Revenir en haut Aller en bas



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
ouverture officielle de watr n'hésitez surtout pas si vous avez des questions, à vous adresser au staff.

merci de privilégier les liens recherchés par les membres, ici

-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 never let it show the pain i've grown to know (s)

Aller en bas 
AuteurMessage
Chaz Crawford
✻ REALLY DON'T CARE
Chaz Crawford
messages : 54
inscrit le : 16/10/2018
age : 37 y.o.
job/métier : army vet & occasionally drug smuggler

relationship
relationship:

never let it show the pain i've grown to know (s) Empty
MessageSujet: never let it show the pain i've grown to know (s)   never let it show the pain i've grown to know (s) EmptyMer 14 Nov - 21:29


≈ ≈ ≈
{ and all the wounds that are
ever gonna scar me}
crédit/ tumblrlights.

C’était l’une de ses rares sorties, à Chaz. Ce restaurant était le seul qu’il tolérait, pas trop bruyant et pas trop bondé. Et comme à son habitude, il prit place au bar, loin de la salle à manger, là ou les conversations étaient beaucoup trop fortes, ou les rares enfants criaient, lui rappelant cette époque qu’il préférait oublier. La même chose qu’à l’habitude? Lui demanda le serveur. Il était un homme d’habitudes, de routine depuis qu’il était revenu. Lui qui avait l’impression d’avoir perdu le contrôle de plusieurs aspects de sa vie, il tentait de contrôler ce qu’il pouvait. Oui. Comme à l’habitude. Et l’orage éclata à ce moment-là. Le vent se leva en même temps qu’un éclair, le faisant sursauter sur son siège. Les lumières se mirent à vaciller et, en arrière-fond, on entendit la radio que l’on venait d’allumer. L’avertissement à la population de ne pas sortir, de rester là ou chacun se trouvait par mesure de sécurité. Par réflexe, Chaz regarda les alentours, tentant de repérer un endroit qui lui permettrait de quitter les lieux, lui qui ne voulait pas rester coincer ici. Et c’est à ce moment qu’il la vit. Un balayage du regard avant que ce dernier ne vienne se poser sur elle, la regardant, elle qui se trouvait à quelques sièges du sien. Merde. Comment avait-il fait pour ne pas la remarquer? Comment avait-il fait pour ne pas lui prêter attention? Depuis combien de temps était-elle là? Les questions se bousculaient dans sa tête sans qu’il n’ose les poser, lui procurant donc un mal de crâne lancinant dont il n'avait absolument pas besoin, surtout pas maintenant. Elle lui avait bien fait comprendre lors de leur dernière rencontre qu’elle ne voulait plus qu’il lui adresse la parole, qu’elle voulait qu’il sorte de sa vie et pour de bon. Comme s’il  ne se sentait pas déjà assez anxieux avec l’orage qui grondait, lui rappelant le bruit assourdissant des coups de feu, des grenades qui explosaient au loin, de celles qui étaient tout juste à quelques mètres. Fermant les yeux pour tenter de faire taire cette tempête qui prenait naissance dans sa tête, il y avait au moins l’avantage qu’il ne pensait plus à elle. Manque de chance, les images revenaient sans cesse plus fortes, plus vives, les sons plus forts, agressants. Il essayait de se souvenir des trucs que lui avait donné sa psy, de prendre de grandes inspirations, de se concentrer sur sa respiration, de trouver une façon de s’ancrer dans le moment présent afin de se souvenir qu’il n’était plus là, que tout ça était passé. Se concentrant sur son verre, il finit par le caller d’un trait, espérant ainsi calmer ses nerfs. Il ne fallait surtout rien laisser paraitre. Personne ne devait savoir que ces démons le hantaient. Il disait à tous qu'il allait bien, mais c'était faux, seulement, il ne niait.
Revenir en haut Aller en bas
https://war-roses.forumsrpg.com
Sophia Chamberlain
✻ BONFIRE OF THE VANITY
Sophia Chamberlain
messages : 852
inscrit le : 10/10/2018
never let it show the pain i've grown to know (s) Lxzo
age : trente-trois années, regard de velours, féline en attente de soif d'aventure. tu restes toi-même, cette femme aux airs hautains, âge ne laissant en rien présager ta véritable tranche.
statut civil : mariée à cet homme, beaucoup trop vieux pour toi.
job/métier : danseuse érotique depuis près de quelques années, beauté flamande de nuit. femme au foyer le jour, croqueuse de diamants.

relationship
relationship:

never let it show the pain i've grown to know (s) Empty
MessageSujet: Re: never let it show the pain i've grown to know (s)   never let it show the pain i've grown to know (s) EmptyJeu 15 Nov - 8:56

La vie ressemblait à un marteau, te martelant la tête comme bon lui semble, t'arrachant ce que tu avais de plus précieux avant de prendre la fuite, tel un voleur de pain. Ce soir, ton cher mari avait décidé de quitter les lieux de la maison familiale, te laissant seule, avec des espoirs rompus. La solitude envahissait ton corps entier, tu laisses échapper un léger soupir avant de te redresser sur tes jambes, prenant la première robe noire moulante qui te tomba sous la main avant de te préparer. La nuit était devenu ton terrain de chasse, fée nocturne, fée chaotique. Ces blessures sur ton corps étaient toujours présentes, un peu de poudre ici et là, te voilà camouflée, tel un soldat au bataillon. Il ne t'en fallu qu'une demie-heure de préparation, mémo laissé contre la table d'entrée et te voilà, entrant dans le premier taxi que tu pu croiser sur ta route. Le bruit des klaxons, gens piétinant la grande rue, New York ne dormait jamais et c'est ce dont tu as besoin, un répit, une pause suite à tout ce calvers. Payant ton dû à l'homme, te voilà extirpée de la voiture, marchant d'un pas décidé jusqu'à l'intérieur de l'immeuble, tu pousses la porte du bar, frayant un chemin face aux nombreuses personnes déjà arrivées, la musique déchaînante et entraînante. Tu poses finalement tes fesses contre l'un des tabourets, regard contre regard avec le barman qui vient à s'approcher, te demandant ce que tu voulais boire. Vodka Martini, s'il te plaît Certains semblaient te dévisager, comme si tu ne faisais pas partie de leur monde, toi, la bourgeoise des beaux quartiers, qui venait à s'approcher de gens complètement normaux. Petit sourire, le voilà le dos tourné, préparant ce que tu as commandé et une fois ton verre arrivé en face, tu prends ce dernier contre tes mains, buvant une première gorgée. Un vacarme, sournois, te faisant légèrement sursauter, déviant la tête vers les grandes vitrines non loin, le beau temps n'était soudainement pas au rendez-vous, la pluie venant à faire son apparition, les torrents interminables. La radio vint à taire tes idées, images de ton mari qui devait certainement être dans ses combines... Tu balaies de la pièce le regard, à la vue de certains visages que tu connaissais jusqu'à tomber sur Chaz, l'homme dont tu ne t'attendais pas de voir dans les parages, surtout depuis votre dernière discussion à tous les deux. Tu soupires, fermant les yeux pendant l'espace d'un moment avant de finalement reprendre une gorgée de ton verre. Ne te sentant pas trop bien, tu décides de finalement payer l'addition, ne voulant pas rester avec ton ex qui t'avais mentit. Hors de question que tu restes dans la même pièce que lui, et dès que tu te poses vers la porte de sortie, un homme baraqué t'empêche d'aller plus loin. C'est une blague ? Je dois sortir Dis-tu, tentant de faire ces gros yeux, celle qui en avait marre qu'on lui refuse quelque chose. Te refusant l'accès, tu pousses un grondement, soupir emmerdée par toutes les circonstances, venant finalement à revenir auprès du bar, jetant de temps à autre un regard vers Chaz qui ne semblait pas trop dans son assiette. Pourquoi devrais-tu aller le voir, lui qui t'avais brisé le coeur par le passé, celui qui avait martelé ton corps entier. Certains te le diront, tu as la main sur le coeur et bien que cela ne te ressemblait pas, tu décides finalement par rouler les yeux, replaçant l'une de tes mèches solaire derrière ton épaule. Et puis merde Lâches-tu en suspend, marchant jusqu'au beau blond, posant tes fesses contre le tabouret, coudes accoudés contre le comptoir. Ça va pas, le karma te rattrape ?
Revenir en haut Aller en bas
https://war-roses.forumsrpg.com/t845-love-run-s-out
Chaz Crawford
✻ REALLY DON'T CARE
Chaz Crawford
messages : 54
inscrit le : 16/10/2018
age : 37 y.o.
job/métier : army vet & occasionally drug smuggler

relationship
relationship:

never let it show the pain i've grown to know (s) Empty
MessageSujet: Re: never let it show the pain i've grown to know (s)   never let it show the pain i've grown to know (s) EmptyMer 21 Nov - 21:31

Cette voix, il l’aurait reconnue entre milles, même s’il ne l’aurait pas entendue quelques jours plus tôt. Parce qu’elle l’avait hantée pendant des années, avant qu’il ne l’entende à nouveau. Jamais elle ne l’avait quitté. Il tenta de ne pas lui prêter attention, il savait pertinemment qu’elle ne voulait plus rien savoir de lui. C’est pourquoi il se concentra sur son propre verre, le faisant remplir aussitôt qu’il était vide. Il leva pourtant les yeux, la suivi du regard lorsqu’elle se dirigea vers la sortie, secouant la tête lorsqu’il vit celui qu’il supposait être un gardien de sécurité, lui bloquer l’accès à la porte. Stupide, l’idée de vouloir partir. Quand bien même il se sentait claustrophobe, que l’idée de devoir rester enfermé ici pendant il ne savait combien de temps, il n’était tout de même pas inconscient au point de vouloir quitter ces lieux alors que l’orage grondait à l’extérieur. Pour que les autorités conseillent aux résidents de ne pas sortir, c’était du sérieux. Il détourna son attention, la reporta sur son verre qu’il but d’un trait – peut-être que l’alcool aiderait à calmer ses vieux démons et l’apaiserait – essayant d’oublier sa présence. Manque de chance, quelques minutes plus tard, là voilà à ses côtés, sa voix s’élevant dans les airs. Il lui jeta un regard qui se voulait noir, mais qui était sans doute empli de désespoir plus qu’autre chose. Ça doit être ça, oui. Il savait qu’elle faisait allusion à leur relation, peut-être que le karma le rattrapait pour ça aussi, mais là, c’était d’autres démons auxquels il faisait face, d’autres moments qui se dessinaient derrières ses paupières closes, d’autres sons et images qui provoquaient chez lui cet inconfort, ce malaise.

Un autre coup de tonnerre, un autre sursaut de sa part, chose qu’il tentait pourtant de cacher. Malheureusement pour lui, il était bien difficile de ne pas bouger lorsque le bruit assourdissant résonnait de plus en plus fort, signifiant que le centre de l’orage était de plus en plus près du lieu ou ils se trouvaient. S’il réussissait tout de même à ne pas se réfugier sous une table en bouchant ses oreilles, il y avait sa main qui agrippait son verre un peu trop fort, ses jointures qui devenaient blanches tandis qu’il essayait de garder un contact avec la réalité et d’éviter de trop se perdre dans ces souvenirs, ces cauchemars. Hors de question de montrer ses faiblesses, surtout lorsque Sophia était dans les parages. Il ne voulait pas qu’elle le voit faible, affecté par les horreurs qu’il avait vu, ces visages d’enfants apeurés ou encore celle de ceux qui étaient déterminés, ces enfants-soldats qui se tenaient droit, devant lui, une arme à la main, prêt à tirer alors qu’ils ne connaissaient pas la signification du mot guerre et encore moins pourquoi ils se battaient. À chaque coup de tonnerre, il entendait les explosions des bombes qui retentissaient, assourdissantes, il revoyait les immeubles s’effondrer, des familles ensevelies, il revoyait son meilleur ami pousser son dernier souffle. Ces images, jamais il ne pourrait les effacer de sa mémoire, il le savait. Il avait parfois l’impression qu’il était sur la bonne voie lorsqu’il parvenait à passer une semaine sans se réveiller au beau milieu de la nuit en sursaut, mais dans des moments comme ceux qu’il vivait présentement, il avait l’impression de régresser, de se retrouver au même point que lorsqu’il était revenu au pays, lorsqu’on lui a fait passé une panoplie de tests et qu’on lui avait annoncé qu’il ne pourrait retourner au combat pour une prochaine mission. Depuis, il n’était plus que l’ombre de lui-même. Il n’avait plus rien à quoi se raccrocher. Et de savoir Sophia à ses côtés, de sentir sa présence, il ne voulait que se blottir dans ses bras, sentir son corps contre le sien, humer à nouveau son parfum et essayer d’y trouver là un peu de réconfort, mais il n’y avait que lui à blâmer si tout ça était impossible maintenant. Qu'est-ce que tu fais ici? Qu'il finit par demander après avoir repris un semblant de contrôle sur sa personne.
Revenir en haut Aller en bas
https://war-roses.forumsrpg.com
Sophia Chamberlain
✻ BONFIRE OF THE VANITY
Sophia Chamberlain
messages : 852
inscrit le : 10/10/2018
never let it show the pain i've grown to know (s) Lxzo
age : trente-trois années, regard de velours, féline en attente de soif d'aventure. tu restes toi-même, cette femme aux airs hautains, âge ne laissant en rien présager ta véritable tranche.
statut civil : mariée à cet homme, beaucoup trop vieux pour toi.
job/métier : danseuse érotique depuis près de quelques années, beauté flamande de nuit. femme au foyer le jour, croqueuse de diamants.

