(jon) pray for me.

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t'as terminé ta journée à enquêter pour la police de new york, observer tous les cas possibles, laissant surtout ton jumeau dans l'appartement car ce dernier passait le clair de son temps à t'affirmer qu'il allait quitter ta demeure, se trouver un petit nid douillet. il avait beau être ton jumeau, celui qui connaissait tout de ta petite personne, sauf que tu as envie d'être seule, de ne penser qu'à toi dans toute cette histoire. aujourd'hui, tu avais envie d'aller déposer des fleurs sur la tombe d'andy, de rester un long moment, assise sur cette chaise que tu as posée pour l'occasion. il te manquait, terriblement. pourquoi la vie était-elle si cruelle ? tu soupires, déposant le bouquet de fleurs contre la tombe avant de te redresser, glissant l'une de tes mains dans tes cheveux blonds, sortant de l'immense terrain. t'avais assez pleurer, trop de larmes avaient coulées sur tes jours pour que tu recommences, ça en était trop. ton long manteau rouge contre les épaules, tu marches d'un pas peu décidé sur la rue de broadway, seule, entendant même le bruit d'un silence haineux. ces talons que tu avais de la difficulté à garder à tes pieds, qui te donnaient presque un mal atroce sauf que tu ne pouvais pas reculer. t'as tout de même engagé willow sur le coup, pour qu'elle tente de te donner un peu plus d'assurance que tu n'en avais en ce moment. tes mains se posent contre l'une de tes poches de manteau, sortant l'une de tes cigarettes qui trainaient dans cette dernière, l'allumant avec ton briquet avant de tirer dessus. depuis la mort d'andy, tu avais commencé à fumer, sans doute pour t'apaiser ou même te changer les idées. le froid s'installe doucement, tu restes malgré tout debout, fumant ta cigarette sans créer trop d'illusions, laissant les passants marcher près de toi.

@jon moore    

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Jon, putain, t'es ou ? T'as aucune idée, t'es sûrement perdu. Tu regardes autour de toi, tu reconnais rien, absolument rien. Y'a des panneaux, ici et là, tout t'étourdi, les bruits, les gens, les lumières. Tu t'es posés un moment sur un banc agrippant la veste un peu trop petite qui habillait tes épaules trop large. T'as grogné, t'as soupiré et t'as même fermé  les yeux. Tu as trouver une certaine vie il y a un an, c'est vrai, le gamin commence à te manquer et pourtant, t'as pas envie d'y retourner. T'as pas un rond, t'as pas de boulot. - Qui voudrait d'un homme ayant perdu la mémoire. Tu ne crois pas en cette possibilité. T'étais un militaire, t'as connu l'armée, mais t'as pas souvenir d'autre chose. T'aimerais connaitre ton nom, même si à travers les mois tu t'es habituer à Jon. Ce n'est pas ton nom, ce n'est qu'un façon de t'appeler autre qu'inconnu et même de porter un numéro. T'as un frisson à penser que tu ne pourrais peut-être jamais te souvenir de qui tu es. T'es en ville depuis quoi... deux semaines ? Trois semaines ? Et rien ne semblait te revenir, tu restais dans le noir total. T'as la jambe gauche qui tremble, c'est normal vu la barre de fer qui a traversé ta jambe. T'as jamais su ce que c'était. Elle te fait mal parfois, mais tu n'y penses pas, ce n'est pas comme ton oeil qui n'est pas du tout coopération. En fait, tu as même le droit à un oeil de verre. Peu de temps avant ton départ de l'Afghanistan, tu y avais eut droit, une prothèse plus que parfaite. Ça n'a rien de la prothèse indiscrète qui te permet d'entendre de ton oreille gauche, même côté que ton oeil. Tu manques de mobilité et ça t'énerve, surtout pour de longue marche, t'as aucune idée d'ou tu es.Tu sais dans quel quartier tu crèches, mais t'as aucune idée d'ou c'est en partant d'ou tu es. Tu ouvres enfin les yeux avec un minimum de courage et ton regard se pose sur une jeune femme au manteau rouge. Tu te lèves calmement pour marcher vers elle. « excusez-moi... » Tu te râcles la gorge gardant une certaine distance, la tête basse. T'as pas envie que cette cicatrice au front soit effrayant. « Je crois que je suis perdu. Vous savez par ou je dois aller pour rejoindre Brooklyn? »

