- sad birds still sing

Invité

sutton parrish
who were you before they broke your heart ?
© créditsunknown

never trust or love a wild thing.

âge ~ vingt-huit ans, encore jeune dans un sens et pourtant l'impression d'avoir vécue plusieurs vies pendant ces deux décennies. date et lieu de naissance ~ née le huit novembre, à Boston. nationalité ~ américaine, pure souche peut-être pas puisqu'il y a du sang russe dans ses veines. métier ~ ancienne mannequin, aujourd'hui elle profite des nombreuses cartes bancaire de son riche époux pour vivre sa luxueuse vie new yorkaise. statut civil ~ mariée, et amoureuse mais pas de son époux... statut monétaire ~ aisée, uniquement grâce à son mariage autrement son train de vie serait bien différent. groupe ~ bonfire of the vanity.

all night long slow down the song

BOSTON. Sutton se souvient qu'elle récupérait les poupées usées des voisines, elle détestait ça, elle n'avait que six ans mais elle ne supportait pas le regard méprisant ou de pitié que les gens du quartier pouvaient déposer sur eux. Ses parents se saignaient à la tâche, plusieurs jobs, des horaires nocturne...Ils essayaient de tenir les deux bouts entre deux disputes conjugales. Ce n'était pas des gens mauvais mais ils subissaient leurs vies sans donner grande importance à l'éducation de leurs enfants. Très jeune, Sutton a compris qu'il fallait qu'elle ne compte que sur elle-même pour se sortir de cette misérable vie. BEAUTY QUEEN. Treize ans, c'est l'âge qu'elle avait lorsqu'elle a remporté son premier concours de beauté. Inscrite par l'une de ses voisines, sa mère ne l'a même pas féliciter, elle s'est servie du trophée comme cendrier et voilà c'étai réglé. Peu importe, Sutton venait de trouver le bon filon pour l'emmener à une vie aisée, elle allait devenir mannequin et vivre la grande vie comme ses stars qu'elle admirait sur son petit écran. Les concours de beauté se multiplient et à dix-hui ans, elle se fait repérer par une agence de mannequin basée à New York, mais il lui fait l'accord de ses parents, croyez-le ou non, un petit billet leur a suffit pour accepter. TRAVEL THE WORLD. Son émancipation en poche, elle touchait enfin du doigt sa vie rêvée. En étant mannequin, Sutton a eu la chance de voyager à travers le pays et puis au fil des années, elle voyageait aux quatre coins du globe; défilés, fashion weeks, soirées mondaines, elle accumulait l'exposition ayant soif de reconnaissance et de succès, tout ce qui lui avait manqué durant son enfance. Au fond d'elle, elle espérait que ses parents étaient fiers d'elle mais ce n'était pas comme si elle avait gardé contact avec eux après son départ. Puis elle a vieillie, s'avançant dans la vingtaine, de nouvelles poupées faisaient leur entrée sous les projecteurs et elles avaient l'innocence et la jeunesse que Sutton n'avait plus, elle voyait sa vie lui glisser des doigts et elle ne pouvait rester impassible. GOLDDIGGER. Sutton préférera le terme trophy wife mais l'idée reste la même. Elle n'était pas aveugle face à cette façon de faire, des collègues plus âgées avaient eu recours à ce stratagème avant elle, c'était monnaie courante dans le grand monde; les jeunes femmes voulaient continuer de vivre dans le luxe et les puissants s'offraient les plus belles femmes à leur bras. Mais Sutton, elle a pris son temps, il était hors de question d'épouser le premier pervers du coin, elle voulait un homme riche, suffisamment âgé pour qu'il ne lui réclame pas de gosses et aussi assez charmant pour que la tâche d'épouse ne soit pas un cauchemar au quotidien. Et il est tombé du ciel; récemment veuf, le coeur brisé, touchant et doux, si elle ne s'était pas construit une forteresse autour de son coeur, elle aurait presque pu tomber sincèrement amoureuse de lui...Trois mois, quatorze jours et six heures, le temps qu'il aura fallut à Sutton pour se faire passer la bague au doigt. MRS PARRISH. Fini et envolée Sutton Harlow, à vingt-cinq ans, elle aborde fièrement son nouveau nom de femme mariée. Même dans une ville comme New York, ça jase, comment Monsieur Parrish - brillant avocat de la défense - a pu se laisser berner de la sorte ? Sutton jubile et se fiche bien des ragots, il est fou d'elle et elle se laisse séduire de temps à autre, le rôle est plus facile que ce qu'elle pensait...excepté les beaux-enfants ! Parce qu'elle est là, la véritable épine dans le pied de Sutton, son prince charmant, a trois enfants dont deux qui vivent encore sous son toit. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils n'apprécient pas le remariage soudain de leur père, et la jeune blonde n'a pas l'intention de faire un effort avec eux. THE IRONY OF LOVE. Une fête, encore une, une réception comme son mari les aime tant. Sutton joue les maitresses de maison modèle, et il adore l'exposée aux yeux de ses collègues. C'est plaisant et éreintant aussi lorsque les monstres - ses enfants à lui - s'allient pour la saboter. De l'air, il lui faut respirer avant qu'elle ne brise les apparences si parfaites...La terrasse de toit, ici elle est sûre d'être seule parce que d'habitude c'est le cas mais pas ce soir-là; une silhouette masculine la surprend, elle toise l'homme qui se trouve à quelques mètres d'elle, il y a quelque chose de familier chez lui mais impossible pour elle de mettre le doigt dessus. Les deux inconnus n'échangent aucun mot, il lui tend son paquet de cigarette, elle en prend une et vient s'asseoir à ses côtés. Ils observent les lumières des grattes-ciel pendant de son longues minutes en silence, elle posa le sommet de son crâne au creux de son épaule, et elle respire enfin, comme si elle venait de trouver l'oxygène qui lui manquait depuis des années. Cette interlude n'a pas duré plus de dix minutes et Sutton n'a aucune idée du nom du jeune homme pourtant elle n'arrêtera pas de penser à lui jusqu'à l'aube. KARMA IS A BITCH. Elle aurait préféré aller à sa mani-pédi plutôt que de devoir se farcir ce déjeuner familial...Deux monstres c'est déjà de trop alors elle se serait bien passée de devoir rencontrer l'aîné de ses beaux-enfants. Son mari a insisté, lui promettant un joli voyage aux bahamas en échange de sa participation à ce déjeuner et elle a céder - grosse erreur - Lorsqu'elle arrive au restaurant - légèrement en retard - son époux et ses trois enfants sont déjà en grande conversation, conversation qui se stoppe net dès qu'elle entre dans leurs champs de vision. Monsieur Parrish se lève fièrement pour accueillir sa femme mais Sutton l'ignore complètement, son regard est posé sur le jeune homme en bout de table; c'est lui. L'inconnu du rooftop. Il la reconnait immédiatement, son visage se rembrunit, il se lève et s'excuse avant de quitter le restaurant. Quant à Sutton, ses jambes la retienne à peine, l'homme qui hante ses pensées depuis deux jours est son beau-fils. Alors oui, karma is definitely a bitch.

cause we're ready for the fame.

Spoiler:

margot, la jolie
bienvenue parmi nous ma belle, si tu as la moindre question n'hésite pas et bonne chance pour ta fiche

Invité

kane
merci pour ton accueil, j'espère qu'on pourra se trouver un joli lien vu que nos deux princesses traînent ( ou ont trainés ) dans l'univers impitoyable du mannequinat