Ain't nobody + Lyam

“Ain't nobody
Tu n’avais pas donné de signes de vies depuis samedi. T’en avais rien à foutre de ce que Lyam pouvait bien penser. Tu étais furax contre lui. Furax qu’il t’ait autant allumé avant de te jeter comme une vulgaire chaussette. Alors que tu avais prit ton sac et la voiture, naviguant dans les rues de New-York avant de t’arrêter devant le Plaza. Tu t’étais prise une chambre, que tu avais payé en argent sonnant, question qu’il ne retrace pas tes transactions et tu t’étais laisser tomber de fatiguer dans le lit de la suite. Ses paroles ne cessaient de revenir dans tes oreilles. Une pute. Ton cœur avait ressentis un pincement si intense que tu en avais eut le souffle coupé. Le soir venu, tu avais enfilé une robe moulante, retournant au club. T’avais de la chance malgré tout, Jayden te surveillait du coin de l’œil, espérant qu’il ne remarque pas ton état d’âme. Pour faire un peu plus de sous, tu avais même accepté de te rendre dans les cabines fermées… Et ça avait mal tourné. L’homme que tu avais accompagné avait essayé d’en avoir plus, chose que tu avais refuser. Sa main avait trouvé ta joue avec une violence qui ne t’était pas habituellement. Ta lèvre fendue, le maquillage qui avait coulé, la robe déchiré, tu avais quitter le box pour te réfugier dans les bras de Jayden, qui s’était occupé de faire sortir l’homme. Ce soir-là, tu n’étais pas rentrée seule. Il t’avait déposée en face de ton hôtel, demandant même à un de ses gars de garder un œil sur toi. T’as pas sortit de la chambre depuis ce temps. Tu navigues entre la bouteille de vodka et les petites pâtisseries hors de prix que tu fais déposer à ta chambre. T’avais même fait les boutiques sur le net. T’as aucune envie de rentrer chez toi. Alors que tu t’apprêtais à te mettre dans le bain, on frappa à la porte de ta chambre. Remontant tes cheveux sur le sommet de ton crâne, tu allas ouvrir, oubliant presque ton habillement. Cette petite tenue inadéquate pour ouvrir la porte. Une camisole qui moule un peu trop et cette culotte en dentelle. Un faible sourire illumine ton visage. Tu grimaces presque, alors que ta lèvre te fait encore souffrir. «Tu viens voir le spectacle? Fou le camp Lyam!» Tu laisses la porte se refermer, allant vers la salle de bain, balançant le peu de vêtement qui te reste dans le couloir. Qu’il aille se faire foutre.

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“Ain't nobody
Le délicieux goût de ses lèvres encore encré sur les tiennes, l'impression d'avoir son image gravée sur les paupières. Tu as eu le temps de cogiter seul dans cette immense appartement au sommet d'un building de la cinquième avenue. L'esprit complètement chamboulé par les derniers événements, tu es allé trop loin avec elle autant dans tes actes que dans tes paroles. Elle a su te faire perdre pied cette fille, tu ne comprends pas pourquoi elle ne quitte pas tes pensées. Et sa mère qui doit rentrer de son voyage d'affaires d'un moment à l'autre, tu n'as aucun idée d'où elle se trouve la gosse. Le seul message que tu as daigné lui envoyer c'est pour la menacé de ne rien dire sur ce qu'il s'est passé ce matin-là. Elle t'a clairement envoyé valser, tu ne t'es pas attendu à quelque chose d'autre de toute façon. Lorsque que la mère de famille a enfin rejoint le domicile, tu l'as accueilli comme le ferait un homme amoureux à qui sa dulcinée a terriblement manqué. Sa fille chez une amie, c'est la raison que tu lui as donné pour son absence, sauf qu'Everlyn n'a pas donné de signe de vie et n'a même pas répondu aux appels de sa propre mère. Une mère inquiète se posant des questions, te posant des questions auxquels tu n'as pas pu répondre. Deux jours sans aucune nouvelle sont déjà passés et ce soir, pour un raison que tu ignores, tu as ce besoin de la retrouver. Elle peut être n'importe où dans l'immensité de cette ville, autant dire chercher une aiguille dans une motte de foin. Tu fais les cents pas dans le salon de l'appartement, mais quel imbécile. Tu te jettes sur ton téléphone que tu manques presque de faire tomber. Un coup fil à ce fameux pote, celui qui t'a envoyé la vidéo encore présente sur ce même téléphone. Lui doit sans doute savoir où elle se trouve, il est quand même barman dans le club. Bingo ! Le Plaza Hotel, à quelques kilomètre à peine. Prétextant aller voir des amis, un baiser volé sur le coin des lèvres de ta fiancé avant de rejoindre le garage. Tu enfourches ta moto direction ce luxueux établissement. Face à la porte, tu hésites un moment avant de te décider d'enfin cogner sur celle-ci et elle ne tarde pas à s'ouvrir. Elle est bien là devant toi le visage marqué par la fatigue, tu ne vois que son visage à ce moment-là. « Ever... » Pas le temps de prononcer son prénom, qu'elle te claque la porte au nez, heureusement tu as le réflexe de mettre ton pied pour éviter que la porte ne se referme. Tandis qu'elle se dirige vers la salle de bain, sans bruit tu pénètres dans cette chambre dans laquelle elle a élu domicile. Des cadavres de bouteille d'alcool posées un peu partout, tu te laisses tomber sur un fauteuil en soupirant. Tes mains qui viennent caresser ton visage, en te demandant ce que tu fous ici.