@clary halstead     

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tu gardes ta cigarette entre tes doigts, observant d'un coup d'oeil le cimetière qui se dessinait non loin de toi, tu pousses la fumée avec ta bouche. tu devrais pas fumer, mason te l'avais souvent dit lorsque tu revenais d'une enquête sauf que c'était beaucoup plus fort que toi, surtout depuis l'annonce de sa mort. heureusement que cash était présent à tes côtés, car tu ignorais dans quel état tu serais en ce moment, sans doute en train de dépérir dans un appartement de l'arizona, broyer du noir, une chose que tu ne connaissais pas aujourd'hui. ton portable vibre dans ta poche droite, tu n'as le temps que de poser ta main pour attraper l'appareil et de lire le message, qu'un soupir s'évade de ta bouche. ton jumeau qui te demandait ce que vous alliez manger tous les deux ce soir, un repas sans doute sans représailles, sans te prendre la tête surtout. t'avais hâte qu'il se trouve un emploi, qu'il sorte un peu plus dans les bars histoire de ne pas toujours être enfermé à l'intérieur de quatre murs et de crier au loup. t'as pas envie de répondre, alors tu déposes l'appareil au même endroit, continuant à prendre quelques bouffées jusqu'à ce qu'on t'abordes. tu avais l'impression de rêver, être dans un rêve en une fraction de seconde. non, c'est impossible. « quoi... » souffles-tu, en un petit souffle, presque inaudible pour ses oreilles. tu te retournes, presque automatiquement pour apercevoir un homme, beaucoup plus imposant pour toi. ça ne pouvait pas être vrai, tu devais rêver et pourtant, c'est bien vrai. il est là, devant toi, rien ne se passait. « andy, c'est toi ? » tu reconnaîtrais sa carrure et sa voix à n'importe quel endroit, ça ne se peut pas, non, il était mort et tu avais reçu un drapeau en guise de cadeau pour sa mort. « non, c'est... c'est pas vrai, tu... ils ont dis que tu étais mort... »

@jon moore    

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Tu t'es perdu, espèce d'imbécile. T'aurais simplement pu continuer à marcher et tu aurais retrouvé ton chemin, mais il a fallu que tu demandes ton chemin. Elle avait ce manteau rouge, qui sortait du lot, elle avait ces cheveux d'un blond qui illuminait la rue. Tu l'aurais vu à travers tout ce monde qui te rendait malade plus tôt. Tu voulais rentrer, t'en sais rien, peut-être discuter avec Ian. Tu voulais simplement rentrer, t'en avais déjà marre de ta journée, marre de n'avoir rien dans la tête, marre de ne plus avoir de souvenirs. Ton regard a dérivé de la blonde qui partageait soudainement un instant avec toi. T'as entendu quelque chose, mais t'as pas compris ce qu'elle a dit. Tu finis par lever les yeux et le regard qu'elle te lance te glace le sang. Ta mâchoire se serre et tu entends ce nom qu'elle prononce. Ça l'a l'effet d'une bombe. Ton coeur s'emballe et t'as un pas de recule. Est-ce que tu venais de tomber sur quelqu'un qui te connaissait ? Est-ce que cette femme savait qui tu étais. T'as eu un instant de recule,là à te demander si tu étais réellement prêt à savoir qui tu étais. Ça te fait peur soudainement, ça te fait peur de savoir qui tu étais. Et si tu n'aimais pas cette personne ? Tellement de questions auxquelles tu n'es pas sur de vouloir une réponse. T'as la gorge nouée, tu ne sais pas quoi dire. Andy.. Est-ce que c'est vraiment ton nom ? Puis t'as cette sensation de déchirure au coeur dès qu'elle balance que ce Andy avait été déclaré mort. Tu te dois de dire quelque chose, elle semble bouleverser. « Je... Je suis désolé pour votre perte. Je... Je crois pas être celui que vous croyez. » En fait, t'en es incertain, en fait t'espère ne pas l'être. La pauvre, se faire dire que quelqu'un est mort et réaliser qu'il est toujours en vie. Tu sais pas mentir Jon, tu ne sais pas ce qui t'arrive, t'es soudainement nerveux. Tu pousses un soupire et tu baisses la tête. « En fait... J'en sais rien, je suis désolé. » Tu te sens mal, t'as juste envie de partir, mais tu peux pas la laisser comme ça. Putain, t'as aucune idée de quoi faire. Tu gardes tes distances le silence est d'or.

