where did i go wrong, i lost a friend. (lula)

- LULA & DIANA -

il n'aura fallu que quelques sms échangés avec lula pour que diana s'affole. elle a pourtant essayé de rester calme dans les réponses qu'elle lui a envoyé, mais elle flippe. leander, percuté par une voiture. c'est un cauchemar. et les infirmières et médecins qui ne veulent rien dire. quels cons ! alors elle n'a pas hésité, di. elle s'est levée du canapé dans lequel elle était avachie depuis plus d'une heure, elle a enfilé un manteau à kate, et elle s'est précipité dans la voiture - qu'elle n'utilise pourtant jamais, préférant nettement les taxis -. le cœur qui palpite sur le trajet. rester calme. il va s'en sortir, elle l'a promis à lula. il faut qu'il s'en sorte. dix minutes de trajet jusqu'au building dans lequel réside les parents collins. trois autres minutes pour monter jusqu’à l'immense appartement au dernier étage. kate qui court dans les bras de son grand-père qui l'emmène dans le salon, permettant ainsi à diana de demander à sa mère d'appeler le directeur de l'hôpital. elle le connaît, ils sont amis. la mère collins est présidente de tellement d'associations qu'elle doit connaître la moitié de la ville. quelques mots échangés par téléphone. un accord. et diana, elle file à l'hôpital, au nord de la ville. pourquoi n'a t-il pas été transféré à l'hôpital de manhattan ? pourquoi le New York Presbyterian ? elle ne peut s'empêcher de grimacer en roulant dans le bronx. quelle horreur. mais peu importe, elle se gare dans la parking et se précipite à l'intérieur. elle doit trouver lula. des infirmières qui lui indiquent la direction à prendre. elle traverse de longs couloirs blancs qui la font angoisser. et elle fini par apercevoir son amie. lula. elle la serre dans ses bras. oubliée la dispute datant à peine de quelques heures. la seule chose qui compte c'est leander. des nouvelles ? on ne sait jamais, que le personnel se soit un peu raisonné. ma mère a appelé, tu devrais être capable de le voir. encore faut-il que le message soit passé.

the future you had hoped for is now
b u r n i n g and the dreams you held
so tight lost their m e a n i n g

au fond de toi, tu t'en voulais d'avoir remis cette histoire du passé, sur le plan de travail. t'en avais marre que toutes les personnes autour de toi soient dans un état grave, mason qui t'évitais comme la peste et tu ne sais pas pourquoi. t'es assise contre ce siège, peu confortable pour tes fesses, le coeur vibrant dans ta poitrine. t'as peur de perdre leander, que la vie te l'arrache et que tu sois seule à nouveau pour faire face à tes anciens démons. hors de question que tu sombres à nouveau dans l'enfer de la drogue et de l'alcool, bien que ça t'avais passé par la tête à plusieurs reprises. ce que ton petit ami dirait dans cet instant, c'est que ça n'en valait pas la peine. ils t'interdisaient de le voir, t'avais engueulée l'infirmière qui faisait des allers-retours dans sa chambre, qui refermait la porte sous ton nez avant de la verrouillée. t'en as marre, tu fais les quelques cents pas dans le couloir, passant tes mains dans tes cheveux, tu n'avais pas quitté cet hôpital depuis maintenant deux jours, sous peine de voir leander ouvrir les yeux, que les médecins viennent te voir pour t'annoncer qu'il était réveillé. entendant ton prénom, tu observes diana s'approcher, enrouler ses bras autour de toi et tu fermes automatiquement les yeux, tremblant presque comme une feuille. c'est ta faute tout ce qui lui arrivait, si tu ne lui avais pas envoyé ces messages pendant qu'il traversait la rue, jamais ça n'aurais pu arriver. « j'suis contente de te voir... » souffles-tu avant de pousser un petit soupir lorsque la brunette te demande des nouvelles de ton petit copain, détachant ton corps, tu hausses les épaules. « son état est stable, ils n'ont pas voulus m'en dire plus. » t'avais une mine affreuse, le visage sans aucun maquillage, les yeux cernés surtout. tu n'as pas quitté les lieux depuis que cet homme t'avais envoyé ce message, informant qu'on transportait leander dans cet hôpital. elle affirme que sa mère avait passé un coup de feuille, tu pousses un petit soupir de soulagement, ne sachant pas quand tu allais pouvoir le voir. « je te remercierai jamais assez di. »

