(sao paulo) -nsfw- i’ve been a bad girl, don’t you know?

@mason martins + camila corsini @strip-club 2am.
one night you won't forget the rest of your life so come
on over to the wild side buckle up and, baby, hold on tight
miss me, miss me, now you wanna kiss me we both know
that you love me 'cause i'm so bad.

Ses empreintes glissent le long de la barre avant de s'y agripper. Son corps ondule, ses courbes qui glissent le long de la musique. Une main part de sa cuisse, remonte son corps, invitation silencieuse, tentation sirupeuse qui termine sa course dans ses cheveux lâches. Sa nuque exposée pendant quelques secondes, ouvertes aux regards avides des prédateurs du soir. Elle glisse son corps imbibé le long de la barre, une main au dessus de sa tête, l'autre qui caresse ses cuisses ouvertes, qui ne laissent guère de place à l'imagination. Elle ne pense plus à rien Cami, à rien d'autre qu'à cette musique qui l'emporte, qu'à son corps qui remue la foule, qui émule les danseuses précédentes. Son corps qui se cambre lorsqu'elle se relève, ses talons qui claquent lorsqu'elle tourne autour de la barre, dévoilant son fessier à qui lui jette un regard. A tous, parce qu'elle captive Camila, elle envoute. De cet enthousiasme qui compense l'inexpérience, de ce corps qu'elle a sculpté pendant des heures, de ce nouveau sang qu'elle injecte dans leur spectacle du soir. Elle a déjà ôté sa robe Cami, commence à descendre la fermeture de son corset et le tempo change, une nouvelle danseuse s'avance et laisse Cami descendre de la scène, l'adrénaline qui lui course les veines. Elle se sent vivante Camila, désirée. C'est comme une drogue qui lui allume les sens. Comme un bouton qui refuse de s'éteindre, elle veut pas redescendre Camila, elle surfe sur la vague, laisse son cerveau s'égarer. Elle accepte le verre qu'on lui tend, les regards qui la dévorent. Elle ne se rhabille pas, se fond dans la masse, son corps qui ondule encore au rythme de la musique, ses hanches qui se déroulent plus qu'à l'accoutumée. Elle tourne la tête au coup de sifflet, offre un sourire au verre qu'on lève pour elle. Et son corps rencontre un mur. C'est l'effet que ça lui fait. C'est cette main qui se glisse contre ses reins qui l'empêche de dégringoler au sol. Pas un mur, elle réalise alors. Elle n'a encore jamais vu de mur avec des mains. Elle lève les yeux, s'attarde sur ses vetements, remarque qu'il les remplit de façon plus que plaisante. Sa langue humidifie ses lèvres et elle pose les yeux sur son nez aquilin, et ses yeux pr-. Mace. Mace Mace les profondeurs de son cerveau lui lancent, le brouillard qui se désagrège quelque peu. Elle cligne des yeux. Encore. Et encore. Comment? Qu'est ce qu'il? Le Brésil. Elle choisit de passer un week-end au Brésil pour lui échapper, pour tout oublier le temps de deux jours et il est là, devant elle, en chair et en os. Un rire commence à bourgeonner face au ridicule de la situation. Avant de s'échapper. Vrai, profond, comme elle avait pas ri depuis longtemps. Elle décide de s'assoir à la table la plus proche, ses jambes incapables de la soutenir plus longtemps. Elle l'invite à prendre place en face d'elle lorsqu'elle se calme enfin. Elle termine son verre d'un trait, le gout amer de la tequila qui ne lui tire pas même une grimace, pas après tous les précédents. Ses doigts viennent s'égarer entre ses seins d'où elle tire un sachet, le contenu de la poudre plus qu'évidente. Elle le pose sur la table, le pousse vers lui, un sourcil levé, défi silencieux, i dare you to join me in this paradise, que ses yeux brillent vers lui.

