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 sympathy for the devil (nora)

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Artyom Kolston
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MessageSujet: sympathy for the devil (nora)   sympathy for the devil (nora) EmptyVen 9 Nov - 20:24

Ses doigts se courbaient, tel des ailes d'anges munis de serres imparfaites, animés d'une lueur fugace qui venait à se répandre en une traînée de poudre sur ses traits de rapace. Aigle nocturne dont le bec fumant se courba vers la vitrine d'un restaurant aux lueurs tamisées. Orbes claires, déposée comme des plumes noircies à la douceur brûlante sur une silhouette jongleuse. Naviguant de tables en tables, de cette crinière éparse qu'il avait fait courir entre ses doigts et qui venait à cascader en des boucles nimbées de sueur, là. Juste là, à la lisière de cette oreille mutine, dans ce creux qui venait à s'allonger jusqu'à son cou nu. Dénué de pièces brillantes, tape-à-l’œil. Ce vide creusé à même le derme sur lequel il avait fait passer ses doigts, jusqu'à s'enrouler à cette nuque chevelue, de petits fils de soies formant des arabesques tortueuses sur sa peau fiévreuse. Elle l'avait attrapé, la fièvre. Si brûlante, incandescente, qu'il n'en avait pas fermé l’œil de la nuit. À tourner, en rond. Félin en cage, dont le sang était devenu noir de caféine et les lèvres âpres de cibiches malfaisantes. Ça aurait pu être contagieux, voir même bien pire, mais il avait été là, d'un réflexe naturel, à l'enserrer contre lui, dans des couvertures bien trop large, à calmer ses spasmes de fatigue, coller ce gant glacial sur son front. Et toujours. Toujours. En lui promettant que tout irais bien. Qu'elle n'était pas seule et qu'elle s'en sortirais. De rares moment qu'on lui avait arraché, extirpé, volé. Ce don, qu'elle lui avait offert. Un énième souffle et voilà que le mégot froid venait à rendre l'âme sous la caresse âcre, mordante, de sa rangers. Il entrait, dont le regard hagard venait à subtilement balayer la foule. L'espoir d'y apercevoir un visage familier. Puis finalement il tourna les talons, se rendant à l'une de ses places solitaires, sur une banquette où il se défit rapidement son manteau à ses côtés. Regardant là, juste par la fenêtre, l'envolée de quelques flocons diaphanes venir s'étreindre à la muraille du verre opalescent. Puis des rires, haut, fort et gras, sous le rythme de talons élimés, pressés, lui firent relever ses deux orbes. Menaçantes, troubles, comme des eaux dont la houle s'agitent et s'éventre sous le passage de vagues indomptables. Boueuses, à la verdure féroce embourbant les pieds de quelques voyageurs errants. Puis cette voix, cristalline. Éclats de verres s'entrechoquant dans un ensemble harmonieux. « Nora. » Prière muette, écho d'une fatalité gangreneuse empoisonnant ses entrailles et elle. Lumière étiolée sous les montagnes enténébrés de sa psyché, ensevelie sous la mélasse insondable de forêts brumeuses, hantée par les pas de quelques morts-vivants. Sa fille, sa sœur, son joyau. « J'voulais pas te déranger, j'viens juste prendre un café. » Noir, sans sucre. Elle connaissait la chanson. Il redressa son dos courbé, oiseau de proie dont les prunelles prédatrices venait à se poser plus loin, sur les œillades concupiscentes d'un groupe d'hommes attablés. « C'est qui ces types ? » 



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MessageSujet: Re: sympathy for the devil (nora)   sympathy for the devil (nora) EmptyDim 11 Nov - 6:48

