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 take me to the moon. (isaac)

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Nora Hortega
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Nora Hortega
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MessageSujet: take me to the moon. (isaac)   take me to the moon. (isaac) EmptyMer 21 Nov - 12:14

take me to the moon. (isaac) 9w9x

outfit

les paysages enneigés. les montagnes bien plus belles que tu ne les avais imaginées. t'avais jamais vu un endroit pareil, même dans tes rêves. tu t'attendais pas à ça lorsque t'avais reçu son invitation. isaac, il était déjà là, sur place, parce qu'il avait des affaires à régler pour le travail, en nouvelle angleterre. t'avais pu profiter d'un vol en première classe pour le rejoindre, ainsi que de son chauffeur pour venir te récupérer à l'aéroport, et t'amener jusqu'à lui. jusqu'à ce chalet perdu quelque part, au fin fond de ce monde. t'es éblouie, comme si t'étais dans une carte postale. la neige vient s'égarer sur ta longue chevelure en bataille, tu remontes un peu plus ton manteau blanc au niveau de ton cou, lorsque tu foules ce sol gelé, parce que t'avais pas l'habitude de ces températures négatives. mais tu trouvais que le cadre, l'ambiance, étaient à couper le souffle, alors tu te moquais d'avoir ces quelques frissons qui te parcouraient, tu profitais simplement de la beauté de ce que la nature avait à t'offrir. le chauffeur ouvre le coffre, dépose ta valise au milieu du chemin enneigé. puis tu le découvres finalement, sa silhouette se dessinant derrière la porte qui venait de s'entrouvrir. tu restes figée sur place, à quelques mètres de lui, près de la voiture. et tu le regardes, tu profites de revoir ses prunelles cristallines, que t'avais presque oublié depuis le temps. parce qu'il était toujours occupé isaac, et t'avais toujours pas emménagé avec lui. t'avais encore quelques affaires à régler, et lui du travail à terminer. alors t'avais été patiente, tu l'avais pas dérangé. t'avais attendu qu'il tienne sa promesse, et qu'il t'invite à le rejoindre dans un endroit de rêve. il t'avait pas menti, il avait fait exactement ce à quoi tu t'attendais. une surprise parfaite. ton sourire rayonne, comme les derniers rayons de soleil qui se couchent sur la poudreuse. quelques endroits où la neige brille de mille feux. tu fais quelques pas vers lui, montrant ta valise des yeux. " bonjour monsieur kolston. ma valise vous attend, vous voulez bien la porter jusqu'à l'intérieur ? " dis-tu l'air un peu hautain, te réjouissant déjà de la bêtise que tu comptais faire. il s'avance doucement dans le froid polaire qui balaye les environs, puis tu te baisses pour ramasser un tas de neige. de tes mains nues, tu façonnes une boule, tu le vois s'arrêter, comprenant ce que tu t'apprêtais à faire, les plans diaboliques que tu comptais mettre en oeuvre. tu te mets à rire comme une idiote, puis tu te lances à sa poursuite. il arrive facilement à te semer, et c'est là que tu te décides à tirer. tu le rates, dans ton euphorie grandissante. parce que tu ne parviens pas à t'arrêter de rire. " allez arrête-toi, viens me faire un câlin, je suis désolée, d'accord ? " cries-tu à ton beau brun, affichant une mine boudeuse. t'avais pas pu exécuter ton plan. et t'étais frustrée. isaac se trouvait quelques mètres plus loin, devant toi. t'espérais qu'il allait accepter ta capitulation. ton envie de le retrouver, même si t'avais pas pu lui mettre cette boule de neige en pleine figure. il s'arrête lorsqu'il entend tes mots, alors tu cours un peu plus vite, t'arrives jusqu'à lui finalement, et tu le fais tomber. tu le plaques dans la neige, et tu rigoles comme une gamine. t'es couchée sur son ventre, tu le regardes de tes iris scintillants, avant de venir caresser sa joue de tes doigts gelés. " tu m'as manqué. " murmures-tu en souriant, tes lèvres venant se fondre sur les siennes. ton palpitant en émoi, qui s'affolait déjà de le retrouver.



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MessageSujet: Re: take me to the moon. (isaac)   take me to the moon. (isaac) EmptyMer 21 Nov - 17:55

take me to the moon
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featuring nora hortega, isaac kolston

○ outfit

Tu terminais de passer tes appels avant que Nora te rejoigne, pour couper enfin ton téléphone professionnel. T’avais informé que tu serais injoignable le temps d’un weekend, laissant aux rênes de l’entreprise tes collaborateurs et t’espérais ne pas être interrompu avec Nora, voulant enfin profiter d’elle sans tes contraintes professionnelles. Tu lui avais faite la promesse d’un week-end rien qu’elle et toi, et tu comptais la tenir. T’avais rejoint la Nouvelle-Angleterre plus tôt, pour préparer le chalet, pour terminer quelques trucs que tu devais finir avant son arrivée. T’espérais que Nora apprécie la Nouvelle-Angleterre, apprécie cette propriété qui appartenait à ta famille. Tu voulais l’amener dans un monde dépourvu d’artifices, éloigné de l’effervescence de Manhattan. Préférant la simplicité de ton petit coin en Nouvelle-Angleterre pour vos retrouvailles. Tu venais souvent ici pour t’aérer les pensées, sortir de tes torpeurs professionnelles qui absorbait ton énergie. T’étais habitué à cette petite ville, habitué aux locaux que tu n’étais pas amené à croiser souvent mais qui semblaient ravis de te voir à chaque fois. T’appréciais cet air sain que tu respirais, éloigné de la pollution new yorkaise. T’avais plus besoin d’être impeccable pour sortir, craignant de croiser de potentiels clients et favorisais la tenue décontractée quand tu errais dans les rues de la Nouvelle-Angleterre. T’avais alors organisé le voyage pour que Nora n’ait rien à faire d’autre à part sa valise. T’avais réservé son billet d’avion, prévenu ton chauffeur pour aller la chercher, n’ayant pas ta voiture ici et puis tu préférais que Nora découvre les alentours avant de te voir. Tu errais dans le salon, appréhendant son arrivée à quelques minutes de celle-ci. T’espérais que ce weekend se déroule sous les meilleurs auspices, qu’il n’y ait pas de disputes, de règlements de compte. Tu voulais simplement être avec elle loin des artifices new yorkais. La retrouver le temps d’un weekend, l’avoir rien que pour toi sans que tu aies à partager ton temps avec d’autres. Tu inspectais une dernière fois les pièces, tenant à ne rien laisser au hasard. T’entendais la voiture qui arrivait et tu enfilais ton manteau pour la rejoindre. La ville était plongée dans le froid et la neige recouvrait à présent le sol. Nora, elle était à quelques mètres de toi, emmitouflée dans son manteau blanc, ses yeux qui scintillaient. Elle était toujours aussi belle Nora. Dans n’importe quelle circonstance. Nora, elle brillait parmi les autres. Tu souris, fis un geste de tête à ton chauffeur qui repartit aussitôt pour vous laisser tranquille. T’avances vers elle pour l’aider, levant les yeux au ciel à ses mots, un sourire taquin aux lèvres. “Ne prenez pas trop vos aises mademoiselle Hortega.” Tu t’avances et tu vois Nora se baisser, formant une boule de neige. Tu t’arrêtes dans ton élan, un sourire malicieux aux lèvres. Vos enfantillages qui reprirent de plus belle, comme si vous ne vous étiez jamais quittés. “C’est comme ça que tu me dis bonjour ?” Tu lances, courant pour échapper à ses plans machiavéliques. T’avais semé Nora, qui était à quelques mètres derrière toi. Qui te manquait en tentant de te viser. Tu te moquais d’elle ouvertement, te joignant à son rire. Elle semblait capituler et tu plissais les yeux. “Je sens le piège.” Tu dis, passant une main dans tes cheveux mais t’avais décidé de lui laisser une chance. T’avais envie de la serrer dans tes bras, l’embrasser, parce que Nora, quand elle n’était pas là, elle laissait un vide autour d’elle. Elle courut en ta direction et te plaquait au sol, dans la neige. Tu riais avec elle, parce cette atmosphère bon enfant, elle t’avait manquée. Elle te caressait la joue avant de venir t’embrasser et tu ne te fis pas prier pour y répondre, passant tes bras autour d’elle, la serrant contre toi. “Tu m’as manquée aussi.” Tu dis, l’embrassant une dernière fois, te relevant et l’aidant à faire. “Viens, je vais te montrer l’intérieur.” Tu dis, passant son bras autour d’elle, prenant sa valise sur le passage. Tu la laisses entrer la première, la laissant découvrir l’intérieur. Tu refermais la porte, posant la valise un peu plus loin. Tu t’approches d’elle, retirant ton manteau pour le poser sur le porte manteau de l’entrée. “T’aimes?” Tu demandes, un sourire accroché aux lèvres. “Y a un jacuzzi même. Et deux chambres, ne t’inquiète pas t’auras pas à dormir avec moi.” Tu dis, glissant un clin d’oeil, pour la taquiner avant de te laisser tomber dans le canapé. “Tiens, j’ai une surprise pour toi.” Tu dis, en te relevant finalement pour te diriger vers le frigo, en la frôlant sur le passage. Y avait un gâteau à la crème chantilly  qui avait été préparé par l’un des traiteurs auquel tu avais fait appel. Tu te pointes comme un gamin devant Nora, un sourire aux lèvres. “Je me suis dit que t’allais avoir faim. Tu veux un bout?” Tu demandes, un sourire, te retournant, pour prendre de la crème dans ta main pour l'étaler sur le visage de Nora. Nora qui n’allait pas se laisser faire. Y aurait des représailles, t'en étais pleinement conscient. Tu t’approches d’elle, passant ton doigt sur son visage pour goûter à la crème, le sourire malicieux. “C’est pas mal.” Tu dis, un sourire aux lèvres. “C’est toi qui as lancé les hostilités n’oublie pas”. Tu fis remarquer, l’embrassant furtivement pour enlever un peu de chantilly qui trainait sur ses lèvres.

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MessageSujet: Re: take me to the moon. (isaac)   take me to the moon. (isaac) EmptyMer 21 Nov - 21:02

tu arrives dans ce paysage merveilleux, des étoiles plein les yeux après le périple que tu as mené pour venir jusqu'ici. tu es enfin devant son chalet, et tu l'aperçois. tu fonds instantanément lorsque tu croises ses prunelles verglacées. t'as bien envie de lui courir dans les bras, mais tu veux pas lui donner l'impression que t'es accro. alors tu joues dans la retenue, avec tes faux airs de duchesse que tu n'arbores qu'avec lui. tu lui demandes de porter ton bagage, et il te dit que tu ne dois pas trop prendre tes aises. tu te mets à rire, prenant un air faussement choqué. " excusez-moi, je pensais avoir affaire à un gentleman. " dis-tu avant d'hausser un sourcil, commençant dès le départ ce jeu du chat et de la souris, avec cette provocation qui vous allait si bien. tu te baisses pour attraper de la neige et former un projectile, puis tu te lances à sa poursuite. tu ris comme une gamine. dans ta course tu manques de tomber plusieurs fois, et t'es presque à bout de souffle lorsque tu tentes de le viser. il se plaint de ton bonjour, tu lui adresses une grimace avant de continuer à courir derrière lui. mais la jeune femme frêle que tu es ne peut pas rivaliser avec ses longues jambes. t'arrives pas à suivre ses pas de géants. alors tu demandes une trêve. t'espères qu'il va accepter, même s'il se doute que tu prépares un mauvais coup. alors tu cours vers lui et tu le fais tomber dans la poudreuse, venant t'écraser sur lui par la même occasion. tu te perds dans ses yeux clairs, océan infini, et tu lui confesses qu'il t'a manqué. tu l'embrasses tendrement, il resserre son emprise en passant ses bras autour de toi. il te confie la même pensée, sentiment réciproque. alors tu souris comme une idiote, puis tu te laisses capturer de nouveau par ses lèvres parfaites, celles dont t'avais un besoin permanent. tu fermes les yeux l'espace de quelques secondes, puis tu te reconnectes à la réalité. il fait froid dans ce tas de neige. alors tu te recules, le laisses se relever pour qu'il vienne t'aider par la suite. tu tapes frénétiquement sur ton manteau et sur ton pantalon, pour enlever le plus gros de la neige dont tu étais recouverte. sacrées retrouvailles. il passe son bras possessif autour de toi, t'accompagnant jusqu'à son antre, prenant ta valise sur le passage. tu sais que tu vas encore en avoir plein les yeux, nora. parce qu'isaac kolston ne fait jamais dans la demi-mesure. il t'ouvre la porte, et t'es subjuguée par la beauté de sa demeure. ce magnifique chalet, immense, décoré avec goût. mobilier de luxe, ambiance tamisée. chauffage réconfortant, qui fait oublier le froid polaire qu'il fait actuellement. il te retire ton manteau, tu te laisses faire, regardes partout autour de toi en hochant la tête à sa question. " bien sûr que j'aime ! c'est magnifique isaac. " tu souris tellement que tu vas presque t'en décrocher la mâchoire. t'avances prudemment au milieu du salon, tu détailles tout avec attention, de ces cadres anciens, jusqu'aux poutres en bois, cette cheminée qui allait de paire avec la magie de ces lieux. tu le regardes, étonnée lorsqu'il t'annonce qu'il y a un jacuzzi. " c'est vrai ? " enfant émerveillée devant toutes ces choses auxquelles t'as jamais eu accès. tu savais pas ce qu'il t'avait réservé pour ce weekend, mais t'étais certaine que t'allais apprécier. lorsque t'entends l'autre moitié de sa phrase, tu fronces les sourcils et lui réponds avec ton air boudeur. " ça te fait rire hein. heureusement que t'as pensé à tout, parce que je me verrai pas dormir avec le grand méchant loup. " dis-tu, lui adressant une grimace, avant de te mettre à rire. tu t'approches du canapé, ouvres un peu plus tes yeux de poupée lorsqu'il te dit qu'il a une surprise pour toi. " encore ? " t'exclames-tu, le suivant du regard lorsqu'il se dirige vers la cuisine. t'étais déjà assez gâtée d'être ici, avec lui, et rien qu'avec lui en plus. personne ne viendrait vous déranger, ni même gâcher votre moment en tête à tête. isaac sort un gâteau du frigo, plein de chantilly, des cerises surplombant le dessus. t'en as l'eau à la bouche. tu acquiesces d'un signe de tête, lorsqu'il te propose une part. tu vois pas le mal à ce moment précis. le démon qui menaçait de revenir. et toi, crédule, tu t'approches de lui, pour pouvoir détailler ce délice d'un peu plus près. t'as même pas le temps de réfléchir qu'en quelques secondes il se retourne, remplit sa main de chantilly et vient l'étaler sur ton visage. " non. " hurles-tu, restant figée sur place. " t'as pas osé isaac. " tu fermes les yeux, t'y vois plus rien. ta bouche reste grande ouverte, sous le coup de l'étonnement. tu l’entends glousser près de toi, puis tu sens son doigt qui vient s'égarer sur ta joue, pour qu'il puisse goûter à la chantilly. tu restes immobile, tentes de ne pas te fourvoyer pendant qu'il se moque de toi, parce que tout vient à point à qui sait attendre. tu essuies tes yeux d'un revers de la main. t'as de la chantilly partout, mais t'arrives à peu près à y voir clair. il t'avoue que c'était ton idée, de débuter les hostilités. " je sais. mais je pensais que t'avais eu ta leçon la dernière fois. " dis-tu d'un air grave, tentant de garder ton sérieux à tout prix. il vient te narguer, embrasser légèrement tes lèvres pour enlever un peu de crème. tu lui en voulais pas. parce qu'il était beaucoup trop craquant isaac, quand il te souriait comme ça. t'avais juste envie de le manger tout cru. tu l'entends s'esclaffer, continuer à se moquer de toi, puis tu t'approches du gâteau furtivement. tu prends un énorme morceau entre tes deux paumes, tes mains remplies de cette envie de vengeance. tu te tournes vers lui, le regardes malicieusement. " t'aurais jamais du faire ça kolston. " dis-tu en souriant, tentant de garder ton sérieux pour ne pas te déconcentrer et te mettre à rire. parce que sinon, tu n'allais jamais l'atteindre. il se recule en te voyant avancer à pas de loup vers sa direction. " tu m'échapperas pas. y a pas de raison que je sois la seule à avoir ce truc sur le visage. " balances-tu en gloussant à moitié, te rapprochant de lui qui commençait à tourner autour du canapé. t'en avais rien à foutre de salir. s'il commençait la guerre, il fallait qu'il assume les conséquences de ses actes, comme la dernière fois. tu contournes lentement le mobilier, tentes d'aller à droite, puis à gauche. t'essaies de le feinter pour pouvoir l'atteindre plus facilement. il rit de plus belle, parce que t'arrives pas à aller jusqu'à lui. mais t'as pas dit ton dernier mot, nora. parce qu'une fois qu'il se trouve de nouveau à l'autre bout du canapé, tu l'enjambes telle une furie. tu bondis sur lui, et tu colles ta première main à sa figure. tu éclates de rire, telle une gamine. il se laisse tomber, vaincu, sur le canapé. et t'en profites pour en rajouter une couche avec ce qu'il te restait dans ton autre main. tu t'assois à califourchon sur lui, t'arrives plus à t'arrêter de rire. t'en as presque mal au ventre. avec isaac, ça avait toujours été comme ça. une complicité sans failles, aucune limite dans vos gamineries. tu le détailles, recouvert de chantilly sur tout le visage, puis tu viens lui essuyer les yeux pour qu'il puisse les ouvrir, mettant la crème dans ta bouche. " t'as raison c'est pas mal. " dis-tu, arborant ton sourire victorieux. il arrivait peu à peu à ouvrir les yeux, ses prunelles incandescentes qui devaient t'en vouloir à mort, mais tu t'en fichais. tu restais assise sur lui, venant manger une partie de la chantilly à la commissure de ses lèvres. tu le fixais avec envie, même s'il ne ressemblait plus à ton prince charmant. il était simplement un homme. celui avec qui tu pouvais tout partager. celui qui répondait à chacun de tes désirs. celui qui partageait tous tes délires. et plus le temps passait, plus tu t'attachais à lui, comme avant. tu te penches un peu plus vers lui, caressant ses cheveux avec ce qu'il te restait dans les mains. tu lui souris, puis tu t'approches de son encolure. tu dévores ce qui réside sur sa peau. sensuellement, tu laisses glisser ta langue le long de son cou, pour venir t'arrêter sur son oreille. tu mords doucement son lobe, te délectant de cette crème vanillée et de son contact grisant.