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“Ain't nobody
Tu en avais marre de crécher dans cette chambre d’hôtel. C’était sûrement pour cette raison que tu avais envoyé un SMS à Gabriel, lui demandant de t’héberger quelques temps. Tu étais si proche de cet homme que tu n’avais pas remarqué qu’il avait des yeux sur toi. Tu avais été d’un silence radio, ignorant même les appels de ta mère… Cependant, voir Lyam devant la porte de ta chambre te ramenait à samedi matin. À ce samedi où tu avais échoué lamentablement. Tu t’étais laissé embobiner. Si tu avais eu la chance de te retrouver sous ses draps, tu n’aurais pas été en mesure de regarder ta mère dans les yeux. Refermant la porte, tu avais prit la direction de la salle de bain. Vêtements retirés, tu te plongeais dans la baignoire, submergeant même ta tête. Tu lâcha un cri sous l’eau avant d’émerger. Le coeur battant, tu sentis les larmes montés. Tu les laisses s’échapper. T’en a marre de ta vie. Marre de la merde que tu vis. Tu finis par sortir du bain, t’enroulant dans une serviette. Tu sors dans la chambre et reste un peu surprise de voir Lyam, assis sur le fauteuil, détaillant les bouteilles vides qui jonchent le sol. Tu soupires avant d’essuyer tes cheveux avec une serviette. Tu attrapas des vêtements décents et tu alla de nouveau à la salle de bain pour te changer. Pas question que tu rallumes ce qui s’était passé. Tu ressortis et attrapa une poubelle, commençant à jeter toutes les bouteilles. ”Vas-t-en. Tu diras à maman que je vais chez Gabriel quelques temps. Je ne supportes pas ta présence Lyam.” Tu le regardais même pas. T’as pas envie de le voir, ni même de le sentir contre toi… Alors que pourtant, ça te ronge. Depuis samedi tu ne fais que penser à ça. Ce que tu aurais aimé que ses baisers finissent sur ton cou, puis sur ta poitrine. Un frisson te parcouru. Tu laissais la poubelle puis tu te laissais tomber sur un fauteuil, ramenant tes jambes contre toi. T’avais envie de faire des choses que tu n’avais jamais fait. Une sorte de rébellion. ”J’ai presque finit de rembourser Jay, si ça t’intéresse.” Tu as lâché ça, tout bonnement.