tu t'actives. c'est bientôt la fin du service et tu dois tout ranger. ta collègue n'est pas venue. soit disant parce qu'elle était malade. du coup tu te retrouves seule. seule à tout nettoyer. seule pour t'occuper de presque tout le restaurant. alors tu cours partout. le bruit de tes talons qui résonne dans tout l'habitacle. t'essaies de rester professionnelle, nora. mais ce petit groupe, qui est déjà là depuis plusieurs heures, commence à te taper sur le système. sauf que tu peux rien dire. t'en as pas le pouvoir. t'as pas envie de te faire virer. ton patron vient de se barrer, parce qu'il a décrété avoir assez bossé pour aujourd'hui. de toute façon il ne faisait qu'acte de présence. les boss ça ne fou jamais rien. tu devais te démerder seule. mais t'avais l'habitude. t'as jamais vraiment été épaulée ici. alors tu t'es forgée une carapace. tu te laisses pas atteindre. que tu sois contrariée, ou triste. tu dis jamais rien. tu restes purement détachée. t'oublies même tes problèmes personnels. parce que personne n'a à en pâtir. ça fait déjà cinq fois, qu'ils te rappellent à leur table. t'as presque envie de les envoyer chier, mais tu peux pas. une bière. puis une autre. moutarde. ketchup. des serviettes. t'as remarqué la façon qu'ils ont de te regarder. comment leurs yeux se baladent le long de tes courbes. alors ça t'énerve. t'es à deux doigts de péter un câble, nora. mais tu serres les dents. et quand ils te rappellent, t'y vas, la mâchoire serrée. ils veulent des cafés. " tout de suite. " dis-tu fermement avant de tourner les talons. tu commences à perdre patience. mais à part les servir, tu peux rien faire d'autre. tu te mets à rire nerveusement, en revenant vers le comptoir, t'as même pas fait attention au bruit de la porte qui venait de s'ouvrir. tu continues de râler dans ton coin, faisant couler les premiers cafés. puis tu l'aperçois. tu soupires. comme un soulagement. une bouffée d'air frais. de voir que t'es plus toute seule. alors tu sors de derrière le bar et t'abandonnes ce que t'étais en train de faire. tu t'approches, et lui adresse ton plus beau sourire de la journée. parce que ton horizon venait tout juste de s'éclaircir avec sa venue. " arty. " dis-tu d'un air enjoué. tu te penches légèrement pour déposer un baiser sur sa joue rugueuse, puis tu te redresses en faisant un signe négatif la tête. " t'inquiètes pas. t'es loin de me déranger. bien au contraire. " souffles-tu, en tentant de sonder ses iris mystérieux qui s'attardaient un peu plus loin. tu te retournes, soupires en entendant sa question. il les avait remarqués lui aussi. " j'en sais rien mais j'ai hâte qu'ils partent. je vais finir leurs cafés, comme ça on en parle plus. " dis-tu en frappant ta paume sur la table, comme pour te donner un peu de courage. tu lui adresses un léger sourire, puis tu retournes à ton poste, un peu plus loin. tu finis de faire couler leurs boissons chaudes, puis tu les déposes sur ton plateau. t'as pas envie d'y retourner. mais personne le fera à ta place. tu jettes un dernier coup d’œil en direction d'arty, puis tu lui adresses une petite grimace. ça te faisait plaisir de le voir, et c'était devenu trop rare ces temps-ci. parce qu'il était occupé, ou qu'il voulait pas te déranger tout simplement. tu te diriges vers la table de ce groupe et tu déposes un à un leurs cafés. tu les fixes avant de prendre la parole, armée de ton sourire factice. " nous allons bientôt fermer messieurs, je vais vous amener l'addition. " murmures-tu, d'un air un peu crispé. tu t'attardes pas. tu te retournes pour vaquer à tes occupations, mais tu sens cette main qui claque contre ta fesse. brusquement. ça te fait sursauter. putain. cette enflure n'a pas osé ? tu restes là, sans bouger. les yeux écarquillés. tu sais pas quoi faire. tu regardes arty qui se trouve quelques tables plus loin. et t'arrives même pas à avaler ta salive. oh non. tu le connais trop bien. il va pas laisser faire. c'est le début des problèmes. et toi t'as déjà la boule au ventre rien que d'y penser.

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Dernière édition par Nora Hortega le Sam 17 Nov - 13:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: sympathy for the devil (nora)   sympathy for the devil (nora) EmptyDim 11 Nov - 12:48