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MessageSujet: Re: take me to the moon. (isaac)   take me to the moon. (isaac) EmptyVen 23 Nov - 19:13

take me to the moon
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featuring nora hortega, isaac kolston


T’étais heureux de retrouver Nora, dans un cadre aussi idyllique. T’espérais qu’elle apprécie l’endroit, t’avais envie de lui faire découvrir des endroits complètement différents de New York, t’avais envie de dépaysement avec elle. T’aimais ta vie à New York, quelques habitudes ancrées, mais aujourd’hui t’avais envie de simplicité. Tu voulais lui montrer une autre facette de toi. T’avais envie de laisser tomber tes costumes pour une tenue plus décontractée. Tu voulais que Nora se sente à l’aise, qu’elle laisse tomber les dernières barrières entre vous. Venir en Nouvelle-Angleterre t’avait semblé la meilleure des idées. Et Nora, elle semblait épanouie, heureuse. Si bien qu’elle prenait ses aises. Un peu trop à ton goût. Tu fronçais les sourcils, un léger sourire amusé. T’aimais cette complicité, celle qui t’avait manquée, celle que tu n’avais jamais pu retrouver avec d’autres. Votre relation, elle avait toujours été unique en son genre. Nora qui avait commencé les hostilités en tentant de te lancer une boule de neige dessus avant de te plaquer dans le sol enneigé. Tu souriais en l’écoutant, te perdant dans son regard. Celui que tu n’avais jamais oublié. Elle vint à t’embrasser et tu ne te fis pas prier pour prolonger à nouveau le baiser. La brise fraiche qui te fit frissonner, tu finis par te lever, tendant la main à ta belle avant de l’emmener dans l’antre familiale. Tu souris à ses mots, retirant tes affaires et l’aidant à faire de même. « Je suis content que ça te plaise ». Tu hochais la tête lorsqu’elle semblait émerveillée d’apprendre qu’il y avait un jacuzzi. T’avais simplement envie de rattraper ces années perdues, ces années à penser que t’avais fait le meilleur des choix en ne lui donnant plus de nouvelles. Aujourd’hui, t’étais convaincu que tu t’étais trompé, mais t’avais plus envie de ressasser le passé. Simplement envie de profiter du moment présent en sa présence. Tu ris à la remarque de Nora, passant une main dans tes cheveux.  « T’as même quatre chambres. T’as de quoi faire. » Tu glisses, un clin d’œil avant de rire légèrement. T’aimais titiller Nora. Simplement la provoquer pour voir cette mine boudeuse, celle qui la rendait encore plus belle. Vous aviez toujours été dans la provocation depuis que vous vous connaissiez. T’avais déjà une idée derrière la tête pour te venger de son accueil. Te dirigeant vers la cuisine pour prendre dans le frigo le gâteau que le traiteur avait préparé. Tu tentais de ne pas trop sourire pour ne pas que Nora te démasque. Toi et tes idées farfelues. Tu sors le gâteau, le montre à Nora qui ne semblait pas une seule seconde se douter de tes idées machiavéliques. Tu l’observes, tes yeux rieurs, te tournant pour finalement prendre de la chantilly dans ta part que tu parsemais sur son visage. Nora qui ne semblait pas contente mais tu ne peux t’empêcher de rire. Elle tente d’enlever la chantilly qui obstruait son champ de vision. Toi tu ne pouvais te retenir de rire, encore et encore. Nora, elle t’avait manquée. Tellement. T’en prenais conscience à ce moment. T’avais jamais été aussi proche avec quelqu’un d’autre. Y avait qu’avec Nora qu’il y avait cette complicité naturelle. « Franchement, j’suis prêt à en assumer les conséquences. Ca en valait le coup. » Tu fis remarquer, hilare, tentant de reprendre ton souffle. Tu l’embrassais pour retirer le surplus de chantilly sur ses lèvres, la narguant clairement. T’allais le payer cher, oh ça oui, t’en étais conscient. Nora, elle te met en garde et toi, t’en ris à nouveau. Conscient que sa vengeance sera redoutable. Elle prend une énorme part de gâteau dans ses mains et toi, t’es déjà à l’autre bout du canapé, le sourire aux lèvres. « Ca va mal terminer Nora. Tu te rappelles qui a gagné l’autre fois ? » Tu dis, la regardant, ton sourire de gamin aux lèvres. Comme si le temps s’était arrêté, que vous étiez redevenus ces adolescents. Y avait plus personne à présent pour contrecarrer vos plans enfantins. Tu échappais à l’emprise de Nora, mais tu savais que ce n’était qu’une question de temps. Avant qu’elle n’enjambe le canapé et que tu comprennes que t’étais foutu. Alors elle parvint à atteindre ton visage et toi tu te laisses tomber sur le canapé. Tu ris aux éclats, assumant pleinement les conséquences de tes enfantillages. Y a Nora qui prend un malin plaisir à te tartiner de la chantilly sur le visage, dans les cheveux. Tu ris, tentant de retirer la chantilly sur les yeux avec l’aide de Nora, assise sur toi. « J’vais me venger Nora. En dix fois pire. » Tu dis, un sourire aux lèvres, tendant de te redresser avec Nora qui dévorait la chantilly près de tes lèvres. Elle vint à t’embrasser finalement le cou, et toi tu laissais faire, ne disant rien, frissonnant au contact de ses lèvres. « Je devrais me mettre de la chantilly plus souvent.» Tu lançais, ton sourire charmeur, avant de l’attirer contre toi, un peu plus pour l’embrasser. A nouveau. Passant une de tes mains autour de sa nuque, intensifiant le baiser. Tes mains qui cherchaient la proximité de son corps, passant en dessous son haut, vos langues s’entremêlant. Tes idées qui se brouillaient. Avant d’être frappé à nouveau par la réalité. T’avais pas envie que Nora te repousse alors t’avais fini par t’arrêter. Tu voulais lui montrer que tu ne l’avais pas emmenée ici pour ça, que tu respectais ses choix. « J’crois que j’ai besoin d’une douche et toi aussi. » Tu te redresses, observant Nora avec un sourire aux lèvres. « J’te montre ta propre salle de bains puisque ça semble être important pour toi. » Tu dis, glissant un clin d’œil avant de l’amener à celle-ci. « Fais-toi belle. » T’avais glissé, avant de tourner les talons pour laisser Nora se préparer, accompagné d’un clin d’œil. Tu t'étais dirigé vers la douche pour enlever les surplus de chantilly sur ton visage et dans tes cheveux. Tu optais pour la simplicité ce soir, quelque chose de sobre, mais t’avais envie de faire un effort vestimentaire, pour plaire à Nora, probablement. ○ ici ○ Tu rejoignis le salon, remettant ta montre autour de ton poignet, le dos tourné, quand t’entendais des pas derrière toi. « J’te propose un truc. Soit on fait la soirée pizza canapé, télé rien qu’avec moi et personne d’autre soit on sort ? » Tu dis, te tournant finalement vers Nora. Le souffle coupé. Par sa beauté naturelle, par son sourire enjôleur. T’étais silencieux, admiratif. Aucun mot ne pouvant qualifier cette beauté irréelle.

