Don't get to close it's dark inside (ft. Lula)

I want to hide the truth, I want to
shelter you. But with the beast inside,
there’s nowhere we can hide.

évidemment, mason n'allait pas croire ce que tu lui disais sauf que babi, tu ne la portais pas dans ton coeur et il y avait de minces chances que cela risque d'arriver. restant un long moment, à le regarder sans trop dire un truc qui était déplacé pour ton frère, tu fronces légèrement le regard. rien qu'en entendant ce qu'il disait, t'avais presque envie de vomir, que t'allais mal dormir ce soir parce que ce n'est en rien ce que tu possèdes dans la tête à son sujet. roulant les yeux, tu tournes légèrement la tête vers l'immense fenêtre, restant silencieuse un petit moment avant de rompre ce silence, de l'observer surtout. « c'est ça et moi j'suis la reine d'angleterre. » dis-tu en un souffle, hésitant à en dire plus car mace avait les yeux clos quand il te parlait, il ne voulait rien entendre et c'est son problème, pas le tien. t'as trop de chats à fouetter malgré toute chose. la jalousie te rongeait de l'intérieur, tu ne pouvais pas voir ton frère aîné fricoter avec babi, c'est impossible car tu allais perdre tous ces beaux moments que t'as passé avec mason. il t'appartient presque, surtout en sachant que votre relation s'est quelque peu laissée de côté à cause de sa nouvelle amourette avec la belle brune. sentant les bras de mason autour de ton frère corps, tu décides de fermer les yeux, posant ta tête contre son épaule et en t'enivrant de son odeur, odeur qui t'avais manqué depuis ces derniers mois. malgré les sentiments que tu possèdes à l'égard de christian, tu n'arrives pas trop à te faire à l'idée de devoir l'oublier, de passer à autre chose car c'est trop difficile pour toi à cet instant. les messages qu'il t'avait envoyés avaient l'air de couteaux, qui s'enfonçaient dans ta poitrine. les mots que ton frère disait à ton sujet, te faisais presque soupirer, tu ignores comment prendre ce genre d'informations, toi qui n'avait jamais vraiment été amoureuse de quelqu'un auparavant et te voilà dans une impasse, celle que tu ne peux pas nier ni rien faire. « j'te remercie d'être venu mace, tu m'avais manqué. » c'était sincère et aussi parce que tu n'avais pas envie de parler de cet homme marié qui te tournait la tête, qui ne voulais rien savoir de qui tu étais vraiment. la seule chose qui te faisait plaisir, était de voir ton frère venir te voir à l'hôpital. malheureusement, tim n'avait pas daigné s'approcher de toi, étais-ce parce qu'il n'était pas au courant ? tu l'ignorais...

@mason martins   

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there’s nowhere we can hide.

Tu ne comprenais vraiment pas la réaction de Lula, t’étais franchement choqué, alors tu la détaillais pendant qu’elle contemplait le paysage par la fenêtre. Ses petits yeux bruns cernés, son teint pâle, ses traits fatigués. Pourtant, elle restait magnifique, Lula. Et forte. Et alors qu’elle gardait le silence, tu pouvais presque voir les rouages de son cerveau se mettre doucement en marche, à quoi pensait-elle ? Que se passait-il dans sa petite tête ? Croyait-elle vraiment que Babi voulait t’éloigner d’elle, et surtout, que toi, tu accepterais ce genre de comportement ? C’était aberrant de penser que tu laisserais une telle chose se produire. Tu soupirais bruyamment et fermai les yeux, te demandant à quel moment votre relation s’était dégradée, vous qui étiez si proches. Tu pensais vraiment que vous aviez une relation particulière, t’en étais sûr, tu la sentais, cette connexion avec ta sœur. Vos regards complices échangés pendant les repas de famille, cette manière dont vous vous défendiez et vous couvriez lors de confrontations avec vos parents, cette habitude que tu avais de prendre son parti, même quand tu savais qu’elle avait tort, uniquement par pure loyauté. Vous aviez quelque chose elle et toi, quelque chose de spécial, d’unique et d’inexplicable, que certains vous enviaient. Vous aviez même dépassé le stade de la parole elle et toi, un regard suffisant parfois, et c’était pour ça qu’elle refusait de te regarder alors que ses pensées s’envolaient, parce qu’elle savait que tu pourrais lire en elle. Elle finie par rompre le silence et tu rouvris les yeux pour planter ton regard dans le sien. Lula, regardes-moi, je te promets que si un jour Babi essaye de m’éloigner de toi, j’arrêterais tout. T’es ma petite sœur, et tu passeras toujours avant les autres. T’espérais l’avoir rassuré avec tes paroles, parce qu’elle en avait besoin, tu le sentais bien, le mur qui s’effrite derrière sa façade de femme forte, le doute qui s’insinue sous les sarcasmes. T’étais sincère, plus que tu ne l’avais jamais été. Devant sa petite mine, tu la pris alors dans tes bras. C’était la chose à faire, tu le savais. Et tu lui avouais tout ce que tu pensais d’elle, des compliments que tu ne faisais à personne d’autre qu’à elle, parce qu’il fallait l’avouer, c’était plus facile de parler à cœur ouvert avec ta sœur qu’avec n’importe qui. Tu sais très bien que je serai toujours là pour toi Lula, même si je ne sais pas pourquoi tu t’es mise cette drôle d’idée en tête que je t’abandonnais ou que je comptais le faire. Je serai toujours là, et pas parce que c’est mon rôle de grand frère mais parce que je t’aime. "Je t’aime", des mots qui étaient sortis bien malgré toi, tu les pensais c’est vrai, mais tu ne les disais que rarement. C’était sûrement l’effet Babi qui agissait sur toi, elle qui te poussait à t’ouvrir et à te confier plus aux gens qui t’entourait, mais tu te gardais bien de le dire à ta sœur, ne voulant pas gâcher ce moment.