Artyom ne souriait peu. Ou presque jamais. Comme si ses lippes avaient été créer pour rester closes, dans une éternelle expression indifférente lui séant comme l'oiseau de proie qu'il se contentais d'être. Puis il y avait Isaac, Noa, Nora, des noms qui lui échappait, qu'il ternissait par coups d'insomnies, de ténèbres rongeurs, troubles, s'amarrant aux rivages de sa psyché conquise. Il n'y avait que les embruns de pluie, l'humidité d'un déluge collant à son derme balafré, des effluves de tabac froid et de fragrances éthyliques collant à ses narines après une échauffourée capable de le faire sourire. Animal blessé, conditionné, à se rouler dans la fange d'une bassesse carnassière, désorientée. Nora était de ces proches qui parvenait à percer la carapace dentelée, se fondre aux travers des flammes et de leurs hurlements vengeurs. Elle était douce, dans ses mimiques attentionnées, l'apaisement de sa douce voix résonnant en une symphonie cristalline jusqu'à ses oreilles. De la simple caresse d'un regard, elle parvenait à faire taire la bête gorgée d'immondices niché, agrippée, au carcan de son âme aveugle. Peut-être était-ce ça, dans le fond. Peut-être que Nora l'aveuglait dans sa flamboyante superbe solaire. Et toujours. Toujours. Il rentrait dans son jeu, là où les hommes se contentait de ployer le genoux face aux anges, en quête d'une rédemption quelconque. « Qu'ils foutent vite l'camp, alors. » Cette fois-ci, son regard ne se tournait plus vers la danse irréelle des flocons cotonneux suintant, perlant, contre les vitres. Non, ses mains étaient repliées, serres et coudes s'entrechoquant au dessus de jambes vives, nerveuses, se mouvant d'elle-même sous la table bordant la banquette. Car Nora, dans sa féerie crépusculaire, n'avait plus rien d'une jeune adolescente. Femme. Avec ses courbes, de longues jambes effilées, agile et leste, le balancement de hanches face auquel il détournait les yeux pour se fixer dès à présent sur cette main assaillante venu se loger sur elle. Sa fille. Sa sœur. Il eu un temps d'arrêt, ses jambes cessant leurs mouvements nerveux au profit d'une accalmie sombre. De ses traits figés en une expression froide, calme et meurtrière. Éclat de rage perceptible à travers deux prunelles ardentes. D'un bond, comme un réflexe tonitruant, l'ombrageux se releva de la table. Pas souple, mesuré, statue vivante à nouveau recouverte de chair et de sang. De rage et d'avidité. Il s'accouda au bar, tout près du groupe d'hommes qui venaient d'allumer un feu trop longtemps niché dans le volcan endormi de ses terres spirituelles. « Nora, j'vais te prendre une bière finalement. Tu peux aller m'en chercher une ? » Son regard était habité par une noirceur tangible, suintant par tous les pores de sa peau éveillée à l'obscurité d'une énième nuit sans nom. Et ses sens, comme multiplié à l'éveil d'une extase sanguine. Crocs qui s'entrechoquent, main qui se déplie au dessus du bar et ces orbes qui plongeant dans celle de sa fille de cœur. Un avertissement sourd, hypnotique. Comme si en l'espace de quelques secondes, le temps venait de se graver dans un fracas d'heures et de jours. Cours. Et ne retourne surtout pas. Sa main tendue extirpa du dessous du bar une bouteille qu'il lorgna distraitement, si vite, qu'il n'en reconnu même pas la provenance, la contenance. Et d'un geste vif, tel une comète arrachée dans la torpeur du néant intersidérale, résonna avec fracas sur la tête du premier type à sa portée. Des mots sans formes, sans lettres, venait à se loger, danser, aux devants de ses prunelles habitées. Par ce monstre. Cette immondice logée dans ses entrailles, réclamant la justice d'un acte inconsidéré. Éclat de verres logés à travers un crâne dégarni, un coup de pieds dans les côtes d'un autre. Un poing venu se loger dans sa mâchoire. Assez pour le secouer, mais certainement pas pour le réveiller. Il plongeait, désormais. Aux frontières de ces abysses de délice.

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MessageSujet: Re: sympathy for the devil (nora)   sympathy for the devil (nora) EmptySam 17 Nov - 13:28