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“Ain't nobody
Pourquoi est-ce que tu est venu jusqu'ici Lyam ? Ta tête se lève quand elle réapparais dans la chambre, ce petit bout de femme enroulée dans sa serviette. Ton regard se pose d'abord sur ses jambes avant de remonter jusqu'à croiser ses beaux yeux clairs. Déçu de la voir si vite repartir, tu t'es attendu à quoi exactement ? Qu'elle te tombe dans les bras, au fond peut-être. Lorsqu'elle revient de nouveau dans la chambre, elle ne t'adresse pas un regard et ça te frustres.  Sans t'y attendre lorsque son prénom roule sur ses lèvres, ta gorge se noue. Ce sentiment qu'elle te file entre les doigts, tu ne peux t'empêcher d'être déranger par ce qu'elle te lance droit dans la figure. Impuissant face à ces sentiments que tu n'expliques pas, qui te transpercent de part en part. Toi, tu es ce gars qui refoule tous sentiments, mais là tu n'y arrives pas et ça te perturbes au plus haut point. « Ce fils à papa... » Tu grinces presque des dents d'imaginer la douce demoiselle dans les bras de ce petit bourgeois. Mais putain, pourquoi ça me dérange autant ! Tu l'a carrément mise plus bas que terre la dernière fois et te voilà à te ronger les sangs parce qu'elle veut pioncer chez un autre type. « Tu devrais rentrer Everlyn. Ta mère... Elle pose beaucoup de questions. » Bien sur qu'elle pose des questions, sa fille ne daigne pas répondre à ses appels. Ta fiancé est bien consciente que ta relation avec sa fille est assez conflictuelle, elle t'a d'ailleurs demandé si pendant son absence un problème entre vous deux n'aurait pas eu lieu. Tu as nié en bloc, évidemment. « Parce que tu penses sérieusement qu'il va te lâcher ? C'est ce que Jayden t'as dit, tu payes ta dette et s'est terminé ? Tu ne sais vraiment pas dans quoi tu t'es embarqué. Ce genre de gars tu ne t'en décolles pas si facilement, crois moi ! » Un homme puissant qui ne recule devant rien, à ta sortie de prison il t'a attendu parce que tu lui dois un paquet d'oseilles. Il n'a pas oublié que tu as essayé de la lui mettre à l'envers. Tu te lèves de ton fauteuil, le pas hésitant vers elle. Tu n'oublies pas le comportement que tu as eu envers elle lors de votre dernière confrontation. Ta main vient doucement glisser sur sa joue, pour finir par caresser du bout de ton pouce sa blessure à la lèvre. « Qui t'as fait ça ? »

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“Ain't nobody
T’es là, tremblante. T’en veux à la vie à ce moment même. Doucement, tu te poses sur le fauteuil. Tu ne veux surtout pas le regarder. C’est simple, plus tu le fixes, plus tu as envie qu’il te prenne dans ses bras, qu’il touche ta peau. Tu déglutis lorsqu’il traite Gabriel de fils à papa. T’as le regard qui se durcit. «Ouais, bah ce fils à papa ne m’a pas traité comme une pauvre pute ramassé sur le rebord de la rue!» Tu serres tes jambes, essayant de ne pas t’emporter. T’aimerais le gifler, si fort qu’il en ait mal à son tour, comme toi, petite âme fragile, tu as eu mal. Tu baisses les yeux lorsqu’il te parle de ta mère. Silencieuse, tu prends le temps de réfléchir un moment. «Je vais lui téléphoner. J’inventerai une connerie. J’ai passé maitre dans cette catégorie.» Tu attrapes l’élastique qui est à ton poignet et tu remontais tes cheveux puis ta tête se posa sur le dossier du fauteuil. Tu voyais bien qu’il bouillait à l’idée que Jayden puisse profiter encore de ton innocence. Tu lèves les yeux au ciel. «Mais non! Ce n’est pas un idiot! Je suis mineure, t’as oubliée? S’il se fait prendre, il est dans la merde! Et puis qu’est ce que ça peut bien te faire à voir?» Tu hausses les épaules et tu reposes ton regard sur lui, alors qu’il vient de mettre devant toi. Sa main sur ta joue réveille en toi un sentiment douloureux. Sans même y penser, ta main frappe la sienne. »NE ME TOUCHE PAS!» Tu le repoussais, te levant du même coup. T’as le cœur au bord des lèvres. Tu refuses qu’il te retouche. Tu refuses de te laisser aller avec ces pensées impures. «Mais vas-t-en! Tu attends quoi de moi! T’as déjà ma mère! Ce n’est pas assez? Elle ne te comble pas? Tu veux quoi à la fin! Pourquoi tu te fais du soucis pour moi? Han? POURQUOI?» T’as la voix qui tremble, tu cherches tes repaires. T’as qu’une envie. Qu’il t’embrasse, qu’il te fasse sentir femme, ça te gruge jusqu’au fond de tes trippes. Serais-tu… Amoureuse?

