[F. Maelis]Un réveil de peur, mais de non solitude

e gémis doucement, comme j’avais sans doute l’habitude de le faire depuis neuf mois. Alors qu’en réalité, je ne savais pas du tout ce qui se passait… ce qui s’était passé. Mes yeux s’ouvrent sur un plafond trop lumineux pour ma vision et immaculé de blanc. Je suis confus et perdu. J’essaie de me rappeler… mon crâne est douloureux, je réussis à lever mon bras qui me semblait lourd difficile d’action et venir me frotter le front. Ma tête… Je mets un moment avant de vraiment revenir à moi. Je me sentais engourdie de trois des extrémités de mon corps. Je me sentais lourd à certains autres endroits, comme ma tête et l’une de mes hanches… mon bras semblait plus lourd que l’autre. Ce que je ne savais pas, c’est que je possédais maintenant une plaque de métal sous mon cuir chevelu, recouvrant presque tout mon crane, du côté droit. Et ma hanche droite avait été remplacé aussi. On va bientôt m’appeler l’homme bionique … sans parler d’un bras entier… Je n’étais pas un homme sans moyen ni même mon père, alors ils ont dû tout faire pour me reconstruire presque parfaitement quoi. Au final, tout mon côté droit a été brisé… Mes esprits revenaient peu à peu et je sentis la soif m’envahir. Je tourne difficilement la tête, tellement j’ai l’impression d’avoir un torticolis. Je cherche du regard quelqu’un que je pourrais connaître. À ma droite, il y avait cette brunette qui me rappelait quelqu’un. Je mis un moment avant de me souvenir de son prénom, j’étais encore dans les vapes et un peu confus, mais plus que tout, j’étais perdu envers la notion du temps. Ma…Ma…Mae… Merde, je n’arrivais pas à me rappeler du reste de son prénom… c’était quoi déjà le mien? Key… Kad… Keyden? Quelque chose dans le genre. Keydan ! Oui, je suis Keydan, mais pour mon nom de famille va me falloir plus de temps… Mes yeux me brulaient, je les ferme pour les reposer un moment, la lumière était trop forte…

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feat. kAYDEN & Maelys

émergeais de plus en plus de se long sommeil. Je sentis un baiser à la commissure de mes lèvres et puis un flash dans mon esprit… un premier baiser avec celle qui était à mon chevet. Mon regard se plonge dans le sien, on pouvait y lire de la confusion. Elle essayait de me rassurer. Et m’expliqua où j’étais et je compris qu’elle était Maelis… Elle m’embrassa à nouveau, sur la bouche, je n’arrivais pas à sentir son odeur, pourquoi? C’est ça que je sentais dans ma main, la sienne. Je sers sa main, du moins je ne savais pas vraiment si je le faisais, mais j’essayais. Je me sentais si faible physiquement et quand elle parla de l’accident, un autre flashback s’activa dans mon esprit. Je ne vis que la voiture arrivée à toute vitesse jusqu’à moi au moment où je m’engageais dans la rue et puis… la douleur atroce que j’ai ressentie avant de perdre conscience. Je la regarde avec peur. Quand? L’accident… c’était quand? J’étais médecin et selon mes souvenir de l’accident, j’aurais pas dû y survivre. Une infirmière entra au même moment, le médecin devrait suivre dans pas long. Elle s’activa à mon chevet pour me débrancher le soluté et vérifier si mes pupilles sont dilatées ou pas. Et elle me donna de l’eau dans un verre avec une paille. Je ne me fis pas prier pour le vider. Elle prit note sur le calepin et s’en retourna de la chambre. Je l’avais suivi des yeux et puis je retourne sur Maelis, j’en conclut qu’elle et moi sommes amoureux. Évidemment, comme je ne peux pas oublier cette relation naissante entre nous. Pour moi, ça ne faisait qu’une semaine qu’on s’était mis en couple, mais je savais très bien, je doutais, même que ça faisait plus qu’une semaine. Je viens prendre ma main libre pour venir caresser sa joue. Je n’arrive pas à sentir ton odeur pour me rappeler… ta peau est si douce Ma… Mae… Maelis. Je caresse avec mon pouce.