relationship
relationship:

never let it show the pain i've grown to know (s) Empty
MessageSujet: Re: never let it show the pain i've grown to know (s)   never let it show the pain i've grown to know (s) EmptyJeu 22 Nov - 11:02

Le gardien des lieux te refuse l'accès, affirmant que le temps dehors est beaucoup trop dangereux pour que tu puisses poser un pied en si mauvaise posture. Malgré ton statut de femme mariée à un homme diplomate, celui possédant de nombreux building dans toute la ville de New York, tu sais que personne ne pourra te laisser sortir. Tu pousses un énorme soupir, glissant tes doigts contre ces boucles blondes, tournant ainsi ton corps avant de revenir auprès du comptoir, là où tu étais positionnée il y a quelques minutes de cela. Tu pouvais quitter par l'arrière boutique, personne ne verrais tes véritables intentions et pourtant, cette idée fut la pire que tu ne pouvais avoir en ces années de vie. Un bruit sourd, orage faisant son apparition, ces clients se fichant carrément du temps qu'il faisait ce soir, bien décidés à boire et s'amuser malgré les coupures d'électricités de temps à autre. Tu vois, à l'autre bout du comptoir, l'homme qui t'avais mentit pour te protéger, ces paroles te revenant à l'esprit, discussion s'étant mal terminée pour vous deux, beaucoup trop obstinés à discuter entre adultes. Ton caractère avait prit le dessus, sans que tu ne puisses rien y faire, ton coeur ne l'ayant pas encore oublier, tu avais peur de te rattacher à un homme, le premier homme que tu n'as jamais aimé, Chaz. Cette disparition avait été outrageuse pour toi, l'amour de ta vie, mourant sous le bruit des bombardements qu'offrait cette guerre civile, ces officiers t'ayant envoyés une lettre, informant du décès de cet homme que tu n'as jamais aimé, pleurant toutes les larmes de ton corps. Tu n'as pas arrêter de te dire que la vie avait ce petit quelque chose de cruel, que maintenant tu ne pleurerais aucunement pour quelqu'un, sauf ta petite soeur. Ces images te revenaient en tête, moment de déprime, espoir effacé en un claquement de doigt, rien ne te faisait sourire, tu mourais à petit feu et c'est à ce moment que tu t'es décidée à unir ta destinée avec ce riche homme d'affaire, histoire de ne pas sombrer dans les rues moroses de New York. Tes paroles ressemblaient à des lames de couteau, s'enfonçant contre sa poitrine, objet de tous les désirs et tu ne pouvais t'empêcher de sortir ce genre de répliques, quitte à te brûler les ailes au passage. Il détourne la tête, sombre regard, vilaine. Cette carapace te referme sur toi-même, de voir Chaz agir de la sorte dès qu'un grondement fit son entrée, te donnait cette envie de se rapprocher de lui, de le prendre dans tes bras, lui dire que tout allait bien se passer, que vous étiez en sécurité tous les deux. Pourquoi devrais-tu lâcher les armes, montrer un côté tendre, après toutes les atrocités qu'il t'avait fait vivre pendant des années, se faisant passer pour un homme mort, celui que tu as prier pendant tout ce temps. Il te demande ce que tu fiches ici, petit sourire amusé contre tes lippes, gardant la cloche de verre contre ta main, l'approchant par la même occasion contre tes lèvres. Je prend un verre, comme toutes ces personnes présentes N'ayant pas été capable de fermer l'oeil de la nuit, lors de votre dernière discussion tous les deux, tu déposes ainsi ton coude contre le comptoir de bois, cet air sérieux contre ton visage, voulant avoir une discussion sérieuse avec Chaz, revenant surtout sur tes principes, phrases ayant sorties malgré toi la dernière fois. Tu comptes me laisser dans le déni encore longtemps ? Tu ne crois pas que j'ai assez souffert ? Tu souffres encore aujourd'hui, entre un mari violent qui n'en avait rien à faire, un détective privé qui te faisait de l'oeil et le retour de ton ex en ville, tout était aligné pour que tu sombres dans un gouffre profond. Tu as cherché plusieurs explications, connaître les véritables intentions de Chaz, de pourquoi avait-il agit de la sorte et pourtant, tu n'as rien trouvé. En ayant marre de ces discussions qui ne menaient à rien, tu es bien déterminée à lui sortir les vers du nez, quitte à te faire du mal, voulant surtout que ta conscience soit apaisée. On ne peut pas sortir de ce bar, donc si tu penses que je vais te laisser seul à trembler comme une fille, tu peux rêver Tes mots semblaient durs et pourtant, cela ne t'affectais aucunement pas.
Revenir en haut Aller en bas
https://war-roses.forumsrpg.com/t845-love-run-s-out
Chaz Crawford
✻ REALLY DON'T CARE
Chaz Crawford
messages : 54
inscrit le : 16/10/2018
age : 37 y.o.
job/métier : army vet & occasionally drug smuggler

relationship
relationship:

never let it show the pain i've grown to know (s) Empty
MessageSujet: Re: never let it show the pain i've grown to know (s)   never let it show the pain i've grown to know (s) EmptyJeu 22 Nov - 18:07

