blood, tears and gold. (charming)

Victoria avait toujours su qu'un mari flic, ça pouvait lui attirer des ennuis. Du coup, elle avait pris l'habitude de faire attention, à ce qu'on ne se serve pas trop d'elle. Et d'un autre côté, la blonde, c'est le genre de femme qu'on approche, presque tous les jours, et encore plus quand elle décide de retirer son alliance. On l'a approchée, encore. Ça fait quelques semaines. Quelques semaines qu'elle fricote avec un nouvel homme, sans lui accorder l'exclusivité. Femme infidèle, elle se contente de leur offrir son corps de temps en temps, rien que pour voir leurs yeux briller de désir. Charming, il ne fait pas exception à la règle. Mais lui, c'est un voyou. Elle le sait très bien. Elle joue avec le feu, la blonde. Elle se sent un peu plus vivante quand elle avec lui. Elle retrouve un peu ce qu'elle avait avec l'amant qu'elle a perdu, tragiquement. L'adrénaline, une sorte de passion qu'elle ne canalise pas. Son mari ne le sait pas, pour eux. Il se doute sûrement qu'elle va voir ailleurs, quand lui lui dit être trop occupé par le travail. Ils l'ont créée eux-mêmes, cette situation qui ne peut que les éloigner. Leur mariage qui s'effrite, qui n'a plus la valeur qu'il avait auparavant. Elle va se perdre dans les bras de Charming, ce n'est sûrement qu'une question de minutes. Elle l'attend, dans une chambre d'hôtel. Le grand luxe, le champagne, alors qu'il n'y a rien à fêter. Elle peut s'offrir tout ça, Victoria. Elle compense le manque de trop de choses, de trop de gens, par le matériel. Elle l'attend, dans une robe autre que celle qu'elle portait pour le travail. Cette manie qu'elle a de se changer, deux ou trois fois par jour, à s'adapter à tout. Elle passe le temps, en travaillant sur son ordinateur. C'est un peu tout ce qu'elle sait faire, tout ce qui lui occupe assez l'esprit pour qu'elle ne pète pas les plombs. Donne ton nom à la réception, ils te donneront une clé. envoie-t-elle à Charming. Évidemment, qu'elle donne son nom à lui à chaque fois. Elle ne peut pas prendre le risque de donner le sien, déjà qu'elle joue assez avec le feu comme ça.

Victoria Rosenbach, femme au fort caractère, aux courbes hallucinantes qui ne se refuse pas. Journée tranquille, soirée tranquille. T'as un planning plutôt léger ces temps-ci et faut avouer que Victoria pourrait aisément le remplir, il suffirait qu'elle te le demande et tu te pointerais facilement sans douter. Parfois c'est mieux un séjour dans ses bras que de connaitre qu'une bière et un téléviseur. T'as jamais apprécié le silence, même si n'était pas devant, ton téléviseur restait allumé. Que tu sois dans la cuisine, à la douche ou en train de t'habiller, c'était plus facile comme ça. Tu t'épargnais les conneries qui se passait chez tes voisins. C'est même à ce demander pourquoi elle n'est pas allumé la nuit. Tu lèves la tête, posant tes yeux au plafond puis vient cette vibration sur la table basse devant toi. Tu y déposes ta bière, tu récupères ton portable pour y voir un message. Elle savait toujours s'offrir au bon moment. T'as ce sourire qui se dessine sur ton visage. Tu prends le temps de t'arranger un peu. Une main agitée dans tes cheveux, une chemise bien habillé, toujours un peu ouverte et t'enfile ta veste. Tu sais bien ou tu vas, l'hôtel, pas n'importe lequel. Tu t'y es rendu avec ta voiture et tu t'es indiqué à l'accueil. Clef en main, tu as rejoins la chambre et tu es entré silencieux avant de croiser sa silhouette. Tu refermes la porte derrière toi et tu t'y appuies avec ce sourire narquois.

Epouse délaissée, mais femme accomplie dans son travail... Victoria est de celles qui se perdent dans les bras d'amants quand elles ont juré fidélité à un autre. Elle ne culpabilise pas, elle s'en fiche pas mal à vrai dire... Si ça peut lui faire oublier certaines choses. Ce soir, c'est Charming qu'elle veut voir. Elle fait quand même en sorte d'être discrète, a loué une chambre d'hôtel pour la nuit, certaine qu'il viendra. Il le fait toujours. Elle est belle, comme toujours, prête pour le voir. Elle l'attend. Elle travaille pendant ce temps-là. Pas de temps perdu, jamais. La bouteille de champagne attend elle aussi, immergée dans de la glace. Les minutes passent plus vite, quand elle fait quelque chose. Elle ne supporte pas de rester à se tourner les pouces, ce n'est clairement pas son genre. Elle entend finalement la porte s'ouvrir, le voit apparaître. Beau, comme toujours. Sa chemise entrouverte. Elle sourit, comme lui, ferme son ordinateur qu'elle pose sur un bureau de bois brillant. Elle approche, féline. Elle ne le quitte pas du regard. Elle l'apprécie, tente néanmoins de ne pas trop s'y attacher. Ça a mal fini une fois... ça ne peut pas se reproduire. « Salut. » souffle-t-elle, venant capturer ses lèvres l'instant d'après, le poussant un peu contre la porte. L'adrénaline de la femme adultère qui grimpe. Elle prolonge le baiser, encore un peu, et s'éloigne à peine. Elle attrape sa main, pour qu'il la suive, le fait s'asseoir avant de leur servir une coupe de champagne chacun. Le luxe, en toutes circonstances.

Tu ne te gênais pour rien, tu osais haut et fort avec qui bon le voulait bien. Tu n'as d'attache à personne, tu n'as donc aucune obligation et c'est Victoria qui saura ton bourreau pour quelques heures ou peut-être plus. En sa compagnie, rien ni personne n'existait vraiment. Il n'y avais que vous deux dans cette chambre d'hôtel. Tu ne lui as jamais dit non, tu ne pourrais pas dire non à cette beauté. Tu ne te souviens pas comment tout ça a débuté, ni même comment tout à continué. Tu t'en fiches en fait, ça reste du bon temps en sa compagnie et ça, c'est plus que parfais. T'avais mit le costard, t'avais mit le gros luxe, il faut croire. Tu étais chic, trop chic pour un simple moment dans une chambre d'hôtel, mais un leurre parfait. T'avais ébouriffé tes cheveux, c'était la plus belle façon des arranger. Ton regard suit sa démarche, suis son déhanchement et ses courbes jusqu'à ce qu'elle soit à ta hauteur. Puis ses lèvres se plaque aux tiennes et tu en profites avec un fin sourire dissimulé derrière ce baiser. Tu te laisses plaquer contre la porte laissant tes mains remonter contre ses hanches. Tu te laisses faire jusqu'à ce que tu te retrouves assis contre le lit. Tu souris un instant silencieux coupe de champagne entre les doigts. « Toujours un bel accueil. Approche. » Tu tends la main libre vers elle pour l'inviter à s'approcher, à te rejoindre.