lorsqu'il arrive dans la pièce, c'est comme si ton ciel s'éclairait. arty, c'était l'une des plus belles étoiles qui ornait ton horizon, souvent trop sombre. t'arrivais près de lui, heureuse de pouvoir le retrouver. parce que vous aviez manqué de temps ces dernières années. depuis que t'étais partie de chez lui. pendant deux ans, il t'avait aidée à te relever, avait tenté de recoudre les plaies béantes qui ornaient ton coeur. il avait fait son possible pour être là pour toi, même si son rôle de père improvisé n'était pas celui qui lui allait le mieux. souvent maladroit, régulièrement enclin à la débauche. ces bouteilles d'alcool qui traînent un peu partout dans l'appartement. cette pile de vaisselle qui stagne dans l'évier. le bruit de son lit qui cogne contre le mur de ta chambre, lorsqu'il ramène une nouvelle femme à la maison. mais tu disais rien. tu le supportais, parce qu'au delà de ça, il aurait fait n'importe quoi pour toi. jamais il t'aurait laissée tomber. et dans sa maladresse, il était plein de bonnes intentions. un homme un peu rustre, mais qui pouvait se laisser envahir par la douceur, quelques fois. pourtant aujourd'hui, il était froid. il ne laissait rien transparaître. tu savais pas à quoi il pensait exactement, et tu te posais des questions à ce sujet, toi qui voulait toujours tout savoir. il te confortait dans ta réflexion à propos de ces hommes, te répondant qu'ils devaient dégager le plancher rapidement. tu acquiesçais d'un signe de tête, parce que t'étais d'accord. t'en avais marre de te faire mener par le bout du nez par ces mecs écervelés. alors t'y retournes une dernière fois, armée de tes cafés, pour finalement tenter de clôturer leur repas une bonne fois pour toutes. tu te retournes, puis tu sens cette main qui s'égare sur ton postérieur. cette main qui te donne une petite fessée, geste si malvenu. tes traits se figent, tu regardes arty, désemparée. tu sais pas quoi faire. alors t'avales ta salive et tu continues ton chemin jusqu'au bar, tentant de reprendre tes esprits. putain. tu sais que la suite des événements va être néfaste au bon déroulement de la fermeture du restaurant. tu sais que tu vas pas rentrer chez toi d'ici quelques minutes. parce qu'il allait y avoir règlement de compte. t'aurais rien dit, nora. t'aurais laissé passer. mais pas lui. pas ton père. alors tu restes derrière le comptoir, t'essuies les verres qui sortent de la machine frénétiquement, tentant de te rassurer. tu te dis qu'arty n'osera pas déclencher une émeute ici, sur ton lieu de travail. qu'il ne te ferait pas ça. et que ces abrutis finiraient par partir, si tu n'ouvrais pas plus tes lèvres de sirène. ils arrivent finalement jusqu'à toi, déblayant leurs portefeuilles pour te régler l'addition. puis ils furent suivis de près par arty, que tu ne quittais pas du regard, tellement t'appréhendais sa réaction. il vint s'accouder au comptoir, tout près du groupe. et tu savais qu'il préparait quelque chose. oh oui tu le savais nora. alors tu tentes de ne pas faire une crise de panique, même si tes mains tremblent quand tu leur tends la machine à carte bleue, même si tes dents viennent mordre tes lèvres par peur des minutes à venir. il te demande une bière, tu hoches la tête, poses la machine sur le comptoir en attendant que l'autre idiot fasse son code. tu fixes toujours arty, et tu as un mauvais pressentiment. tu sens qu'il va faire quelque chose. mais tu ne sais pas quoi. tu ne sais pas quand. et putain qu'est-ce que tu flippes. alors tu te retournes, le temps de quelques secondes, pour ouvrir le frigo qui contient les bières. t'en saisis une, puis tu pousses un cri de surprise, tu sursautes presque, lorsque t'entends le bruit du verre qui s'écrase sur quelqu'un. tu leur fais face de nouveau, puis tu laisses tomber la despe que tu tiens entre les mains. elle éclate sur le sol, toute la mousse te coule sur les chaussures. mais tu sais pas quoi faire nora. t'es spectatrice de ce moment de violence. arty qui fracasse le crâne d'un des hommes avec une bouteille. du verre partout. du sang qui coule de sa tête blessée. tu bouges pas, t'es comme bloquée devant un film d'horreur qui t'es insoutenable. tes iris les suivent, font volte face entre ces coups qui volent, ces bruits de poings qui craquent, ces coups de pieds qui s'écrasent contre les corps de ces hommes avides de chair fraîches. t'as l'impression d'être avec des animaux. t'es dans la savane, et tu sais pas quoi faire pour arrêter ça. alors tu paniques derrière ton bar, tu tapes sur le comptoir, espérant les faire réagir. " arrêtez !!!!!!!!!!!! arrêtez putainnnn !! " tu connais arty. tu sais qu'il va pas s'arrêter. alors tenter de le raisonner n'était pas une option. tu devais agir vite, très vite. trouver quelque chose qui lui permettrait de retrouver la raison. mais t'as quand même envie d'essayer de le stopper dans sa course folle. alors tu sors de derrière ton bar, tu pousses l'homme qui s'apprêtait à lui sauter dessus, tu le fais tomber contre une table. mais t'en as rien à foutre. tout ce qui compte c'est lui, ton grand frère, ton père. alors tu cours presque jusqu'à lui, puis tu sautes sur son dos. tu t'agrippes fermement à lui, puis tu le tires en arrière. t'essaies de bloquer ses bras qui menacent de distribuer d'autres coups de poings, même si tu peux pas rivaliser avec lui. même si ta force de poids-plume comparée à la sienne est insuffisante. mais t'avais envie d'essayer. alors tes lèvres se rapprochent de son oreille, ton cœur bat à mille à l'heure, t'as l'impression de jouer dans un film d'action, dans lequel t'avais pas envie d'être. " arty. arty. arrête ! calme toi ! ils n'en valent pas la peine ! " glissais-tu à son oreille, alors qu'il tentait de se débattre de ton emprise.

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