Elle prenait un verre, évidemment. Comment citer l’évidence. Que venait-elle faire d’autre ici? Elle aurait pu avoir un rendez-vous, il n’en savait rien. Il sentait sa présence, mais il n’osait pas la regarder, croiser son regard. Il pouvait pourtant deviner son air sérieux simplement par le ton de sa voix, cette accusation qu’elle lui lançait. Je n’ai jamais voulu te faire de mal. Qu’il finit par articuler avec difficulté, osant finalement lever le regard pour la regarder. Il lui avait déjà dit, elle le savait déjà, mais il sentait que c’était important de le lui rappeler. Comme si, tout à coup, il avait un élan de courage. Comme s’il osait finalement faire face à ce qu’il avait fait des années plus tôt, toute la peine qu’il avait causé. De toute façon, il savait qu’il n’avait pas moyen d’échapper à cette discussion. Il la connaissait Sophia, savait que, lorsqu’elle avait une idée en tête, il était impossible de la lui retirer, de lui faire changer d’avis. Elle ne lâcherait pas le morceau tant qu’elle n’aurait pas de réponse. Et puis, de toute façon, ils n’avaient rien de mieux à faire que de se dire les choses en face maintenant. Pas de distraction autour, rien pour combler le vide, le silence entre eux si ce n’était les discussions des autres clients. Il espérait qu’ils soient trop occupés, d’ailleurs, à raconter leur vie, trop absorbés dans leurs propres conversations pour ne pas daigner écouter ce que Chaz avait à dire. Il ne voulait pas que des oreilles indiscrètes s’intéressent à ses propos. Les mots qu’il allait prononcés, il ne les disait que pour Sophia et personne d’autre. Il y a des choses que tu ne sais pas, auxquelles je ne voulais pas te mêler… Auxquelles je ne veux pas te mêler. Expliqua-t-il, insistant sur le temps présent, parce qu’encore aujourd’hui, il ne voulait pas qu’elle sache, qu’elle risque de se retrouver victime, dommage collatérale si quelque chose venait à mal tourner. Il prit une grande inspiration, une autre gorgée pour se donner une dernière dose de courage avant de s’expliquer. Il savait que, même s’il ne le voulait pas, elle ne le laisserait pas tranquille tant qu’il n’aurait pas joué cartes sur table, été cent pour cent honnête avec elle. Alors, c’est lui qui céda en premier. Mon père… Il ne savait pas trop comment formuler la chose, comment lui expliquer sans trop en dévoiler. Il ne savait pas non plus quelle serait sa réaction face à ses aveux et il ne voulait pas qu’elle ait tout dévoiler aux autorités. Certes, Chaz n’approuvait pas les activités de son paternel, mais jamais il ne souhaiterait le voir derrière les barreaux par sa faute. Disons qu’il n’est pas une personne très fréquentable. Il ne voulait pas s’étaler sur le sujet, mais voulait également ne pas laisser Sophia dans le flou. C’était une ligne très mince qu’il avait dessinée là et qu’il s’efforçait de ne pas franchir. Et… Il cherchait ses mots, Chaz. Et il a trainé dans des trucs pas très net. C’était si ridicule de tourner autour du pot sans dire les choses pour ce qu’elles étaient. J’ai pris peur. Voilà finalement des aveux. Peur que s’il arrivait quoi que ce soit, ça me tombe dessus, que tu deviennes une cible, un dommage collatéral et je ne voulais pas. Je n’aurais pas supporté l’idée qu’il t’arrive malheur par ma faute. » Il poussa un soupire parce que visiblement, l’idée de lui faire croire qu’il était mort n’était pas la solution à son problème. Il n’avait pas pensé à tout vraisemblablement. J’ai cru que si tu me croyais mort, tu passerais à autre chose, tu m’oublierais, trouverais quelqu’un de mieux que moi. Parce que tu mérites mieux que moi, Sophia. Il le pensait, mais il y avait cette petite voix au fond de lui qui criait, qui ne voulait pas qu’elle trouve mieux. Mais elle avait tourné la page, comme il l’avait souhaité. L’artisan de son propre malheur. J’suis désolé. Il baissa les yeux, honteux.
Revenir en haut Aller en bas
https://war-roses.forumsrpg.com
Sophia Chamberlain
✻ BONFIRE OF THE VANITY
Sophia Chamberlain
messages : 852
inscrit le : 10/10/2018
never let it show the pain i've grown to know (s) Lxzo
age : trente-trois années, regard de velours, féline en attente de soif d'aventure. tu restes toi-même, cette femme aux airs hautains, âge ne laissant en rien présager ta véritable tranche.
statut civil : mariée à cet homme, beaucoup trop vieux pour toi.
job/métier : danseuse érotique depuis près de quelques années, beauté flamande de nuit. femme au foyer le jour, croqueuse de diamants.

relationship
relationship:

never let it show the pain i've grown to know (s) Empty
MessageSujet: Re: never let it show the pain i've grown to know (s)   never let it show the pain i've grown to know (s) EmptyVen 23 Nov - 12:27