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Assis dans un fauteuil, les bras sur les accoudoirs, Mason regarde cette blonde se trémousser devant lui. Elle bouge, elle ondule, de manière langoureuse, suggestive au rythme de la musique et le brun suit chacun de ses mouvements comme s’il était envoûté. Parfois elle plonge son regard dans le sien, sourit, se mord la lèvre et un sourire arrogant vient se plaquer sur les lèvres du flic. Il la dévore du regard, étudie chaque parcelle de sa peau nue tandis qu’elle continue de tournoyer. Il lève la main à plusieurs reprises pour qu’on vienne lui remplir son verre et il boit, encore et encore. Il tient bien l’alcool en temps normal, c’est même le dernier debout la plupart du temps, mais ce soir sa tête tourne et il sourit d’aise. Pour la première fois depuis quelques jours, il sourit Mace. Quatre jours qu’il est là, à regarder cette même fille danser chaque soir, à s’imbiber encore un peu plus, à perdre le contrôle et à finir saoul comme jamais il ne l’a été. Il a pas vraiment décuvé depuis son arrivée, il est dans un état constant de troubles et de flou mais ça lui convient parfaitement, ça lui permet de ne plus penser à rien. Une semaine qu’il a ouvert son cœur à Camila, qu’il lui a fait comprendre qu’il l’aimait encore. Une semaine qu’elle a prononcé ces mots, franchissant le point de non-retour, la ligne rouge, peut-être qu’on ne devrait pas être amis. Cœur piétiné, amitié gâchée, vie brisée. Il a noyé sa peine dans l’alcool, est resté prostré sur lui-même plusieurs jours, restant au lit, séchant impunément le boulot puis, sur un coup de tête, il a prit la décision de partir, de fuir la ville et tous ses habitants. Et c’est là qu’il avait atterri, dans ce bar en plein cœur du Brésil. La blonde retire ses vêtements, sa lingerie sombre contraste avec le blond clair de ses cheveux et ça la rend encore plus désirable alors il sourit et ne la lâche pas des yeux. Ni quand elle descend lentement de la scène, ni quand elle s’approche de lui avec une démarche féline et encore moins quand elle vient s’asseoir sur lui à califourchon, nouant ses mains derrière la nuque du flic. Il ne bouge pas Mason, se contenant de mordiller le cou qu’elle lui offre, levant une main pleine de billets pour la remercier de le divertir à ce point. Puis elle se lève et s’éloigne avec un dernier clin d’oeil et il en fait de même. Il est saoul, pas assez pour perdre l’équilibre mais assez pour ne plus contrôler tous ses gestes ou ses pensées. La blonde a enfilé un léger peignoir de soie, elle semble avoir fini son service mais ne semble pas vouloir en rester là, alors elle lui prend le verre des mains et sourit avec de se diriger vers le bar. Elle veut lui tenir compagnie, soit, il n’en a que faire Mace, plus rien ne compte désormais. Et s’il doit se passer quelque chose, ainsi soit-il. C’est un enfoiré, il le sait, mais il n’arrive pas à penser à Babi, ni à Cami, ni à Rafe, Lula ou Timéon, il ne pense qu’à la douleur dans sa poitrine. Cet égoïste instinct de protection qui le pousse à s’enivrer toujours plus pour apaiser le feu dans son cœur. Il se dirige vers la piste, il veut danser, fermer les yeux, se balancer, comme les autres. Mais il se stoppe net. Elle est là, devant lui. Qu’est-ce qu’elle fout là ? Il sert les dents, mécontent, parcourir des milliers de kilomètres et tomber totalement par hasard sur la personne qu’il fuit, c’est bien sa vaine ça. Elle avance dans sa direction mais ne le voit pas, trop occupée à faire de l’œil à un gros dégueulasse accoudé au bar, alors elle lui rentre dedans de plein fouet. Si au départ, il a eut envie de la laisser tomber, il finit par la rattraper in-extremis, plaquant sa main dans le creux de ses reins. Elle rit tandis qu’il la fixe, sans vraiment la voir et se détache de lui. Il est pas sûr de ce qu’il vient de voir Mace, pourtant il la suit à une table et s’assoit en face d’elle. Ses yeux lui disent que c’est bien elle, qu’elle est bien là, en chair et en os, devant lui, le corset légèrement ouvert et les jambes nues mais son cerveau lui met un stop. Camila est à New-York, quelle serait la probabilité pour qu’elle vienne dans le même strip-club que lui, dans un autre pays, le même jour à la même heure ? Karma’s bitch. Sa manière de finir son verre, c’est bien elle, plus aucun doute possible. Il se contente de la fixer le regard vide, jusqu’à ce qu’un éclair de colère y passe lorsqu’elle sort un sachet de poudre qu’elle fait glisser vers lui. Il l’attrape férocement et le sert dans son poing, ses yeux qui envoient des éclairs, le regard glacial, plein de haine. Puis sa blonde réapparaît et lui sourit et il se détend instantanément Mason, le poing toujours serré autour de cette merde. Elle prend place sur ses genoux et lui tend son verre, qu’il descend d’une traite. De nouveau, les mains de la fille viennent se nouer derrière sa nuque et Mason laisse tomber le sachet pour l’entourer de ses bras. Il ignore Camila, elle ne veut pas être son ami, d’accord, il faudra bien qu’il l’accepte. La blonde tire sur ses cheveux pour lui faire pencher la tête en arrière et vient embrasser son cou, arrachant un sourire satisfait à Mason. Elle remonte pour mordiller la peau juste sous son oreille et Mace ferme les yeux en resserrant son étreinte autour d’elle. L’image de Camila se superpose à celle de la blonde, et voilà qu’elle vient de gâcher ses vacances.