@clary halstead     

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tu as beaucoup trop l'habitude de marcher dans ce genre de quartier, c'est là où était enterré l'homme de ta vie, la seule personne qui avait perçu en toi, quelqu'un de bon malgré les années d'innocence perdues avec tes parents et ton jumeau. tu passes beaucoup de temps dans ce cimetière, certains trouveront que tu es stupide de toujours revenir dans le passé et pourtant, c'est ce que l'on devait faire lorsque l'on perd l'être aimé. sauf qu'en étant devant ce blond, cette posture que tu connaissais si bien, cette grandeur à en faire pâlir tous les mecs de la planète, tu ne pouvais pas t'empêcher de sortir son prénom. ton coeur bat rapidement dans ta poitrine, tes membres vinrent à trembler sous l'impulsion. impossible, il était mort sur le champ de bataille, de ce que les membres supérieurs à ce dernier t'avaient raconté. ça ne peut pas être vrai, peut-être rêvais-tu. au moment où il relève la tête, tes yeux s'ouvrent aussi grands que des balles de golf, tu recules d'un pas, ne sachant vraiment pas quoi répondre. il est là, devant toi. il affirme ne pas être celui que tu crois, l'amour qui a duré trois ans et qui dure encore car tu t'es refusée à tomber dans les bras d'un autre homme, tu ne voyais pas vivre ta vie sans lui. tu le dévisages presque, restant contre tes escarpins beaucoup trop serrés à tes pieds. « non... non, c'est pas vrai. » souffles-tu, le laissant prendre ses distances mais t'as pas envie de le laisser partir, il en est même hors de question. tu fais les quelques pas qui vous séparaient tous les deux, au moment où son visage se redresse, ta main part toute seule, une gifle des plus monumentales, toi qui n'aime pas la violence. c'est le coup de choc. tu ne peux pas retenir ces larmes, celles qui coulent à travers tes joues, tu craques. « c'est pas possible... non c'est pas vrai, t'es vivant alors qu'ils m'ont dit que t'étais... » fermant les yeux, tu continues à pleurer, perdant tous tes moyens. t'avais envie de te plaquer contre lui, sentir son odeur comme dans le temps, sentir surtout ses bras autour de toi, de tous ces moments passés avec l'homme de ta vie mais tu pouvais pas, il ne semblait pas avoir toute sa tête.

@jon moore    

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Tu le vois, ce corp qui tremble, tu la sens cette tension soudaine entre elle et toi. Quelque chose te dis que ça ne va pas, que tu serais mieux de foutre le camp, mais t'es figé sur place. Toi qui espère depuis un an des réponses à ton amnésie, savoir qui tu es et pourtant, dès que tu vois une lumière percer à travers les nuages, tu perds pieds, t'as peur. Cette jeune femme était assurément lié à ton passé, tu le sens, juste à sa réaction, mais c'est le noir total, c'est le blanc total, rien ne te revient en tête. T'aimerais savoir ce qui t'es arrivé, t'aimerais savoir ce qui se passe dans sa tête, qui elle est, mais t'arrive pas à rejoindre les deux bouts, ta voix ne suit pas tes mouvements, aucun son ne sort de ta bouche. T'as qu'une idée, tu baisses la tête, t'arrive pas à supporter sa réaction. Toi qui ne demandait que ton chemin pour aller te terrer sur le canapé de Ian. Maintenant que tu faisais sûrement face à ton passé, tu resterais sûrement enfermé pour quelques jours. Mais elle change, son comportement physique change, elle s'avance vers toi et tu figes. T'as un frisson qui te parcours le dos, te traverse le corps entier puis tu la vois, sa main, elle vient se plaquer contre ta joue et tu laisses ta tête suivre le geste. Ton coeur se serre et tu fixes le vide. T'as fait quoi pour mériter ça? Quel merde est-ce que tu étais ? T'as pas envie de le savoir. Ta joue te brûle et pourtant tu ne dis rien, tu ne fais rien. Puis les sanglots furent comme un poignard en plein coeur. Tu t'approches en douceur, t'as pas envie qu'elle pleure, tu ne veux pas vivre ça. Ça sonne peut-être égoïste, mais t'avais besoin qu'elle se calme, tu n'es pas capable de la laisser dans cet état, t'es pas un monstre. Tu ne l'es pas, pas maintenant du moins. C'est à ce moment que les mots te frappent, que tu captes. t'es vivant alors qu'ils m'ont dit que t'étais... T'as ses larmes qui agissent comme des lames de rasoirs sur ta peau. Tu t'approches un peu plus et tes mains se pose contre ses bras, tu la tiens solidement, il ne faut pas qu'elle tombe. « Calmez-vous. Je... J'ai aucune idée de ce que vous parlez, mais s'il vous plait, cessé de pleurer. » Ça te fait mal, tu ne veux pas qu'elle soit comme ça, mais t'as aucune idée de ce que tu pourrais faire.