@Lula Martins   

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t'étais loin d'être du genre affective quand le temps en était venu, surtout en sachant que ta relation que tu possédais avec mason était étrange, beaucoup trop protecteur envers toi et emmerdant quand il le voulait bien. t'étais jalouse qu'une autre femme, autre que toi se rapproche beaucoup trop près de mason, qu'elle tente de te l'arracher et qu'il n'y ait plus rien entre vous deux. t'as toujours été comme ça, que ce soit avec lui ou même timéon... tu ne pouvais pas contrôler ce genre d'impulsion, t'es trop perdue en ce moment et ta tête risque fortement d'exploser. l'observant une seconde fois, tu approuves d'un léger signe de la tête, ces paroles qui risquent d'être gravées dans ta mémoire pendant un long moment. « d'accord. » de l'entendre te dire ces compliments, tu restais presque surprise car ça ne lui ressemblait pas de te dire un truc pareil, de le penser réellement et de s'ouvrir de la sorte. vous étiez pareils tous les deux, sur le plan de l'émotion. « je t'aime aussi mason. » tu lui embrasses le sommet du crâne, un truc que tu n'avais jamais fais et ce depuis de nombreuses années déjà jusqu'à ce que tu sois en âge de n'écouter personne, de ne plus te laisser marcher sur les pieds comme tu l'as si souvent fait par le passé. tes yeux devenaient petits, tu sens une immense fatigue traînée dans ta mémoire et tu glisses ta main contre ton visage, poussant un petit soupir. « j'crois qu'il serait mieux que tu partes mace, je commence à être grave fatiguée. » dis-tu en couchant ta tête contre l'oreiller, observant ton frère. tu n'aimes pas vraiment lui donner un ordre de quitter la pièce, mais cette querelle t'a emmerdée et tu avais envie de dormir, d'oublier tout ce qui s'était passé il y a quelques jours de cela.

@mason martins   

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Entendre ces mots de la part de Lula te touche au plus profond de toi-même. Evidemment que tu sais qu’elle t’aime comme toi tu l’aimes, évidemment qu’elle ressent ce lien entre vous, qui fluctue selon les disputes et les retrouvailles mais qui reste toujours aussi fort, intact quoique vous fassiez ou disiez. Tu le sais qu’elle t’aime au-delà des mots parce que t’es son grand frère. Pourtant, si tu ne t’attendais pas à ce que ces mots franchissent tes lèvres, tu t’attendais encore moins à ce qu’elle y réponde avec autant de naturel et de sincérité. C’était peut-être votre manière à vous de clore le sujet, d’oublier cette querelle, cet accident et de repartir du bon pied. Et puis fallait pas oublier qu’elle avait faillit y rester, ça vous fait prendre conscience de pas mal de choses ces trucs-là. Alors tu souris tandis qu’elle t’embrasse sur le font, choses qu’elle n’a jamais faite parce qu’elle n’a jamais été plus grande que toi en fait. D’habitude c’est toi qui embrasse le sommet de son crâne, pas le contraire, mais tu souris de cet inversement des rôles parce que ça te fait du bien. Puis tu vois la fatigue dans ses petits yeux bruns et ses mots confirment tes soupçons. Bien-sûr Lula, reposes-toi bien. Tu l’embrasses dans les cheveux tandis qu’elle se couche et quittes la pièce sans faire de bruit. Dans le couloir, tu apostrophes une infirmière et sors ta plaque, son regard devient alors très sérieux et elle écoute avec beaucoup d’attention. C’est ma petite sœur dans cette chambre, je veux que vous la traitiez le mieux possible, et ne laissez pas entrer n’importe qui. Par n’importe qui, t’entends un type bizarre qui aurait l’air de vendre de la drogue. Mais vu le hochement de tête qu’elle t’adresse, tu saisis que vous êtes sur la même longueur d’onde elle et toi. Enfin tu quittes l’hôpital, beaucoup moins stressé que lorsque tu y étais entré une heure auparavant.


@Lula Martins   

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