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MessageSujet: Re: take me to the moon. (isaac)   take me to the moon. (isaac) EmptySam 24 Nov - 8:21

vos enfantillages ne cessaient jamais. même après tant d'années, tu pouvais pas t'empêcher de venir le provoquer, et pour lui, c'était la même chose. attirés comme des aimants, désireux de vous pousser chacun dans vos retranchements, tu te lassais jamais de lui faire de sales coups. parce que même s'il finissait toujours par se venger, son visage heureux, souriant, parfois excédé, n'avait pas de prix. ses yeux couleur océan te faisaient perdre pied. plus tu le regardais et plus t'étais envoûtée. alors t'essayais de chasser ces pensées, tu préférais l'humour, pour casser cette ambiance trop pesante qui pourrait éventuellement s'installer, lorsqu'il désirerait aller plus loin. c'était ton arme. la seule façon que t'avais trouvé pour tenter de le détourner de toi, pour éviter que vos corps ne se rapprochent trop. dans ta tête tout se bousculait. tu le voulais, mais t'avais peur. tu rêvais de te jeter dans ses bras, mais tu savais pas si t'en étais réellement capable. tu voulais pas tout gâcher. qu'il te prenne pour une idiote lorsque tu lui avouerais que t'as jamais été plus loin avec un homme. parce que t'es encore traumatisée, tu portes encore les séquelles de cette folie dont t'as été victime. t'es hantée chaque jour un peu plus, quand t'es avec lui. parce que tu le regardes, avec son sourire qui te fait tomber chaque fois à la renverse, et tu peux pas lui donner ce qu'il veut. même s'il est patient, même s'il ne te fait pas part de son envie de franchir ce cap avec toi, tu sais pertinemment au fond de toi qu'il le voudrait. et t'aimerais tellement pouvoir lui offrir ça. alors tu tentes de te dévoiler un peu plus à lui, t'essaies de doucement te laisser aller à ses côtés, mais toujours avec une certaine réserve. ton corps au dessus du sien, vos visages tartinés de chantilly. il te dit qu'il se vengera. tu souris, vient lui pincer la joue en riant. " c'est bon je sais. je connais la chanson, merci. " dis-tu en levant les yeux au ciel, te moquant gentiment de ses paroles. tu sais bien que cette histoire n'était pas finie. et si elle devait continuer un autre jour, il en serait tout à fait capable. alors tu restais toujours sur tes gardes lorsque tu le voyais, parce que tu savais jamais à quoi t'attendre. ce qu'il te réservait, quelle bêtise tu lui préparerais, ou quel piège se refermerait sur toi. tu viens manger la chantilly au coin de ses lèvres, puis tu finis par laisser ta langue se promener le long de son cou. tu mords légèrement son oreille pour l'embêter, et parce que t'en as envie aussi tout simplement. tu t'arrêtes lorsque tu l'entends te parler, puis tu te mets à rire, te redressant pour faire face à ses prunelles enjôleuses. " non c'est bon, je suis au régime. " dis-tu de ta voix malicieuse, avant qu'il ne t'attire à lui pour t'embrasser. sa main vient empoigner ta nuque pour que tu viennes au plus près de lui. tes doigts glissent dans ses cheveux, avant de venir se promener sur son torse. vos langues se délient, viennent se chercher plus intensément. t'aimerais tellement aller plus loin. lorsque tu sens sa paume brûlante qui s'insinue sous ton pull pour te caresser, tu fermes les yeux un peu plus fort, t'essaies de refréner ce besoin de le repousser. parce que t'en as pas envie justement. t'aimerais continuer, mais tu te sens devenir fébrile, tu sais que tu vas perdre tes moyens s'il poursuit. alors que ta main se lève pour venir enlever la sienne, t'as même pas besoin de terminer ton geste qu'il se recule déjà. comme s'il savait, comme s'il avait compris ce blocage qui perdurait. tu le fixes avec attention, tes prunelles bienveillantes lui glisseraient un "merci", si elles arrivaient à l'atteindre. tu souris à ses mots, te recules du canapé en tentant de te remettre de tes émotions. " t'as raison. " il valait mieux pour vous. prendre un  moment de répit, avant de lui faire face à nouveau. isaac t'amènes dans ta salle de bain, tu prends tes affaires au passage, puis tu lui tires la langue lorsqu'il t'envoie ce clin d’œil, et te dit de te préparer avec attention. " je suis toujours belle, je pensais que t'étais au courant depuis le temps. " dis-tu, avant de refermer la porte presque sous son nez. tu ris comme une idiote, puis tu t'actives pour tenter de ne pas passer des heures dans ton lieu de prédilection. tu files sous la douche, rinces toute cette crème fouettée que tu as sur le visage et dans les cheveux, puis tu te prépares. t'enfiles une tenue décontractée, parce que ce soir pas de superflu, c'est juste isaac, et toi. c'était vous, tout simplement. ☆. tu sèches un peu tes cheveux, mais tu les gardes à moitié humide lorsque tu sors de la salle de bain. t'as pas envie de perdre ton temps, alors tu te maquilles pas. tu restes au naturel. t'oublies pas les quelques gouttes de ton parfum préféré, pour qu'il soit envoûté par ton odeur sucrée. tu rejoins le salon quelques minutes plus tard, pour le découvrir dos à toi, te proposant plusieurs alternatives pour la fin de soirée. il se retourne finalement. ça faisait très longtemps que tu l'avais pas vu habillé aussi simplement. et ça lui allait tellement bien. il était toujours aussi beau. tu te rendais compte de la chance que t'avais d'être là, avec isaac. alors t'affichais ton sourire solaire, tu rayonnais, lorsque tu revenais près de lui. " vous êtes très beau monsieur kolston. " tes bras viennent entourer son cou tendrement, puis tu lui fais un léger baiser sur le bout du nez, avant de te mettre à rire. " on fait la première option. nous deux. ici. avec à boire et à manger. " dis-tu, pleine d'entrain à l'idée de partager cette soirée dont tu rêvais depuis un moment. tu te détaches de lui, commence à farfouiller dans sa cuisine, comme à ton habitude. t'ouvres le congélateur, et tu découvres deux pizzas à l'intérieur. tu sors les deux boîtes, commences à allumer le four en le taquinant. " t'avais tout prévu toi, coquin... j'imagine qu'on peut pas se faire livrer par ici. " tu lui fais un petit clin d’œil avant de te remettre à la tâche. ça te faisait plaisir qu'il n'ai pas oublié, qu'il ai pensé à préparer ça, au cas où tu voudrais toujours faire ce repas avec lui. tu les enfournais, puis revenais à ses côtés. isaac venait de ramener une bouteille. certainement du bon vin. alors tu passais derrière lui, venant l'enlacer pendant qu'il tentait de l'ouvrir. t'avais envie de l'embêter. t'avais besoin de cette proximité, de plus en plus. alors tu le serrais un peu plus fort, puis tu le relâchais avant de lui faire des chatouilles sur le côté. son corps se tordait, il en faisait presque tomber la bouteille. alors t'éclatais de rire, et tu tentais de prendre une voix sérieuse. " pardon, j'arrête mes bêtises, j'ai pas envie de devoir te rembourser des milliers de dollars pour cette bouteille. " dis-tu, avant de repartir en direction du canapé. t'enlevais tes chaussures pour être plus à l'aise, et tu posais tes pieds dessus, comme si t'étais chez toi. il revient à tes côtés avec les deux verres de rouge. tu tends la main en le remerciant. puis tu lèves ton verre pour trinquer avec lui. " à notre soirée. "  souffles-tu, le dévorant du regard. tu portais le verre à tes lèvres, et tu en buvais une gorgée, te délectant de ce goût tannique qui résidait sur ta langue. y avait plus que vous deux. alors tu sentais ce jeu de séduction qui revenait. ses lèvres que tu fixais, lorsqu'elles effleuraient le cristal qu'il tenait entre les mains. vos regards de braise, où dansent les flammes d'un désir que vous refusez de vous avouer. alors tu bois une gorgée de plus, parce que tu sais pas comment briser ce silence. il te faudra trouver bientôt une raison de lui résister, encore un peu plus. parce que même toi, t'en avais plus en stock. même toi, tu sais pas pourquoi tu t'empêches encore, de lui sauter à la gorge. t'es assoiffée de désir pour lui, mais t'arrives pas à laisser tomber ces foutues barrières...



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MessageSujet: Re: take me to the moon. (isaac)   take me to the moon. (isaac) EmptySam 24 Nov - 11:43

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Tu l’avais senti. Le blocage. A nouveau. Quand tes mains s’étaient égarées sur le corps brûlant de Nora, t’avais senti à nouveau cette réticence, celle à laquelle tu avais déjà fait face la dernière fois. T’avais l’impression que vous ne parviendrez jamais à franchir le cap, alors que vos corps brûlaient de désir. Tes lèvres voulaient s’égarer sur chaque parcelle de son corps, tu voulais simplement aller plus loin, tomber dans les abysses désirs en sa compagnie. Mais Nora, elle refusait. De se laisser aller avec toi. Elle refusait de laisser tomber ces barrières et t’avais pris le parti de ne pas demander d’explications, te redressant pour aller nettoyer la chantilly restante. Nora, elle ne se fit pas prier pour arrêter ce petit rapprochement, presque reconnaissante que tu aies entrepris de l’arrêter. Une partie de toi demeurait curieuse, voulant comprendre pourquoi Nora elle ne voulait aller plus loin. Finalement, tu lui avais montré sa salle de bains, voulant lui laisser sa propre intimité. Les salles de bains ne manquaient pas au chalet aux multiples pièces. Tu lui dis de se faire belle et tu riais à sa remarque, avant de tourner les talons pour aller te préparer. T’avais opté pour la simplicité ce soir, laissant tomber le costume pour des vêtements décontractés. Un peu de parfum pour soigner encore plus ton apparence, mettant un point d’honneur à ne rien négliger. Tu repris le chemin du salon, les mains dans les poches, attendant désespérément que la princesse te rejoigne. Tu voulais qu’elle choisisse vos plans pour ce soir, tu voulais simplement lui faire plaisir. Parce que tu lui avais presque imposé le banquet et pourtant, Nora, elle n’était pas confortable avec la haute société. Alors ce soir, elle choisirait. Tu lui énumérais les options avant de lui faire face. Elle était encore plus belle lorsqu’elle optait pour le naturel Nora. Ses longs cheveux retombant en cascade, t’en avais le souffle coupé. Tu fus rattrapé par son compliment, un léger sourire tandis qu’elle s’approchait de toi, ce sourire dont tu tombais amoureux, à chaque fois. « Je vous retourne le compliment mademoiselle Hortega ». Tu passais tes bras autour d’elle lorsqu’elle vint t’embrasser le nez, un léger sourire aux lèvres. C’était naturel ce soir. Comme si vous ne vous étiez jamais quittés. Vous n’aviez jamais discuté de votre actuelle relation, comme si c’était une évidence entre vous. Les mots n’étaient pas nécessaires pour vous comprendre, tout se passait par ce jeu de regards, qui ne terminait jamais. « J’en étais sûr que t’allais choisir ça. » Tu la laisses se diriger vers la cuisine, partant à la recherche de bouteilles de vins qui trainaient par ici. Les lieux avaient beau être bien souvent désertés, la cave à vins était pourtant remplie dans le cas d’une visite impromptue. Tu redresses ton regard vers Nora qui sortit les deux pizzas, un sourire suspendu aux lèvres : « J’ai appris à être prévoyant. » Tu dis, d’un ton charmeur, avant de choisir une bouteille de rouge. Tu regardais sa provenance avant de finalement en conclure qu’elle ira parfaitement avec le repas. Nora s’approche de toi, t’étais toujours aux aguets, dans le cas où elle provoquerait une énième bataille à laquelle tu ne t’y attendais pas. Tu te tournes vers elle mais elle se fondait simplement dans tes bras. Tu souriais mais tu demeurais sur tes gardes. Surtout lorsqu’elle vint à te serrer plus fort, pour finalement te chatouiller. « T’arrêtes jamais hein, c’est plus fort que toi. » Tu fis remarquer, un sourire moqueur en t’emparant du tire-bouchon en face de toi. Amateur en vin, t’étais persuadé qu’il ravira les papilles insatiables de ta belle brune. Tu cherches deux verres cristallins pour déguster ce vin, puis te dirigeais vers Nora qui semblait avoir pris ses aises. Tu servais les verres dans la cuisine avant de revenir près du canapé où Nora était installée pour lui tendre son verre pour finalement trinquer avec elle, un sourire aux lèvres. « Je te l’avais promis. Je tiens toujours mes promesses. » Tu glissais, dégustant les saveurs fruitées du vin que tu avais choisi. Y avait comme une tension palpable entre vous, une tension que vous refusiez d’admettre. Préférant taire vos plaisirs pour ne pas que la soirée dégénère et prenne une autre envergure. Cette ambiance bonne enfant laisse place au fur et à mesure à une ambiance plus sensuelle. Tu observais Nora avec un sourire, Nora qui demeurait silencieuse mais qui ne quittait pas tes yeux. Y avait cette électricité plus qu’évidente entre vous et pourtant, vous refusiez de vous rapprocher. « Alors, ton séjour ici te convient pour l’instant ? » T’avais brisé la glace. Détournant tes prunelles lâches pour observer ton verre de vin avec lequel tu jouais. « Attends j’vais aller voir les pizzas, j’ai pas envie qu’elles crament. » Tu dis, en te relevant, pour aller les guetter et finalement éteindre le four.  « J’crois que c’est prêt, mais j’éteins le four, le temps qu’on finisse notre apéritif. On est pas pressé après tout. » Tu pris la bouteille de vin sur ton passage, te resservis ainsi que Nora, sans lui demander l’autorisation. Puis encore un autre parce que vous vous détendiez au fur et à mesure, les conversations fusaient et puis vous vous désinhibez. « Faut terminer la bouteille. » Tu dis, un sourire aux lèvres, en la servant, sans lui demander l’autorisation à nouveau, un sourire aux lèvres. Tu te laissais porter par cette pointe d’ivresse, prêt à trinquer lorsque tu entrechoquais un peu trop fort son verre contre le tien, déversant ainsi le contenu sur le pull de Nora. « Merde, j’suis désolé. » T’étais confus, mais tu ne pus te retenir de rire. « J’sais pas comment c’est possible, mais t’as du vin dans le cou. » Tu fis remarquer, un sourire aux lèvres avant de t’approcher d’elle. « J’vais t’aider, c’est de ma faute après tout. » Tu avais posé tes lèvres dans le cou de Nora, ta langue qui se délectait de ce vin. « Encore meilleur. » Tu dis, la regardant de tes yeux enjôleurs pour finalement se perdre dans son cou. Tes lèvres qui l’embrassait avec encore plus de sensualité, ton souffle contre son oreille, tes sens en alerte. Tu ne prêtais plus attention aux barrières, ta moralité altérée par l’alcool. Ta main dans sa nuque pour la rapprocher encore plus, t’avais tellement envie de plus. Tes lèvres qui s’échouaient sur son épaule, Nora qui ne disait rien pour l’instant, mais Nora qui finirait par mettre un frein, t’en étais certain.