@clary halstead     

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t'as encore ces images dans ta mémoire, celle où les supérieurs s'approchent de toi, un drapeau américain dans leurs mains, leurs visage totalement désemparés et un simple j'suis désolé clary qui sortait de leurs bouches. ce fut ton frère qui t'as récupéré à la petite cuillère, histoire que tu ne sombres pas dans la dépression car tu aurais aimé que ça t'arrives, qu'on te tue au travail dans les prochaines semaines, les prochains mois. tu n'avais pas envie de vivre cette vie sans andy, être seule dans ton appartement bien que cash se trouvait à tes côtés, pas trop habile avec les émotions humaines. tes membres tremblent, tu ne sais pas trop comment réagir puisque ta main s'est habilement posée contre sa joue, le bruit de la claque fit tourner quelques regards beaucoup trop indiscrets mais tu t'en fiches, la seule chose que tu veux savoir c'est pourquoi, qu'est-ce qui se passe dans sa tête pour qu'il oublie tous ces moments. t'es sûre à 100%, qu'il est lui, l'homme que tu as aimé, celui qu'on t'affirmé, décédé sur le champ de bataille. les larmes roulent contre tes joues, sans que tu puisses rien y faire, toi qui était si solide depuis trois ans maintenant, te voilà totalement perdue, sans savoir si tu es dans un rêve ou simplement parce que c'est la réalité. ses mains contre tes bras, te ramenaient presque à la triste réalité, un long frisson parcourut ton corps entier, tu relèves la tête pour capter son regard, celui que tu connais si bien. « tu... tu ne te souviens de rien, de tout ce qu'on a fait tous les deux... ces trois années de bonheur, ensemble. » ça avait sortit malgré toi, de ta bouche. t'étais déçue, t'as l'impression qu'il a subit un lavage de cerveau avec son service. tu n'avais pas chasser ces larmes qui perlaient contre tes joues, tu restes surtout là, en face de lui, soutenant son regard, priant pour qu'il se souvienne de tout ce que vous aviez vécus ensembles. tu dégages tes mains, les posant contre ses deux joues. « andy, c'est moi... clary. pourquoi tu ne me reconnait pas... »

@jon moore    

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Ta tête te trouble, elle te fait mal, elle te fait souffrir. Ton cerveau travaille ta mémoire dans l'ombre, ta mémoire, maltraité par des coups de matraque silencieux. Tu te tortures toi-même, simplement pour donner une chance à cette femme d'avoir quelque chose d'apaisant. Tu voudrais te souvenir de quelque chose, te souvenir d'une légèreté quelconque. T'as perdu la mémoire, t'as même perdu comment parler, comment marcher, comment conduire, comment pédaler sur un vélo. T'as tout oublié et tu crois bien que cette cicatrice sur ton front en est la cause. Tu te demandes même ce que tu as oublié de plus. Tu penses au gamin qui te tapait sur les doigt parce que tu n'écrivais pas correctement, ou parce que tes manœuvre dans la cuisine était médiocre. Il était patient avec toi, il a toujours été patient avec toi. Tu vois son sourire à lui et tu le sens encore parfois te soutenir. Pour une fois, tu espérais le voir sur un coin de rue te rappelant de respirer. Tu te souviens aussi de ce qu'il t'a dit, dans le coma, tu étais dans le coma. T'essaie de te souvenir pendant combien de temps. Parfois, ta mémoire te jouait encore des tours et te pointer dans un hôpital ne t'es jamais passé à l'esprit. Tu t'es monté une identité, tout ce que tu sais, c'est que t'es américain et maintenant... Andy... Est-ce que c'est toi ? Tu secoues légèrement la tête négativement, tu ne la quittes pas des yeux. « Je suis désolé... Non... Je... » Tu soupires, ton souffle se coupe. Ta mâchoire se contracte et tu baisses les yeux. Soutenir son regard, soutenir cette tristesse, t'y arrive pas. Dans un éclair, ses mains remonte ton visage vers elle et ton corps entier réagit. Ce fut comme une décharge électrique, chaque poils sur ton corps se sont dressé, un frisson t'as déchiré l'échine et ta respiration s'est coupé. Tes yeux sont devenus rond et elle a capté ton attention entière. Personnes autour ne pouvaient attirer ton attention. Clary... Tu laisses ton cerveau matraquer ta mémoire, mais rien ne semble te revenir. Tu secoues la tête sous ses mains tes yeux vitreux la fixant. T'aimerais bien te souvenir. Tu récupères en douceur ses mains et tu les retires de ta peau. Tu respires à nouveau. Tu relâches ses mains avant de glisser quelques doigt sur le coté gauche de ton visage, les glissant par la suite vers cet appareil qui te permettait d'entendre de l'oreille gauche. « Je suis désolé... Je ne me souviens de rien ni de personne. »