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Son sourcil redescend, ses lèvres se soulèvent en un sourire carnassier. Petit joueur. Rafe aurait apprécié lui, elle pense. Mais Rafe est à New-York et Cece est quelque part dans leur suite. Elle imagine, elle s'est juste évadée après diner, peu désireuse de passer la soirée à regarder netflix. Elle est heureuse d'être là avec Cece, compagnie divertissante à défaut d'être constamment amicale. Mais cette soirée c'est la sienne, son échappatoire. Elle veut tout oublier, s'embrumer assez le cerveau pour pouvoir le rebooter. Tout oublier pour pouvoir avancer. Elle sait pertinemment qu'elle l'a détruit ce soir là. Ce dont il n'a pas conscience c'est qu'elle s'est brisée au même titre. Que c'est son cœur qu'elle s'est arrachée de la poitrine pour les protéger. Protéger tout le monde, sauf elle. Babi est heureuse, Mace sera heureux une fois qu'il se remettra, il doit la haïr assez pour que ce soit rapide. Et Cami se consolera en sachant que ses meilleurs amis vivront heureux jusqu'à la fin des temps. Ils ont intérêt, elle ne répondra plus d'elle même s'ils décident de se séparer à nouveau. Ce soir elle veut oublier tout ça, stopper les pensées qui tournent et retournent. Avancer, commencer à se reconstruire. Mais pour ça elle compte terminer sa destruction. Liquidation totale. Phoenix qui renaitra de ses cendres. Aussi son corps fourmille de l'adrénaline de la cocaïne qui noie ses veines. Mêlée à l'alcool qu'elle consomme sans concession, elle est déjà à moitié partie Cami. Plus rien ne l'atteint de là haut. Même pas de le voir, de le croiser ici alors qu'elle le croyait à New-York. Elle écarte les lèvres tout en avançant la main, bien déterminée à récupérer son moyen d'évasion lorsque son champ de vision et envahit par une blonde peroxydée. Sa tête se penche et un soubresaut résonne dans sa poitrine. Pas beaucoup plus, elle est trop anesthésiée. La jalousie est tempérée, présente mais plus soutenable. Elle les observe, les étudie silencieusement, récupère son sachet oublié et ne tarde pas à en déposer sur la table. Elle s'aide d'un billet qu'elle tire de son décolleté pour former une ligne et la sniffer dans les secondes qui suivent. Elle laisse son corps se détendre contre sa chaise, sa tête se renverser, gorge offerte. Elle sent le rush lui parcourir les veines, les regrets s'éteindre un peu plus. Sa main tremble légèrement quand elle vient essuyer sa narine pour se débarrasser des derniers flocons. Le sachet de nouveau bien au chaud. Et elle repart sur son observation. Ils ont pas bougé, la blonde elle y va gusto. Elle n'est pas particulièrement hideuse mais on a vu mieux, beaucoup mieux. Une brève pensée pour Babi surgit avant de mourir aussitôt. Cami elle se lève, pose un genou sur la table et s'y hisse, aucune considération pour l'image qu'elle donne, ce gros plan sur son fessier. Elle se soutient d'une main et son autre paume remonte le dos de la blonde. Arrivée à sa chevelure, son poing s'y referme et la tire en arrière. Assez pour qu'elle quitte Mace. Assez pour que son regard ne soit pas particulièrement tendre. Assez pour que Cami puisse écraser ses lèvres contre les siennes. Il ne faut pas deux secondes pour qu'elle sente la langue de la blonde contre la sienne. Une de ses mains qui quitte Mason pour se glisser sur sa nuque, l'encourageant à prolonger ce baiser. Elle lâche sa mauvaise teinture Cami pour venir chercher un sein et ce téton qu'elle n'a aucun mal à trouver qu'elle