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MessageSujet: Re: take me to the moon. (isaac)   take me to the moon. (isaac) EmptySam 24 Nov - 14:24

y'avait de l'amour dans l'air. t'arrivais pas à détourner ton regard du sien. comme s'il t'avait jeté un sort, t'y revenais sans cesse. sans jamais être rassasiée à la vue de ta moitié. parce qu'isaac, c'était ton homme idéal. si tu enlevais cette partie sombre, et si tu mettais en lumière toutes ses qualités, tu verrais en lui la perfection. un être parfait qui te conviendrait en tout point. il était gentil, attentionné, drôle, protecteur, et surtout diablement sexy. mais c'était uniquement dans le meilleur cas de figure. parce que l'orage n'avait pas encore éclaté entre vous. tu savais pas à quoi t'attendre. comment il réagirait, sept ans après, s'il était de nouveau face à une situation critique. s'il avait changé, ou s'il referait les mêmes erreurs, encore et encore. tu sais bien qu'il serait incapable de te faire du mal, mais tu voulais pas qu'il en fasse aux autres non plus. tu voulais la paix, la joie et le bonheur autour de toi. tu voulais plus avoir à subir cette violence démesurée. tu voulais juste vivre tranquillement, sans faire de vagues. tu te posais toujours mille et une questions à son sujet. tu tentais de faire le tri dans ton esprit embrouillé, où le flou régnait déjà depuis plusieurs semaines. pourtant t'étais toujours là, sur ce canapé, à te perdre dans ses prunelles turquoises. ton verre de vin à la main, tu buvais peu à peu le liquide âpre qu'il contenait. douce brûlure qui glisse le long de ta gorge et qui te permet de te détendre un peu. cet aura de séduction qui planait au dessus de vous deux était indéniable. isaac brisait finalement la glace, et tu respirais de nouveau. ton sourire discret venait envahir tes traits, tu hochais la tête à sa question. " mon séjour se passe à merveille pour le moment, merci de t'en préoccuper. " dis-tu, passant la main dans tes cheveux pour tenter de te relaxer un peu plus. tu devenais tendue, et t'aimais pas ça nora. tu voulais profiter de ta soirée avec lui. il s'éclipsait, pour aller vérifier la cuisson des pizzas, et en attendant, t'engloutissais tout le vin rouge qui stagnait dans le cristal, entre tes doigts. tu lui souris, lorsqu'il revient avec la bouteille, prêt à vous servir à nouveau le temps qu'elles refroidissent un peu. il ne demandait pas ton avis pour remplir ton verre une seconde fois. puis une troisième. puis encore une dernière pour clôturer en beauté. t'étais totalement décontractée à présent. les vapeurs d'alcool te faisaient tourner la tête, t'étais pas non plus saoule au point de ne pas être maîtresse de tes émotions, ni de tes gestes. t'étais juste bien. tu souriais à outrance. tu blaguais, riais à ses idioties. votre complicité refaisait surface, et t'oubliais presque que t'avais peur du rapprochement. en réalité, tu sentais que ça allait se produire bientôt. ce soir même. t'étais pas idiote. mais tu préférais ne pas y penser avant d'être devant le fait accompli. tu voulais pas angoisser pour rien, alors que ça n'avait pas lieu d'être. vous levez une dernière fois vos verres pour trinquer, mais dans un geste maladroit il pousse le sien un peu trop fort contre le tien. et une partie du vin rouge se déverse sur ton décolleté. tu te redresses, surprise de sentir ce liquide qui ruisselle sur toi. " putain ! " grondes-tu en fronçant les sourcils, sortant peu à peu de ton coma. il s'excuse, tu le dévisages. et tu vois qu'il se met à glousser, comme toujours. et comme toujours, tu peux pas t'empêcher de mêler ton rire au sien. " merci j'ai remarqué. " dis-tu en souriant, lui donnant une petite tape sur l'épaule. tu tentes d'éponger avec tes mains ce trop plein d'alcool qui stagne sur toi, jusqu'à ce qu'il se rapproche. il te propose son aide, et vient se fondre dans ton cou. t'es traversée par un courant électrique à son contact, et tu te raidis un peu plus. la détresse t'envahit. ces sensations délicieuses, que tu voudrais pas ressentir. tu le maudis, de te procurer ce plaisir interdit. il se recule, vient croiser ton regard de velours, te disant que le vin est encore meilleur sur ta peau. tu esquisses un léger sourire à sa remarque, pour cacher ton malaise, puis tu le laisses repartir, victime de tout l'alcool que t'as consommé. tu fermes les yeux, tu sens les poils qui s'hérissent sur ta peau, lors du passage de ses lèvres dans ton encolure. t'arrives pas à te laisser aller. tu restes bloquée sur ce canapé, incapable de faire un geste, de le repousser. tu te détestes, parce que t'es faible, d'avoir encore peur, alors que ça fait déjà plusieurs années. t'es tiraillée entre l'envie de surmonter ça, de lui faire plaisir, et l'envie de t'enfuir, pour ne plus jamais revenir. tes yeux deviennent humides, tu sais que ce n'est plus qu'une question de temps. tu sens la peine qui t'envahit, lorsque t'imagines son visage déçu. lorsque tu l'imagines frustré, à devoir encore supporter tes crises de panique, vis-à-vis de ce rapprochement. sa main vient empoigner ta nuque, tu sens son souffle chaud au creux de ton oreille. il te veut au plus près de lui. oh isaac si tu savais. à quel point je suis désolée. tu sens que c'est maintenant. c'est maintenant, que tu vas devoir arrêter tout ce cinéma. parce que tu supportes plus cette tension, qui devient insoutenable. t'en as marre, qu'il te rende dingue comme ça. marre, qu'il chamboule ton cœur, à chaque fois que ses lèvres touchent ton corps. tu veux plus de ça. tu veux juste qu'il arrête. il embrasse tendrement ton épaule, tente de conquérir un peu plus ton territoire. tu sais ce qu'il veut. t'es pas stupide. mais toi tu peux pas lui donner, encore une fois. tes larmes se mettent à couler, parce que tu peux plus retenir ce trop plein d'émotion qui te submerge. tu te sens tellement mal. tellement triste vis-à-vis d'isaac, qui faisait pourtant tout dans les règles. qui était patient, adorable, affectueux. il était parfait. mais t'arrivais pas. alors tu te redresses, tes mains tremblantes venant le repousser doucement. " arrête. " dis-tu, ta voix ensevelie sous ces sanglots que tu ne pouvais plus contenir. il se redresse à son tour, vient croiser tes prunelles, de son regard incompris. " je voudrais, mais j'arrive pas isaac. " dis-tu en essuyant tes larmes d'un revers de la main. toute la pression redescendait, lorsque tu mettais cette distance entre vous. tu viens attraper l'encolure de ton pull, avant d'essuyer le vin qui restait sur ta peau. " je peux pas, tu comprends ça ? " dis-tu en sanglotant, évitant de croiser son regard. passant les mains dans tes cheveux, avant de venir cacher ton visage. tes larmes ne s'arrêtaient plus. tu te sentais si mal. tu voulais pas lui faire subir ça. il ne le méritait pas. les yeux fermés, cachés par tes paumes, tu continuais ton monologue, tentant de souffler pour calmer ta respiration saccadée. " depuis qu'il m'a touchée... j'arrive pas. je sais pas comment faire. je suis prisonnière de ce souvenir. " tu te frottais les yeux, tu sanglotais sans t'arrêter. tu relâchais tout ce poids, que tu portais sur tes épaules. comme un besoin de faire le vide en toi, un besoin de chasser ces démons, qui ne t'avaient jamais quitté. tu lâchais ton visage, revenant croiser ses iris assombris, qui te sondaient toujours. " isaac... je t'apprécie tellement... " soupires-tu, accentuant les dernières syllabes, avant de te relever du canapé. " ... mais j'ai peur. je peux pas faire ça. j'suis désolée. " souffles-tu, avant de déambuler devant lui, comme une âme en peine. l'alcool ne t'aidait pas à contrôler tes émotions. t'avais complètement craqué devant lui, il devait te prendre pour une folle. alors t'assumais pas. tu le laissais en plan. avec ses verres vides, ses pizzas dans le four. tu montais à l'étage, tel un fantôme qui se mouvait dans l'obscurité. t'entres dans la chambre qui fait face à ta salle de bain, celle  où t'avais laissé toutes tes affaires. tu repousses la porte derrière toi, puis tu t’approches de la fenêtre. t'allumes même pas la lumière, tu laisses la nuit éclairer ton cœur meurtri. tu regardes les étoiles, et tu te remets à pleurer. tu empoignes ton pull tâché de pourpre, puis tu le retires et vient le serrer entre tes mains. tu plonges ton visage à l'intérieur, et tu tentes d'étouffer tes sanglots. tu laisses ta peine se répandre sur le bout de tissu que tu tiens entre les doigts, et tu penses à lui. lui, que t'aimes, mais que t'as blessé. lui, pour qui tu ferais tout, mais que t'es incapable de combler.