@clary halstead     

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ta vie se résultait à de nombreux échecs, surtout en sachant que tes parents t'avaient donnés la vie dure mais dans un sens, le fait d'avoir andy dans ta vie, avait été un vent de fraîcheur sous cette pluie torrentielle. tu te souvenais de tous ces moments passés en sa compagnie, ceux qui étaient mémorables et dans un sens ce sont toutes ces choses qui sont ancrées en toi, perdues dans ta mémoire et qui n'allaient jamais s'effacer. ton coeur bat à tout rompre, t'es totalement déchirée, désemparée si on peut le dire comme ça car le fait de voir l'homme de ta vie, la mémoire qui semblait être perdue, te donnais envie de vomir. pourquoi devais-tu réagir de la sorte ? il comptait pour toi, ce n'est pas rien car tu viens toujours dans ce même cimetière, devant sa tombe, déposer des fleurs ou même pleurer toutes les larmes de ton corps. t'essais de le comprendre, de savoir ce qui s'est réellement passé sauf que tu n'arrives pas à mettre le petit doigt dessus. « s'il te plaît. » tu souffles ces paroles, un peu pour toi afin qu'il se souvienne de toi, de ces trois années passées à tes côtés, tes mains posées contre son visage, tes prunelles plongées dans les siennes et le voilà, refusant d'admettre qu'il était ton andy, le même qui était partit. ses doigts agrippent tes mains, les retirants de ses joues. t'as encore les yeux emplis de larmes, perdue par ce que tu viens tout juste de voir. il est bel et bien en vie, mais tu as l'impression qu'il ne se souvient de rien. andy retire ses mains, désemparé par la situation tandis que tu restes là. tu ne sais pas quoi faire, comment réagir alors tu soupires, baisse le regard vers le sol. « d'accord. » t'as pas envie de quitter l'endroit, de ne plus jamais le voir et qu'il te manque à nouveau quelque chose dans ta vie. « quel est ton vrai nom alors. » tu entres dans son jeu, relevant la tête.

@jon moore    

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Tu l'entends te dire que ton oreille gauche est bousillé, que tu as perdu ton oeil gauche et qu'il croit qu'une balle t'a traversé la tête. Tu ne comprends pas comment ce fait-il que tu es en vie et le gamin non plus n'a jamais compris. Dès qu'il t'a dit que tu étais soldat, tu as cherché une preuve, tu en as entendu certains parler de plaques militaires, mais tu n'en avais pas sur toi, tout ce que tu avais, à ce qu'on t'a dit, c'est une bague qui n'a pas su être découvert de ton sang. Tu l'observes, cette jeune femme, désemparée par ta présence. Tu devrais être mort, c'est ce que tu crois comprendre. Alors pourquoi est-ce que tu es là ? À la faire pleurer. Ton coeur se serre, il te fait affreusement mal et t'arrive pas à comprendre. Elle souffle quelques mots et c'est assez pour te donner un frisson mortel. Tu détournes la tête à nouveau, t'arrives pas à la regarder. Putain, mais t'aurait du te foutre une balle en pleine tête. Ouais, c'est peut-être la situation. Puis voilà la distance qui s'installe à nouveau entre vous. Tu souffles, tu pousses un lourd soupire et tu fermes les yeux. Un simple mot qui a l'effet d'une bombe. D'accord. Tu la regardes à nouveau, complètement désolé de ce que tu lui fais vivre. Tes mains se croisent pour refermer du mieux que tu pouvais la veste que tu as sur le dos. Elle te demande ton vrai nom. Tu lui pointes gentiment le banc sur lequel tu t'étais installé un peu plus tôt. Tu marches avec ce même penchant vers la gauche vu ta jambe. « Je vais être honnête avec vous... J'en sais absolument rien, mais on m'appelle Jon. » Tu lui fais un faible sourire avant de fixer tes mains. « Je n'ai pas l'ombre d'une idée de ce qui m'est arrivé, j'ai seulement le résultat. » Tu hausses les épaules. SI ce qu'elle dit est vrai, qu'elle te connait vraiment, la moindre des choses que tu peux faire c'est lui dire ce que tu sais déjà. Tu ne la regardes pas, tu n'y arrives pas. « De ce qu'on m'a dit, j'ai passé deux ans dans un coma. On m'a même dit que je n'aurais jamais du me réveiller. On croit qu'une balle m'a traverser la tête. J'ai un oeil en moins et je n'entends rien de l'oreille gauche sans cet appareil. » Tu tournes enfin la tête vers elle. « C'est tout ce que je peux vous dire. Désolé. »

