu'il te fait tourner, quand il te sourit tendrement, si tu l'aimes pas encore plus qu'avant. il est tel un rayon de soleil qui réchauffe ta peau, telle une lumière qui éclaire le chemin sur lequel tu t'es égarée. quand tu le regardes tu penseras toujours à une amitié plus forte que tout, un amour éternel, des lèvres qui brûlent, des souvenirs étincelants même avec le temps, des moments plus beaux que dans un rêve, des larmes de joie, vos cœurs qui s'emballent, vos cœurs déchirés, des larmes de peine, vos mains qui se cherchent, des rêves oubliés, des promesses envolées, des questions sans réponses, des souvenirs douloureux, des regards qui veulent tout dire... alors tu serres un peu plus fort ses doigts pour être sûre qu'il est là, que c'est bien lui, que tu rêves pas. que c'est bien ton isaac que t'as en face de toi. et qu'il est toujours là pour toi. prêt à t'attendre, comme avant. alors tu écoutes tout ce qu'il te dit, mais tu demeures silencieuse. tu te contentes de hocher la tête à ses mots, puisque t'es d'accord avec tout ce qu'il dit. toi aussi tu veux profiter du présent. alors tu vas essayer de faire abstraction de tous tes vieux démons, qui menacent de resurgir de ton passé sinueux. il te dit qu'il veut aller prendre l'air pour fumer, tu approuves son choix, parce que ça te permettra de t'aérer l'esprit. alors tu le suis, tu te mouves entre les gens qui vous entourent jusqu'à finalement arriver devant une porte qu'il déverrouille. il te prend la main pour t'aider à monter les escaliers, parce que ta longue robe rouge n'était pas des plus pratiques pour faire ce genre de choses. tu te laisses guider, te tiens fermement à lui pour ne pas tomber durant votre périple. puis il ouvre une dernière porte. et t'en as le souffle coupé. une vue imprenable, un paysage époustouflant qui s'offre à toi. toutes ces lumières qui te font face et qui t'éblouissent. alors tu le regardes, comme une gamine qui vient de découvrir un de ses cadeaux. " non mais isaac ! t'en as encore combien des endroits comme ça à me montrer ? " tu te mets à rire, fais un signe négatif de la tête lorsqu'il te propose de fumer avec lui, avant de te reconcentrer sur ce spectacle dont tes prunelles se délectent. il y a du vent, mais t'as même pas froid, tellement t'es excitée d'être là. en plus vous n'êtes que tous les deux. personne ne viendra vous déranger, parce que lui seul avait les clefs de ce petit coin de paradis. tu t'approches du bord, t'agrippes aux barrières qui entourent cet endroit d'exception. tu le regardes, des étoiles plein les yeux, puis lui fais signe de venir vers toi. " viens voir, c'est juste magnifique ! " dis-tu d'un ton enjoué, sautillant presque sur place. en quelques secondes, il avait réussi à te donner cette bouffée d'oxygène dont t'avais désespérément besoin. alors t'oubliais tout. cette réception. ce monde qui n'était pas le tien. c'était juste vous deux maintenant. isaac et nora, face à ces lumières multicolores qui se reflétaient dans tout manhattan. il te rejoignait, s'approchait de la barrière à son tour pour profiter de la vue. tu le regardais, silencieuse, et tu profitais de l'avoir sous tes yeux, rien que pour toi. t'avais le roi du monde juste devant toi, celui qui faisait partie de l'élite new-yorkaise. et pourtant il s'accrochait à toi, tout comme tu le faisais toi aussi. pourtant t'avais pas grand chose à lui offrir, nora. juste toi, ta personne, ta simplicité. et peut-être que ça lui suffisait au fond. alors tu te mouvais sans un bruit derrière lui, et tu venais passer tes bras autour de sa taille. tu l'enlaçais, le serrait contre toi, puis tu fermais les paupières. " je sais pas ce que j'ai fait pour mériter ça. pour te mériter toi. " murmurais-tu en te blottissant un peu plus contre lui. tu profitais de son contact, de cet instant d'exception hors du temps, avec cet homme d'exception. t'avais l'impression de vivre un rêve éveillé. et tu voulais plus revenir à la réalité. tu voulais qu'il dure pour toujours.

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MessageSujet: Re: you're my 11:11 wish (isaac)   you're my 11:11 wish (isaac) EmptyLun 19 Nov - 4:32

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T’espérais au fond que cette image peu élogieuse que Nora avait à ton égard s’efface. T’espérais enfin qu’elle voit que tu n’étais pas le genre de types qui collectait les relations infructueuses. T’en avais connu d’autres après Nora, t’avais essayé quelque chose mais malheureusement à chaque fois ça s’était soldé par un échec. Peut-être parce que ton esprit était ailleurs. Parce que tu pensais toujours à Nora. Cette relation qui te laissait un goût teinté d’amertume, comme un goût d’inachevé. Y avait tellement de choses que vous n’aviez pas eu le temps de vivre, tellement de choses que tu aurais aimé découvrir avec elle. T’aurais voulu l'emmener voyager avec toi, lui faire découvrir tous ces pays que tu avais eu la chance de découvrir avec ta famille. T’aurais voulu l’emmener à son bal de promo parce que ça semblait important pour Nora. Y avait tellement de choses que tu regrettais de ne pas avoir fait avec elle, tellement de choses que tu aurais voulu lui faire découvrir. Tu ne pouvais plus faire marche arrière alors tu préférais profiter du moment présent. De ces retrouvailles qui semblaient plus pérennes que la dernière fois. T’avais simplement envie d’être avec elle ce soir. Tu regrettais d’être interrompu pour des discussions d’affaire, mais Nora, bien qu’elle semblait comprendre, elle avait besoin de trouver ses marques. Tu l’avais vue partir mais tu n’avais pu interrompre brusquement la conversation. Elle s’était jetée dans la fosse aux lions, parmi les prédateurs new yorkais qui pourraient faire que d’une bouchée d’elle. Tu t’empresses alors de terminer et tu partis à sa quête, les yeux froncés. La voir auprès d’un autre suscitait une vive jalousie que tu ne parvins à contrôler. Tu déglutis légèrement et tu gâchais volontairement sa rencontre. Pourtant, elle ne faisait que discuter. Mais toi, y avait toujours ta paranoïa qui te jouait de vilains tours. Elle semblait surprise de te voir mais semblait se délecter de cette jalousie masquée. Tu souris devant ce type que tu regardais de haut en bas. Probablement l’un des clients, mais tu l’avais jamais vu. Il avait fini par vous laisser, pour ton plus grand bonheur. Les réflexions de Nora te firent légèrement lever les yeux au ciel puis tu souris lorsqu’elle vint te donner un coup d’épaule. T’étais heureux, au fond, qu’elle commence à se dérider Nora. Sa remarque te fit légèrement rire. “Ah bon ?” Tu demandais lorsqu’elle vint à te dire que son monde ne tournait pas autour de toi. Tu l’avais invitée à danser, inspiré par ses corps qui savouraient la douce musique qui retentissait dans la salle. Tu étais devenu à l’aise avec ce genre de danses désormais. Nora, elle semblait peu sûre d’elle et tu tentais de la raisonner par des sourires et ton regard qui ne la quittait pas. Y avait tellement de choses qui se passait entre vous, y avait toujours cette électricité palpable. Cette attirance indéniable que vous préfériez nier pour ne pas à souffrir à nouveau. Vous n’aviez jamais discuté de votre séparation, celle qui n’avait jamais eu lieu officiellement mais celle qui vous avait séparée pendant sept ans. T’aurais pensé que le temps aura effiloché vos sentiments, qu’aujourd’hui, chacun