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“Ain't nobody
Comme si cela ne t'agaces pas déjà assez qu'elle veuille se réfugier chez lui, elle se met à le défendre ce Gabriel. Toi dans sa vie, tu es juste le connard qui s'envoie en l'air avec sa mère pour profiter de son argent. Elle t'a bien cerné la gamine, dès le premier jour. Et là, tu te remémores ce jour où tu l'as vu pour la première fois. Cette douceur qui est apparu devant toi et qu'est-ce que tu l'as trouvé belle. Et si c'est à ce moment-là que ses sentiments que tu enfouis au plus profond de toi, ont fait surface. Alors quand elle parle de son Gabriel, tu as le cœur qui serre si fort, que ne peut pas croire à ce qu'il t'arrives. Toi qui a toujours joué avec les sentiments des autres, toi le manipulateur sans scrupule. Tu découvres que toi aussi tu peux éprouver des sentiments. Et Dieu seul sait que ça te fait terriblement peur. Peut-être est-ce préférable de garder le rôle du parfait salopard ? Mais toi, tu veut sentir la chaleur de sa peau contre la tienne. C'est dans tes bras que tu as envie qu'elle se blottisse et pas ceux de l'autre fils à papa. « Laisses tomber, après tout si tu lui fais confiance c'est que tu as tes raisons, ce n'est pas comme s'il te demandait de te déshabiller devant des affamés en échange de son silence... Non, tu as raison fais lui confiance à ce gars. » Everlyn, c'est une petite fleur fragile. Naïve. Toi, tu sais très bien que Jayden ne la laissera pas partir comme ça, surtout s'il a bien trop à gagner. Tu oses t'approcher d'elle, même lui caresser son beau visage d'ange, sans surprise elle te repousse. Et ça fait mal et ça par contre, c'est une surprise pour toi. D'un pas en arrière tu t'éloignes d'elle, tu encaisses ces mots qui sortent de sa bouche comme du venin. Tes mains viennent se plonger dans tes poches, même toi tu ne sais pas pourquoi tu es là. Pourquoi tu te fais tant de soucis pour elle ? Oui. Quelque part au fin fond de ton âme tu le sais, mais tu ne peux t'y résoudre. Gardes ce putain de rôle de connard Lyam ! « Tu ne diras rien à ta mère de ce qu'il s'est passé la dernière fois, ni à ton débile de mec ! Et je fermais ma gueule pour tes petites activités du soir... » Tu préfères la laisser croire que tu n'es venu que pour ton propre intérêt, alors que c'est réellement pour elle que tu es là.