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MessageSujet: Re: take me to the moon. (isaac)   take me to the moon. (isaac) EmptySam 24 Nov - 19:46

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Avec Nora, ça avait toujours été quelque chose d’inexplicable, quelque chose d’unique. Une attraction sans précédent, une alchimie évidente. C’en était parfois effrayant parce qu’avec elle, tu n’avais aucune limite. T’avais jamais réfléchi aux conséquences de tes actes et t’avais jamais rien regretté, même quand tu avais été trop loin. Même quand t’avais presque franchi le point de non retour. Possessif, jaloux, c’en était devenu maladif. Tu ne pouvais concevoir qu’un autre homme puisse poser ses mains sur elle à présent. Des regards outranciers te titilleraient presque. Avec Nora, il n’y avait pas demi-mesure, tu fonçais, tête baissée, parfois dans le mur. Souvent, même. Nora, elle n’était pas encore consciente que tu étais toujours le même. Que tu n’avais jamais changé. Que tu n’avais pas appris de tes expériences. Nora, elle ne voyait que ton plus beau visage. Pour l’instant. Tes sourires complices, ton visage angélique. Elle n’apercevait pas cette ombre sombre se profilant, celle qui menaçait à chaque instant de surgir, sans prévenir, sans vous ménager. Mais tu n’avais pas envie d’y penser, t’avais simplement envie de consacrer du temps à Nora, lui montrer que vos retrouvailles étaient importantes. Vous n’aviez jamais mis de mots sur celles-ci, pourtant ça avait suscité de vives émotions contraires chez toi. Tantôt séduit à l’idée de passer à nouveau du temps avec elle, puis appréhendant vos premières sorties. Aujourd’hui, tu ne souhaitais plus songer à ces inquiétudes qui n’avaient aucun fondement. Te délectant de chaque moment en sa présence. Tu tentais de pallier ce silence pesant par une question sans grand intérêt. T’avais besoin d’être distrait de ses yeux enchanteurs, de ses lèvres, que tu souhaitais découvrir à nouveau. Ton regard presque fuyant, à la recherche d’un second souffle, tu hochais la tête à ses réponses, serrant ton emprise contre ton verre. Comme le besoin inexorable de fuir, la fuir, parce que t’avais peur de ne plus te contrôler. Comme tout à l’heure. L’alcool qui coulait à flot, l’ivresse qui commençait à vous posséder. Vous aviez besoin de vous détendre, de ne plus vous laisser intimider par cette alchimie qui était de plus en plus palpable, de plus en plus difficile à masquer. Vos regards qui se faisaient fuyants, ce silence de glace qui devenait parfois pesant. T’avais fini par vérifier la cuisson des pizzas, trouvant un prétexte pour reprendre tes esprits. Tu ne voulais pas que ça dérape, que ça finisse en règlements de comptes, en cris ou en larmes. Connaissant ta maladresse, t’avais peur de ne pas être à la hauteur, de pas trouver les mots pour la rassurer, parce que Nora, elle avait besoin d’être rassurée, t’en étais conscient. Tu étais alors parti chercher la bouteille dans la cuisine, pensant qu’elle atténuerait les mœurs. Les discussions se faisaient plus librement, presque sans tabou, vos regards brûlants de désirs, que vous ne cachiez plus à présent. La bouteille se vidait doucement, vos verres s’entrechoquaient, vos rires comme écho dans la maison. Puis ta maladresse. Un geste un peu trop violent. Tu riais face à la colère de Nora. « Pardon. » Tu dis, comme un gamin de cinq ans qu’on avait pris sur le fait d’une bêtise. Tu n’avais pas pu retenir tes gloussements, presque rassuré que Nora ne t’en voulait pas. Tu tentais de l’aider, et profitais de l’occasion pour te rapprocher d’elle. L’ivresse qui altérait tes sens, t’avais posé tes lèvres dans son cou, te délectant un peu plus du vin. Tes yeux enjôleurs, t’avais envie d’elle. Depuis que tu l’avais retrouvée. Depuis le premier baiser échangé. Et ces barrières, celles que tu ne parvenais à comprendre, à appréhender, t’avais empêché, à chaque fois que t’avais tenté d’aller un peu plus loin. Nora, qui ne disait rien à tes baisers sensuels, qui était presque statique. T’aurais du le sentir qu’elle te repousserait. Parce c’est ce qu’elle fit dans les minutes qui suivirent. Tes yeux incompréhensifs ne la quittaient pas. T’étais conscient de ne pas être habile en amour. D’être maladroit, parfois peu attentif aux signaux envoyés. T’avais pensé que l’alcool vous aurait aidé à franchir un cap, mais tu t’étais heurté à nouveau à un mur. Tu te redressais, demeurant silencieux face à son discours et ses larmes. T’avais été incapable de dire quoi que ce soit, incapable de la rassurer. A ton tour, tu demeurais statique et silencieux. L’alcool se dissipait à mesure où tu comprenais son mal-être. Pourtant, t’avais rien dit. T’avais pas essayé de la prendre dans tes bras, t’étais resté comme un con à la regarder, ses larmes qui ne cessaient de se déverser sur son visage en porcelaine. Ca te brisait de la savoir malheureuse, de la savoir brisée à cause de ce connard. Une colère lointaine grondait en toi, mais t’avais pas le droit de t’énerver face à Nora. Elle ne méritait pas cette colère, Nora, elle avait besoin de toi. Que tu la rassures. Néanmoins, tu la laissais partir, sans la retenir quand elle se réfugiait dans sa chambre. Tu soupirais, te malaxant les paupières, te demandant bien si c’était une bonne idée ce chalet. Finalement tu te levais, parce que tu ne pouvais te résoudre à la laisser sangloter seule. Tu montais les escaliers, avançant presque à reculons vers sa chambre, prenant une grande inspiration avant de frapper à sa porte, annonçant ta présence. T’ouvrais la porte sans vraiment attendre de réponse, sa silhouette près de la fenêtre. T’entendais ses sanglots qu’elle tentait de ravaler. « Nora, arrête. » Tu dis, doucement, t’approchant d’elle, avant de la serrer dans tes bras, simplement. Tu caressais ses cheveux légèrement, tentais de la réconforter, parce que Nora, elle semblait inconsolable. Tu espérais trouver les mots pour ne plus à voir ses perles salées qui ne cessaient de couler de ses yeux tristes. « Viens. » Tu dis, en l’attirant sur le lit, pour que vous discutiez. De ça. Qui était un fléau pour Nora, qui l’empêchait de s’épanouir dans ses relations, dans sa vie. « Je suis désolé, je m’étais pas rendu compte. » Tu dis, haussant les épaules, soupirant. Tu te sentais presque stupide de ne pas avoir deviné et compris ses inquiétudes. « J’aurais dû savoir. » Tu dis, en la regardant, passant ta main pour essuyer ses perles salées qui coulaient encore. Tu tentais de réfléchir sur ton discours, de trouver les mots qui la réconforterait. « J’suis désolé que ce connard t’ait volé cette partie de toi. Mais… » Tu butes sur les mots, soupires, avant de la regarder à nouveau : « Il faut que tu avances Nora. Faut pas que tu le laisses gagner. Faut pas que tu te fasses bouffer par la peur, parce que t’avanceras à rien. » Tu soutiens ses prunelles, tu voulais l’aider à avancer, sincèrement. « J’ai pas envie que t’arrives à 40 ans et que t’aies l’impression d’avoir loupé quelque chose. J’veux pas que ce blocage t’empêche de vivre. Comme il le fait aujourd’hui. C’est pas possible Nora. » Tu dis, faisant un geste négatif de la tête, posant ton regard sur le sol. « T’as le droit de connaître la magie de faire l’amour. La vraie. J’espère que tu le feras avec une personne qui te respectera, parce que c’est ce que tu mérites Nora. J’te forcerai jamais Nora. A faire quoi que ce soit. T’as pas à être désolée, c’est moi qui le suis. J’aurais dû m’en rendre compte. » Tu te relèves finalement, prenant un plaid qui trainait dans une armoire et entourant Nora autour. « Si tu veux rentrer demain parce que tu préfères, je te prends le premier vol. » Tu l’observes, un sourire aux lèvres. « Je vais te laisser te reposer, d’accord ? J’suis dans la chambre à coté, si t’as besoin. » Tu dis, un sourire avant de disparaître. « J’laisserai plus personne te faire du mal à Nora. » Tu dis, déposant un baiser sur son front avant de rejoindre ta chambre, refermant la porte derrière toi. T’espérais avoir trouvé les mots pour la convaincre, t’espérais l’avoir rassurée. Tu te laissais tomber sur ton lit, prenant ton ordinateur qui trainait sur ta commode de nuit, tentant de trouver quelque chose à faire dessus, espérant que Nora te rejoigne avec son sourire mutin. Qu’elle se soit libérée de ce passé et que tu l'aies aidé à ouvrir les yeux.