Ne pas tourner autour du pot, définir la situation qui l'avait poussé à agir de la sorte, te repoussant par la même occasion en affirmant qu'il était mort sur le champ de bataille et que pour rien au monde, tu n'allais le revoir sain et sauf. Pourquoi fuir alors que la meilleure solution aurait été de venir te voir, en personne, ne pas te faire pleurer pendant ces derniers jours suivant la nouvelle, celle qui t'as déchirée en plein coeur, martelant tous ces organes faisant partie de ton corps entier. Tu lui en voulais, au plus profond de ton être, de t'avoir mentit sur toute la ligne, pour quelque chose dont tu ignores l'existence, un truc qui est totalement différent de ce que tu as du subir avec ton mari. Il ouvre la bouche, affirmant ne pas avoir voulu te faire de mal, tu fais semblant de t'étouffer, signe de sarcasme venant de ta part. Devais-tu croire tout ce qui sortait de sa bouche ? Étais-ce vraiment un signe ou devrais-tu hocher la tête, lui dire que ce n'est pas de sa faute tout ce qui se passait en ce moment ? Ouais, c'est ça Souffles-tu, portant ton verre contre ta bouche, laissant le liquide rouler le long de ta gorge, heureuse de boire un verre dans cet endroit fétiche de New York. Prunelles contre prunelles, tu restes silencieuse, n'osant ouvrir la bouche sous aucun prétexte, demandant si c'était une bonne idée que tu puisses descendre aussi bas. Tu as besoin de savoir, connaître ses véritables intentions, celles qui l'ont portées à agir de la sorte, celles qui t'ont fait du tord et de le revoir dans tes pattes, ouvrait cette plaie irréparable. Marre de jouer aux parfaites petites poupées, celle qui devait s'abstenir de tout commentaire compromettant, celle qui doit sourire sous les feux de la rampe histoire de ne créer aucun scandale. Tu restes assises contre ce banc de bois, peu confortable pour tes fesses, ambiance légèrement tendue, palpitations cardiaques devenues de plus en plus intenses qu'à son habitude. Il ouvre une seconde fois la bouche, vérité sortant au grand public, nouvelle te faisant une boule dans l'estomac, celle dont tu n'as pas vraiment envie de connaître et pourtant, tu lui laisses une seconde chance de se racheter, acheter ta confiance. Raconte Chaz, je ne quitte pas ce banc tant que tu ne m'as rien dit Serment, celui que l'on garde précieusement à l'intérieur de soi, orbes plongés directement dans ce fleuve océan, intensité à son maximum, voulant semer la confusion dans son esprit. Ce besoin de savoir la vérité, aucun mensonge, la vérité toute crue, cruelle soit-elle. Mariée à un homme influent dans le domaine, ville de New York mangeant dans sa main, police sur son côté, tu n'as peur de rien en sachant que l'homme qui partageait ton lit, pouvait faire en sorte qu'aucune personne ne s'attaque à ton être entier. Chaz ouvre la bouche, énumère son récit, digne d'un feuilleton américain, père loin d'être blanc comme neige, un peu comme Michael, ton mari. Il s'engouffrait dans des choses illégales, voilà pourquoi tu as engagé un détective privé, pour mieux divorcer et vivre la vie dont tu as toujours rêvé. Soudain, il s'excuse, tes globes se posant contre son visage, détaillant le moindre détail de ses sentiments, ceux qu'il semblait vouloir garder à l'intérieur. Chaz... Souffles-tu, avalant difficilement ta salive, la sentant glisser contre ta gorge. Un malaise inouïe, jusqu'à ce que ta main ne vienne à se poser contre la sienne, tentant de baisser les armes, être vraie dans ce que tu voulais lui dire. J'aurais apprécié que tu m'avoues la vérité, que tu ne me laisses pas dans le néant et que tu ne me mentes pas... Tu lâches sa main, baissant le regard vers le sol, laissant échapper un soupir, un sentiment ne te ressemblant pas et surtout, cet air de femme fatale qui venait de baisser d'un grade. Les choses auraient pu être bien différentes, si tu m'avais dit la vérité Ce mariage sans amour, peut-être serais-tu en couple avec Chaz aujourd'hui ? Ces marques que ton mari t'infligeais depuis de nombreux jours maintenant, blessures que tu voulais garder cachées... Tu commandes un nouveau verre, dès que le barman s'est approché de vous deux, l'envie de boire et oublier tout ce que tu venais d'entendre. Si tu crois que ma vie est sculptée dans le bonheur, tu te trompes. Regard détourné, tu empoignes ton verre, l'approchant contre tes lippes rougeâtres.
Revenir en haut Aller en bas
https://war-roses.forumsrpg.com/t845-love-run-s-out
Chaz Crawford
✻ REALLY DON'T CARE
Chaz Crawford
messages : 54
inscrit le : 16/10/2018
age : 37 y.o.
job/métier : army vet & occasionally drug smuggler

relationship
relationship:

never let it show the pain i've grown to know (s) Empty
MessageSujet: Re: never let it show the pain i've grown to know (s)   never let it show the pain i've grown to know (s) EmptyVen 23 Nov - 15:54

Il lui faut tout son courage à Chaz pour oser finalement lui parler de ce qu’il avait si longtemps tenté de lui cacher. Parce qu’elle n’a même pas besoin de prononcer ces paroles, lui dire qu’elle ne quittera pas ce banc tant qu’il n’aura pas parlé. Il le sait, il la connait bien. Il la connait encore trop bien. Le temps n’a pas tout effacé, il n’a presque rien effacé en fait. Même, il n’a que renforcé ces souvenirs, les a rendus encore plus vifs dans son esprit. Certains soirs, lorsqu’il était loin de sa terre natale, lorsqu’il entendait le bruit des bombes au loin, celui des coups de fusils qu’on tire, des familles que l’on assassine, il pensait à elle. Il fermait les yeux et la dessinait derrière ses paupières closes avec l’impression qu’il pourrait la toucher s’il osait tendre le bras, essayer de l’atteindre. Il s’imaginait son parfum pour remplacer celui métallique du sang qui coule, qui tache le sol, les vêtements. Elle était cette vision divine alors qu’autour de lui, c’était l’enfer. Cette bouée à laquelle il s’accrochait alors qu’il avait l’impression de se noyer, quand bien même il l'avait lâchement rejetée. Du coup, c’est en quelque sorte un poids qui se lève de ses épaules que de pouvoir enfin en parler à quelqu’un, même de façon aussi vague qu’il venait de le faire. C’était un soulagement de finalement jouer cartes sur table, d’être honnête envers Sophia. Encore plus lorsqu’il sentit sa main se poser sur la sienne. Ce geste pouvait sembler si anodin, mais dieu sait que Chaz en avait besoin. Il baissa les yeux pour regarder leurs mains jointes, un sourire un peu nostalgique au visage. Impossible de nier qu’elle lui manquait, de faire comme s’il n’avait pas envie là, de la prendre dans ses bras, de sentir son parfum à nouveau, de se sentir en sécurité. Je sais, j’aurais du t’en parler… Son sourire disparaît aussi vite que sa main quitte la sienne. Tant de regrets maintenant. Il était si facile de se dire qu’on aurait du faire les choses autrement lorsqu’on vivait maintenant avec les conséquences de ses actions. Il voyait maintenant, Chaz, qu’il avait fait le mauvais choix, que tout aurait été bien plus simple s’il avait été honnête et ouvert avec Sophia dès le départ. Qui sait ce qu’ils auraient pu devenir, s’ils seraient toujours ensemble? Non. Inutile de se torturer à s’imaginer ce qui serait arrivé si… Ça ne servait à rien. Il lui fallait cesser de vivre dans le passé et se concentrer sur le moment présent, même si c’était terriblement plus difficile à dire qu’à faire. Il voulait faire amende honorable,  Il ne s’attendait pas à la suite de cette conversation, aux paroles qui quittèrent les lèvres de Sophia à cet instant. Qu’est-ce que tu veux dire par là? Ce n’est pas toi qui m’avais dit que tu filais le parfait bonheur avec ton mari? Un rire un peu cynique s’échappe d’entre ses lèvres, parce que depuis cette conversation, quelques jours plus tôt, il se rendait malade à l’idée qu’elle puisse être totalement épanouie dans les bras d’un autre. Il l’imaginait dans un bel appartement savamment décoré, ou encore habitant l’une des rares maisons de la ville, avec des projets pleins la tête, comme celui de fonder une famille. Il était loin de se douter que ce n’était aucunement la réalité qu’elle vivait,  mais il faut croire que l’homme a une tendance un peu masochiste, à toujours s’imaginer le pire et se faire souffrir. Ses prunelles interrogatrices se posent sur son visage à la recherche de réponses.  
Revenir en haut Aller en bas
https://war-roses.forumsrpg.com
Sophia Chamberlain
✻ BONFIRE OF THE VANITY
Sophia Chamberlain
messages : 852
inscrit le : 10/10/2018
never let it show the pain i've grown to know (s) Lxzo
age : trente-trois années, regard de velours, féline en attente de soif d'aventure. tu restes toi-même, cette femme aux airs hautains, âge ne laissant en rien présager ta véritable tranche.
statut civil : mariée à cet homme, beaucoup trop vieux pour toi.
job/métier : danseuse érotique depuis près de quelques années, beauté flamande de nuit. femme au foyer le jour, croqueuse de diamants.

