drugs are a bet with your mind ¶ lula

Invité

drugs are a bet with your mind — Le crayon à papier qui tournoie entre ses doigts, il en vient à tapoter le dessus de son bureau avec la pointe grisée. Machinalement et même inconsciemment, le mouvement s'accélère tandis que les sourcils de l'homme se froncent. Clive prend des décisions, aussi compliquées que justes soient-elles, il a toujours essayé de faire au mieux pour satisfaire la majorité, mais, surtout et essentiellement, dans un objectif de bienveillance. Ses pupilles scrutent un vide envoûtant, et rien ne le tire de ses pensées invasives. -ieur Wellington ? Monsieur Wellington ? Ses yeux s'écarquillent, comme abasourdi par la voix familière qui le ramène à la réalité. Elle dépose des plans et archives sur le bureau déjà bien encombré, puis s'en va aussi discrètement que lors de son arrivée. Clive n'a pas la tête à farfouiller dans des vestiges de constructions déjà terminées, sa conscience occupée par des affaires qui lui sont plus délicates, et urgentes. D'un bond, il se met sur ses deux pieds et contacte sa secrétaire en charge de son planning afin de lui demander d'annuler ses derniers rendez-vous de la journée. Sans demande de justification de sa part, elle se met au travail, prête à tisser de jolis foutaises aux clients.

Dans sa mémoire résonne la voix de l'infirmier qui, par téléphone, lui a indiqué le numéro de la chambre. Toute la matinée, il a hésité. Il n'en a pas avalé une seule bouchée d'un de ses repas favoris, servi ce midi, les méninges travaillant inlassablement à la recherche d'un moyen, d'une façon de faire qui ne lui attirerait pas les foudres de certains. Clive, il n'aime pas quand les choses ne vont pas en son sens. Et depuis quelques temps, le parasite ne lâche pas prise, telle une sangsue qui revient ponctionner les nouvelles réserves cramoisies, il s'accroche sans relâche. Devant la porte d'un blanc médical, il se permet un soupir agacé, la pointe d'hésitation qui le manque de faire flancher. Néanmoins, la profonde inspiration qui s'ensuit lui donne l'impulsion pour continuer ce qu'il a commencé. Ainsi, en mettant fin à la bataille de sa conscience divisée, il agrippe la poignée, se faufile dans la pièce et referme la porte derrière lui. Levant les yeux, il scrute le seul faciès présent, avec le vif espoir que c'est bien la dernière fois qu'il doit y faire face.

the future you had hoped for is now
b u r n i n g and the dreams you held
so tight lost their m e a n i n g

ces derniers jours avaient été difficiles, la visite de leander t'avais particulièrement agacée et ça l'était encore plus depuis que christian s'était mêlé dans la partie, tentant par tous les moyens d'avoir une franche discussion avec ta personne. pourquoi devait-il toujours s'imposer dans ta vie quand tu voulais l'en jeter ? poussant un long soupir, tu glisses ta main contre tes cheveux, tandis que ta joue était collée contre la vitre froide de l'immeuble. les médecins t'avaient envoyés dans une aile spéciale, histoire que tu puisses sortir de ton lit, être habillée de tes vêtements haut de gamme et pas de ce torchon que l'on donne aux patients ordinaires. ils t'ont affirmés que tu pourrais sortir d'ici quelques jours, que ton petit frère allait t'attendre impatiemment à la sortie. soudain, la porte s'ouvre et tu n'as pas trop envie de te battre avec le médecin, qui t'ordonnait encore de manger car t'en a pas envie. tournant la tête vers la personne entrant dans la pièce, tu fus surprise de constater que ce fut le père de leander. que faisait-il ici ? le connaissant, t'étais au courant que l'homme n'est pas ici pour prendre de tes nouvelles. « tiens, monsieur wellington. » te retournant, tu croises tes bras contre ta poitrine, faisant un puis deux pas en face de cet homme puissant. « que me vaut cette visite. » certains avaient presque peur de ce dernier mais pas toi, t'es plus du genre à faire face aux démons qui tentaient de te détruirent et comme il y a quelques jours que tu n'as pas toucher à de la poudre blanche, tu avais la corde beaucoup plus sensible qu'à ton habitude.