@clary halstead     

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tu te poses beaucoup trop de questions, pourquoi andy se retrouvait en face de toi et semblait avoir totalement oublié ce que vous aviez vécus tous les deux. maintenant, tu tentes par tous les moyens d'en savoir un peu plus sur lui, tenter d'avoir une bonne discussion avec lui, connaître tout ce qu'il savait sur son passé ou même son présent. la seule chose dont tu es sûre, c'est que l'homme de ta vie se retrouvait en face de toi, toujours aussi vivant que possible, comme toi tu pouvais l'être et qu'il n'allait pas partir. t'es soulagée, presque en extase de le voir en vie mais certainement amoché par ce retour en guerre qui lui avait semblé difficile. il restait malgré tout, la personne la plus importante dans ta vie, que tous ces jours passés devant sa tombe, à prier pour que cela ne soit pas vrai, ce soit vraiment réaliser. dieu avait entendu tes paroles, maintenant tu sais que la tâche allait être ardue dans les quelques mois à suivre. t'es prête à tout pour qu'il se souvienne de toi, que ses paroles par le passé, soient vraies. ton regard se pose vers le sol, t'es incapable de le regarder mais ce que tu veux c'est tout savoir, de ce qu'il sait. le regardant te pointer le banc non loin, tu marches d'un pas lent jusqu'à ce dernier pour poser tes fesses contre le bois. « jon... alors. » ça avait l'air d'un poignard contre ton coeur, comme si andy avait disparu en un claquement de doigt. qui lui avait mis cette idée dans la tête. tournant le regard vers lui, tu fais un petit signe de la tête. « est-ce que tu sais, qui t'as donné ce prénom ?. » tu veux avoir un nom, la personne qui joue dans sa tête comme ça, étais-ce une ruse de la part de ce peuple afghan ? t'es tout de même de la police quoi. tu es incapable de détacher ton regard de lui, restant près du beau blond, ne pas le laisser seul car tu avais malgré tout passer trois ans en sa compagnie, être carrément amoureuse de lui. « t'as pas à être désolé... tout ce que je peux te dire c'est que je suis heureuse de voir que tu es toujours en vie. » tu veux lui montrer que t'es toujours là, que tu te voulais être présent pour andy ou jon, peut importe son prénom. t'es au courant que l'homme dont tu es amoureuse, se trouve à l'intérieur, quelque part. ta main s'est automatiquement posée contre la sienne, quelque peu mal à l'aise de devoir agir de la sorte.

@jon moore    

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C'est vrai, même Ian t'appelle Jon. Il ne t'a pas dit comment tu t'appelais pour lui, sûrement pour t'empêcher de perdre le peu d'esprit qui te restait. Peut-être que c'est mieux comme ça. Ne pas connaitre ton nom, laisser les souvenirs venir à toi. C'est bien agréable de sa part de te laissez vivre chez lui. Jon, ça te plait, ça te plait malgré tout ce qui te manque. T'as aucune idée pourquoi ce gamin t'a nommé comme ça. Jon Moore. Ça sonne étrange à ton oreille, mais ça va très bien avec l'étrangeté de ta vie actuelle. Tu lu as dit, Jon, un prénom de trois lettres, un prénom qui semble la faire souffrir juste à le dire. Tu baisses les yeux vers tes mains avant de fixer devant toi. Est-ce que c'est une bonne idée de continuer ? En fait, t'arrivera sûrement pas à te taire. Son état te déstabilise, tu n'aimes pas ça, tu détestes ça, ça te rend malade. Tu ne comprends pas pourquoi ça te fait ça, tu ne comprends pas pourquoi ça te donne l'envie de prendre tes jambes à ton cou et de disparaître. Tu tournes un court moment la tête vers elle. « Pendant deux ans, je portais le nom de l'inconnu américain, mais le gamin qui m'a trouvé a décidé de me donner un nom à mon réveil. Jon Moore. C'est mieux que Jon Smith, faut l'avouer. » Tu laisse tomber un rire nerveux avec un sourire en coin avant de tourner la tête vers le sol à nouveau. Tu joues avec tes doigts. « Je l'ai gardé parce que je n'ai rien d'autre à quoi me rattacher. Ce nom, le fait d'être militaire, c'est ce qu'on m'a dit et New York. » T'hausses les épaules, tu comprends toujours pas pourquoi New York t'est venu en tête. Cette ville est là, ancré dans ton cerveau, sans même savoir pourquoi. Puis tu t'excuses encore et encore, t'aimes pas ce qui se passe, t'aimerais oublier à nouveau, avoir une amnésie récurrente. Tu parles soudainement sans réfléchir, les coudes soudainement plaqué contre tes genoux, la tête entre tes mains. « ouais... je suis pas sur que ce soit une bonne chose. » Tu fermes les yeux sans réaliser ce que tu viens de dire. T'as aucune idée de ce que tu étais pour elle et tu balances ça comme ça sans retenu. Tu te lèves d'un bon et tu t'éloignes d'elle réalisant ce que tu venais de dire. « Je... Putain... J'ai... Je... C'est pas contre vous... » Tu baisses la tête en soupirant. Tu enfouis tes mains dans tes poches.