torture à travers la soie. Fausse soie, elle remarque vaguement, la qualité mauvaise, la rugosité qui ne fait qu'augmenter les sensations. Elle se perd dans le moment Camila, se rappelle de la présence de Mason lorsqu'elle ouvre les yeux au retrait des lèvres de la blonde des siennes. Hn hn, je ne suis pas encore à vous. Qu'elle lâche, son accent à couper au couteau et elle fronce les sourcils, met quelques secondes à comprendre. Elle dépose un dernier baiser sur ses lèvres avant de redescendre de la table. Je n'ai pas besoin de payer pour ça honey. Elle termine sa phrase les yeux dans ceux de Mace, presque inconsciente de l'effet produit, d'insinuer que c'est le cas pour Mason. Elle veut un verre la brune, peut-être même deux ou trois. Elle veut danser, trop d'énergie à contenir, trop d'excitation qui ne demande qu'à sortir. Elle n'a pas fait deux pas qu'on la tire sur la chaise qu'elle vient de quitter. Ses jambes ne font pas contact avec le bois mais du tissu et elle tourne la tête pour dévisager l'homme qui l'a assise sur ses genoux. Pas mal. Un peu plus vieux. Bien sculpté, et ce verre qu'il a déposé devant elle termine son acceptation. Il libère un côté de sa nuque et ses lèvres qui s'y dépose la font frissonner, ses lèvres entrouvertes. Elle ouvre les yeux qu'elle n'avait pas conscience d'avoir fermé, coïncidentiellement sur ceux de Mason. Un sourire étire ses lèvres, son gémissement à cette main qui se promène sur sa cuisse noyé dans la foule. Ses pupilles explosées ne lâchent pas Mace. Ensemble, même séparés.

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Les yeux fermés, Mason sent les dents de la blonde contre sa peau et frissonne, de ses cheveux qui se dressent sur sa tête à ses orteils qui se tendent. Et puis tout s’arrête brusquement et lorsqu’il ouvre les yeux, il découvre la langue de Camila dans la bouche de la blonde, sa blonde. Ses lèvres s’ouvrent et se referment sans qu’aucun son n’en sorte. Il n’en revient pas, il est troublé et trop bourré pour dire quoique ce soit. Alors il reste là à les observer, et ses pupilles se dilatent tandis qu’il fixe Camila, ses cheveux bruns qui tombent sur son épaule, son décolleté bien trop osé, ses jambes qu’il s’imagine caresser sur la table. Un coup d’œil sur cette dernière et la traînée de poudre blanche lui met la puce à l’oreille quant à l’état de son ancienne amie. Il a envie de l’engueuler, de lui dire qu’elle est inconscientes mais les voix des filles le ramènent à la réalité et il reporte son regard sur elles. La main de Cami sur la poitrine de la blonde, leurs lèvres rosies par ce baiser échangé et Mason s’enflamme. Il n’est pas jaloux, non, il est excité, par Camila, sa beauté, son audace, ses lèvres, ses provocations. Il sent son corps se réchauffer, son visage le brûler et ses pupilles se dilater un peu plus lorsqu’elle braque son regard dans le sien. Moment de flottement, c’est son cœur qui vient de quitter sa cage thoracique pour s’envoler. Il sent la nuée de papillons dans son bas ventre, son caleçon le serrer un peu trop, ses mains devenir moites, ses dents grincer tandis qu’il essaie de ne rien laisser paraître de l’état dans lequel elle vient de le mettre. Un dernier baiser à la blonde et Camila quitte la table, vacille légèrement et continue son chemin avant d’être arrêtée par un type. La blonde attrape les joues de Mason entre son pouce et son index et le force à la regarder, un sourire aux lèvres. Elle s’approche doucement de lui et il est décidé à se laisser faire, rien que pour apaiser les tensions dans son corps, juste pour faire redescendre l’adrénaline que sa brune a fait grimper. Ses lèvres viennent frôler les siennes et elle sourit contre sa bouche lorsque sa main descend au niveau de sa braguette constater l’effet qu’elle pense avoir provoqué. Mason prend doucement sa main dans la sienne mais s’arrête net lorsque son regard croise celui de Camila. Elle est là, devant lui, à le fixer, assise sur un type qui la touche. Ses lèvres dans son cou et Camila qui gémit. Il ne l’entend pas mais il le sait Mace, parce qu’il la connaît par cœur, chaque réaction de son corps, il les connaît, pour les avoir lui-même provoqué. Alors il repousse la blonde et se lève, pupilles tellement rétrécies qu’elles semblent avoir disparues, les poings serrés, les dents qui grincent, il se dirige lentement vers Camila, lui laissant tout le temps de l’admirer et de se préparer à ce qu’elle vient de provoquer. Parce qu’elle le provoque, il le sait. Elle joue avec lui, pour le blesser, le punir de ce qu’il a fait des années auparavant. Il l’a blessé, l’a trahie et aujourd’hui elle se venge, une semaine après avoir brisé son cœur, elle en rajoute une couche. Elle sourit en le voyant mais son sourire disparaît à mesure qu’il s’approche. Arrivé à sa hauteur, il la tire violemment par le bras pour la coller contre lui. Il la serre contre lui et alors que le type se lève pour protester, il sort les crocs. Assieds-toi ,connard ! L’homme ne semble pas vouloir en rester là mais le regard glacial de Mason lui fait baisser le poing qu’il avait brandit. A ta place, je ne ferai pas ça. Sa voix menaçante et sifflante semble calmer les tensions, pourtant, il n’en a pas fini, Mace. Il attrape le type par le col et le fait se lever. L'alcool rend son regard fou mais il s'en contrefiche le brun. Si tu la touches encore une fois, je t’éclate. Camila toujours serrée contre lui, il recule et se fond dans la foule. Sa main fait descendre le zip de son corset et il attrape le sachet de poudre blanche avant de le fourrer dans la poche arrière de son jean. Il descend encore un peu la fermeture, ses yeux plantés dans ceux de Camila et se penche vers elle afin que son souffle caresse son cou. Qu’est-ce que tu me fais, Cam ? Il arrête le zip de manière à ne pas trop en montrer, trop jaloux pour qu’un autre homme puisse poser les yeux sur elle. Il la fait se tourner et vient se coller derrière elle, commençant à onduler lentement au milieu des corps. Une main sur son ventre, l’autre sur sa hanche, il la colle un peu plus contre lui et chuchote. Regardes ce que tu as fais Camila. Et puis il dépose un baiser dans son cou avant de continuer à danser contre elle. Il est détruit Mace, ça lui fait mal, d’être collé à elle mais de savoir qu’elle ne l’aime pas, qu’elle ne veut plus de lui dans sa vie. Pourtant, il ne parvient pas à se détacher d’elle et continue à se balancer doucement, sur le rythme lancinant de la musique. Sa main qui descend sur sa cuisse et remonte vers sa hanche, provoquant une vague de frissons chez la brune. Il ferme les yeux et tente d’oublier, oublier qu’elle lui a brisé le cœur le week-end précédent, oublier qu’il broie du noir depuis une semaine, que son taux d’alcool est un record et que Babi l’attend à New-York. Il est trop détruit pour pouvoir la laisser partir, elle est sa bouée et si elle venait à le repousser de nouveau, il en mourrait Mason. Il est pathétique, pathétiquement amoureux de sa meilleur ami.

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Elle le regarde sans le voir, ses yeux plantés dans ces prunelles familières. C'est comme se glisser dans son pull favori, retrouver la chaleur de son foyer après une journée enneigée. Elle ne le quitte pas du regard parce qu'il est familier, phare de son cerveau embrumé. Elle le voit se lever mais la main sur sa cuisse la distrait, remonte de plus en plus, étirant ses lèvres en un sourire, les laissant écartées, l'anticipation délicieuse. Son souffle n'a pas le temps de quitter ses poumons qu'elle est propulsée sur ses pieds et enserrée contre Mason. C'est la seule raison pour que son équilibre ne lui fasse pas défaut, ce corps merveilleusement sculpté qui l'entoure. Elle ne proteste pas Cami, loin de là. Elle se presse encore plus contre lui, le nez qui caresse son cou. Comme un chaton en mal d'amour, elle en ronronnerait presque. Elle veut dire à Mace d'oublier le type mais n'est pas assez rapide et se retrouve entre les deux hommes, la respiration qui se saccade. Elle a peur d'hyperventiler, son cœur qui menace de s'échapper, les battements furieux. Sa peau fourmille, la chaleur est à peine supportable et déjà son imagination lui fournit des images érotiques qui n'arrangent pas l'état de sa culotte. C'est terminé avant d'avoir commencé et si elle est un brin déçue elle ne le vocalise pas. Surtout pas après que Mace l'entraine dans la foule, la musique qui résonne dans sa cage thoracique. Ses yeux hésitent entre son visage et sa main qui  dévoile un peu plus de sa poitrine à chaque seconde qui passe. Elle fronce les sourcils en regardant son sachet disparaitre dans la poche du brun mais ne commente pas. C'est lui qui l’intoxique maintenant. Sa présence, son corps si près du sien, ses yeux qui la dévorent, le besoin qu'elle y lit, ses pupilles qui se dilatent pour elle. Elle atteint de nouveaux sommets, la chair de poule qui semble avoir prit un abonnement et ne la quitte pas, son cœur qui refuse de se calmer. Elle lui retournerait bien la question, qu'est ce qu'il lui fait? Deux trois regards et elle succombe la brune, perdue dans son étreinte. Sentir la preuve de son désir l'encense, sa tête qui tombe contre son épaule, ses lèvres qui s'entrouvrent en un gémissement silencieux. Elle le veut Camila. Il n'y a pas de doute, pas d'indécision. Son corps qui s'embrase contre lui. La musique qui se déverse en elle, Mason qui l'entoure, l'esprit qui flotte et Cami est au paradis. Elle en est sure, c'est à ça que ça doit ressembler. Les sensations presque trop violentes pour être supportables. L'envie exacerbée, le besoin indomptable. Elle lève une main qu'elle attache derrière sa nuque, son corps ondulant contre le sien, alimentant la fournaise qu'ils engendrent. Elle se retourne rapidement, ses doigts qui l'intime à se baisser, cette rencontre de lèvres assoiffées, cette bataille de langue qui lui tire un râle de plaisir, qui l'envoute d'autant plus. Elle a besoin de le sentir partout, d'atténuer sa peau qui fourmille, la chaleur qui s'accumule. Elle s'empare de sa main pour la glisser le long de son corset, ses empreintes qui caresse la peau qu'il a relevé, la descend plus bas, toujours plus bas. Elle veut qu'il constate l'effet qu'il lui fait, qu'il comprenne le feu qu'il a besoin d'éteindre. Elle mordille sa lèvres lorsqu'elle atteint son objectif, le tissu trempé et ce soupir de plaisir qu'elle lâche en le sentant là, si près mais encore trop loin. A son désarroi, elle retire leurs mains mais garde possession de la sienne pour l'attirer vers la sortie. Elle vacille Cami, s'arrête régulièrement pour l'embrasser, incapable de rester si loin de lui pour trop longtemps. Elle a besoin de lui. Elle le pousse contre un mur près de la sortie, pouffe de rire en tombant contre lui mais se redresse légèrement. Commence à détacher chaque bouton, en arrache quelques uns sur sa route. Trop occupée à mordiller sa peau qui se dévoile, sa langue qui s'attarde sur ses tétons jusqu'à ce qu'il soit enfin libre et qu'ils retirent la chemise pour la passer sur Cami. Ta chambre Mace. Demande impérieuse contre ses lèvres, les yeux qui suintent la luxure et promettent plaisir.