@clive wellington

Invité

@lula martins & clive

drugs are a bet with your mind — Quand il la regarde, il y a ce sentiment qu'il ne peut décrire. Il ne trouve pas les mots justes pour exprimer ce qu'il ressent en la voyant. Peut-être une nostalgie, amère et douloureuse, des souvenirs qu'il a longtemps enfoui, une acrimonie dévorante et destructrice qui lui rappelle une époque sombre de son enfance. La jeune femme a ce regard, celui du défi, de la provocation et pour Clive, ça sonne comme une insulte. L'impression d'être pris de haut qui, cependant, lui fait esquisser l'ombre d'un rictus sur le visage flegmatique. Elle s'est rapprochée, dissimulant la surprise qu'elle a, le temps d'un court instant hâtif mais qu'il a réussi à saisir, eu en prenant conscience de l'identité du visiteur. Que me vaut cette visite, qu'elle demande avec une assurance que l'homme lui concède. Clive, il n'a que trop peu été habitué aux individus qui, inconscients et téméraires, lui tiennent tête. Il y trouve un amusement, pendant un temps, mais sait pertinemment que tôt ou tard, les nerfs ne seront pas aussi relâchés qu'actuellement. J'ai entendu dire, commence-t-il par dire en faisant lentement le tour de la pièce, passant le bout de son index sur les meubles et les façades, que tu avais été hospitalisée il y a peu. Il s'arrête devant la fenêtre, observe la vue dont elle est propriétaire depuis cette chambre. Il estime et évalue le coût d'une nuit passée dans une telle installation, laisser filer un soupire d'entre ses lèvres par exaspération. Soudainement, il se retourne vers elle, elle dont il accuse de centaines de choses, elle qu'il veut pointer du doigt, elle comme toutes les autres qui, insouciants et imprudents, flirtent avec la mort. Malheureusement, je n'ai pas le temps ni l'envie de m'inquiéter pour quelqu'un comme..., Clive, il fait mine de chercher le mot, alors que celui-ci est déjà tout trouvé. ... toi. Il y a cette intonation de mépris qu'on lui déteste, les paroles teintées de dédain. Alors, je ne vais pas passer par quatre chemins. Finalement, il se repositionne devant elle, l'air presque condescendant qui maintient sa posture, l'insolence dans le regard qu'il plonge dans les prunelles de la demoiselle. Dégage de ma vie. De sa vie. On n'a pas besoin de dégénérés comme toi. Clive, il se rend compte de la dureté des termes, de ce côté blessant et tranchant. Lui-même a du mal à les prononcer, ces mêmes mots qu'il aurait aimé trouver il y a de ça quarante ans. Mais il ne veut pas que l'histoire se répète. Il ne veut pas que son fils vive une chose semblable à ce que lui a vécu.

@lula martins je t'envoie du love, même si ça se voit pas comme ça drugs are a bet with your mind ¶ lula 2570226144

drugs are a bet with your mind ¶ lula 2570226144

drugs are a bet with your mind ¶ lula 974093833

the future you had hoped for is now
b u r n i n g and the dreams you held
so tight lost their m e a n i n g