@clary halstead     

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t'as besoin de savoir les grandes lignes dont andy se souvenait en ce moment, il semblait avoir perdu la mémoire et malheureusement pour toi, ça allait être difficile car le beau blond était perdu. ça te crevait le coeur de le voir comme ça, invraisemblablement malheureux dans sa peau, loin de l'homme que tu as connu par le passé. était-il devenu un sans-abri ? est-ce qu'il avait assez d'argent pour se nourrir ? hors de question que tu restes près de lui, les bras croisés ou même en le laissant seul dans tout ce qui se passe en ce moment. il semble perturbé par toutes les choses qui se passent, qu'il devra répondre à toutes tes questions et que cela risquait d'être difficile. le voyant faire un petit rire nerveux, tu ne peux t'empêcher de répondre à son sourire, approuvant d'un signe de la tête. « oui, c'est vrai. » de le voir sourire, te rappelait ces souvenirs ancrés dans ta mémoire, trop de moments inoubliables pour essayer de passer à travers tout ça. « est-ce que tu habites à quelque part ? qui t'héberge ?. » tu as besoin de connaître ces vérités, de savoir s'il est dans un nid douillet et la seule chose qui te fait peur en ce moment, c'est qu'il ne rencontre une autre femme et que tu perdes tout ce que tu as bâtis en trois ans. ton coeur bat la chamade dans ta poitrine, tu te pinces la lèvre inférieure, voulant connaître au moins un nom, histoire que tu puisses faire tes recherches. t'es au courant que andy venait de new york, que cette ville était devenu presque sa deuxième maison quand il n'était pas en arizona. dès qu'il sort ce genre de parole, ton coeur se tord presque sous l'impulsion, tu avales difficilement ta salive en baissant le regard vers le sol toi aussi. il n'a pas l'air à comprendre que tu as attendu trois ans, à croire que ton amoureux était décédé, ces dernières paroles qu'il avait dit avant de quitter pour l'afghanistan, qu'il ne t'oublierais jamais. « non, tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureuse. tu ne sembles pas avoir toute ta tête et même si tu sembles ne pas vouloir de mon aide, je ferai tout pour que tu te souviennes. » tes yeux se sont levés, observant un andy toujours debout sur ses deux pieds.

@jon moore    

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T'as longtemps cru depuis ton réveil que tu devrais faire un homme de toi et oublié qui tu avais bien pu être, mais t'avais le mal d'un pays que tu avais oublié. T'avais, selon toi, besoin de retourner aux sources. Tu y crois encore aujourd'hui, même si les sources te font peur. T'as voulu garder tes distances, t'as tenté pendant ta rééducation d'oublié cette possibilité. Le gamin semblait s'être trop attaché à toi. T'allais pas l'Abandonner comme ça. Il a tout fait pour que tu aies mieux, il a tout fait pour que tu sois à l'aise, que ton corps t'écoute à nouveau. Il a été patient, pourtant, il n'avait que dix-huit, dix-neuf ans, du moins tu crois. Tu l'as senti, dès ton départ que tombé sur quelqu'un d'attaché à toi te ferait mal, tu savais bien que tu n'arriverais pas à rester en sa présence, pourtant, tu es tombé sur Ian, trop détendu pour que tu t'inquiètes. Cette blonde, cette femme, tu n'arrivais pas à la regarder dans les yeux et ton corps réagissait d'une toute autre façon, tu avais des frissons constant, pourtant tu n'avais pas froid. Ton regard loin du sien te permettait de garder cette faible distance entre vous. En fait, c'était une bonne distance, mais tu n'arrivais pas à à la supporter. Ton coeur se serre un moment, plus sa voix se faisait entendre, plus il vibrait dans cet espace clos. Elle te demande ou tu vis, si quelqu'un veille sur ton d'une certaine façon. Tu hausses les épaules en observant au loin. « À Brooklyn, justement. » Tu laisses tomber un faible rire. « Je me souviens de cette ville, mais j'arrive pas à me souvenir du chemin pour cet endroit ou je crèche. » Tu lui jettes un simple regard du coin de l'oeil avant de fixer tes mains. « C'est un ami, Ian. » Tu te demandes bien si c'est une bonne idée, si tu devais vraiment le dire, mais tu le sens, tu arrivais à lui faire confiance. Puis en un éclaire, tu es sur tes pieds, à bonne distance. Tu te sens mal, tu as presque mal au coeur face à ce que tu as bien pu lui faire ressentir. Tu regardes ailleurs, tu cherches un moment pour fuir, mais t'es ancré dans le sol, t'arrives pas à bouger. Tes mains tremblantes courent se terrer dans tes poches et ton regard reste planté au sol. « Je suis vraiment désolé. C'est gentil de votre part, mais je ne sais pas si j'arriverai un jour à me souvenir de quelque chose. Je ne sais même pas pourquoi New York m'est venu à l'esprit. Je ne reconnais rien... »

@clary halstead     

the future you had hoped for is now
b u r n i n g and the dreams you held
so tight lost their m e a n i n g

une petite lueur d'espoir naissait en toi, la seule chose dont tu pouvais être fière, était de revoir andy en face de toi, peu importe son prénom ou l'amnésie qui était présente dans sa conscience. ça te faisait presque peur, ton coeur se rompait graduellement, tu n'aurais jamais cru possible que l'homme de ta vie t'ai oublié comme ça, en une fraction de seconde. mais t'es déterminée à lui faire remettre les idées en place, pour que ce dernier se souvienne de tout, de toi, de ses amis... hors de question de le laisser tomber, bien que ça te faisait du mal. il n'osait pas te regarder, comme s'il avait peur de quelque chose ou que ça le rendait mal à l'aise. t'as bien espoir que ce genre de réaction, soit positive pour toi et que ça l'aide à ouvrir les yeux. demandant donc à quel endroit il logeait, tu n'arrives même pas à détourner la tête de lui, tentant par tous les moyens de capter son regard malgré les choses qui se sont passées depuis ces dernières années. sa supposée mort, la perte du bébé par la suite et cette mutation dans le département de new york. peut-être pouvais-tu l'aider à se souvenir de l'endroit à lequel il dormait, même il habitait. sauf que ton sang fit un tour lorsqu'il prononce le prénom de ian. non, c'est impossible, tu voulais que ce soit un cauchemar mais tu n'en étais pas un. étais-ce possible que ton ex avait décidé de lui mettre des idées dans la tête, de lui dire des trucs qui ne sont pas vrais, à ton sujet ? t'as envie de le laisser là, de dire deux ou trois mots à ton ex, histoire de lui remettre les pendules à l'heure. « je vois, est-ce que tu as une idée du nom de famille ? car je suis inspecteur de police, peut-être je pourrais t'aider. » il y avait pas mal de ian dans la ville de new york, mais tu voulais en être sûre que ce soit vraiment lui, bien que ça lui ressemblait de faire des trucs comme ça, surtout avec andy qui semblait totalement perdu. comme il semblait se demander s'il pouvait te faire confiance, tu montres le badge de police histoire qu'il te croit et qu'il ait confiance. sauf qu'en une fraction de seconde, il se retrouve sur ses pieds, tu en profites par te poser toi aussi sur tes jambes, posant tes deux mains dans ton manteau, sortant une cigarette car t'étais légèrement stressée par ce qui arrivait. l'allumant, tu poses ton regard vers andy. soufflant la fumée loin, tu reposes tes prunelles vers lui. « faut laisser le temps au corps de se souvenir... écoute, même si tu ne te souviens plus de rien, j'veux que tu saches que je te laisserai pas tombé. »

@jon moore