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lle ne voulait pas me dire le temps que j’avais été plongé dans le coma, sans doute par peur. Ça devait faire un moment alors… Mais elle savait me rassurer avec ses paroles. Elle était si douce avec moi. On n’avait encore rien vécu entre nous et c’est comme ci on s’aimait déjà depuis des années. C’est dommage que j’aie eu cet accident, si tôt dans notre relation, mais je suis persuadé qu’on peut vivre une histoire ensemble. La preuve, elle semble avoir été là pour moi après cet accident. Elle aurait pu fuir et ne plus jamais me revoir, c’était une chose à envisager face à une histoire naissante. Qui sait, j’aurais pu perdre la mémoire aussi. Je ne me doute pas de la gravité des dégâts sur moi. Et voilà le médecin qui fait son entré, demandant à Mae’ de quitter la salle. Je deviens nerveux, mon seul repère de vie s’éloigne de moi. Même si je sais qu’elle va revenir, je me sentais perdu. Je ne la quitte pas des yeux tant qu’elle ne sera pas hors de ma vision et puis je regarde le médecin, qui vient prendre mon pouls et vérifier à son tour mes pupilles. Il tâte quelques parties de mon corps, mon bras, mon genou, ma hanche et même mon crâne, tous du côté droit. Le pire c’est que je ne ressentais rien à ses endroits quand il touchait. Et avec une plume il vient tester mes dessous de pieds. J’agite immédiatement les orteils et retire mon pied. Je savais ce qu’il faisait, il testait si je sentais mon bas du corps. Mais seul mon pied droit ne réagit pas. Sans doute à cause de cette non sensations aux parties qu’il a touché plus tôt. Il ouvre enfin la bouche. Bien, tout semble ok de ce côté là. Avec une rééducation intensive, vous serez sur pieds plus rapidement qu’on le pensais. Il gribouille dans son carnet et vient débrancher mon monitoring cardiaque. Tout semble aussi aller de ce côté là. Il repart la conversation. Je sais que ça va vous faire un choc Dr Liverpool, mais je ne peux pas vous laisser sans nouvelle et je ne vais pas non plus laisser ce soin de vous le dire de votre père ou de votre copine. Alors, soyez attentif, le choc risque d’être énorme. Vous avez été dans un coma pendant 9 mois. Pendant votre sommeil, ça nous a permis de bien vous reconstruire, grâce à votre père, rien ne laissera paraître de cicatrice, tout a été fait au laser, ce qui est beaucoup plus dispendieux. Plusieurs de vos os ont brisés, étaient en miettes. Presque tout votre côté droit est composé de métal bionique, un peu plus lourd que vos os, mais à peine. Toutes les parties de votre corps que je viens de toucher en sont composés. Vous êtes un miraculé Dr Liverpool. Il posa sa main sur mon épaule. Et moi j’étais sous le choc… j’étais un rescapé miraculé d’un accident qui aurait dû me tuer, comme ma naissance a été sauvé. J’avais toujours des chances dans mes malchances et le fais que mon père soit riche m’a aussi sauvé la vie. Je réalise, je le conçois aussi que sans cet argent familial, je serais mort aujourd’hui… Mais j’étais sous le choc… Je ne savais plus quoi penser. Mais le voilà qu’il continue son discours, juste pour encore plus en rajouter sur mes problèmes de santés. De plus, vous avez perdu l’usage de l’odorat et du gout à jamais… je suis désolé, vos nerfs olfaltiques ont été coupés quand les roues de la voiture ont passé sur votre crâne. Par chance, le cerveau n’a pas été atteint. Vous avez des os plus durs que la moyenne, c’est ce qui vous a sauvé la vie. Pour ce qui est des séquelles mentales, c’est encore à voir, on va devoir vous faire passer des tests et après ce sera décisif. Demain on s’y mettra. Je repasse en fin de journée. Bon retour parmi nous Dr. Je le regarde. D’accord… C’est tout ce que je réussis à dire. Me voilà seul dans la chambre, pensif et perdu. Je regarde mon bras droit, le seul membre que je pouvais vraiment voir en ce moment. Je réalise à peine qu’il était composé que de métal, comme dans « Terminator » ? Je bouge mes doigts, c’était fou comment ça fonctionnait. Je ne m’étais pas rendu compte que Maelis avait réintégrée la chambre, alors que j’étais trop concentré sur mon bras. Tu m’as fait peur… J’avais beau la regarder, mais mon regard était perdu, si livide et en même temps triste. Mais pourtant, j’avais cette chance d’être encore en vie. Je n’avais pas envie de passer ses tests pour mon mental, je sais très bien que j’avais toute ma tête… ou presque.

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