tu savais que t'étais la seule à tenir tête à clide, le père de leander et surtout la personne qui était derrière un énorme empire immobilier, ici, à new york. combien de fois avais-tu tenu tête à ton paternel, le même qui n'avait jamais été présent pour ses enfants, le même qui s'était volatiliser pendant quelques jours en compagnie de sa maitresse et qui laissait sa femme dans la grosse pomme. t'as l'impression de revoir ton père dans les yeux de clive et ça, c'était quelque chose d'impardonnable. comment avait-il eu le numéro de ta chambre ? leander ne lui aurait jamais donné car il était au courant que votre relation était loin d'être hors du commun, que vous étiez comme chien et chat qui se disputaient pour un rien. l'observant faire le tour de la pièce, tu ne le lâches pas du regard, tes deux pieds sont presque collés au plancher et tu n'as pas envie de rire ni même de lui sourire. si tes yeux avaient des fusils, ils l'achèveraient sans tarder. « les nouvelles vont vites, j'suis choyée d'apprendre que vous avez fuit votre tour d'ivoire pour venir me rendre visite. » t'as dit ça sur un ton sarcastique, loin de plaisanter surtout. par politesse, tu ne l'interrompt pas, tu le laisses parler et rien qu'à ce qu'il te disait, tu baisses le regard avant de laisser échapper un petit rire. comme si ces cruelles paroles allaient avoir un sens en ton être et dès que ta tête se relevait, tu plongeais tes prunelles dans les siennes, jusqu'à entendre ses menaces. « j'suis désolée de vous l'apprendre mais leander est un grand garçon, s'il a envie de venir me voir, vous n'avez pas le droit de l'en empêcher. » dis-tu sur un ton neutre, sans quitter ses yeux. non, s'il croyait pouvoir interdire son meilleur ami de venir te voir, il se mettait un doigt dans l'oeil. tu ne lâches jamais l'affaire et leander est beaucoup trop important pour toi pour l'interdire de venir ici. « je vous conseillerais de partir monsieur wellington, cette conversation ne mène à rien et il est hors de question que vous vous mettiez en travers de notre amitié. »

@clive wellington

Invité

@lula martins & clive

drugs are a bet with your mind — Clive, il n'arrive pas à se retenir. Comme elle, qui se permet un gloussement dont il ne tient réellement compte, indifférent aux piques que l'on peut lui lancer. Il est vain, de vouloir abîmer l'homme dont l'armure s'est épaissie avec les années. Les premières fois, les remarques lui ont fait mal. Comme un baïonnette qu'on lui enfonce en plein cœur et que l'on remue trop doucement mais assez distinctement pour ressentir une gène. Mais, face à elle qui n'est qu'une énième à souhaiter le remettre à ce qu'ils pensent être sa place, Clive éprouve à peine un sentiment de passe-temps ou de distraction. Les nouvelles vont vites, j'suis choyée d'apprendre que vous avez fuit votre tour d'ivoire pour venir me rendre visite. L'extrémité des lippes fendent un sourire sur le faciès de l'homme tandis qu'il ne relève pas le sarcasme du ton prétentieux de la gamine. Clive, il a conscience d'une chose, et il a ce sentiment depuis qu'il a fait la connaissance de Lula : il serait difficile voire impossible de s'en débarrasser. Seulement, là est un desiderata auquel il ne peut abjurer et il s'est promis une chose, c'est que ses enfants ne soient pas le pilier de fréquentations hasardeuses. Impavide, il observe la réaction de la jeune femme qui, fidèle à elle-même, ne cède pas et ne laisse paraître aucun signe de faiblesse. Aucun. Elle rétorque, contredit, objecte et réplique, défend cette amitié qu'elle se dit entretenir avec son fils. Lui dit même de partir, ce à quoi il rigole sans retenue aucune, finissant par secouer la tête de droite à gauche par exaspération. Leander est un grand garçon, tout est relatif, qu'il confie en haussant les épaules, désintéressé par la défense de celle qu'il incrimine. Ce dont on peut être certain, c'est qu'il a mauvais goût pour choisir ses prétendus amis, si tu te considères comme tel. Il l'observe, l’œil curieux et examinateur, de haut en bas puis de bas en haut. Si elle n'était pas aussi bornée, stupide et je-m'en-fichiste, si elle n'était pas de ceux qui traînent leurs paumes dans ce qui est illicite, qui souillent leur corps tout entier de palliatifs meurtriers, elle aurait pu être bien plus. Dis-moi..., commence-t-il par énoncer, l'air faussement interrogateur. Qu'est-ce qu'une... Disons, amie, puisque tu te définis ainsi, continue-t-il, qu'est-ce qu'une amie comme toi peut apporter à Leander ? Clive la quitte du regard et finit par s'appuyer à l'une des commodes, s'asseyant à moitié dessus sans même faire attention aux babioles quelconques qui s'y trouve posées. Toxicomane..., dit-il en levant son index, Alcoolique..., il lève son majeur, Actrice ratée..., affirme-t-il en levant un autre doigt. Mannequin, mais avec la drogue, tu vas pas aller bien loin... Il sourit, sincère, en faisant un geste de la main qui entoure son visage afin de souligner que les stupéfiants n'allaient pas faire de merveilles. Si peu de qualités pour rattraper tant d'imperfections. Clive n'a jamais été menteur, et ignorants sont ceux qui le pensent fabulateur. La réputation teintée de son honnêteté, on sait que l'homme ne fait pas dans le mensonge. Tu essaies de sauver le peu d'intégrité qu'il te reste en t'agrippant à lui ? Clive, il a encore beaucoup à dire. Des milliers de choses qui se bousculent dans sa tête et qui arrivent jusqu'au bout de sa langue. Mais il se retient, sachant que les menaces qu'il lance peuvent parfois être condamnables.