relationship
relationship:

never let it show the pain i've grown to know (s) Empty
MessageSujet: Re: never let it show the pain i've grown to know (s)   never let it show the pain i've grown to know (s) EmptyLun 26 Nov - 10:41

Attitude d'un homme, ne jamais démontrer le moindre signe de faiblesse, pas de cri ni de larmes. Histoires idylliques, passé retrouvant le présent, relation chaotique, déchirant tes entrailles. Torturée par tous les moyens, sentiments refaisant surface en un claquement de doigts, sentiment entaché et ce depuis trop longtemps maintenant. Cette envie de lui donner raison, pardonner tous ces péchés, loin d'être ainsi avec toutes ces connaissances, celles dont tu ne connaissais rien sur ces dernières, les inconnus. Les péchés qu'offrait Hiram, ces escroqueries existentielles, petit doigt contre cette plaie ouverte, objet de ses désirs les plus profonds. Blessures cachées par ces bijoux, vêtements de luxe qui ornaient ton corps entier, fille de joie, celle qui démontrait cette puissance indescriptible, inaccessible. Voulant savoir la vérité, échappatoire, envie de lui pardonner. Ta main se glisse contre la sienne, geste totalement anodin, celui que tu n'as fait qu'en sa compagnie, moment de tendresse. Malaise, te faisant surgir à nouveau dans ce passé, cette plaie toujours ouverte, le temps voulant surmonter tout ce qui s'est mit en travers de ta route. Discussion malsaine, aux propos déplorables de cet homme partageant ta vie, ce mari plongeant dans de trucs louches, celui qui te tenait entre ses serres acérées. Tu es sa chose, sa possession et Hiram, ne cessait de te le rappeler à tous les jours. Chaz n'avait pas besoin de savoir ce qui se passait, que ta vie de femme riche et populaire, n'en était rien lorsque tu passes ton pieds sur le seuil de la porte. Paroles s'échappant d'entre tes lippes, regard détourné histoire de ne démontrer aucun signe de faiblesse s'y rattachant. Tu mens, pour la première fois de ta vie, manque de respect envers celui à qui tu as ouvert ton coeur en premier, place toujours présente en ton coeur, celui palpitant dans ta cage thoracique. Parfois, l'extérieur ne représente pas ce que l'on ressent à l'intérieur Phrase symbolique, détaillant les moindres gestes venant de ta part, ceux que l'on ne pouvait remarquer sauf si on parvient à lire en travers de ces lobes, ceux d'une femme décédée de l'intérieur. C'est ce que tu étais, trop fragile à l'intérieur pour demander le divorce, humain écrasant la vermine sous sa botte de fer. Il est puissant, possédant la ville entre sa main, ce sourire narcissique, celui qui était toujours attaché entre ses lèvres. Possession de ton verre, que tu approches de tes lèvres rosées par le malaise, tu prends quelques gorgées, liquide glissant contre ta gorge, chaud et faisant un bien fou à l'esprit. Musique douce, reflétant les lieux, endroit charismatique et d'où une clientèle était sophistiquée pour entreprendre des conversations loin d'être cacophoniques. Tu poses tes lobes vers ceux de Chaz, te redressant contre tes longues jambes minces, pinçant ta lippe inférieure. Danse avec moi... Ce n'est pas une question mais bien une affirmation, cette envie de te changer les idées, t'évader dans ses bras, pour une seconde fois. Il te manque, ses bras étaient devenu une drogue, ceux que tu ne pouvais pas te passer. Léger sourire contre tes lèvres, tu viens à te reculer, attendant sa présence, ne parlant plus, silence se détachant de vos deux corps en ébullition. Tu oublies ces mensonges, ceux qui te tiraillaient dans le ventre et ce depuis de nombreuses années déjà, ceux qui t'ont fait du mal et qui avaient réussis à te créer une plaie contre ce coeur lâche. Allait-il te poser de nouvelles questions au sujet de cette vie de rêve, celle que tu as avoué, mensonge sortant entre tes lèvres, celui allant fracasser tout sur son passage. L'orage prenait de l'ampleur, ton corps sursautait presque dès que tes oreilles entendaient le bruit sourd, s'entrechoquant contre les bruits de la nuit, voitures ne passant plus dans le chemin principal, habitants restant dans le confort de leur maison. Tu parviens même à distinguer quelques personnes, allant dans quelques locaux de l'endroit, quittant les lieux en groupe ou en couple. Hiram allait certainement t'envoyer un message, appels incessants, engueulades étant devenus comme ce rituel dans lequel vous devez faire face tous les deux. Un vieux couple, cherchant les problèmes dès que vous en avez l'intention.
Revenir en haut Aller en bas
https://war-roses.forumsrpg.com/t845-love-run-s-out
Chaz Crawford
✻ REALLY DON'T CARE
Chaz Crawford
messages : 54
inscrit le : 16/10/2018
age : 37 y.o.
job/métier : army vet & occasionally drug smuggler

relationship
relationship:

never let it show the pain i've grown to know (s) Empty
MessageSujet: Re: never let it show the pain i've grown to know (s)   never let it show the pain i've grown to know (s) EmptySam 1 Déc - 13:17