@diana collins

- LULA & DIANA -

malgré sa dispute avec lula, elle accourt di. parce que c'est l'une de ses meilleures amies. et parce que leander compte beaucoup pour elle aussi. elle s'en fiche, de ces sms échangés quelques jours plus tôt. tout ce qui importe, c'est elles. eux. que leander s'en sorte. que tout aille pour le mieux pour qu'ils puissent tous reprendre leurs vies. di, elle retrouve lula. elle a l'air en vrac, la pauvre. elle ne l'a jamais vu dans un tel état. mais c'est compréhensible. elle doit être folle d'inquiétude. alors elle la prend dans ses bras, pour la saluer et la réconforter en même temps. elle aussi, elle est contente de voir son amie, même si elle aurait préféré que ce soit dans d'autres conditions. elles se lâchent, s'éloignent d'un pas. les visages sont graves. l'état de leander est stable, mais personne n'a voulu donner plus d’informations. elle bouillonne, diana. elle se retient de faire un scandale, là, dans les couloirs de l'hôpital. mieux vaut rester calme pour le moment. elle passe ses mains sur son visage. il va s'en sortir, c'est le principal. soulagement, un peu. pourtant elle ne sera rassurée entièrement que quand elle aura lean sous les yeux et qu'elle pourra s'assurer elle-même qui va bien. l'esquisse d'un sourire se dessine sur ses lèvres lorsque lula la remercie. pas besoin de me remercier, tu aurais fait la même chose pour moi. et puis pour une fois que les relations de ma mère me servent à quelque chose, autant en profiter. sous-entendu : pour une fois que ça ne sert pas à essayer de lui trouver un futur mari convenable. elle soupire avant de prendre lula par le bras. viens, on va voir une infirmière pour lui demander de te laisser voir leander. elle l'entraîne vers le bureau d'accueil, où une blonde en blouse blanche est en train de remplir des papiers. excusez-nous, on vient voir leander wellington s'il vous plaît. elle lève les yeux vers elles, et diana, elle n'apprécie pas franchement sa manière de les regarder. l'infirmière - ou médecin, peu importe - leur répond avec dédain qu'elle a déjà averti lula que seule la famille est en mesure de le voir pour le moment. rester calme. je pense que vous n'avez pas eu le mémo. nous avons une autorisation spéciale. donc vous allez avoir la gentillesse de nous conduire à sa chambre.