aurait pris un chemin différent conduisant à ne plus ressentir quelque chose pour l’autre. Pourtant, y avait toujours ton palpitant au rythme irrégulier, ses yeux et son sourire dont tu ne te lassais pas. Elle était la plus belle ce soir Nora. La plus simple. Elle n’avait pas changé, et c’était ce que tu plaisais. Nora, elle n’avait pas besoin d’un tas d’artifices pour briller. Elle était cette lumière étincelante naturellement. Son sourire radieux, son regard fuyant te faisait sourire. Comme si vous faites abstraction le temps d’une danse. Savourant ce moment qu’on vous avait volé injustement. Tu préférais demeurer silencieux pour la laisser se délecter de l’instant qui semblait important pour elle. Vos mains qui ne voulaient plus se quitter à la fin de la danse mais pourtant vous étiez appelés à retourner à la réalité. Confrontés à nouveau par ce brouhaha autour de vous. T’avais besoin de rejoindre l’extérieur le temps d’une cigarette. Tu proposais à Nora qui semblait avoir autant envie que toi de prendre l’air. Tu pris sa main et l’attirais vers l’extérieur de la salle du banquet. Tu ouvrais cette porte, normalement interdite au public et montais les marches vers le rooftop. Tu la laissais découvrir les lieux, profitant enfin de cette cigarette que tu estimais avoir largement méritée. Tu regardes une Nora émerveillée par les lieux et souris, le coeur léger. “Plein Nora. J’aimerais t’amener à plein d’endroits que je sais que tu vas adorer.” Tu dis, tirant une longue bouffée sur ta cigarette. Tu la regardes Nora, qui s’émerveillait devant des choses que tu voyais chaque jour, un sourire aux lèvres. T’étais heureux de pouvoir lui offrir tout ce dont tu avais rêvé de souhaiter l’offrir, heureux de la voir rayonnante ce soir. Tu observais brièvement derrière toi la circulation, Manhattan en effervescence. Nora t’appelle pour venir voir avec elle, tu finis ta cigarette, la jetant et rejoignis finalement Nora. Tu t’accoudes à la barrière, jetant un oeil vers les illuminations, redécouvrant ces vues à nouveau. “T’aimes ?” Tu demandais, retournant légèrement la tête quand Nora vint se fondre à toi. Elle passait ses mains derrière ton dos et tu souriais. Vous étiez enfin tous les deux, plus besoin de vous cacher pour des accolades qui pouvaient être intimidantes pour Nora. Ce qu’elle te dit après te touchait, tu te redressais, pour finalement lui faire face. “C’est moi Nora. Je mérite pas une fille comme toi.” T’étais conscient d’être l’opposé de Nora. Elle était cette force tranquille, cette sagesse que tu n’avais pas. T’agissais toujours à chaud, sans jamais réfléchir aux conséquences de tes actes. “J’ai l’impression qu’on s’est jamais quitté Nora”. Tu passes ta main sur ses joues, ton regard plongé dans le sien. Tu passes ta main à nouveau dans le creux de son dos, l’attires doucement vers toi, avant de l’embrasser. Avec plus de tendresse que la dernière fois. Le cadre se prêtait parfaitement à ce baiser. Tu stoppais celui-ci, tes yeux qui ne quittaient pas ses prunelles claires: “J’espère que tu passes une bonne soirée Nora. Même si je sais que t’aurais voulu quelque chose de plus simple. Si tu veux, la prochaine fois, on part un weekend, où tu veux. Juste toi et moi.” Tu demandais, un léger sourire aux lèvres, ta main qui caressait son doux visage. Y avait plus rien qui comptait pour toi à ce moment, à part Nora.

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MessageSujet: Re: you're my 11:11 wish (isaac)   you're my 11:11 wish (isaac) EmptyLun 19 Nov - 8:21

t'es là, sur ce rooftop, avec la plus belle vue de toute la ville. tu regardes autour de toi comme une gamine émerveillée, parce que t'avais pas l'habitude de tout ça. alors t'appréciais encore plus ce que t'avais entre les mains. tu connaissais la valeur de chaque chose, l'importance que ça avait, et tu savais qu'il fallait chérir tout ce qui était en ta possession. il te promet monts et merveilles, et toi tu plonges, tu te prends au jeu, à imaginer plein de nouveaux endroits à découvrir en sa compagnie. tu le regardes en souriant, hoches la tête à sa remarque. " j'ai tellement hâte de pouvoir découvrir tout ça. " réponds-tu, rêveuse, face à toutes ces lumières qui brillaient devant toi. il te rejoint finalement, vient s'accouder à la barrière à son tour. tu te délectes quelques secondes du spectacle, puis tu te tournes vers lui en soupirant. " j'ai pas les mots pour exprimer la beauté de ce lieu. " dis-tu avant de te perdre de nouveau sur les illuminations de la ville. c'est venu tout doucement, sans que tu t'en rendes compte. comme si t'étais en plein rêve, comme si tu t'étais endormie sur tes sentiments. jusqu'à maintenant. jusqu'au jour où tu te réveilles, où t'ouvres les yeux, et où tu te rends compte que c'est lui, ton seul bonheur, et qu'il est devant toi. à l'intérieur de toi. ton bonheur était dans cet amour que tu lui portais. celui qui ne s'est jamais échappé. celui qui n'a pas pu s'envoler, malgré les années. t'étais restée bloquée sur lui. t'avais jamais réussi à aller de l'avant. parce que la fin de votre histoire avait été bien trop éprouvante et difficile à encaisser. alors tu refusais de voir l'évidence. tu refusais de tirer un trait sur vous deux. parce qu'au fond de toi, t'espérais toujours le retrouver. qu'il revienne à toi, et qu'il t'aime toujours aussi fort qu'avant. tu voulais pas qu'il t'oublie. tu voulais faire partie de sa vie. alors quand tu l'as recroisé, quelques semaines auparavant, t'avais pas pu faire semblant. t'avais pas réussi à contourner tes sentiments. à feinter l'ignorance, alors que tu ressentais juste de l'attirance. il t'avait manqué. toutes ces années passées à errer. toutes ces nuits sans sommeil à te demander ce qu'il faisait, où il vivait, est-ce qu'il était bien. si sa nouvelle vie lui convenait, ou s'il ressentait lui aussi un manque. s'il avait réussi à combler le trou béant dans sa poitrine. le même que t'avais, quand il est parti avec ton cœur. quand il avait arraché cette partie de toi, et qu'il avait fui, sans jamais revenir. t'es restée incomplète depuis, nora. t'as jamais pu panser cette blessure, remplir ce manque qu'il avait laissé. alors forcément tu lui en voulais toujours un peu. mais tu pouvais pas t'empêcher de vouloir être avec lui, à nouveau. parce que t'étais qu'une idiote. aveuglée par la lumière qu'il reflétait. t'étais encore qu'une gamine. t'étais faible, t'étais frêle. hypnotisée par cet homme aux yeux de braise. t'étais sensible à toute l'attention qu'il avait à ton égard, à tout ce qu'il tentait de faire pour que tu te sentes bien. isaac, il se préoccupait toujours de toi, même s'il avait sa vie bien rangée. même s'il était souvent occupé. il t'oubliait pas. et comme t'avais l'impression que tes sentiments étaient partagés, tu venais derrière lui, et tu l'enlaçais. tu te rendais compte de la chance que t'avais de te tenir là, à ses côtés. t'étais comme privilégiée ce soir, parce que le plus bel homme de tout manhattan était entre tes bras, et n'avait d'yeux que pour toi. tu profites de l'instant présent, contre lui, et t'ouvres à nouveau les paupières lorsqu'il se redresse et se tourne pour te faire face. tu souris, regarde malicieusement autour de toi, lorsque tu réponds à sa remarque. " c'est bien, au moins tu t'en rends compte. " dis-tu avant de te mettre