À ses propos, il tourna la tête, la regardant avec un air interrogatif, attendant visiblement la réponse à une question qu’il n’avait pas posé, qu’il ne voulait pas poser parce qu'il redoutait ce qu'elle lui dirait. Il se disait que, peut-être, elle allait poursuivre d’elle même, ne pas simplement le laisser en suspens avec cette phrase un peu cryptique, qui n’en disait pas bien long sur sa situation si ce n’était que son mariage n’était visiblement pas rose, qu’elle n’était peut-être pas aussi heureuse qu’elle lui avait laissé paraitre, qu’elle lui avait dit, lors de leur première rencontre. Il la regarda porter son verre à ses lèvres, envieux du contenant tout à coup, lui qui tenait fermement dans sa main, lui qui pouvait toucher ses lèvres, pensée interdite traversant son esprit à ce moment, avant de le reposer sur le bar. Puis, il la suivit du regard lorsqu’elle se leva, ne sachant pas quoi dire ni quoi faire lorsqu’elle lui demanda, ou plutôt lui dit parce qu’elle ne semblait pas vraiment lui laisser d’autres options, de danser avec elle. Pourtant, il ne se fit pas prier, laissant son verre derrière lui avant de se lever de son siège pour aller retrouver la blonde. Les messages d’alerte diffusés quelques minutes plus tôt avaient maintenant laissé place à la musique qui passa de bruit de fond à seule chose que l’on entendait dans la place – hormis l’orage qui grondait et qui devenait de plus en plus violent à l’extérieur, au fur et à mesure que les clients quittaient le restaurant pour rentrer chez eux, ignorant l’appel à la sécurité des autorités. Sans un mot, Chaz se positionna face à Sophia, nerveux, maladroit comme un adolescent amoureux. Il posa ses mains sur les hanches de la demoiselle, présence presque fantôme contre son corps, le regard rivé au sien alors qu’il tentait d’y lire ce qu’elle n’osait dire. Finalement, il se rapprocha un peu plus d’elle, sans pour autant coller son corps au sien, tentant de réduire l’espace qu’il y avait entre eux. Ça lui faisait mal de voir qu’ils étaient presque deux étrangers, de simples connaissances à la limite, mais il tentait de ne pas trop se concentrer sur ça, parce qu’au fond, c’était sa faute et qu’il n’avait que lui à blâmer. Non, il fallait qu’il arrête de se flageller pour ses erreurs du passé et qu’il se concentre sur le présent. Elle était là, avec lui et c’était tout ce qui comptait. Certes, pas aussi proche qu’il l’aurait désiré, mais elle était là et c’était tout de même un bon début. Il mourrait d’envie pourtant, de sentir à nouveau son corps contre le sien, d’être si près d’elle qu’il pouvait sentir son souffle contre sa peau et que son parfum devienne la seule chose qu’il sentait à chaque fois qu’il inspirait. Il voulait retrouver ces sensations, mais il se posait ces limites à ne pas franchir parce que ces gestes, il le savait, n’avaient plus lieu d’être. Une fois en position, il se mit à danser tranquillement, simplement, se fichant absolument du regard des quelques employés qui étaient présents et des clients qui, sagement, attendaient que l’orage passe. Le regard rivé à celui de Sophia, il n’y avait plus rien qui comptait, seulement elle, seulement eux. Sentir ses mains contre son corps, sa présence là, tout près, agissait déjà comme un baume sur ses plaies, un calmant qui apaisait ses pensées, ses craintes. Juste de la savoir dans le même espace que lui le rassurait et, sentiments contradictoires, il ne savait pas s’il s’agissait là d’une bonne ou d’une mauvaise chose qu’elle ait encore ce pouvoir sur lui après toutes ces années. Les secondes passaient, la musique continuait, les chansons s’enchainant, et Chaz se décida enfin à poser cette question qui lui brulait les lèvres. Elle ressemble à quoi ta vie, maintenant? Il avait été honnête avec elle, lui dévoilant tout ce qu’il pouvait, dans la limite du raisonnable, sur sa vie, ses motivations quant aux gestes qu’il avait posé, ce geste qui avait détruit ce qu’ils étaient, ruiné ce bonheur qu’il vivait, et il espérait maintenant qu’elle en fasse de même. Si elle était malheureuse maintenant, il voulait savoir. Il voulait prendre conscience des répercussions que ses actes avaient causées. Peut-être un peu masochiste direz-vous, mais il en avait marre de ces mensonges, de ces petits jeux. Il voulait que, pour une fois, ils mettent tous les deux cartes sur table, qu’au final, il n’y ait plus de non-dits entre eux, que la vérité soit exposée au grand jour qu'importe ce qu'il adviendrait d'eux ensuite.
Revenir en haut Aller en bas
https://war-roses.forumsrpg.com
Sophia Chamberlain
✻ BONFIRE OF THE VANITY
Sophia Chamberlain
messages : 852
inscrit le : 10/10/2018
never let it show the pain i've grown to know (s) Lxzo
age : trente-trois années, regard de velours, féline en attente de soif d'aventure. tu restes toi-même, cette femme aux airs hautains, âge ne laissant en rien présager ta véritable tranche.
statut civil : mariée à cet homme, beaucoup trop vieux pour toi.
job/métier : danseuse érotique depuis près de quelques années, beauté flamande de nuit. femme au foyer le jour, croqueuse de diamants.

relationship
relationship:

never let it show the pain i've grown to know (s) Empty
MessageSujet: Re: never let it show the pain i've grown to know (s)   never let it show the pain i've grown to know (s) EmptyLun 17 Déc - 5:55

Le vent rageait à l'extérieur, les arbres ne cessaient de grincer dans les rues, quitte à tomber dans ces dernières, le bruit des klaxons de voiture qui se faisaient entendre. Le temps était mauvais, rien ne laissait présager quelque chose de bon et pourtant, tu tentes par tous les moyens de te dire que cette rencontre en disait long. De retomber nez à nez avec Chaz, que toute cette histoire n'était qu'un infime rêve, que tu en avais rêvé depuis très longtemps, depuis trop longtemps si tu ne pouvais dire. Ton mari pourrait te tuer, te balayer d'un signe de la main, une vulgaire chaussette qu'il pouvait rejeter du revers de la main, petite chose. Dès lors te noyant dans les prunelles de ton ex amoureux, l'homme que tu n'as jamais aimé par dessus le marché, tu affirmes que lui seul pouvait avoir encore accès dans ta vie, ce coeur scellé par tout. chaînes, entourés autour de ton organe, inspirant le sang possible d'avaler. Une danse, simple petite valse tandis que de nombreuses personnes quittaient les lieux, ne voulant écouter ce que les hommes d'entrée ne leur disait. Tes pas marchèrent jusqu'à cette piste de danse, aussitôt vide, laissée par ces gens aimant le danger du risque, laissant vos deux corps moites, à proximité. Il n'ose guère poser ses mains sur ton corps marqué au fer, propriété d'un homme violent, laissée dans les bras de son ex. Bras entourés autour de son cou, laissant cette douce mélodie s'enfouir dans tes oreilles, tympans oubliant que vous n'étiez pas seuls en ces lieux. Certains te disaient de lâcher prise, repousser l'ennemi qui t'as laissé lors de mauvais souvenirs, vie pouvant être totalement différente en ces jours, mieux que ceux dont tu vis dans les bras d'un homme méprisant, ayant du pouvoir sur tout. Pas déposés avec douceur, lobes plongés dans ceux du beau brun, coeur si fragile, continuant à battre, sentant son souffle chaud contre ses lippes, phrase aigüe. Pourquoi veux-tu tant connaître la vérité Tentant de cacher ces faux sentiments, gardant tout à l'intérieur de ce corps, pensées obscures. Tes yeux se baissent vers le bas, souffle chaud s'échappant de tes lèvres, rendant les armes. Elle n'est pas ce à quoi j'aurais pensé avoir, dans un futur proche Devais-tu avouer cette vérité, enfouie dans les bras d'un homme sanguinaire, dont tu as tenter de te défaire à maintes reprises et pourtant, cette femme forte de caractère, se laissait intimidée, martelée au fer blanc. Cartes sur table, voilà que tu jouais de tes plus beaux atouts, ceux dont tu as hésité à admettre, se demandant même si Chaz allait lire dans tes pensées, ces prunelles ayant vu maintes choses au courant de sa vie, ces rêves dont tu n'avais pas réussi à atteindre. Si tu savais ce qui se serait passé, si tu ne m'avais pas laissée tombée Souffle court, tes pas s'arrêtant, sensualité montrant le bout de son nez, doigts glissés contre sa joue. Plus aucun geste possible, frémissant, se demandant ce qui allait se passer.
Revenir en haut Aller en bas
https://war-roses.forumsrpg.com/t845-love-run-s-out
Chaz Crawford
✻ REALLY DON'T CARE
Chaz Crawford
messages : 54
inscrit le : 16/10/2018
age : 37 y.o.
job/métier : army vet & occasionally drug smuggler

