somebody save me (christian)

Christian aimait prendre soin des autres. Du moins, il avait toujours été ainsi. Toujours attentif aux autres. Il le faisait surtout avec ses proches alors, c’était normal de le faire avec Aphrodite. Il voulait l’emmener chez lui et il la déposerait le lendemain. Il devrait probablement sortir de toute façon. De ce fait, cela ne le dérangerait pas. Ils étaient donc arrivés alors qu’il entrait et refermait derrière. Il haussait les épaules à ses mots. Mouais.. enfin il y avait plus luxueux que cela. Il n’avait pas non plus un jacuzzi ou une salle de sport. Seulement, il avait de l’argent alors, il ne voyait pas trop pourquoi il devrait s’en priver. « disons que j’aime bien vivre dans le confort. » Il lui disait alors. « Oui bien sûr, c’est la pièce du fond. » Il lui indiquait avant de la voir filer. Il partait donc chercher des vêtements qu’elle pourrait mettre pour dormir. Elle serait sûrement plus confortable dedans. Il toquait à la porte de la salle de bain. « Je peux te déposer des affaires ? » Il lui demandait en attendant une réponse. « ça va ? » Il préférait ne pas entrer au cas où elle ne serait pas en mesure de le laisser entrer. Elle pouvait être nue ou autre alors bon.

Vous aviez toujours agis de la sorte lorsque l'un d'entre vous, avait besoin d'aide, d'un sauvetage en haute mer. C'est bien pour cela que tu adorais la compagnie de Christian, une relation normale sans complexité. Maintenant, l'acteur pouvait garder en ses souvenirs, que tu avais dérapé lors d'une soirée arrosée, l'alcool coulant à flot dans tes veines et qui faisait en sorte que tes idées n'étaient pas aussi claires qu'elles le prétendaient. Ton mari allait sans doute te chercher dans l'appartement, toi qui jouais les femmes au foyer presque tous les soirs, sauf qu'aujourd'hui était une journée différente et hors de question que tu cèdes. N'ayant aucun choix de faire ce genre de remarques, ta tête se retourne vers Christian qui affirmait aimer la simplicité, ce qui était tout le contraire de la maison que tu partages avec cet homme que tu ne connaissais plus. Petit sourire se voulant être rassurant, ton ventre te jouait des tours, sentant ce liquide remonter jusqu'à ta bouche et sans trop parler, tes pieds te guidaient jusqu'à la salle de bain, fermant la porte sur ton passage et t'approchant de la toilette, évacuait tout ce que tu as ingéré. Tu n'allais pas trop bien, ta tête tournait et tu appréhendais le lendemain matin qui allait certainement arriver plus vite que tu ne l'avais imaginé. Sa voix raisonne dans ta tête comme d'énormes tambours, tes yeux se plissent. Ça va... Oui, tu peux ouvrir la porte Replaçant quelques mèches de cheveux qui s'étaient déposées contre ton visage, tu viens donc à te positionner sur tes pieds, détournant la tête vers la porte entre-ouverte. Ta main se pose contre le petit meuble de la salle de bain, tentant de garder une certaine maitrise de ton corps qui refusait de suivre les mouvements que tu osais lui demander de faire.

Christian s’était occupé de la jeune femme, tout comme elle s’occupait de lui. En effet, Aphrodite était présente lorsqu’il avait besoin. Lorsque sa femme se trouve dans le coma, elle est là pour lui. C’est d’ailleurs à l’hôpital qu’ils se sont rencontrés tous les deux. De ce fait, il lui était reconnaissant. Elle savait pour sa femme et lui savait pour sa maladie et son mariage également. Il savait que ce n’était pas joyeux et Christian comprenait cela, pour le vivre. Il avait emmené la jeune femme chez lui pour qu’elle puisse se reposer et se doucher. Il n’allait pas la laisser tomber et encore moins dans cet état. Il la laissait tranquille dans la salle de bain alors qu’il récupérait quelques vêtements pour elle. Il attendit qu’elle termine avant de toquer. « Je rentre alors. » Il ouvrit donc la porte et déposait les vêtements. « Je t’ai apporté des vêtements, tu te sentiras mieux dedans. Ca va aller ? » Il lui demandait alors. Bon il l’avait déjà laissé seule pour se laver mais on ne savait jamais. Elle avait bu après tout donc. « Je vais te préparer la chambre d’amis, tu devrais bien y dormir. Je l’espère en tout cas. » La chambre était inabitée, normal il avait sa propre chambre. Il n’avait qu’à installer quelques draps et elle pourrait s’y reposer. Elle en avait bien besoin.

Il se faisait tard, très tard, tu avais eu l'occasion de poser tes prunelles vers l'immense horloge d'entrée comme à ton habitude, lorsque tu entrais dans la maison familiale. Le fait d'être atteinte du cancer, ne te donnait pas une bonne expérimentation de l'alcool, les médecins t'avaient même déconseillés d'en faire l'utilisation sauf que tu n'as besoin d'aide de personne. Christian était le seul au courant pour ta maladie, pas même ton cher mari ne l'étais et tu te fichais de sa réaction car tu n'avais pas envie d'avoir cette discussion avec lui, qu'il lâche ses maîtresses simplement parce que tu faisais pitié. Venant à entendre sa voix, de l'autre côté de la porte, tu relèves finalement les yeux vers cette dernière, ouvrant la bouche en indiquant qu'il pouvait entrer. Tu n'es pas très pudique, hors de question pour toi de te retrouver nue devant l'une de tes bons amis, surtout pas dans de telles circonstances. T'inquiètes, merci Après avoir tout évacuer, tu te sentais légèrement mieux dans ton corps et dans ton esprit. Plus rien ne pouvait s'attaquer à toi et bien que tu restais loin de tous ces regards indiscrets, tu restes fragile. Découvrant un léger sourire sur tes lèvres, tu laisses finalement Christian quitter la chambre de bain, finalisant de préparer cette fameuse chambre d'amis, tandis que tu en profites pour ouvrir l'eau de la douche et y entrer. Petit soupir émanant de ta bouche, te voilà en train de prendre quelques minutes pour laisser l'eau jaillir et nettoyer ton corps, tentant de ne pas glisser contre une peau de banane et te blesser encore plus que tu ne l'étais. Une fois terminée, tu sors de la douche, enroulant une serviette autour de ton corps, retirant les moindres gouttes qui ruisselaient sur ton corps avant d'enfiler les vêtements confortables et te rendre vers la chambre d'ami. Tu sais, je ne te remercierai jamais assez Christian Timide voix, tu redresses tes prunelles vers lui, petit sourire contre tes lèvres. L'alcool faisait en sorte que tu commençais à être fatiguée par tout ce qui venait de se passer...

Christian voulait aider son amie, la jeune femme. Seulement voilà, il n’était pas très doué pour cela. Il ne savait pas non plus ce que cela faisait d’être trompé par la personne que l’on aime. Il préférait ne pas le vivre d’ailleurs, même s’il ne savait pas si ce serait le cas. Sa relation était déjà compliquée. Il poussait un soupir et aimerait faire mieux que cela. Il suppose que c’était déjà bien. Il l’avait ramené chez lui et l’avait laissé prendre une douche. Il lui avait ensuite apporter des vêtements, de quoi s’habiller. Il la laissait donc tranquille pour aller préparer la chambre. Il décidait de mettre de l’eau et des cachets car elle en aurait probablement besoin le lendemain. Surtout avec l’alcool qu’elle avait du ingurgité. Il attendit ensuite qu’elle revienne. « Mais non ne t’en fais pas, ce n’est rien. » Il lui disait avec un sourire. « Tu as de l’eau et des cachets. Si tu as besoin de quoique ce soit n’hésites pas à venir toquer à ma porte. » Il lui indiquait où se trouvait sa chambre. C’était la pièce d’à côté donc elle ne devrait pas avoir trop de mal. « Allez.. tu devrais te coucher et te reposer, dors bien. » Il lui déposait un baiser sur le sommet de sa tête avant de la laisser seule et d’aller se coucher à son tour.

Christian allait garder une mauvaise image de toi, lorsque l'alcool coulait dans tes veines, attention allant sans doute changer dans votre prochaine rencontre à tous les deux, cette peur que son regard vis-à-vis ta personne, ne soit plus le même. Ton ami était important pour toi, vous vous souteniez tous les deux dans le drame, la maladie qui gagnait ton corps mais celui de sa femme, toujours hospitalisée dans une chambre bon marché, d'un hôpital New Yorkais. Comment vivre une telle épreuve, perdre l'être que l'on a aimé, chéris pendant bon nombre d'années, avant que celle-ci ne vous échapper d'entre les doigts, sentiment dont tu n'aimerais pas être dans une telle position, bien que ton cher mari passait le clair de son temps à sauter sur toutes les jeunes femmes qu'il croisait sur son chemin. Passant bon nombre de minutes sous le jet d'eau, tes yeux se referment aussitôt, tes doigts prirent possession de ta chevelure brune, tentant de faire le point sur ta situation qui est loin d'être parfaite. Cette attention, celle que ton ami t'offrais, te faisait un léger baume au coeur, relation ne pouvant être détruite par ta faute, tes pensées s'étant offertes il y a quelques instants de cela. Après être restée dans la salle de bain, tu enfiles les vêtements posés non loin de la douche, séchant tes cheveux par la même occasion et finalement, revenir auprès de Christian. La moindre des choses que tu puisses faire, est de le remercier pour tout ce qu'il avait fait, sans doute serais-tu perdue dans ce bar, entre de mauvaises mains, telle une pauvre fille sans défense. Je m'en souviendrai Suivant le beau brun, venant à indiquer la chambre dans laquelle tu allais dormir ce soir, un petit sourire se glisse contre tes lèvres, fermant tes paupières, sentant ses lèvres au sommet de ton crâne. Délicatesse de sa part. Bonne nuit Christian Pénétrant à l'intérieur, tu t'engouffres dans les couvertures, tentant de garder une position confortable, celle qui allait être ta demeure pour cette nuit jusqu'au lendemain matin, ne sachant pas de quoi tu allais avoir l'air.