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cette dispute fut soudain, disparue. pourquoi avais-tu remis tout ce bazar au plancher, alors que ça faisait des années que ça s'était produit, une idylle qui n'avait pas durée. tu t'en voulais, c'est de ta faute si leander était plongé dans un coma, qu'il regardait sans doute ses messages en venant à traverser la rue, que la voiture lui est foncée dedans sans aucun scrupule mais surtout car il ne regardait pas là où il voulait aller. ton coeur se déchire et se serre dans ta poitrine. les bras de diana s'enroulent donc autour de ton corps, tes prunelles se referment lentement, le coeur battant la chamade dans ta poitrine, ton corps qui venait surtout à trembler sous l'impulsion. c'est la vérité, tu es heureuse de la voir en ta compagnie, surtout dans un moment pareil à lequel tu as besoin de tes amis... ils étaient occupés à passer dans la chambre de leander, fermant le rideau près de vous deux, ils ne parlaient pas et t'avais l'impression de ne pas pouvoir faire quoique ce soit. « j'peux pas m'empêcher de penser au pire de la situation... mais je veux croire qu'il ne me quittera pas. » surtout sachant que vous venez tous les deux de vous mettre en couple, avouer vos propres sentiments et que maintenant l'homme de ta vie était couché dans un lit d'hôpital, entre la vie et la mort. voilà plusieurs jours dont tu n'avais aucunes nouvelles venant de la part de ton petit ami, ces médecins qui en avaient marre de tes sautes d'humeur et qui ne comprenaient pas pourquoi tu agissais de la sorte. par chance, tu avais la mère de diana qui était dans le coup, ce qui allait mettre de nouvelles chances de ton côté pour le voir. « si il y en a une qui sera assez décente pour m'accepter » roulant les yeux, tu gardes ton bras près des mains de ton amie, marchant dans le long couloir qui semblait presque interminable avant de tomber sur l'une d'entre elle. une infirmière pas très sympathique, la même avec qui tu t'étais prise le chou la dernière fois et que maintenant, tu retrouvais une seconde fois. t'as envie de lui mettre une claque derrière la tête, de lui hurler des injures mais tu te devais de rester calme, vous étiez malgré tout dans un hôpital. « vous avez vue quelqu'un de sa famille passer ici depuis qu'il est au lit ? non ? vous voyez bien que je suis la seule famille qui lui reste ! » tu gardes un calme surhumain, ce qui ne te ressemblait pas vraiment sauf qu'à l'intérieur, tu bouillonnes. la femme soupire avant d'appeler quelqu'un, certainement son supérieur, lui demandant les informations transmises par son dirigeant et dès qu'elle eue l'approbation, elle admet que vous pouviez voir monsieur wellington. petit soupir, tu passes ta main contre ton front, perdue. « il était temps... »

@diana collins

- LULA & DIANA -

ça lui a fait bizarre quand elle a appris pour lula et leander. pas à cause de ce qu'il s'est passé il y a une dizaine d'années, mais parce que ce sont tout les deux ses amis et qu'elle ne s'y attendait pas trop. elle les a vu se rapprocher, forcément, mais aucun des deux n'a vraiment été du genre relation stable tout ça. mais elle est heureuse pour eux, di. parce qu'elle le voit, ils sont fait l'un pour l'autre. il ne va pas te quitter. il va se battre pour toi, j'en suis sûre est certaine. et puis je tiens à assister à votre mariage, et à voir kate jouer avec vos enfants. et puis ils vieilliront tous ensemble. lula, lean, eden, diana... jusqu'à ce qu'ils deviennent vieux et qu'ils radotent leurs histoires d'antan. alors leander n'a pas le choix, il doit absolument s'en sortir. si aucune d'entre elles ne te laisse le voir, je t'assure que je ferai en sorte qu'elles se fassent toutes virer. elle enroule son bras autour de celui de lula et elles partent à la recherchent d'une infirmière. elle est bornée celle qu'elles finissent par trouver. di, elle sait qu'elle ne fait qu'appliquer le règlement de l'hôpital. mais ça la met en colère malgré tout. pourquoi interdire à une femme de voir son petit ami ? surtout que lula a raison, elle est la seule  présente ici, les wellington étant probablement aux quatre coins du monde comme d'habitude. écoutez, ils sortent ensemble et ils s'aiment. je ne vois donc pas pourquoi ils ne pourraient pas se voir. elles insistent. et ça marche, parce que l'infirmière fini par céder, sûrement à cause d'ordres venant de plus haut dans la hiérarchie. di, elle se note dans la tête de remercier sa mère une seconde fois dès qu'elle aura quitté les lieux. mieux vaut tard que jamais... elle soupire, de soulagement et d'exaspération. ce qu'elle peut détester les hôpitaux ! elles suivent l'infirmière qui les conduit jusqu'à devant la chambre de leander.je pense que c'est mieux que je vous laisse tout les deux. tu souris légèrement à lula. tu n'as pas envie de les déranger et tu te doutes qu'elle meurt d'envie de le voir. je peux attendre là si tu veux.

tu avais peur de perdre leander, surtout en sachant que vous vous étiez mis en couple tous les deux, il y a quelques semaines de cela, que ces messages avaient tout été dit et que maintenant, tu ne te voyais avec personne d'autre que lui. certains semblaient trouver que c'est rapide, qu'une relation amoureuse ne s'offrait pas de cette manière et pourtant, tu connaissais ton meilleur ami depuis beaucoup trop longtemps et que maintenant, tu as ouvert les yeux. diana était toujours présente malgré les mauvais moments, surtout dans celui-ci, l'homme de ta vie couché dans un lit d'hôpital et sans savoir ce qui allait se passer dans les prochains jours. tournant la tête vers ton amie, elle ouvre la bouche, tente de te faire sourire, de te redonner espoir et tu ne peux t'empêcher de lâcher un petit rire, hochant la tête par la même occasion. tu vois en grand toi bien sûr, tu te voyais toi aussi te marier avec leander, avoir des enfants et vieillir à ses côtés surtout. il est malgré tout la personne qui te connaissait le plus dans ce bas monde et ce depuis trop longtemps maintenant. les infirmières ne semblaient pas vraiment vouloir accepter l'offre de voir le beau brun, couché dans son lit d'hôpital, ce qui te rongeait de l'intérieur car tu aimerais bien les engueuler, hausser le ton devant toutes les personnes présentes dans les couloirs de cet hôpital. la famille de leander n'était pas présente, ils n'allaient certainement pas se présenter en ces lieux, beaucoup trop entêtée à revenir à new york. deux femmes aux caractères bien trempés, contre une infirmière, celle qui semblait avoir peur de ce qui allait se passer par la suite. hors de question que tu te laisses marcher sur les pieds, surtout pas par une personne que tu ne connaissais pas. il était temps, oui roulant les yeux, tu croises tes bras contre ta poitrine, légèrement prise par tout ce qui se passait. la femme ouvre enfin la porte de la chambre, tu ne peux t'empêcher de tourner la tête vers diana qui affirme qu'elle devrait certainement vous laisser ce moment d'intimité, à tous les deux. ça ne sera pas très long embrassant sa joue par la même occasion, la remerciant presque d'avoir fait ce mouvement avec sa mère, tu entres dans la pièce, refermant la porte derrière toi. tu as peur de le voir endormi dans ce lit, seul, branché à toutes ces machines et soudain, ton coeur bat à tout rompre dans ta poitrine. tes membres en viennent même à trembler sous l'impulsion et te voilà, marchant quelques pas pour te rendre jusqu'à son lit. ces larmes qui roulaient contre tes joues, ta main posée contre ta bouche, légèrement perdue et toi, qui pose tes fesses contre le petit canapé non loin de là, agrippant sa main à la tienne. lean... mon dieu souffles-tu, posant ta tête sur son torse, ne pouvant t'empêcher de penser au pire. ne me laisse pas tomber, s'il te plaît... je t'aime

à la place de lula, tu aurais probablement fait un scandale en plein milieu de cet hôpital. tu n'aurais pas toléré une seule seconde que l'on tente de t'empêcher de voir l'homme que t'aimes. tu n'as jamais eu aucune patience, encore moins quand les gens auxquels tu tiens sont concernés. mais tu n'as jamais été dans la même situation que ta meilleure amie. jamais tu n'as dû combattre contre des infirmière pour voir matthew allongé sur un lit. ni matthew, ni hudson, ni personne d'autre. alors tu n'ai pas la mieux placée pour comprendre. pourtant tu tiens énormément au jeune homme accidenté. leander, ton ami d'enfance. le nouveau petit ami de lula. c'est bizarre, mais ça te fait plaisir qu'ils soient ensemble. deux de tes plus proches amis. c'est sûrement pour ça que t'as tant voulu aider lu. parce que tu les aimes énormément. parce qu'ils méritent d'être ensemble, aujourd'hui et pendant longtemps. tu sais bien que je vois toujours en grand. tu souris légèrement, faisant un clin d'oeil à ton amie. c'est ta spécialité de vouloir le meilleur, la perfection, l’exubérance. avec des parents comme les tiens, et avec l'éducation que t'as reçu et le climat dans lequel t'as grandi, c'était une évidence que tu deviennes comme ça. ils voient tous en grand, les collins. vous arpentez ensemble les couloir de l'hôpital à la recherche d'une infirmière, rapidement trouvée finalement. une négociation, que tu gagnes avec aise grâce au coup de fil de ta mère. t'aurais bien envie de narguer la harpie qui a refusé à lula de voir leander avant ton arrivée, mais peut-être n'est-ce pas le moment. elle risquerait de changer d'avis. vous la suivez jusqu'à devant la porte de la chambre de lean. ton cœur se serre, parce que tu le sais juste derrière ce mur, blessé. t'aurais envie d'aller le voir, mais tu préfères laisser lula y aller seule. ils ont besoin de se retrouver après tant de frayeur. je t'attends là-bas, dans la salle d'attente, d'accord ? tu lâches la main de la brune qui entre dans la chambre. puis tu te dirige vers la fameuse salle d'attente, déserte. tu prend un café dans la machine. bien noir, bien fort, pour t'aider à te remettre de tes émotions. tu t'assoies et t'attends. t'es capable de rester là longtemps, tu n'as rien d'autre de prévu hormis être là pour tes amis. tu ne sais pas trop combien de temps passe avant que lula vienne finalement te rejoindre. tu te lèves et passe un bras autour de ses frêles épaules. ça va ? tu tiens le choc ?

toutes ces personnes t'empêchant de voir leander, ces infirmières ou même ces médecins, allaient te rendre malade comme une dingue, si ce n'était pas déjà commencé. heureusement, tu avais diana dans ta vie, malgré les quelques points difficiles que vous aviez eu à surmonter ensemble, avec ce passé trouble qu'ils t'avaient cachés. pourquoi avais-tu décidé d'envoyer ces messages à leander, avant son accident et que malgré tout, tu n'as pas cherché à en discuter en tête à tête avec l'homme que tu aimes. cette rage à l'intérieur de toi, celle que tu as garder depuis de nombreuses heures, avait envie de sortir en un claquement de doigt, tenter par tous les moyens de faire évacuer le niveau de stress. elles agissaient en vraies princesses, hors de question que quelqu'un ne vienne à s'immiser dans vos deux vies, vous dicter quoi faire car d'un autre côté, personne n'agissait pareil avec vous deux. le temps passe, le fait de le voir couché contre ce lit, dans une chambre blanche, seul, te donnait envie de vomir. pourquoi la vie était si injuste ? ces larmes qui perlaient contre tes joues, ton coeur battant la chamade dans ta poitrine, ta main contre la nuque, massant cette dernière du mieux que tu ne le pouvais, presque nerveusement. le médecin dépose une main contre ton épaule, incitant sur le fait de le laisser tranquille, qu'il ne dorme pendant ces quelques heures. cette envie surtout de le voir ouvrir les yeux, de montrer que tout était correcte et que vous puissiez continuer votre belle histoire d'amour, comme on le voyait dans les livres. soupirant, tu lui embrasses les lèvres avant de te redresser et sortir de la pièce, cherchant du regard diana. marchant de quelques pas dans le couloir, voilà ta meilleure amie qui créait un café, remonter sa tête. la caféine aidait à surmonter toutes les choses possibles, et c'est ce que tu avais besoin. il dort encore... souffles-tu, presque malheureuse dans ce que tu lui affirmais, totalement perdue. ses bras s'enroulent donc autour de toi, posant ta tête contre son épaule. je déteste le voir dans cet état, bon sang... j'veux pas le perdre diana tu te répètes cette phrase, toujours et encore. s'il venait à te quitter, tu ignores ce qui allait se passer dans les quelques instants. tes larmes ne pouvaient pas sortir de tes yeux, comme s'ils étaient incapable de fondre en larme. faut que je me change les idées, j'en peux plus de cet endroit sachant qu'elle allait toujours être présente pour toi, dans les moindres regrets mais surtout, tu réagirais de la même façon si un malheur venait à tomber sur elle. viens souffles-tu, avant de prendre sa main et sortir le plus rapidement possible de l'hôpital, établissement qui était presque devenu ta deuxième maison, sachant que tu passais le clair de ton temps seule, à veiller dans les couloirs. tu ne te souviens plus de la dernière fois où une brise d'hiver avait frappé ton visage, une douce mélodie à tes oreilles surtout.