relationship
relationship:

never let it show the pain i've grown to know (s) Empty
MessageSujet: Re: never let it show the pain i've grown to know (s)   never let it show the pain i've grown to know (s) EmptyLun 31 Déc - 3:25

La suivre sur le plancher de danse n’est pas un choix. Pourtant, il se charge de garder une certaine distance entre eux. Après tout, aujourd’hui, elle lui est presque étrangère. Ses mains sont sur ses hanches lorsqu’ils commencent à danser. Il lui faut plusieurs minutes pour que finalement, il ose, qu’il se rapproche un peu plus d’elle, que ses mains glissent jusqu’au bas de son dos. Le regard rivé sur elle, il en oublie qu’ils sont dans un lieu public, que les yeux des autres clients sont peut-être braqués sur eux. Il s’efforce de ne pas penser au fait qu’il ne devrait pas danser avec une femme mariée. Parce que c’est elle qui l’a attiré jusque là. La distraction est bienvenue lorsqu’elle lui demande pourquoi il tient tant à connaitre la vérité. Parce que je suis masochiste et que j’aime me faire souffrir, qu’il a presque envie de lui dire. Parce que je veux savoir ce que j’ai causé. Parce que j’ai fait ce que j’ai fait en pensant que tu serais plus heureuse avec un autre. Si ce n’est pas le cas, je veux le savoir. C’est l’explication qu’il décide de lui offrir au final, la vérité qu’il lui doit après toutes ces années de mensonges. Un soupire s’échappe d’entre ses lèvres à l’instant ou elle lui dit la vérité, ou elle laisse entrevoir qu’elle n’est pas aussi heureuse qu’elle avait pu le faire paraitre lors de leur première rencontre. Il baisse les yeux, déçu de cette réponse, mais surtout coupable. Après tout, si elle se retrouve aujourd’hui dans cette position, c’est par sa faute. Je suis désolé. C’est si simple comme réponse, peut-être trop aux vues du sujet pourtant, c’est sincère. Des mots d’excuses qui ne s’appliquent pas seulement à ce qu’elle vient de lui dire, mais à l’ensemble de son œuvre, à tout ce qu’il a pu lui faire subir au cours de ces années passées loin d’elle. Désolé d’avoir été aussi lâche, de l’avoir abandonnée, de ne rien lui avoir dit, de lui avoir menti. Tellement de choses à se faire pardonner, il pourrait passer sa vie à se repentir. Il l’écoute, s’arrêtant de danser au même moment ou ses pas à elle cessent. Il ferme les yeux, préférant ne pas penser à une vie fictive, à ce qui aurait pu se passer si… S’il avait su ce qui aurait suivi après qu’il ait décidé de lui envoyer cette lettre, il ne lui aurait jamais envoyé. S’il ne l’avait pas laissée tombée, qui sait ou il en auraient été dans leur relation. Peut-être fileraient-ils le parfait bonheur. Ou peut-être que, pour une raison ou une autre, elle se serait terminée. Peut-être qu’au final, la situation aurait été la même qu’elle l’était maintenant. Il est impossible de le prédire et ce n’était que de se faire mal plus qu’autre chose que d’imaginer ce qu’ils auraient pu être dans un univers parallèle. Sans savoir ce qu'elle attend de lui avec ces propos, il décide de rester muet. C'est seulement lorsqu’il sent les doigts de Sophia contre sa joue, geste tendre, doux, auquel il n’a plus l’habitude, qu'il ouvre les yeux. Geste qui attise cette flamme en lui, qui lui fait prendre conscience de la proximité de leurs corps, de leurs visages, qui le pousse à s’approcher d’elle sans dire quoi que ce soit, à commettre ce geste qui lui vaudra sans doute une gifle bien mérité. Il n’en peut plus de simplement imaginer ce moment, de vivre avec le souvenir de. Il veut à nouveau gouter à ses lèvres, voir si elles ont le même gout que dans ses souvenirs. Savoir si elles sont aussi douces qu’elles l’étaient autrefois, si elles lui procurent la même sensation. Alors, après que son regard ait glissé des prunelles de la belle jusqu'à ses lèvres, il réduit l’espace à néant, faisant totalement abstraction du fait qu’elle soit mariée, posant ses lippes contre les siennes sans pour autant la contraindre au geste. Si elle désire s’éloigner de lui, elle en a tout le loisir, quand bien même il espère dans son fort intérieur qu’elle lui rendra la pareille.
Revenir en haut Aller en bas
https://war-roses.forumsrpg.com
Contenu sponsorisé


never let it show the pain i've grown to know (s) Empty
MessageSujet: Re: never let it show the pain i've grown to know (s)   never let it show the pain i've grown to know (s) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
never let it show the pain i've grown to know (s)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» painfull pain, tahar
» -- show me the meaning, of being lonely --
» zara • Show me all the scars you hide

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
war at the roses :: intrigue, thanksgiving :: Mère nature se déchaine-
Sauter vers: