-- don't play with the devil.

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{ don't play with the devil }
crédit/ tumblr ✰ w/@lucius drake

il n'pense plus qu'à lui. son coeur cogne fort, malgré l'fait que leurs lèvres ne soient pas collés. il pense à lui, beaucoup trop fort. son prénom hurle dans sa tête. c'est trop fort, qu'ça commence presque à lui faire peur. presque. parce qu'au moment où il pose ses yeux dans les siens, au moment où il lui sourit, azra est complètement sous le charme. azra est complètement à sa merci.
pucelle.
et s'il y a quelques minutes, il n'a pas supporté ce mot, il trouve ça d'un coup un peu plus drôle. c'est vrai que pour le coup, il est sacrément faible. il est terriblement vulnérable. ferme là, lu. qu'il souffle, en pouffant de rire. parce qu'il n'a aucune répartie, pour tout dire. c'est parce que tu m'intimides. ouais, ouais putain il l'avoue sans aucune honte.
sur ce canapé, les yeux brillent, il n'y a plus qu'eux. il n'y a plus que lui. lui, qui le surnomme, alors qu'azra supporte même pas qu'on écorche son prénom. il supporte pas putain, parce qu'il estime qu'si on lui a donné un prénom, c'est qu'on doit l'appeler comme ça, c'tout.
et il provoque bordel. il provoque parce qu'il peut s'faire comprendre que comme ça. parce qu'il a b'soin d'lui, qu'il a b'soin d'lui faire comprendre que c'est pas que pour cette fois, c'qui est en train d'se passer. parce qu'il a b'soin qu'il comprenne qu'il en crève d'envie d'puis bien trop longtemps.
sa main est dangereuse, tout comme ses lèvres. il a chaud, il en crève d'envie bordel. et quand la main d'son frère se pose sur la sienne, il crève encore plus de chaud. c'est aussi dérangeant pour lui que pour lucius actuellement. parce qu'il a envie de lui ; tout simplement. il a envie de lui faire l'amour, de marquer sa peau, de la chérir. il a juste envie d'n'être que dans sa tête, c'est tout.
il ne bouge pas sa main, pas encore. et quand il entend son prénom, il le regarde. les mots sont forts. même trop. c'est toi que je veux. c'est toi depuis toujours.
il l'embrasse, il retient plus rien. il est déjà en train de déboutonner son jean et il n'cherche pas à comprendre, sa main est déjà en train de trouver son chemin dans le boxer d'lucius.
il est déjà en train d'renverser les choses.

et y'a la voiture. la voiture qui s'gare.
y'a ses parents qui claquent la porte.
merde. qu'il hurle presque, alors qu'il s'dépêche de se reculer de lui. de se fondre au fond du canapé, le souffle fort.
l'esprit complètement perturbé.

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{ don't play with the devil }
crédit/ tumblr ✰ w/@azraël drake

il perd la tête, lucius. l'ange troque son auréole contre les cornes. il susurre au diable quelques pardons alors que le père des enfers le berce dans ses bras, fier de cette attitude pleine de péchés absolut. et lucius, il s'y sent bien dans ces bras là. c'est chaud. réconfortant. paisible malgré la fureur d'un mal évident. alors il caresse d'un regard l'être que peut être azraël. aussi divin qu'il l'avait toujours voulu, le blond. détestable durant bien des années, mais toujours aussi convoité par le chanteur qui aujourd'hui, peine à se faire violence. il faiblit et laisse son mirroir bien protecteur se briser sous les doigts habiles de celui que la famille, et surtout le paternel, adule.
puis le sourire est là. presque divin. amusé par l'ordre de faiblesse de l'autre garçon. et puis, il rit. lucius. il rit parce qu'il est fier de l'effet qu'il offre à ce frère qui n'en est pas un. fier tel un enfant vainqueur. un spartiate conquérant. mais il se tut. le silence à nouveau présent. il prend grâce de l'ordre imposé par celui qui aujourd'hui, plus que d'autres jours, le rend fou.

fou d'amour.

puis le sérieux est guidé par un vent d'hiver naissant. le calme s'installe. berce les âmes désireuses l'une de l'autre et le jeu reprend. lucius quitte alors ses enfers lointain pour se glisser sous les gestes volcaniques de l'être aimé. et l'envie, le désir. ils reviennent. ensembles. perturbent lucius, ensembles. et les mots sont destructeurs. perturbateurs. mais totalement plaisant pour l’ouïe du blond. ne me laisse pas m'échapper dans ce cas. parce qu'il reste cet electron libre. cette âme vagabonde qu'on peine à apprivoiser. et ce, même avec tout l'amour du monde.
puis le baiser. le convoité. il vient et explose le myocarde du blond. ce même baiser qui surprend le jeune, lui retourne le cerveau au même titre que ces gestes qui ne sont là pour le mettre à nu. il ne bronche pas, lucius. pire encore, il aide l'autre jusqu'à ce que les enfers ne viennent à eux. le retour des parents s'annonçant. c'est le rouge aux jours, le désir en couleur et le palpitant offrant un souffle court qui accueille le couple d'époux. et lucius, il maudit ses parents. lucius mord sa lèvre inférieure, réprimant un juron alors qu'il remet en place ses vêtements de justesse.
maudit karma.