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“Ain't nobody
Tu lui en veux. D’être aussi beau, aussi tentant. Ton cœur bat la chamade. T’es fâchée contre toi-même. T’aimerai pouvoir lui en vouloir. Tu n’y arrives pas. Comme si quelque chose t’en empêchait. Tu n’aimes pas être dans la pièce que lui. Tout ton corps, toute ton âme en tremble. Tu avais cerné le personnage rapidement. Trop rapidement. Après tout, tu étudies en droit. Tu sais reconnaitre un parfait menteur… Cependant, ta mère semblait tant sur un nuage que tu te voyais mal briser son moment de bonheur. Tu t’étais donc tais, préférant le regarder du coin de l’œil… Ou est-ce que tu l’admirais? Tu secouais la tête, bras sous la poitrine alors que tu hurlais sur lui. T’avais mal à ton petit être. Il semblait si nonchalant. Comme si ce que tu lui disais ne l’atteignais pas. La rage grimpa rapidement en toi. Tu étais prête à exploser et ce fut pire lorsqu’il te parla de ne rien dire à ta mère. Tu te rapprochais de lui, venant lui mettre une gifle monumental. Les larmes étaient prêtes à explosées, mais toi, tu étais bien trop fière. «Si tu penses que je vais aller raconter à ma mère que j’ai été assez faible pour succomber à ton charme! Tu te trompe pauvre con! Et laisse Gabriel en dehors de ça! C’est un mec bien, tout ce que tu ne seras jamais!» Ton cœur veut exploser, sortir de sa cavité. T’as chaud, t’es étourdis. Tu recules un peu, avant de lui faire dos. «Je suis tellement idiote! Tellement conne d’avoir cru… Un instant, que j’aurais pu réellement te plaire… Ça me tue de savoir que c’est avec elle que tu as partagé tes draps quand elle est revenue!» Tu avais lâché le morceau de façon si spontanée que tu restas toi-même surprise. Tu plaquais une main sur ta bouche. Tu ne bouges pas, le fixant. «Je…» Bravo ma championne, tu venais délibérément d’avouer au fiancé de ta mère qu’il te plaisait.

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“Ain't nobody
Sa petite main vient s'écraser sur ta joue, elle y met toute la colère qui gronde en elle. Ce geste est sec, ça résonne presque dans la pièce. Celle-là, tu l'as sans doute bien mérité. Ses yeux te fusillent, elle a toute cette haine à ton encontre qui s'y échappe. Qu'elle te déteste, c'est probablement mieux ainsi que se soit pour toi ou bien pour elle. Par réflexe, tu viens frotter ta main sur ta joue rougie par le geste de la demoiselle, te voilà étirer tes lèvres en un sourire à croire que tu aimes que l'on te fasse du mal. T'es quand même un grand malade quant l'on y réfléchit. « Je ne suis peut-être pas un mec bien, mais tu ne vaux pas mieux ma p'tite... » Gabriel, lui c'est le type bien celui qui ne lui fera jamais saigner le cœur, toi au contraire tu le lui mets en miette. « ...n'oublie pas qui a allumé la mèche la dernière fois. » Tu lui jettes la pierre, comme si elle est entièrement responsable de ce qu'il s'est passé. Pourtant tu te rappelles encore de la chaleur de son corps dans tes mains, le plaisir que tu as eu à goûter ses lèvres. Et là, tu ne t'attends pas du tout à ça. Ses mots flottent dans les airs, elle a réellement eu l'envie de te plaire. Putain de sentiments qui t'arrache le cœur, à ce moment-même. Tu pourrais la rassurer, la tirer vers toi pour l'entourer de tes bras et au fond c'est ce que tu voudrais faire. Au lieu de ça, tu te mets à rire comme le pire des bouffons. « Attends, tu es sérieuse ? Tu pensais vraiment que j'aurais pu m'amouracher d'une gamine dans ton genre. Quelle idiote ! » Et quel con tu es Lyam, cela aurait pu être le bon moment pour ne serait-ce t'excuser et pouvoir ainsi dire ce que tu as sur le cœur. Non, les sentiments tu n'en veux pas parce que ça te terrifie littéralement l'idée que tu puisses aimer une personne. Tout ça se n'est pas pour toi, reste le mauvais gars que tu as toujours été.