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Il a bien cru devenir fou Mason, quand il a vu cet homme la toucher, quand il l’a vu la caresser comme si elle lui appartenait. Mais ce qui l’a rendu fou, c’est sa réaction à elle, c’est le sourire que ça a provoqué, ce sont les gémissements qu’il lui a volé. Il aurait pu le frapper, encore et encore jusqu’à le rendre méconnaissable. Il aurait pu laisser sa colère et sa jalousie se déverser contre l’enfoiré qui avait osé poser ses mains sur elle, mais elle était venue nicher sa tête dans le cou du brun et il avait tout oublié. Elle est dans ses bras maintenant Camila, elle ondule contre lui, frotte son corps au sien, totalement consciente de l’effet qu’elle lui fait, du désir qu’elle fait monter en lui, du feu qu’elle allume doucement. Il la serre encore un peu plus fort contre lui et mordille son cou tandis qu’elle frissonne. Il la sent s’élever, il l’a à peine touchée qu’elle réagit déjà à ses caresses. Sa tête qui tombe sur son épaule, elle s’offre à lui la brune et ça le rend fou Mason. Putain Cam.. Il aurait pu rester des heures ainsi, le nez dans ses cheveux à humer l’odeur familière de son shampooing, il aurait pu danser jusqu’au bout de la nuit et même après juste pour sentir la chaleur de son corps contre le sien, la tenir contre lui, la serrer contre lui, toujours plus, parce qu’elle lui appartient. Et puis elle lui fait face et vient capturer ses lèvres et c’est comme une explosion dans le corps du brun, les picotements dans le bas de son ventre, la chaleur qui monte lentement pour se déverser dans la moindre de ses veines, son cœur qui bat toujours plus vite, qui s’emballe jusqu’à résonner à ses oreilles, ses joues qui le brûlent, son corps qui le démange, il en veut plus Mason. Il entrouvre les lèvres pour que sa langue aille rencontrer celle de la brune, sensation de douceur familière, goût sucré d’alcool sur un arrière-goût de désir brut. Il passe la main dans ses cheveux et maintient sa tête en place, il pourrait l’embrasser toute la nuit, il pourrait la goûter jusqu’à la fin de sa vie. Il gémit contre sa bouche, en réponse à son râle, ça fait du bien, de se sentir vivant. Ça fait du bien, de respirer de nouveau. Il se laisse faire lorsqu’elle lui prend la main, continuant de jouer avec sa langue, mordillant sa lèvre inférieure, il se laisse faire jusqu’à écarquiller les yeux. Elle est trempée, pour lui, pas pour cet autre type assis à la table et qui doit sûrement se rincer l’œil, non, pour lui. Elle soupire et il ne peut s’empêcher d’exercer une petite pression Mason, juste pour la faire s’embraser un peu plus, juste pour l’entendre se laisser aller. Sa main bouge légèrement au-dessus de cette fine couche de tissu et il grogne Mace, il a envie d’elle, là, maintenant, tout de suite. Et puis elle retire leurs mains et l’attire vers la sortie, il est presque déçu d’en rester là Mace mais sourit en comprenant ses intentions. Plusieurs fois elle s’arrête pour l’embrasser jusqu’à le plaquer contre un mur près de la sortie. Il se laisse faire le brun, il ne dit rien et se contente de gémir lorsqu’elle embrasse son torse, déclenchant une nuée de frissons dans l’intégralité de son corps, nuée qui le fait se dresser un peu plus, jusqu’à ce que ça en devienne douloureux. Camila.. Seul son prénom lui échappe, il pourrait lui dire tout ce qu’il a sur le cœur mais à ce moment précis il n’est pas en état de réfléchir, il ne veut qu’elle. Sa chemise passée sur ses épaules, il hoche la tête et la tire par la main vers l’ascenseur. Il a été assez intelligent pour descendre faire la fête dans l’hôtel où se trouve sa suite. Il pensait que la cabine de fer ferait naître une douleur dans son cœur mais rien ne se passe. Il appuie sur le bouton de son étage et la plaque contre le mur, venant capturer ses lèvres pour un nouveau baiser sauvage, presque désespéré. Ses mains descendent vers le corset qu’il ouvre intégralement, prenant ses seins dans ses mains alors qu’il s’attaque à son cou, mordillant la peau juste sous son oreille. Des petites rotations de pouce pour l’exciter toujours plus, jusqu’à faire durcir ses mamelons et il sourit contre ses lèvres. T’es à moi Cam, maintenant, tout le temps. L’une de ses mains vient lâcher son sein pour aller s’écraser sur le bouton stop de l’ascenseur, il ne peut plus tenir Mace, il ne peut plus attendre. L’une de ses mains se perd dans ses cheveux pour la forcer à l’embrasser tandis que l’autre caresse son ventre avant d’arriver à l’endroit désiré. Il s’engouffre sous la dentelle, touche sa peau douce et brûlante. La passion le dévore tandis qu’il rencontre l’humidité qu’il provoque et puis sans prévenir il glisse deux doigts en elle et l’embrasse encore. Plus personne ne te touchera à part moi. Possessivité au maximum, il est fou d’elle et ne supporte pas de l’imaginer dans les bras d’un autre. Ses doigts s’activent à l’intérieur d’elle, lui arrachant un gémissement alors qu’il se recule un peu pour la contempler, la voir se laisser aller et perdre pied, elle est si belle, et elle est à lui.