@lula martins drugs are a bet with your mind ¶ lula 235684108

drugs are a bet with your mind ¶ lula 235684108

the future you had hoped for is now
b u r n i n g and the dreams you held
so tight lost their m e a n i n g

depuis votre toute première rencontre, tu n'as pas réussi à apprécier monsieur wellington, clive de son petit prénom et ça avait toujours été comme ça depuis toujours. leander n'était pas trop au courant de cette idylle car c'est tout de même son paternel, que tu le veuilles ou non et le fait de lui dire la vérité, n'allait certainement pas l'aider à bâtir une relation sérieuse. tu lui faisais face, encore et encore, le regard plonger dans le sien tandis que tu fronces légèrement les yeux, histoire de montrer ton mécontentement car t'es au courant que clive n'allait pas lâcher l'affaire, qu'il ne quitterait pas cette pièce tant et aussi longtemps que tu n'acceptes pas son offre. ton coeur bat rapidement dans ta poitrine, tu serres les dents ensembles, ton regard est sombre et t'en es presque malade. tu lâches un rire, glissant tes doigts contre tes cheveux, sans pour autant devenir stressée et se laisser abattre. « malheureusement pour lui, il n'a pas eu la chance de choisir son père. comme on dit, on ne peut pas avoir ce que l'on veut dans la vie. » tu hausses les épaules, laissant le paternel wellington continuer à discuter, à t'enfoncer dans le sol mais tu ne te laisse pas faire, il te connait et t'es une des rares personnes à ne pas le laisser faire surtout. « tout ce que son père ne lui a pas apporté dans sa vie. » affirmes-tu sèchement, t'as pas envie de laisser l'affaire, leander était ton meilleur ami depuis trop d'années déjà et tu tenais à lui. peut-être pas de la même façon que lui mais qu'importe, tu ne veux pas le laisser tomber. suivant clive du regard, celui-ci s'assoit contre le coin d'un meuble, te faisant énumérer tes nombreux défauts. ça t'attaquait, comme un couteau dans ton coeur et il avait raison sauf que t'as pas le droit de pleurer devant ce monstre sans coeur. soudain, cette rage inconnue te montait à la tête, tu fais quelques pas vers clive, croisant les bras contre ta poitrine. « j'ai été présente pendant ces vingt-cinq dernières, pour lui, pour leander. vous, où étiez-vous ? dans vos bureaux, à ne pas vous occuper de leander comme vous auriez du le faire. » t'agis comme lui à cet instant, tu arques un sourcil, ne lui laissant pas le temps d'argumenter une autre fois. « vous croyez qu'en venant m'interdire de voir votre fils que je vais vous écouter ? ce n'est pas vos arguments contre ma personne qui vont faire en sorte que je vais lâcher mon meilleur ami. » t'arrives à sa hauteur, plongeant tes prunelles dans les siennes. « vous ne savez pas à qui vous vous attaquez monsieur wellington, vous n'avez rien vu de ce que je suis capable et s'il le faut, si vous mettez des idées noires dans la tête de leander sur mon sujet, je peux vous garantir que ça ne vient que de commencer. »

@clive wellington

» (lula) you matter to me
» bleeding mind.
» destroyed mind, esma
» so terrified on your own mind (nova)
» girl's night out. (ft.lula)