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MessageSujet: Re: take me to the moon. (isaac)   take me to the moon. (isaac) EmptyDim 25 Nov - 5:43

la fin de soirée prenait exactement la tournure que tu redoutais. celle que t'avais déjà jouée dans ta tête un nombre incalculable de fois. toi, qui craque devant lui. toi, qui avoue tous tes maux à celui qui fait battre ton palpitant un peu plus fort. tu voulais pas être faible, fragile en face de lui. tu voulais pas te livrer à ce point, mais l'alcool aidant, t'avais pas réussi à te contenir. toute cette tristesse qui t'enivrait, ces sensations malaisantes que tu ressentais à chaque fois qu'il posait ses mains sur ta peau. tu devais lui dire. parce que tu pouvais pas continuer à le laisser penser que c'était de sa faute, alors qu'il n'en était rien. isaac il avait toujours été patient avec toi, il avait toujours su se montrer compréhensif, prêt à arrêter ses actions lorsque tu les jugeais trop entreprenantes. mais il ne t'avais jamais demandé pourquoi tu faisais tout ça. pourquoi tu voulais pas aller plus loin avec lui. et ça devait le ronger, autant que ça te ronge actuellement. alors, tu lui déballes tout ce que t'as sur le cœur. tu lui décris chaque pensée lugubre qui erre dans ton esprit, et tu pleures. tu pleures sans t'arrêter, tu sanglotes parce que ça fait bien trop longtemps que t'aurais du lui en parler, et tu l'as pas fait. isaac, il reste là, assis à tes côtés, plongé dans un silence assourdissant. il soutient tes prunelles, noyées par ton chagrin, et il ne dit rien. il te laisse parler, écoute ton discours, l'air impassible. puis tu t'en vas, tu le laisses seul dans cet immense salon où pourtant, tout avait si bien commencé. tu pars t'exiler dans ta chambre, à l'étage, et tu t'approches de la fenêtre pour tenter de faire le vide dans ta tête. tu retires ton pull, parce que t'es trempée et que t'empestes le vin rouge. puis tu craques, à nouveau. t'arrives plus à arrêter ce torrent de larmes qui défile le long de tes joues. tu sais pas comment te reprendre, tu demeures inconsolable. tu regardes les montagnes, la lune qui éclaire la neige de ses rayons luminescents. tu tentes de te reprendre, de remettre de l'ordre dans ta respiration un peu trop irrégulière. t'entends isaac qui frappe à la porte, qui l'ouvre dans la foulée, sans même attendre que tu répondes favorablement à sa venue. tu restes là où tu es, tu ne bouges pas, ne le regardes pas. il s'avance jusqu'à toi, avant de te prendre dans ses bras. tu fermes les yeux, et tu pleures de plus belle lorsqu'il te dit d'arrêter, de sa voix douce et réconfortante. tu laisses tomber le pull que tu tiens entre les mains, puis tu viens passer tes bras autour de lui, le serrer un peu plus fort. il caresse tes cheveux, comme un ange qui veille sur toi, il tente de te rassurer, de te procurer un peu de chaleur, malgré le blizzard qui s'est abattu sur toi. tu restes quelques minutes dans son étreinte, jusqu'à finalement vous asseoir sur le lit, parce qu'il allait certainement tenter d'avoir une discussion avec toi. tu comptais rien dire. t'avais plus rien à ajouter. alors t'écoutais chacun des mots qui sortait de sa bouche. attentivement, tu buvais ses paroles qui se voulaient apaisantes. il soupirait entre chaque réplique qu'il te glissait, essuyait tes larmes lorsqu'elles continuaient de couler. si seulement t'arrivais à les contrôler, tu pourrais arrêter tout ça. mais comme si ta carapace venait de se briser, t'étais plus à fleur de peau que jamais. t'avais plus aucune protection autour de toi, t'étais mise à nue, fragile. alors sa venue ne pouvait pas mieux tomber. c'était de lui dont t'avais besoin. de son réconfort, de son discours d'espoir qui t'invitait à aller de l'avant, à ne plus penser au passé. parce que si tu continuais comme ça, ce monstre l'emporterait sur toi. il aurait gagné. tu te perdrais définitivement dans les méandres de la noirceur, et t'arriverais jamais à sortir la tête de l'eau. il fallait que ça cesse nora, tu pouvais plus continuer comme ça. alors tu hochais la tête, fixant ses iris bleutés, sans jamais rien répondre en retour. tu te sentais déjà mieux. il réparait ton cœur en miettes, recollait les morceaux, petit bout par petit bout. tu demeurais silencieuse, te sentais enveloppée d'une douce chaleur, lorsqu'il vint poser ce plaid tout doux, sur tes épaules. tu le serrais entre tes doigts tremblants, puis tu écoutais ses derniers mots. tu le regardais s'en aller, te calmant peu à peu. tu voulais vraiment sortir de ton mutisme, lui donner autant qu'il te donnait. parce qu'un homme aussi tendre, aussi bon envers une femme, il ne fallait pas le laisser partir. tu voulais pas qu'il t'échappe, qu'il rencontre une autre que toi. parce que nora sans isaac, ça t'étais inconcevable. il était à toi. c'était isaac. ton isaac. alors t'en avais marre de tout gâcher. t'en avais marre de détruire votre relation à petit feu, jour après jour, gâchant chaque occasion de vous rapprocher avec tes craintes infondées. tu devais tourner cette putain de page, nora. tu devais aller de l'avant. oublier ce cauchemar pour te concentrer sur le futur. sur votre futur. parce que tu voyais pas l'avenir sans lui. t'imaginais pas un seul instant qu'il n'en fasse pas partie. c'était ton meilleur ami, ton confident, ton amant. l'épaule sur laquelle tu pouvais te reposer. alors t'espérais qu'il ne partirait plus jamais. qu'il ne t'abandonnerait plus comme avant. parce que tu t'en remettrais pas, de subir ça une seconde fois. tu reprenais ton souffle, essuyait les dernières perles sur tes joues, avant de te relever du lit. tu sors de la pièce, le plaid sur tes épaules, arpentant le couloir sans un bruit, jusqu'à la porte de sa chambre. tu restes idiote quelques secondes, tu regardes tes pieds nus, sur le sol froid, et t'appréhendes le moment où tu le rejoindras. parce que tu sais très bien que t'allais te jeter dans la gueule du loup, nora. si tu pénètres dans son antre, tu n'en ressortiras plus. alors c'est en toute connaissance de cause que tu frappes contre la porte en bois, avant de l'ouvrir, et de la refermer derrière ton passage. il était allongé sur son lit, l'ordinateur sur les jambes, avant de venir le poser sur le côté, et de se redresser, prêt à écouter tes dires. " j'ai pas envie de partir. " murmures-tu de ta voix frêle, venant t'asseoir en bas de son lit, sondant ses prunelles scintillantes. tu resserrais un peu plus le plaid qui résidait sur tes épaules, puis tu poursuivais. " je suis désolée de te faire subir tout ça. t'as pas à supporter mes angoisses. tu dois pas être la victime de tous ces tourments qui me rongent. " t'avalais ta salive tant bien que mal, peu habituée à te livrer de la sorte. tu te confiais peu à lui sur tes ressentis, sur tes sentiments. et tu voulais que ça change. tu voulais le rassurer, comme lui avait été capable de le faire pour toi. " t'as raison dans tout ce que tu dis, isaac. faut que j'arrête d'avoir peur. faut pas que je craigne le changement. je devrais pas redouter un moment qui est censé être si beau. " t'étais juste une gamine apeurée. l'inconnu. ça fait peur à tout le monde. c'est humain de ressentir cette panique, lorsque tu ne t'imagines pas prête à entreprendre de nouvelles choses. mais tu voulais plus rester bloquée comme ça. tu voulais briser ces chaînes qui te retenaient depuis déjà trop longtemps. " alors j'ai besoin de toi. " dis-tu, te relevant de son lit, sans le quitter des yeux. " c'est toi. mon seul remède, isaac. " t'en étais persuadée. c'était l'unique personne qui pouvait te libérer. " ce moment... on aurait du le partager tous les deux, il y a sept ans. ça aurait du être toi. ça a toujours... été toi. " souffles-tu, ta voix se mettant presque à trembler, tant l'émotion te gagnait. " et si je dois me brûler les ailes, y laisser quelques plumes, je veux que ce soit avec toi. pas avec un autre. " ton palpitant battait la chamade, mais tu n'avais plus peur. tu voulais essayer. faire tomber tous ces murs que t'avais édifié autour de ton cœur. tu voulais tout laisser tomber, pour lui. pour ses yeux azur qui ne regardaient que toi. tu laissais glisser la couverture de tes épaules, s'échouant sur le sol, dévoilant le haut de tes sous-vêtements. " laisse-moi t'offrir ce que j'avais gardé pour toi, précieusement. " murmures-tu, le sondant de tes yeux étoilés.



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