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“Ain't nobody
T’as le souffle qui se coupe. Comme s’il venait de te faire une belle claque dans le visage. Tu restes silencieuse, croisant tes bras sous ta poitrine. Tes doigts se reposent sur tes lèvres. Tu hoches la tête à sa réplique. Il a raison, à quoi tu as penser… Comment tu pourrais lui plaire? Tu secoues la tête, venant prendre ton sac en bandoulière. Tu prends ta veste puis tu jettes un oeil à Lyam. ”T’as raison… J’ai été conne de croire que j’aurai une possible chance avec toi… Après tout, clairement on remarque que c’est les vieilles ton truc… Genre, ma mère.” Tu éclatais presque de rire, essuyant tes yeux encore humides. Tu savais qu’il allait encore se moquer de toi, se moquer de tes sentiments, après tout, il semblait bon à ça. Tu continuais de le fixer. ”Tu sais quoi? T’as raison, je suis ridicule… Pourquoi je tomberais en amour avec un connard de ton espèce. Je suis mieux d’aller dans les bras de Gabriel.” Tu souris faiblement puis tu haussais les épaules. Tu repoussais une de tes mèches de cheveux derrière ton oreille puis tu jetas un oeil à la chambre. Tu attrapais la dernière bouteille d’alcool puis tu pris une longue gorgée. ”Ne t’en fais pas. Ton petit secret resta bien garder avec moi… Après tout, tu ne voudrais pas refaire de la prison pour avoir toucher une mineure, n’est-ce pas?” Tu le savais qu’il avait de la prison, bien qu’il n’en avait pas parler. SA gueule trop tatoué t’avait un peu inquiété et le fait d’étudier en droit te donnait accès à certaine chose. Tu haussais donc les épaules puis tu te dirigea vers la porte de la chambre, prête à partir.

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“Ain't nobody
Toi, tu es venu jusqu'ici pour elle parce que tu t'es fait du mauvais sang ces derniers jours. La violence que tu as mis dans tes mots et dans tes gestes la dernière fois, tu les regrettes. Trop fier pour le lui avouer, tu as déjà du mal à te l'avouer à toi même. Et cette fierté prend beaucoup trop le dessus, tu préfères la voir te détester parce que dévoiler tes réels sentiments reviendrait à montrer tes faiblesses et ça, il en est hors de question. « Que veux-tu ? Je préfère avoir une vraie femme entre les mains, une femme d'expériences, tu vois ? Et ta mère... je n'ai pas de mots pour l'expliquer... elle sait ce qu'elle veut, si tu vois ce que je veux dire. » Un vrai connard, tu as ce don pour faire mal par les mots. Beaucoup plus doué à blesser qu'à aimer, c'est une évidence. Ses yeux humides par ses larmes qu'elle s'efforce de ne pas laisser couler sur ses joues, ça ne t'atteins pas. Du moins, c'est ce que tu veux lui faire croire. « Cours donc te réfugier dans ses bras, si c'est les gamines son truc à lui... » Tu piques encore. Tu ne t'arrêtes plus, tu l'as mets carrément dans les bras de ce Gabriel. Son prénom, tu ne le supporte plus. À chaque fois qu'il sort de la bouche de la demoiselle, ça t'hirisses le poil. Ça te rend dingue de savoir qu'elle sera dans ses bras ce soir alors que tu la veux rien que pour toi. Il te suffirait de lui dire, mais c'est bien au dessus de tes forces. Putin de fierté ! Tu l'observes récupérer ses affaires, tu vas une nouvelle fois la laisser s'échapper. La gosse, elle n'a pas terminé et après une bonne gorgée d'alcool, tu es surpris par ce qu'elle te balance l'air de rien. Comment est-elle au courant de tes années perdues en taule ? Ton regard change, devenant plus noir. « Comment... » Elle tourne les talons prête à partir, dans un élan de précipitation tu viens bloquer la porte avec ta main avant qu'elle ne l'ouvre. Prisonnière, ton torse collé à son dos et son visage qui vient presque se coller sur la porte qui lui fait face. Tes lèvres viennent se mettre au creux de son oreille, ton souffle chaud sur son cou. « Je dois prendre ça comme des menaces princesse ? Pourtant ça ne t'a pas déplu lorsque mes mains caressaient chacune des parties de ton corps et n'essaies même pas de nier... Si tu crois que je n'ai pas senti ton corps frémir dans mes mains. J'ai réveillé en toi quelque chose que même toi tu ne soupçonnais pas... » Sur ces paroles, tu viens doucement caresser ses hanches d'une main alors que l'autre bloque toujours la porte. Ta bouche vient même frôler son cou, tu oses lui déposer un baiser pour finir par saiser ce petit jeu avant que cela ne se retourne contre toi. « Dommage que mon truc soit les vieilles ! Aller va voir ton petit fils à papa » Tu te décolles d'elle doucement, lui laissant libre accès de s'enfuir maintenant.

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