à rire, pour détendre l'atmosphère. parce que tu commençais à avoir chaud, et à trouver l'ambiance un peu trop sérieuse. mais tu te ravises, et tu te calmes presque instantanément lorsque tu sens sa main caresser ta joue. tu hoches la tête à sa remarque, puis tu lui souris. " pour moi c'est pareil, je ressens la même chose. " murmures-tu, en sondant ses prunelles envoûtantes. tu sens sa main qui vient trouver refuge au milieu de ton dos, et dès lors, tu sais ce qu'il va faire. et t'y opposeras aucune résistance. tu fermes les yeux lorsque tu le sens t'attirer à lui, et tu te laisses porter par la magie de l'instant présent. ses lèvres qui viennent tendrement effleurer les tiennes. il t'embrasse avec douceur. tu pouvais pas rêver mieux à ce moment précis. t'as l'impression d'être sa reine, tu te sens spéciale. tu te sens précieuse. alors quand il se recule, tu le regardes, tu souris comme une idiote. t'as ton cœur qui s'emballe un peu trop vite. t'en redemanderais presque. ces montagnes russes qu'il te fait prendre, ce tourbillon d'émotions qui te fait perdre la tête. ses doigts de velours caressent ta joue, et tu le regardes émerveillée, toujours sur ton petit nuage. " à partir de maintenant, je vais passer une bonne soirée. " dis-tu, le sourire aux lèvres, ta main venant chercher la sienne pour la caresser tendrement. sa proposition te plaisait beaucoup, et tu serais ravie de pouvoir l'accompagner le temps d'un weekend. " avec grand plaisir monsieur kolston. " dis-tu poliment avant de rire à nouveau. t'avais tendance à être comme ça, quand t'étais déstabilisée. tu tentais de couvrir ton manque d'assurance par l'humour. parce qu'il te perturbait. que ses orbes étincelants te rendaient vulnérable. puis ton sourire s'éteint, tu le fixes à nouveau, plus sérieusement. comme un besoin irrépressible de lui sauter dessus, de vérifier à nouveau, le parfum de ses lèvres. tu t'approches de lui, l'attrapes par son costume, avant de l'attirer vers toi. tu sens son corps contre le tien, tu vois ses prunelles noyées dans l'océan de tes yeux, et tu ne réfléchis plus. tu l'embrasses intensément. parce qu'il a réussi à dissiper tous les doutes que tu pouvais avoir à son sujet. il a balayé tes craintes, tes appréhensions. isaac, il te couvre de tendresse et de bienveillance. et tu sais que c'est lui que tu veux à ce moment précis. t'en doutes plus. tes mains viennent empoigner sa nuque, tu te mets sur la pointe des pieds pour être encore plus proche de son visage. ta langue qui s'insinue doucement dans votre baiser, avant de se faire plus entreprenante. tu soupires entre deux bouffées d'air que t'arrives à attraper. entre deux caresses de vos lippes assoiffées l'une de l'autre. ça pouvait pas être mieux, nora. t'aurais pas imaginé plus beau moment que ce soir, avec lui. sur ce toit, à surplomber la ville. t'avais l'impression d'être la reine du monde avec lui, l'impression d'être importante. t'avais l'impression de revivre dans ses bras, tout simplement.

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MessageSujet: Re: you're my 11:11 wish (isaac)   you're my 11:11 wish (isaac) EmptyMer 21 Nov - 8:28

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Tu observais Manhattan en effervescence, les rues bondées de monde, bruyantes et éclairées par les lampadaires implantés à chaque recoin. T’avais l’impression de redécouvrir Manhattan aux cotés de Nora. T’avais jamais autant apprécié la magie de cette ville, bien trop absorbé par ton travail et les contraintes qui s’en suivaient. T’avais jamais profité d’un Manhattan plongé dans l’obscurité où les corps se libéraient de manière exubérante. T’observais chacun des recoins illuminés, chacun des bars encore ouverts où la musique retentissait presque jusqu’à tes oreilles. Y avait que Nora qui parvenait à te faire re-découvrir des choses que tu pensais pourtant connaître. Y avait que Nora qui rendait un moment magique qu’en temps normal tu trouverais banal. Y avait tellement de choses que t’avais envie de faire avec elle. Tellement de choses que t’avais envie de découvrir avec elle et personne d’autre. Parce qu’elle t’avait manqué. Tu l’observes, comme une gamine émerveillée. Nora qui avait la valeur des choses, pas comme ces autres filles que tu avais fréquentées, Nora, elle chérissait chacun des moments et tu l’observais, toujours le sourire aux lèvres. “Promis.” Tu dis doucement, ton regard qui ne quittait pas ta bien-aimée. T’avais l’impression de sortir des tourbillons de ta vie professionnelle. Celle dans laquelle tu t’étais vaillamment perdu. T’avais trouvé du réconfort dans cette opportunité qu’on t’avait offerte mais t’avais l’impression que Nora t’avait sorti de tes torpeurs aujourd’hui. Que tu te re-connectais un peu plus à la vie. “J’avais jamais fait attention jusqu’ici. J’étais dans mon truc.” Tu avouais, haussais les épaules, souriant légèrement, trouvant dommage le fait que tu réalises qu’aujourd’hui la beauté du paysage qui s’offrait à toi et auquel tu n’avais accordé que très peu d’attention. Tu t’étais simplement habitué à ces décors qui te semblaient presque normaux, habitué à l’euphorie new yorkaise tant le jour que la nuit. Simple spectateur, pourtant t’étais un oiseau de nuit. Souvent l’un des derniers à quitter les bars endiablés, le dernier à héler un taxi parmi les rues désertées. Mais t’avais jamais vraiment fait attention, du moins jusqu’à qu’aujourd’hui. Mais t’étais conscient que c’était Nora qui parvenait à te faire ouvrir les yeux. Nora qui, dans sa robe rouge, balayait les autres filles autour d’elle sans qu’elle n’eut grand-chose à faire. Elle scintillait telle une comète et t’étais persuadé que l’aura qu’elle avait au-dessus d’elle, tout le monde l’avait perçue. Son regard azuréen parvenait à charmer n’importe quelle personne qui oserait s’y confronter. T’en avais eu le souffle coupé quand tu l’avais aperçue. Y avait qu’elle qui comptait ce soir, comme depuis toujours. T’avais jamais pu oublier cette histoire inachevée parce que t’avais toujours ressenti de forts sentiments à son égard. T’aurais été prêt à tout pour elle, pour son bonheur, pour son honneur. C’était probablement l’une des choses qui t’effrayait. Ton amour sans limite, inconditionné et c’était probablement ce qui avait provoqué le vol en éclat de votre couple. T’étais conscient que t’aurais pu passer un séjour un peu plus long en prison si l’on t’avait pas aidé à sortir. Et t’avais pas eu envie de reproduire les mêmes erreurs du passé, te sentant redevable face à cette famille qui avait fait des pieds et des mains pour te sortir d’ici, glissant une caution aux six chiffres pour satisfaire cet enfoiré qui avait posé les mains sur ta belle. Mais aujourd’hui, tu regrettais amèrement de l’avoir oubliée. De l’avoir délaissée. Mais t’avais pensé que c’était probablement la meilleure des décisions pour elle et pour toi. Et t’avais envie aujourd’hui de rattraper le temps perdu. Le temps qui s’était écoulé. T’attirais Nora vers toi qui ne semblait pas s’y opposer et scellaient tes lèvres aux siennes, goûtant l’arôme doux de ses lippes. Y avait plus rien qui comptait à présent. Tu l’attirais contre toi pour un baiser pur. T’étais conscient d’être allé un peu trop vite la dernière fois, de l’avoir bousculée. Alors tu voulais simplement lui montrer que Nora, elle avait été toujours un peu la seule à affoler autant ton palpitant, éveillant tant d’émois en toi. Nora, elle avait été la seule et peut-être resterait toujours la seule à parvenir à faire sortir cette part de toi que tu n’avais jamais soupçonnée. T’étais pas vraiment reconnu pour ta gentillesse mais plutôt pour ton sarcasme et tes déboires. T’avais jamais été le type droit dans ses bottes. Et t’étais jamais parvenu à sortir de cette pente vertigineuse vers laquelle tu fonçais tête baissée. Mais t’avais simplement envie de ne plus y penser à présent. Savourant cet instant avec la belle brune. Tu riais à ses mots en te détachant légèrement d’elle. “Ouais, un peu tard quand même”. Tu avouais, haussant les épaules, souriant légèrement, regardant brièvement la vue avant de plonger ton regard dans le sien, caressant son visage de poupée. Restant silencieux face à ses yeux, savourant juste l’instant présent. Y avait plus rien qui comptait autour de vous, comme si vous faisiez abstraction de la réception qui se déroulait en bas, abstraction de ces gens qui devaient probablement se demander où se tenait l’hôte. Nora qui semblait partante pour vous échapper le temps d’un weekend, tu caressais doucement sa main avant de la relâcher. “Je vous ferai la surprise alors mademoiselle Hortega.” Tu dis, glissant un clin d’oeil. Y avait tellement d’endroits où tu voulais l’emmener et tu avais déjà une petite idée pour une première destination. T’avais l’impression que le temps n’avait jamais estompé vos sentiments à l’égard de l’un et l’autre. Nora qui t’observe, de son regard dont tu ne parvenais à te défaire. Y avait pas besoin de mots ce soir. Pas besoin de longs discours pour confier ce que vous ressentez. Nora, elle t’attirait contre elle, pour un baiser un peu plus sensuel, vos langues qui s’entremêlaient. Tu la serres un peu plus contre toi, te délectant de ce baiser qui mettait tous tes sens en alerte. T’avais fini par te reculer légèrement, ta respiration saccadée, ta main dans le creux du dos de ta belle. Près de son visage, caressant à nouveau celui-ci, un brin amusé, que tu tentais de masquer: “J’ai une question.” Tu l’observais, de ton regard imperturbable, de ta voix assurée et sérieuse. “Si tu viens habiter chez moi, tu dormiras dans la chambre d’amis quand même ?” Tu demandais, glissant un clin d’oeil avant de rire. “Je rigole Nora.” Tu dis en pinçant l’une ses joues, avant de l’embrasser sur le front. “Je respecterai tes choix.” Tu dis, cette fois, on ne peut plus sérieux. Parce que Nora, elle était libre de faire ce qu’elle souhaitait. Et tu la bousculerais pas cette fois.

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MessageSujet: Re: you're my 11:11 wish (isaac)   you're my 11:11 wish (isaac) EmptyMer 21 Nov - 11:07

il te donnait la clef du paradis, te promettait de beaux voyages, d'inoubliables moments à passer en sa compagnie. alors t'avais envie d'y croire. tu lui souriais, lorsqu'il t'en faisait la promesse. t'étais heureuse, nora. tu te sentais bien. t'avais envie de partager plein de temps avec lui, découvrir plein de beaux endroits. tu serais prête à le suivre partout, au bout du monde s'il le fallait. parce que tu t'étais jamais sentie renaître comme ça, depuis ces sept dernières années. c'était lui. ça a toujours été lui. dans ta tête, dans ton cœur. vous regardez les lumières hypnotisantes de la ville, et il te confie qu'il n'a pas prêté attention plus que ça à ce merveilleux spectacle, qu'il avait pourtant devant les yeux depuis si longtemps. tu lui adresses un doux sourire, puis tu poses ta main sur la sienne, agrippée à la barrière. " les plus belles choses sont souvent juste devant tes yeux, sois attentif à l'avenir. " dis-tu amusée, lui adressant un petit clin d’œil qui trahissait ton arrière pensée. tu l'enlaçais, parce que t'avais eu ce besoin de le sentir plus proche de toi. de sentir son contact enivrant qui t'avait manqué ces dernières semaines. depuis l'instant où t'étais rentrée chez toi, t'avais pas arrêté d'y penser. d'être obnubilée par lui. tu te sentais bête de l'avoir envoyé promener, mais heureusement pour toi, il avait su se montrer compréhensif vis à vis de ta situation. bien qu'il ne se doutait pas un seul instant, qu'à l'idée de te trouver nue devant lui, t'étais terrorisée. isaac te faisait face à présent, avant de t'attirer à lui, dans ses bras rassurants, sur ses lèvres parfaites que tu pourrais embrasser sans jamais en être rassasiée. puis il se recule, tu souris à ses mots, amusée par sa capacité à reconnaître ses erreurs. tu te perds dans l'immensité de manhattan durant quelques secondes, puis tu lui réponds, songeuse. " mieux vaut tard que jamais comme on dit. " avant de te retourner à nouveau vers lui. t'en oubliais presque que vous étiez à cette soirée mondaine, pour son entreprise. presque que tu te sentais mal à l'aise, quelques minutes auparavant. isaac te fait un clin d’œil, joueur, comme à son habitude, et toi tu souris bêtement, écoutant ses mots qui te donnaient l'eau à la bouche. " j'adore les surprises. " murmures-tu d'un ton enjoué, histoire qu'il le sache, pour votre futur à venir. tes prunelles se perdent à nouveau dans les siennes, et tu peux plus réprimer ton envie d'aller vers lui. t'as envie de tout lui donner, de partager plus. alors même s'il n'a pas eu le droit de toucher ton corps, de découvrir tes courbes divines, tu peux bien lui offrir tes baisers. et t'espérais que jusque là, il saurait s'en contenter. tes mains l'attirent jusqu'à ton visage, ces infimes centimètres qui séparent vos deux souffles brûlants. alors tu fonds la distance entre vous deux une fois de plus, tu l'embrasses plus sensuellement. tu ressens ces sensations dans ton bas-ventre, comme si ton corps t'en demandait plus. mais t'étais incapable de répondre à ce désir. alors tu frissonnes, lorsque tu le sens te rapprocher de lui. sa langue venant jouer avec la tienne, tu te plais à le découvrir plus intensément, caressant lentement sa nuque le temps de vos ébats. t'aimerais que le temps s'arrête, tu voudrais plus le lâcher. il finit par se reculer légèrement, gardant cette proximité entre vous. tu tentes de reprendre ton souffle, l'écoutes attentivement lorsqu'il te dit qu'il a une question. ses doigts caressent tendrement ta joue, tu viens poser ta main par dessus la sienne, quelques secondes. puis tu te mets à rire lorsqu'il parle de ton déménagement, inquiet du fait que tu ne veuilles pas partager son lit. " t'es sérieux là ? " dis-tu en relevant un sourcil, prête à venir l'embêter à ton tour. mais il te pince la joue avant, puis te dépose un doux baiser sur le front. tu lui fais une grimace, puis tu lui réponds. " j'y dormirai quand même. parce que c'est la plus belle chambre que j'ai jamais eu. " dis-tu amusée, lui tirant la langue, avant de redevenir sérieuse lorsque tu entends la suite de son discours. il respectera tes choix. et c'est le principal. tu te sentais soulagée. peu importe ce que tu décideras de faire nora, il ne te forcera pas à aller trop vite, si tu n'en ressens pas le désir. alors tu le regardes, satisfaite, puis lui adresse un sourire victorieux avant de lever les yeux au ciel. " mais peut-être qu'un jour tu pourras m'y rejoindre, sur un malentendu. " peu à peu tu sortais de ton mutisme, tu t'imaginais à aller plus loin avec lui, à dormir dans ses bras, lui offrir ce cadeau dont il avait tant envie. tu voulais tellement être prête à franchir le cap, parce que t'en avais aussi besoin pour te rapprocher de lui, pour réussir à le garder au plus près de toi. mais seul le temps te dira si t'en es capable. alors tu viens approcher tes lippes malicieuses de sa bouche, et tu lui déposes un timide baiser, bien plus chaste que le précédent. tu lui fais un petit clin d’œil et t'attrapes sa main, l'invitant à marcher en direction de la sortie. " allez on doit y retourner, ils vont paniquer s'ils ne voient plus l'organisateur. " ton rire se mêle au sien à nouveau, et tu le laisses refermer la porte à clef, clôturer ce moment d'exception qui venait de se jouer, le temps de quelques minutes. tu te sentais prête à repartir jouer les princesses à ses côtés, bras dessus, bras dessous. vous arrivez de nouveau dans la salle de réception, au milieu de tous ces gens, de toutes ces personnes importantes qui te dévisagent. mais t'en as plus rien à faire. parce que tu sais qu'il est à toi, et qu'à ses yeux, t'es la plus belle.


the end.




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