words are a pretext.

hunter calligaris
it is the inner bond that draws one person to another, not words
© rumi

never trust or love a wild thing.

âge ~ La mauvaise moitié de la trentaine, l'âge et la mortalité qui le rattrape, son corps vieillit et il redoubles d'efforts pour garder sa carrure de statue grecque. Vaniteux il aime être beau et il mère nature a décidé de le magnifier avec l'âge, comme un bon vin. date et lieu de naissance ~ L'été indien de 1982, une prise douce dans une petit village pas loin d'Athènes. nationalité ~ Grec depuis toujours, chose dont il est plus que fier et depuis son adolescence, américain. Un pays dont l'idiotie le prend encore au dépourvu parfois. métier ~ Écrivain. Il a toujours eu un don pour ça, poser des mots, des sentiments sur papier à défaut de pouvoir les exprimer à voix hautes. Ses œuvres sont souvent reprises pour des films ou des séries. Sa soif de connaissance ne s'assouvit pas et il aime tellement partager son savoir qu'il se retrouve souvent être le principal orateur de conférences universitaires à travers le monde. statut civil ~ Veuf, depuis peu, un mariage qui n'en a jamais vraiment été un, des années perdues a essayer de fonder une relation sur une base de sables mouvants. Père d'un jeune homme surprenant, un double de lui-même qu'il aime plus que tout ce que l'univers à lui révéler de ses secrets. statut monétaire ~ Il est riche. À crever. Plus que ce qu'il n'aurait jamais imaginé en quittant sa petite ville paumée de Grèce et pourtant, il n'en parle pas, il vit raisonnablement, préférant dépenser son argent dans des manuscrits et des œuvres anciens. groupe ~ Really don't care.

all night long slow down the song

As a child you would wait, and watch from far away, but you always knew that you'd be the one, that work while they all play — imagine dragons; warrior.

— Hunter est né et a grandit en Grèce, il a vécu dans la maison de son père avec plusieurs frères et sœurs, plus vieux, plus jeunes, des tantes, des oncles, des cousins, ils ont vécus à la Grecque, toutes les générations dans une maison, mais son père était indubitablement le chef de famille. Un homme dure, un brin alcoolique, toujours en besoin de contrôle. Cet homme qui avait un plan pour chacun de ses enfants en particulier Hunter, l'âme libre, l'esprit rêveur, le cœur fougueux.

— Hunter qui préférait passer des heures dans des livres plutôt que de parler ou d'interagir avec sa famille. Hunter qui clamer haut et fort sa pansexualité dès qu'il eût l'âge d'expérimenter. Hunter qui enchaînait les conquêtes, les voyages à travers le pays chaque été quand il n'était pas en cours. Hunter qui avait besoin de liberté autant qu'il avait besoin d'affection physique et de connaissance. Hunter, l'égoïste, le sarcastique, la tête à claques.

— Hunter qui s'est fait mettre à la porte à l'âge de seize ans, car il avait obstinément refusé de rejoindre le gang de mafieux qui faisait la fierté de son père. Répondre à des ordres très peu pour lui, travailler dans la drogue et risquer de perdre sa vie pour de la poudre blanche alors qu'il pouvait ressentir tout autant en écartelant son âme à l'aide d'encre et de papier, une folie. Hunter qui a vécu pour lui pour ne pas vivre sous les ordres d'un Vasilios quelconque.

— Il a passé des semaines sur le canapé d'un ami, enchaînant les petits boulots pour avoir de quoi prendre l'avion pour l'Amérique. Un rêve de gosse qu'il réalisa avant de se casser la gueule dans la grande ville de New York. Une vie de misère d'abord, des heures de dures labeurs le matin suivit par des nuits sans sommeil passé à écrire les pages de ce qui bientôt deviendra son premier best-seller.

I feel it comin' together, people will see me and cry, fame, I'm gonna make it to heaven, ilght up the sky like a flame, fame, I'm gonna live forever, baby, remember my name — irene cara; fame.

— Et bien sur il a fait la bêtise de sa vie au moment ou il a enfin vu les étoiles. Ses rêves de grandeur qui se réalisent, pas l'argent qui s'accumule dans son compte en banque, mais ses mots repris et utilisés par d'autres, ses mots qui trouvent un sens dans chaque âme qui ouvre et lit les pages du premier livre d'une longue série de succès à l'échelle mondiale. Oui, il a fait une erreur, celle de faire confiance en une inconnue avec qui il a décidé de coucher un soir. Une Grecque comme lui, un souvenir de sa terre natale pour cet adolescent de dix-sept ans qui n'avait toujours pas fini de grandir. Il a fait la connerie de prendre le préservatif qu'elle lui a tendue, un préservatif périmé et qui a eu pour conséquence le plus grand accomplissement de sa vie, un fils.

— Hélios, c'était le plus beau bébé du monde et c'est pour ça qu'il a essayé de faire ce qu'il fallait avec la mère de son enfant, il l'a épousé. Il l'a nourri, logé, choyé et gâté autant qu'il pouvait, mais ils ne se comprenaient pas alors pour ne pas perdre le peu de lien qu'il leur restait et d'offrir à leur fils un environnement stable, ils ont décidé de s'accorder sur un mariage ouvert. Et malgré ça leur relation a pourri. Sa femme, rongée par la jalousie et un sentiment d'infériorité, un sentiment de ne jamais être assez bien. Et pour trouver la force d'être la femme de cet homme au charisme reconnu par la foule à chaque pas qu'il faisait dans les rues anonymes de la grosse pomme elle est tombée dans la drogue, mais ça il ne l'a vue que trop tard, beaucoup trop tard.

You trick your lovers, that you're wicked and divine, you may be a sinner, but your innocence is mine — muse; indisclosed desires.

— Hélios, ses mèches blondes tombant sur son crâne riant à s'en époumoner à côté du petit dealer de quartier qui lui fait aussi office de meilleur ami. Lip. 'Cause he got lip you know, a lot of things to say, always a sarcastic little shit. Lip, qu'il avait trouvé un jour dans sa chambre allongé sur son lit alors que sa femme s'apprêtait à se mettre nue et à le payer en nature pour le sachet de poudre blanche qui trônait ironiquement sur la table basse. Lip. He hated that kid, that man, that half man or was it half kid ? Lip. Il se voyait en lui, celui qu'il aurait été à son âge s'il avait décidé de rejoindre les rangs de la mafia comme toutes les personnes de sa famille. Lip. Qui était trop intelligent pour ce petit boulot et qu'il avait mis à la porte, un coup de pied au cul en lui disant de ne jamais remettre les pieds chez lui. Lip qui s'était infiltré dans ses rêves. Lip qui avait des lèvres à se damner. Lip qu'il n'arrivait pas à se sortir du crâne.

cause we're ready for the fame.

Spoiler: